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[RP] Les Noces Pourpres

Oane_raphaelle
    [Attention les d'jeunsses, Papy est dans la place !]

    Pour ou contre le mariage entre gens du même sexe ? Ni l'un, ni l'autre. Si le Germain est certes aristotélicien, de ces détails-là, concrètement, il s'en bat la Bratwurst. Chacun fait ce qu'il veut de son cul, du moment que l'autre y consent et si ledit fion, bien-sûr, n'en est pas un sur lequel il a été chargé de veiller. Ça, c'est pour la théorie. Parce que s'il en est un qui n'en fait toujours qu'à sa guise, c'est bien justement celui sur lequel, manque de bol, il a été chargé de veiller.

    Eh, 'Kus ? Samsa s'marie d'main. J'suis témoin. Il s'peut qu'ça parte en couille. Tu viens ?


    Maximilien, ou l'art de laisser le choix. Pire que sa mère ! Pire que son père ! Pire...que les deux réunis, en fait. Et malgré tous les cheveux blancs que Protecteur doit à Protégé, malgré les ulcères, les nuits blanches et tout le reste qui serait trop long à seulement résumer...bordel, il en est fier ! Tellement fier, de ce presque-fils qui ne sait jamais vraiment où il va, ni trop comment d'ailleurs, mais qui toujours sait pourquoi. Per aspera ad astra – et d'ici là, quel que puisse être le merdier en lequel le gosse ira se fourrer, Vieux suivra.

    MARKUS, LA PRINCESSE !

    Il n'était pas loin quand l'ordre à été lancé. Pas loin, mais les braies aux chevilles. Parce qu'à son âge, on a la vessie capricieuse. A son âge, on se lève, comme un gland, environ quatre ou cinq fois par nuit pour aller vider les trois gouttes qu'on avait prises pour des litres. Et même en journée, on ne peut plus se permettre de dire « j'irai pisser quand l'officiante aura terminé ». C'est moche, mais c'est la vie.

    Humpf. Ich komme*...

    Deux minutes. Voilà ce qu'il aura fallu à quelques raclures pour transformer leur épisode du « Petit autel dans la prairie » en une scène digne d'un mauvais Tarantino. Mais avec six guerres au compteur et on-a-arrêté-de-compter-après-la-millième de bastons, il en aurait fallu bien davantage pour impressionner notre croûton Teuton. Son petit est entier et à en juger par la puissance du coup de boule donné, on ne l'aura pas encore dû trop salement égratigner. Aux autres donc la priorité :

    Je m'en charge !

    Un Germain, surtout un exemplaire à la pareille rusticité, ça s’embarrasse rarement de trop de chichis. Lui n'a pas même réfléchi : d'un bras, il a ramassé la donzelle qui lui tombait presque dessus, pour la caler sur son épaule. Elle n'était pas couverte de sang, c'est que le colis ne devait pas être trop délicat. Il a lâché ensuite le sac parterre – à la barbare ! – à quelques troncs de là, où l'air semblait plus respirable. Ce n'est qu'à ce moment qu'il a reconnu le minois pâlot de la désormais marquise, à qui, pour toute salutation aura été aussitôt offerte une grimace très explicite. Il lui en veut encore. Il lui en voudra toujours. Plus qu'à Selva, et plus qu'à toute autre. Il lui en veut et quoique l'instant ne se prête pas franchement à l'étalage des vieilles rancunes, à l'amabilité des manières elle n'aura d'autant plus pas droit. Parce que si Madame doit être fort occupée à broder sa vie au fil d'or, avec ses tout petits copains experts en remodelage de vérités, lui reste et demeure l'impuissant (et très, très presque-objectif !) témoin des dégâts qu'elle a causés. Combien de fois a-t-il été – entre deux pipis nocturnes – tiré de son sommeil par les appels inconscients ? Rose. Lucie. Rose encore. Oh, elles ont été nombreuses à lui piétiner le cœur ! De ces nombreuses, il s'est remis. Elle, elle l'a détruit. N'est-il pas ironique de constater qu'encore et malgré cela, il donnerait pour elle sa vie ? L'amour est dégueulasse. Et aux yeux du Colosse, cette Lucie l'est aussi.

    Ne bougez pas d'ici. Si le feu se rapproche, mouillez ça et couvrez-vous le nez ainsi que la bouche. Et si on vient vous emmerder avant mon retour, qui que soit, trouez-le !

    Ceci dit, il lui abandonne rapidement mouchoir, gourde d'eau et dague. Il lui faut trouver Samsa et la petite Malemort. C'est ce que ferait Maximilien. C'est ce qu'il fera donc. Ou en tout cas, il essayera.



*J'arrive.
Susi
"Ferme les yeux et tout ira bien. Je t'accompagne."

Il y avait un an pratiquement jour pour jour, la même sensation, le même trouble.
La tête qui tourne, la conscience qui s'échappe. Elle sait qu'elle doit réagir mais... et si c'était le désir du Très-Haut pour la punir ?

"Ferme les yeux et tout ira bien. Je t'accompagne."

Était-elle punie par là où elle avait pêché ? Se donner la mort. Pendu à une corde comme un petit lapin pris au collet de l'amour trop "cruel". En finir pour avoir loupé ce qui lui tenait le plus à cœur, pour cet amour qu'on lui avait offert et qu'elle n'avait pas su protéger, pas su accompagné. Pour son échec qu'elle n'arrivait pas à accepter tout simplement, qui la hantait sans cesse et même si elle avait retrouvé des gens aimants autour d'elle, elle se sentait toujours prisonnière de ses fantômes.

Pardon...
Cela c'était pour le Très-Haut.

La mort la regardait, sourire vicieux et cruelle.
Il avait serré plus fort l'avant de son cou comprimant ainsi les artères carotides, le sang se faisant plus rare dans son cerveau. Sa vision était floue, elle n'entendait plus qu'un bourdonnement grandissant, ses forces l'abandonnaient.
L'hirondelle ne volait plus, la nuit tombée peu à peu.

Et de luter encore un peu.
Puis, tout fut noirceur.
Tout s'arrêta.

Naufragée dans la tempête. Elle gisait au sol. Il n'y avait plus de cris, plus de bruit, plus de souffrance. C'était calme, reposant. Comme prisonnière du marbre. Son destin était scellé. Elle avait abandonné ? Elle avait le cœur en vrac de toute façon. La juvénile par encore finie, empêtrée dans des sentiments qu'elle n'arrivait pas à gérer. Bloquée dans une mélodie qui tournait et retournait. Incapable à faire son deuil. Complétement immature.

Mais son cœur battait encore, le sang affluait.
De la pression sur son cou libéré les paupières s’entrouvrirent. Yeux brouillés. Elle ne voyait que le feu de l'enfer. Entendait les cris du châtiment éternelle. Paralysée dans sa torpeur. Il lui fallut encore quelques instants pour réaliser où elle était. Reprendre conscience de ce qui se passait. Cas au lieu de voir venir le SansNom la chercher pour l'éternité ce fût Samsa qui la fit revenir dans la réalité. Samsa qui avait des allures de fin du monde pourtant.

Les flammes étaient de vraies flammes. L'odeur n'était pas celle de l'enfer, mais des bois qui brulaient. Encore étourdie, elle réussit à se remettre sur pied comme un boxeur après un KO, chancelante, partir. Se diriger vers le seul bruit familier, son cheval qui hennissait devant les flamme. La cavalière qu'elle était ne l'aurait jamais laissé quitte à en crever. Libérer les autres prendre Palabouf, elle allait partir quand le flash. Samsa ! Elle revit le carreau, le sang. Mais bordel qu'est-ce qu'elle était con. Elle fit marche arrière, et ne tarda pas à la trouver là gisant.

Bordel !
Et enfin son cerveau se remit en marche. Elle voulut la soulever, mais elle n'avait pas assez de force et elle perdait trop de sang, il fallait faire quelque chose.
Souviens-toi !
Elle se précipita dans un bosquet plein d'ortie et comme une furie se mit à en ramasser à toute vitesse. Oubliant la douleur, elle arrachait le plus vite possible. Passait sa main sur chaque tige pour récolter le plus de feuille possible. Revenir en courant vers Samsa. Elle prit une poignée de feuille qu'elle écrasa en frictionnant ses deux mains l'une contre l'autre et ainsi retirer les épines urticantes. Puis déplier et étaler les feuilles ainsi malaxées sur les blessures comme un cataplasme. Heureusement pour elle les orties des sous-bois ne sont pas très urticantes, mais par contre elles sont hémostatiques et donc ont la propriété d'arrêter l'écoulement du sang. Et depuis la nuit des temps on s'en servait pour cela. Les gestes étaient rapides, refaisant ce qu'elle avait vu faire sur les champs de bataille. Elle enleva sa chemise pour que les manches puissent faire un bandage, étala sa cape pour y rouler sur le dos Samsa. Le feu commençait à les rattraper, elle refit la même opération sur la plaie et sera fort le tout avec sa chemise. Sa cape fera alors office de brancard. Elle la traina alors le plus loin possible jusqu'à trouver enfin un visage connu et l'aide tant attendue.


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J'édite toujours au moins 10 fois mes textes, donc attendrez 10 minutes avant de lire
Marvailh
~ Marvailh VS Shawie ~

    Une première attaque. Elle l'esquive d'un léger bond en arrière. Un peu plus et ses entrailles se déversaient sur la terre battue. Il faut qu'elle fasse attention. Même si Marvailh n'a jamais véritablement affronté Shawie, elle sait de quoi elle est capable. Elle est d'une autre trempe que les brigands habituels qui peuplent à présent l'Enfer Lunaire, suite à leur rencontre avec la croque-mort. Ça lui arrache une grimace dégoûtée de l'admettre, mais Shawie est une adversaire digne de ce nom.
    Pas étonnant.
    Elle n'aurait jamais appris tout ça si elle n'avait pas intégré les rangs des Blanches. Comment aurait-elle pu, à traîner de la taverne au bordel, de la Cour des Miracles à la cour de justice ? Non, il lui a fallu un entraînement militaire, un vrai. Enfin, entraînement, c'est vite dit. Chaque fois qu'on lui demandait quelque chose, Shawie rechignait, geignait comme une gamine qu'on a privée de son poney préféré. C'était plus du mimétisme qu'un apprentissage à proprement parler. Mais, comme quoi, ç'a été plus ou moins efficace.
    Elles échangent quelques coups, les lames ne se touchant que rarement, l'épée de la brigande tintant, filant comme l'éclair, l'acier écossais soufflant, s'abattant comme le tonnerre. Marvailh sent que Shawie n'est pas totalement à son combat. La situation de Samsa doit la perturber. La Glaswégienne n'en aurait normalement pas profité, mais là, c'est un cas à part. Elle fait tourner la poignée dans ses mains, change l'orientation de sa lame et vient frapper au bras gauche, sous l'épaule. Pas de quoi amputer, mais de quoi déstabiliser certainement.
    Elle prend un répit quand Shawie reçoit le coup, et, toujours en garde, reprend son souffle.


      - Dis-moi, dit-elle, haletante. Il faut que tu me dises. Quoi qu'il se passe, c'est pas sûr qu'on se revoie après ça, alors... Pourquoi tu es entrée chez les Blanches ?

    Bien sûr, la brigande le prendra comme une provocation. Mais ce n'est pas du tout son but. Depuis tout ce temps, c'est toujours une chose qui lui échappe totalement. Elle a juste envie de savoir. Après tout, une brigande dans un Ordre Royal, ça n'a pas de sens.

      - Est-ce que Pherea t'avait déjà tapé dans l'oeil à l'époque ? Ou bien est-ce que tu pensais sincèrement renier ta vraie nature ? Qu'est-ce que tu pensais y trouver ? De l'argent facile ? La rédemption ? La reconnaissance ?

    Elle hausse les épaules, façon de dire qu'elle n'a plus d'idées de réponses à lui suggérer. Ça ne fait pas partie des énigmes qui empêchent Marvailh de s'endormir le soir, mais tant qu'à tenir la principale intéressée en dehors des règles de l'Ordre, autant saisir l'occasion.

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Nom de gu d'nom de gu, vous postez vite !
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Shawie
~ Marvailh VS Shawie ~




Ô, ce n'était pas le combat de l'année mais Marv était une adversaire complexe surtout en duel. La plupart du temps, l'Espagnole se battait mais jamais dans le but de tuer, simplement d'étourdir et de dépouiller ensuite. En guerre, elle rentrait dans la gueule sans réfléchir. Suivant le bruit des craquements des branches sous les flammes, elle songeait à comment elle pourrait l’assommer, lui chiper son épée et se barrer comme à son habitude, l'air fier sur la tronche. Mais ce n'était pas le cas et elle reçu un coup sous son bras d'attaque qui l'a fit grimacer, puis la fit reculer.

S'essuyant le visage de quelques gouttes de transpiration, elle tiqua.
J'vois pas bien en quoi ça peut té concerner.


A vrai dire les Blanches était un vaste sujet où elle pourrait débattre et exprimer ses sentiments pendant des heures. Elle plissa les sourcils pour répondre.


Tu té fais des idées sur Phe et moi. Il n'y a jamais rien eu et il n'y aura jamais rien. Jé ne pensais pas qué tu faisais attention aux ragots t'sais. Les gens parlent et les couillons écoutent. Franchement, entre nous, il faudrait être crétin pour penser une seconde qu'on peut devenir riche dans un Ordre, t'crois pas ? M'enfin, dans cet Ordre, rien né tourne rond. Les filles né sont jamais là mais pourtant on leur file des responsabilités. On pouvait commencer à sentir une certaine frustration dans le son de sa voix. Crois tu un instant qué dans un Ordre digne dé ce nom, j'me serais permise dé faire tout cé que j'ai pu faire ? Et jé ne sais pour quelles raisons, jamais personne né m'a viré.
Elle leva un bras, comme dépité dans ses propos. La vérité c'est qué jé voulais une seconde chance. Lé souci c'est qué l'ambiance est malsaine et qu'il n'y a aucune reconnaissance. J'me trompe ?


Et puis, il y a Satyne. Dès que l'Espagnole apprit sa mise à mort, elle quitta l'Ordre sans préavis.


Porqué tu y reste toi ?


Le son de sa voix se perdit dans le vide. Son regard se posa sur Marv dans incompréhension totale. Une douleur vive et chaude la lança dans le bas ventre qui l'obligea à se servir de son arme comme une canne, tête baissée vers le sol. Marv était douée, il n'y avait aucun doute, mais là, Sha était vraiment stupéfaite de ne pas avoir vu venir le coup d'épée. Parce que oui, elle pensait présentement que Marv venait de l'achever. Alors que les flammes commençaient à lui chauffer le cul, le fer chaud dans son corps s'extirpa et elle lâcha un cri de douleur à son tour en symbiose avec Samy. Elle commençait à y voir trouble et sa main libre vient se poser sur la blessure.


Putain c'bon, t'as gagné. Tu peux fêter ça. J'pensais pas qué t'en avais aussi gros sur la patate té vois.


Elle lâcha son arme sur le sol et prit appuis sur la terre avec sa main droite cherchant un brin de souffle et regardant autour d'elle espérant voir Sam quelque part mais en vain. On ne pouvait y voir que de la fumée épaisse désormais. Mourir le jour de son mariage, c'était vraiment pas de bol.
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Soldaar
*Clung*
Les lames s’entre choquent, son adversaire qui ne l’a pas vu venir n’est pas parvenu à esquiver la charge. Mais ce dernier maitrise son art et si l’impact ne peut être repoussé par la force brute alors il peut être dévié.
*Sshhling*
Un poignet souple, une lame incliné et voilà que c’elle de l’Errant glisse sur son homologue jusqu’à se planter au sol. Epaule contre épaule les deux adversaires échangent un bref regard, juste le temps d’imprimer l’un et l’autre les traits de celui qui lui fait face. Cette fois encore c’est le témoin de l’Immoral qui se montre le plus rapide et plutôt que de se dégager il fait dégager le zélé d’un coup de tête en plein nez suivi de d'un poings violents confirmant qu'il n'en était pas à son premier affrontement.

« Tient, il à une chevalière » se dit Soldaar mentalement alors que la violence des coups le fait reculer, mains recouvrant ce qui lui servait à l’odorat mais qui maintenant déjà explose de sang. La douleur très localisé semble lui dévorer cette partie faite de cartilage et lui fait perdre toute sa concentration. Trop. Son adversaire pourrait aisément en profiter, venir le transpercer tel un porcelet qu’on vient embrocher avant de le mettre sur le feu. Mais par la grâce de Dieu celui-ci n’en fait rien essayant plutôt d’aider à fuir ceux qui ne sont pas ou plus en mesure de combattre. Se mouchant alors dans sa main l’Errant fait sortir tout le sang qui s’est accumulée dans ses narines puis reprend contenance. Il continuerait à saigner encore un certain temps mais la blessure si elle risquait de laisser une trace immuable n’était pas mortel. Il respirera par la bouche voilà tout.

L’opposition reprend, la gueule en sang et cette volonté de repentance pour l’un, l’envie de protéger ses proches pour l’autre. Le noble lâche alors subitement son épée. Pourquoi ? L'Errant ne comprend pas ce geste mais l'accueil avec plaisir préférant également les poings aux épées. Il fait donc de même pour ne conserver plus que sa dague dans sa droite cette fois la lame vers le bas, assassine. Un premier croché de l’un est paré par l’autre, un coup d’épaule s’en suit pour déstabiliser l’adversaire mais le second accuse le coup par un bon positionnement…
Le duel devient lutte, le feu qui se répand, la folie ambiante, tout les faits sombrer dans un combat où seul l’instinct prévôt. Parfois un poing atteint son objectif, le plus souvent une côte ou le ventre, mais jamais l’autre ne s’effondre. Soldaar ne cherche cependant pas as à tuer le sang bleu. S’il le doit il le fera mais ce n’est pas son but premier. Une prise de conscience, c’est ce qu’il espère. Que l’autre demande grâce, rejette le Sans Nom et répugne cette union dont il a été témoin. Il n’est pas un sanguinaire, ses poings ont un sens qui va au-delà que la simple violence. Il ne frappe pas pour frapper mais il frappe pour Dieu !


« Mon épée est mon outil
Car mon arme est la Foi »


Cette fois c’est un coup de pied qu’il adresse au blond, celui-ci l’atteignant juste en dessous du plexus solaire il se recroqueville de douleur. L’occasion de prendre le dessus !

« Je tue avec mon outil
Je purifie par la Foi »


Attrapant l’homme par le col il le tire en arrière le faisant chuter sur le dos. Cette fois face à lui, le dominant de sa hauteur et dague prête à mordre.

« Implore le pardon
Lave ton âme de cette … »


Alors qu’il s’approchait de son adversaire au sol celui-ci parvient à balayer sa jambe d’appui le faisant chuter à son tour. Dans l’imbroglio qui s’en suis sa dague ‘Expiation’ vient mordre la chair à une cuisse quand pour réponse une chevalière forgé d’un aigle bicéphale lui fait reprendre de la distance d’un impact sur la joue. L’Errant roule alors sur le côté et tant dis qu’il se relève remarque le début d’incendie sur sa manche alors qu’il s’est aventuré trop près des flammes. Le feu a pris de l’ampleur se faisant menaçant et saturant l’air de fumée suffocante. Éteignant rapidement le départ de feu sur le tissus couvrant son avant-bras lui-même déjà brûlé il y a de cela bien des années il observe et constate les conséquences de cette parodie de mariage. Le lieu est ravagé par les flammes, les invités et mariées sont soient blessées soit en fuite, la cérémonie n’aura apporté que le sang et les larmes seul présent que pouvait faire le Sans Nom car l’Amour, le vrai, ne s’apprend et ne s’obtient qu’en suivant la voie du Très Haut.
Sur le sang qui macule son visage s’est rajouté la crasse, celle du sol alors qu’il s’y est battu, celle des cendres qui virevoltent de plus en plus nombreuses.


« - Ce sont là les conséquences de vos actes. »


Le mariage n’est plus. A quoi bon continuer la lutte ? Il n’avait pas totalement obtenu ce qu’il espérait mais c’était là déjà plus qu’attendu pour lui qui pensait se lancer seul à l’assaut d’une bande d’hérétiques. Entouré par les flammes et l’agitation il laissait à l’autre le choix de continuer la lutte où non. Leur combat pouvait durer encore longtemps et même s'il n'avait rien de mieux à faire pour lui le message avait été passé.
... Si ce n'est pour l'officiante qu'il n'hésitera pas à traquer à l'occasion. Elle, ne mérite que la mort.


Actions effectuées par Maximilien avec l'accord du Jd.

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Marvailh
~ Marvailh VS Shawie ~

    Enfin. Enfin ! Si on lui avait dit que ce jour arriverait, elle aurait mis sa tenue du dimanche. A-t-elle vraiment placé ce coup ? Dans l'action, au milieu des fumées et de la poussière, elle a sans doute laissé son instinct prendre le dessus et a frappé sans même s'en rendre compte. Elle fronce les sourcils. Non, impossible. Ce n'est pas elle qui a frappé.
    Soudain, son regard croise très brièvement celui du crétin qui a entamé le combat tout seul comme un bleu, sans aucune stratégie, sans aucune organisation, sans aucune once de jugeote. Mais ce mec ! C'est pas possible ! Il faudra vraiment qu'elle lui apprenne les bonnes manières, à celui-là. Lui gâcher son plaisir comme ça, c'est si mesquin, si lâche, si injuste ! Non vraiment, il y a des choses qui ne se font pas !


      - Putain c'bon, t'as gagné. Tu peux fêter ça. J'pensais pas qué t'en avais aussi gros sur la patate té vois.

    Ah. Ah ? Shawie croit que c'est elle qui a frappé ? Mais... comment... Bon, peu importe. Au moins, elle profitera de cette petite victoire morale, et fulminera en silence en attendant de prendre sa revanche sur ce cúl tóna. A la question posée, elle sourit. Un sourire carnassier, animé à la fois par la satisfaction extrême de pouvoir répondre, et par celle d'avoir plus ou moins gagné.

      - A ton tour de réfléchir. J'aurais jamais pu venir ici si j'avais été encore dans l'Ordre. Contrairement à toi, je suis pas du genre à tout plaquer sans prendre la hiérarchie en compte pour régler mes histoires personnelles. Et puis, tuer une ancienne camarade n'est pas très chevaleresque, hein ? Ah, c'est sûr, ç'a foutu un coup à Pherea, la pauvre. Ça faisait longtemps que je voulais partir, et puis, il y a eu pile le bon moment, pile la bonne goutte d'eau. Elle m'a retiré d'une mission parce que j'ai posé une question. Typique, hein ? Bref, j'avais donc rien à faire de plus qu'une Apprentie. Une Apprentie de plus ou de moins, ça change quoi, hein ? Non vraiment, c'était le moment parfait. Pherea l'a pas compris, et à mon avis, elle m'en veut toujours. Je dois être persona non grata à Montvicq, maintenant.

    Elle a un léger rire. Elle ignore si c'est vraiment ce que les Blanches pensent d'elle, et n'a pas envie de le savoir. Elle sait qu'elle les recroisera sur un champ de bataille, en tant qu'alliées, et ce jour-là, il faudra bien mettre les rancunes de côté pour éviter de tout faire capoter. Elle plante son arme dans le sol et s'appuie sur le pommeau. Tout autour d'elles, ce n'est que fumée, poussière et cris, mais Marvailh semble davantage se préoccuper de vider son sac.

      - M'enfin, elle trouvera bien quelqu'un pour me remplacer. Tu sais qu'elle m'a même nommée Esquire ? Esquire. Une Capitaine encore écuyère alors qu'elle a plus de cicatrices que toutes les Chevaliers réunies. Ça fait partie des incohérences que je supportais plus. Finalement, ma petite Shawie, je suis un peu d'accord avec toi. L'ambiance est malsaine, et effectivement, dans d'autres Ordres, on t'aurait probablement virée bien avant. Rien ne tourne rond, comme tu dis. Marrant, j'aurais jamais cru qu'on serait d'accord sur un truc. Comme quoi, hein !

    Elle s'arrête, regarde Shawie au sol, essayant de survivre. Si Marvailh ne tente rien, elle a des chances de survivre. Si les petits cafards dans son genre ont une qualité, c'est bien de ne pas mourir pour si peu. Autour d'elles, il y a des gens bien plus blessés que ça. Oh, oui, elle a de bonnes chances de s'en remettre si Marvailh n'aggrave pas la situation.
    Ladite Marvailh pose ses deux avant-bras sur le pommeau, contemplant sa victime. Elle ne tente ni de l'achever, ni de l'aider. Elle l'observe, juste. Elle a tout son temps, après tout.


      - Combien de temps tu penses pouvoir tenir ? Au fait, si tu as une confession à faire, c'est le moment. On sait jamais, ça peut peut-être alléger ton âme avant le grand saut.

    Oh oui, elle a tout son temps. L'achever d'un coup serait trop bon, trop indulgent. On a suffisamment été indulgent avec Shawie de son vivant. Il est temps que ça change. Elle ne bouge donc pas, les yeux fixés sur l'Espagnole. Non loin de la main posée à terre, son épée gît, sans surveillance.

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Mgvf
    « And I'm bleedin', and I'm bleedin', and I'm bleedin'
    Right before the lord
    All the words are gonna bleed from me
    And I will think no more.* »

Le vent semble s'être levé et, avec lui, cendres et brandons se mettent à danser tout autour, comme autant de flocons sales qu'on dirait éternués par les cieux. L'air pique à la poitrine et mord aux yeux, baron lance la pogne au hasard une fois sur deux. Des premiers mots qu'on lui adresse, aucun ne lui parvient clair. Le coup de pied qui leur succède, en revanche, est chose bien comprise : l'impérial Neveu se plie, tousse et se sent partir, la faute à ce bras qui l'ose aller cueillir telle jonquille vulgaire. Vexé. A terre.

Implore le pardon 
Lave ton âme de cette … 


Il ordonne. Il lui ordonne d'implorer. En voilà un qui, de von Frayner, n'a pas dû dans sa vie nombreux croiser. Et s'il ne s'accordera pas cette fois le luxe d'en rire à gorge déployée, si aucun « mais ta gueule ! » ne sortira d'entre ses lèvres pincées, son pied a déjà trouvé repartie dont il accepte de se satisfaire en voyant son adversaire choir avant d'avoir pu phrase ponctuer.

La suite se perd dans un épais brouillard qui ne se dissipe de moitié que lorsqu'une lame vient s'enfoncer dans sa cuisse, jusqu'à fémorale bellement perforer. Ses réflexes crient pour lui : son poing s'écrase à nouveau sur la face de l'autre et il se surprend à remercier ses Saints protecteurs alors que la Chance consent à lui accorder un court – mais foutrement bienvenu ! – répit. Soldaar se bat maintenant avec sa propre manche ; d'Arcy, lui, s'est redressé ; sa main a retrouvé l'épée ; il attend, bleu vissé à la dignité qui se tient devant lui et qui détaille pour sa part le désastre annoncé.

Ce sont là les conséquences de vos actes.

Il allait répondre quand, attiré par un mouvement, là, par derrière l'Errant, son regard a croisé le responsable de la chute franginale. Le lâche prend la fuite ; son cœur s'emballe ; tout en rengainant son arme, l'Oiseau ramène sur l'adversaire siennes mirettes pâles.

ll faut préférer se contenter de l’acceptable que d’exiger l’impossible directement, Monsieur.

Aristote l'a dit, Kyrène l'a rappelé. Il doit y avoir assez d'amour en l'âme de cet homme qui a choisi d'abandonner l'épée quand lui l'avait lâchée, pour à ces mots-là sens trouver. Voilà pourquoi chevalier n'a pas davantage profité de l'occasion venue pour bêtement occire. Voilà pourquoi leur lutte prendra fin là : pas de haine pour les Justes, c'est à quelqu'un d'autre que petit frère réserve la toute puissance de son ire. Un autre qui a pris de l'avance et que, pour tenter de rattraper, nonobstant la douleur, bec planté dans le creux du coude où il respire, il presse le pas jusqu'à presque courir.

Une branche solide, chemin faisant, est ramassée. Guillemin, s'étant trouvé par les flammes bloqué, est alors rejoint : d'un coup de bâton venu mollets balayer, il est déjà tombé. Le voilà qui, couteau gardé en sa seule main restante, comme recouvert tout entier de l'ombre imposante de l'aigle, se met à beugler :

N'en faites rien ! Elle m'a épargné ! N'en faites rien, pitié !

Pour la seconde fois, le bâton frappe – maintenant sur la paluche. Le couteau vole, démon blond le récupère. Et ceci fait, c'est par la tignasse qu'il prend, traîne puis soulève l'arbalétrier, qu'il vient enfin écraser contre un tronc en braises. Qui connaît Maximilien n'en reconnaîtrait ici sûrement rien. Ses traits ont pris masque d'infinie laideur : Léviathan a pris possession de son être, jusqu'à noircir siens iris, pupilles dilatées d'un létal venin. Sous ses serres, rat se tortille et supplie encore : il n'entend point. Sa voix, toute rauque, gronde comme si ce tonnerre-là se devait faire entendre par tout le Limousin :

DIS-LEUR ! QUE C'EST FRAYNER QUI T'ENVOIE !

Il le secoue, insignifiante proie avec laquelle instinct prédateur se doit jouer un peu avant d'en faire son repas. Guillemin pleure maintenant, tout en récitant son Credo. Sur la bouche alors, paume s'abat.

Dieu ne t'entend pas. Il ne t'écoute pas. Tu apprendras que Dieu, sale bouffeur de fiente, IL BOSSE POUR MOI !

Le couteau vient trouer la jugulaire. Il taille, tranche le cou, avec une savante lenteur, sur toute sa largueur.

L'enfer lunaire sera ton seul droit.

C'est dit si sûrement que sa foi semble quitter l'homme à mesure que bure prend la couleur de son sang. Aussi fort qu'il le peut, il ferme maintenant les yeux, pour ne pas voir ceux qui le fixent. Quand il retombe au sol, lâché par son assassin comme par le Très-Haut, il est déjà mort intérieurement, vidé de ses certitudes.

*Reuk PEUH !*

Il n'a plus salive en bouche depuis belle lurette, le blond. Il a craché quand-même – inévitable Frayneritude.

Plus loin, gît un autre corps. Furie vengeresse apaisée, bec revenu contre sa manche se planquer, il s'en approche en boitant bas pour – non sans frémir – découvrir l’inanimée Malemort. Péniblement, il s'accroupit, deux doigts allant déjà au côté du menton chercher le pouls. Soupir. Soupir soulagé – elle vit. Adonc, il la porte, comme bien souvent il l'a porté : en neuve mariée. Les premiers boutons du pourpoint ont giclé, pour offrir au museau de l'endormie, tout contre torse ami, un modeste refuge contre les assauts de la fumée. Ses pas le mènent à quelques-unes des rescapées. Et alors qu'il dépose là la princesse, avant de se pencher à ses lèvres pour lui rendre peut-être l'air nécessaire, à qui peut entendre, il demande :

Où est Shawie ? Où sont les autres ?


* Et je saigne, et je saigne, et je saigne
Devant le seigneur
Et je vais saigner tous les mots
Et je ne réfléchirai plus

(The White Stripes - « Seven Nation Army »)

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Shawie
~ Marvailh VS Shawie ~





Elle cracha au sol un petit mollard de sang très désagréable en bouche.


Ma pauvre Marv, tu né vois qu'une toute petite partie des soucis des Blanches. Si tu en savais un peu plus, jé peux t'assurer qué jamais t'aurais foutu les pieds la bas. Les gens veulent paraître ce qu'ils né sont pas et surtout les Blanches. Jé ne sais pour qu'elle raison, l'apparence compte plus qu'autre chose. J'pensais qué dans un ordre, l'honneur et l'humilité étaient dé mise. Elles né sont Blanches qué dé nom et tu peux m'croire, elles aussi Blanches qué moi, pour dire.

Phé né maîtrise rien du tout, c'est un simple pion qui a du mal à savoir ce qu'elle doit faire. Derrière cette fausse image qu'elle vous balance à la gueule dé chaste et de sainte ni touche, j'peux té dire qué si un jour tu fais un tour à la Cours des Miracles ... Tss Marv, t'imagines même pas l'ampleur du truc.
L'Espagnole se redressa très légèrement. Finalement, j'pense qué tu devais être celle qui était lé plus droite. J'comprends qué tu sois partie.


Et ça, c'était vrai. Un long soupire à la fin de son monologue dans une longue souffrance. La plaie lui brûlait et si elle ne mourrait pas dans quelques minutes, elle crèverai sans doute dans plusieurs heures dune belle infection purulente. La vache, la vie est moche quand même. Sha serre les dents et lance un regard discret sur son arme juste là. La prendre, la serrer, l'enfoncer dans la cuisse de la Gitane, la jeter dans les flammes et se barrer la tête haute.

D’accord, c’est vrai. Parfois même les meilleurs d’entre nous prennent des décisions irréfléchies. De mauvaises décisions. Des décisions que nous savons déjà que nous allons regretter sur le moment, à la minute, ou plus précisément le matin qui va suivre. Je veux dire peut-être pas regretter, regretter parce qu’au moins on aura été capable de prendre un risque. Mais quand même ... quelque chose au fond de nous décide de faire une folie. Une chose dont on sait qu’elle va forcément se retourner contre nous. On le sait, mais on le fait quand même. Ce que je veux dire c’est ... on récolte ce qu’on sème. On a ce qu’on mérite. C’est le karma et peu importe comment vous voyez ça, votre karma vous empoisonne. Alors peut être qu'elle devrait mourir après mais au moins, elle laisserait sa marque sur Marv. Et ça, ça valait tout l'or du monde.



Alléger mon âme ...


Elle sourit en s'essuyant la bouche. Sa main venait de se saisir à l'instant de son arme qu'elle resserra aussitôt en restant au sol. Cela donnait l'impression à la Gitane d'avoir un avantage de taille.


Les gens comprennent pas qué j'ai jamais eu dé regret à faire c'qué je faisais. C'comme ça. J'ai aucun remord, jamais.


A peine eut elle finit sa phrase, qu'elle prit toute l'énergie qu'elle pouvait avoir : beaucoup de fierté saupoudrée d'un peu de fierté avec un arrière goût d'orgueil. La lame de Sha se dirigea dangereusement dans la seule partie du corps atteignable pour elle dans cette position. Ainsi, elle visa largement la cuisse de son agresseur avec toute la rage qu'on lui connaissait pour tenter de la traverser, de la blesser, de la traverser.


J'ai jamais dé regret sale merde !
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Raquel.
    Oh comme elle aurait aimé continuer à frapper le monstre qui se tenait désormais à ses pieds. Comme elle aurait être Atropos, et de sa main experte couper en un instant le fil ténu qui représentait la vie du fanatique. Comme elle aurait aimé entendre son dernier souffle, sa dernière respiration. Mais ce fut le feu qui la ramena à la réalité.

    Une branche tomba non loin d'elle, la faisant sursauter ; elle se retourna pour apercevoir le feu lécher les buissons alentour, apportant une fumée qui l'étouffait autant qu'elle lui brûlait les poumons.
    Mais avant de fuir, elle avait ce qu'elle considérait une mission à terminer. Son visage revint vers l'endroit ou aurait du se trouver le fanatique qui avait blessé Susi, mais il avait réussi à prendre la poudre d'escampette.

    La fumée était bien plus dense, et ne lui restait plus qu'une option, chercher un endroit ou elle serait saine et sauve et emmener avec elle qui elle pourrait croiser.
    Raquel porta la main à sa bouche, et toussa bruyamment. Aveuglée par la fumée, elle ne pouvait que s'éloigner du brasier, sa peau devenant ses yeux en l'instant. S'éloigner de la chaleur était la priorité.

    Hagarde, elle avança bras en avant, ce afin de contrer les quelques obstacles qui pourraient se placer sur son chemin. Elle tenait toujours son si précieux pavé à la main, ce pavé qui avait peut-être sauvé la vie de quelques uns, ce jour là - dont la sienne.

    Comment avait-on pu en arriver là? Bordel, ce n'était qu'une simple bénédiction, pas la signature d'une loi à la con, pas l'abolition des privilèges de cette putain d'Eglise. Alors comment allait-elle pouvoir croire à la bonté du Très-Haut? Elle qui avait été éduquée selon les préceptes aristotéliciens, comment allait-elle pouvoir mettre un pied à nouveau dans une église sans ressentir un profond dégoût? Comment Deos pouvait nier et salir ce qui n'était qu'un véritable amour?

    Foiré va!

    L'atmosphère lui sembla bien moins brûlante, et ses poumons purent reprendre une bonne bouffée d'air ; il était encore bien vicié, mais il ne lui brûlait plus la gorge. Elle réussit à distinguer la silhouette, peut-être celle d'un homme. Ami ou Ennemi? Elle serait vite fixée.

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    Avec l'amour je peux tout faire, avec la haine je peux mieux faire encore
    Repeat after me : It's Just A Game
Amarante.
Raquel, l'avait regardé, mais elle était partie à l'opposé, tel une déesse vengeresse pour aider son amie.
Elle chercha alors ses cousines du regard, mais un feu avait pris et dans le bois tout s'embrasa très vite ...L'enfer sur terre, elle avait déjà vécu cela à Toulouse. Sa min et son bras s'en souvenaient encore ... Le feu, les flammes, la fumée. La brune avait beau chercher, appeler, dans tout ce vacarme, elle était perdue. Elle avait perdu ses repaires et ne savait même plus où elle se trouvait, ni où se trouvaient les autres ...
Elle avait du mal à respirer. Elle avait troqué sa dague qu'elle avait rangée, contre son mouchoir qu'elle avait plaqué contre son nez et sa bouche, mais rien n'y faisait ...


MELI ?! LUCIE ?!

Une quinte de toux s'en suivi ... Sa gorge s'était asséchée et la brûlait ...

Méli ?! Lucie ?! Raquel ?!

Elle avançait dans la fumée, qui la faisait tousser, entendant des cris, des bruits de lames qui s'entrechoquaient, tout ce qu'elle voulait, c'était pouvoir respirer de l'air pure et voir ses cousines ...
Elles avaient été séparées alors qu'elles si près les unes des autres ...
Sa respiration devenait difficile, posant une main sur un tronc d'arbre, sa vue se brouilla, et la brune tomba au sol inconsciente ...

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Marvailh
~ Marvailh VS Shawie ~

    Il n'y a pas d'issues, et c'est certain
    C'est la fin, je n'en supporterai pas plus
    Dis au revoir au monde dans lequel tu vis
    Tu as toujours pris, mais maintenant tu donnes !
    *


    Ce que dit Shawie est étonnamment vrai. Marvailh a toujours pensé qu'elle arriverait à changer les Blanches d'une façon ou d'une autre, mais le plus simple, pour sa santé mentale, restait encore de les quitter.
    Les gens ne changent pas. Un précepte qui s'applique aussi bien aux Blanches qu'à Shawie. Une seconde chance, tsss... Que n'aurait-elle mis un pain dans les jolies dents blanches de Pherea, à chaque fois qu'elle a prononcé ces trois mots !
    Mais l'heure n'est plus aux regrets. Un jour, elle lui mettra ce pain, oh oui. Un seul et unique, juste pour la symbolique. Comme si Shawie avait lu dans ses pensées, elle crie, en lui sautant dessus :


      - J'ai jamais dé regret sale merde !

    Marvailh fait un bond de côté, pas assez rapidement. La lame se plante dans la chair de sa cuisse, et aussitôt, une douleur déchirante lui coupe le souffle. Aucun cri, rien que des yeux écarquillés, virant doucement au rouge. Elle s'est tellement faite avoir comme une débutante de bleusaille ! La rage déclenche une vague d'adrénaline dans tout son être. La rage de survivre, la rage de ne pas avoir vu le coup venir, la rage de ne pas l'avoir tuée quand elle le pouvait. Cette fois, c'est trop. Elle veut bien être sympa cinq minutes, mais il y a des limites.
    Elle profite de l'élan de la brigande pour se relever de sa jambe valide, et lui flanquer un coup de pommeau dans le nez, n'ayant que trop peu d'espace pour manœuvrer son arme. La tête espagnole se rejette en arrière sous le choc, et Marvailh la couche sur le dos, dans la poussière, s'assoit presque sur elle, la lame pressée contre sa gorge. Un filet de sang coule sur la peau, puis sur l'acier, mais Shawie la retient assez pour que Marvailh se mette à grogner sous l'effort. C'est pas possible, elle n'y arrivera jamais !


      - Mais tu vas crever, oui ? dit-elle entre ses dents, appuyant tout son saoul sur la gorge maudite. 'Tain !

    La poussière alentour lui donne une voix rauque, la fumée lui brûle les yeux, les cris l'étourdissent. Si au moins tous ces màs toll ** voulaient bien la fermer deux minutes, ça l'aiderait à se concentrer. Elle devrait changer de tactique, parce que Shawie ne lâchera pas. Mais si elle pense à autre chose, elle pourrait bien se retrouver à son tour avec une lame sur la gorge. Et ça, ça la mettrait tellement en rogne qu'ell n'aurait d'autre choix que d'arracher les mains de l'Espagnole avec les dents !

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* Traduction et adaptation de Seek and Destroy - Metallica.
** Màs toll : gens qui font lever les yeux au ciel rien qu'en apparaissant dans le champ de vision.

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Gauvin.
https://www.youtube.com/watch?v=qwJj2EpC8vg

Gauvin escortait en ce mois Mars 1466, juste avant de rejoindre l'armée royal où presque un mois après il participa à la raclé mise à la Memento Mori. Donc en ce mois de Mars, le Chevalier escortait une Princesse et deux Comtesses en voyage depuis la ville de Tours jusqu'à Limoges. La journée était bien entamé quand sur la route Gauvin remarqua de la fumée monté dans le ciel, trop étalé pour être un feu de quand, un incendie non maîtrise. Il fit alors accélérer le pas de toute la colonne, soit trois carrosses et une quarantaine de soldats monté et de gardes à pied. Bah oui une Princesse et des Comtesses ça ce balade avec une bonne garde normalement. Gauvin ordonna à l'officier de la garde de la Princesse et poursuive la route jusqu'au prochain village et de donner l'alerte pour l'incendie. Il ordonna également de mettre tout le monde dans un lieu sur et d’installer des gardes et des rondes dans le village. Il l'informe qu'il prend quatre soldats de sa Seigneurie pour allez voir ce qu'il en ai au niveau de l'incendie.

Il fait alors signe au vétéran de sa garnison de le suivre et de prendre la dernière recrue, puis il prit deux autre soldats expérimenté au combat. Tous était monté les trois soldats sur des montures assez classique mais le chevalier lui était sur son frison qui avait déjà plusieurs batailles, entre les révoltes en Languedoc, l'Anjou, le Berry, la guerre contre le Saint Empire. La monture noir de jaie, puissante et majestueuse. Les soldat étaient tous au couleur de la Seigneurie de Thorigny-Sur-Indre, armée d'épée courte de fantassin. Un avait un pavois et une lance, un autre sans bouclier mais avec un carquois et un arc de bonne facture. La jeune recrue de la garnison lui avec un écus qu'il avait dans le dos, qu'en au vétéran celui avait une dague sur l'avant et une étrange arme faite de bois et d'acier. Un pistolet d'une taille imposante et dotés d'un canon unique à chargement par la gueule et d'un système de mise à feu par mèche. Ceci on fait des ravage durant une grande bataille en 1461 en Angleterre, pouvant percer de très bonne armure. Il avait au minimum une cotte de maille et quelques pièces d'acier comme les gantelets ou les cuissardes ainsi que leur casques. Gauvin lui avec une armure presque complète, il n'avait juste pas mit ses jambières. Les jambières remplacé par des bottes en cuire et un braie simplement recouvert de cuissardes en acier. Sinon il a son heaume à nasal, son plastron, ses gantelet et ses épaulières en acier. Son épée bâtarde frappé sur le pommeau d'une licorne cabré, sa cape azur frappé du même animal tout comme son écus, montrait clairement son appartenance à l'Ordre Royal de la Licorne.

Il s'éloigna donc avec les soldats de la route, puis sur un terrain assez dégager il lança sa monture au galop et fut imité par ses hommes. Quand il fut assez près il pu entendre des cris et le choc de lame qui se croise. Il stoppa alors sa monture et regarda ses soldats avant de leur dire de se préparer à un combat. Il tira alors son épée au clair et ses soldats firent de même et il se lança au galop. Les lourds sabots du frison mêlé à ceux des quatre autre montures martèle le sol annonçant avec fracas leur arrivé. Ils étaient maintenant tout proche et ils débouchèrent dans la scène. La fumé et les flammes sur une bonne partie de celle ci. Des corps inanimé au sol deux hommes on l'air d'aider des jeunes femmes. Le Chevalier stoppa alors ça monture et observa la scène et mit aussitôt pied à terre. Son épée en main et son écus dans le dos par dessus sa cape. Il reconnu alors la jeune femme que l'homme tentait d'aider... Melissandre de Malemort. Le Chevalier ordonna alors d'une voix forte :


Soldats ! Protéger la Princesse Malemort ! Et éloigné les blessés loin des fumées !

Oui il avait vu plus loin, deux silhouettes se battait encore. Le Chevalier devait mettre fin à cela et vite. Il vit alors une jeune femme mal en point tirer sur une cape une autre encore plus mal en point. Il appela alors le vétéran d'une voix forte pour être entendu et lui ordonna d'aider la pauvre âme à sortir son amie gravement blessé de cette enfer. Juste après Gauvin s'élança au pas de charge vers les deux silhouettes. Il reconnu alors la voix de Marvailh, elle l'avait battu durant la final du duel à l'épée durant les festivités de l'Ordre Royal de la Licorne à Paris. Mais il reconnu aussi Shawie, qui avait l'aire très mal en point et que Marvailh voulait achever. Hurla alors :

Marvailh !! Lâche là immédiatement !

Il se plaça face à elle presque au dessus de Shawie. La pointe de son épée bâtarde presque contre la trachée de Marvailh, comme un ultime avertissement, arrête où meure. Il la regarda pour lui, elle était toujours une sœur d'arme qu'il respectait, il ne savait pas qu'elle n'était plus une Blanche.

Quoi que Shawie ait fait elle ne mérite pas d'être égorgé conne un vulgaire cochon ! Ce n'est pas digne d'une Blanche ma sœur !

Sa voix était tranchante et forte. Il ne la quitta pas des yeux, sa lame ne se baissa pas pas encore, pas temps qu'elle n'aura pas retirer sa lame de la gorge de la brigande. Il cela il l'avait su, Shawie avait quitté les Blanches pour une raison qu'il ignorait et qui ne le regardait certainement pas. Il avait apprit à son poste de Chef Maréchal qu'elle s'était même mise à brigander. Cela avait bien déçu le Chevalier, lui qui avait appelé l'Espagnol, sa sœur d'arme. Mais malgré les actes de brigandage et autre, Gauvin ne pouvait accepter un exécution de la sorte, alors que l'Espagnol était très gravement blessée.

Quoi qu'elle ai fait, qu'elle t'ai fait. S'il te plaît laisse là, éloigne toi et pose ta lame. Si elle doit être jugé, c'est à la justice de le faire pas à toi.

Il espérait vraiment qu'elle l'écouterait et reviendrait à la raison, à défaut de quoi il ne plongera pas son épée dans sa gorge mais il lui mettra un bon coup de pied en plein front pour lui faire lâcher prise et la faire basculer en arrière.
Et pendant ce temps les soldats avait encore reculer tout le petit monde d'une centaine de mètres. Le vétéran commença alors à examiner les blessures voyant et exécutant alors les premiers soin demandant à un des hommes présent de faire chauffer une lame pour cautériser les plaies qui en avait besoin.
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Soldaar
Il a laissé une porte de sortie à son adversaire et celui-ci l'a franchit.
Tant mieux.
Le noble passe alors tout à côté lui alors qu'il médite sur le conseil reçu en guise de salut "se contenter de l'acceptable plutôt que d'exiger l'impossible". Il n'y trouvait que contradiction. C'était l'acceptable qui venait de lui faire cesser ce combat mais c'était l'impossible qui l'avait poussé à venir en ce lieu. N'y trouvant un sens simple, concis, il classa donc l'allégation dans la catégories des "belles phrases à consonance philosophique qui font bien en société". Autrement dit : il l'oubliera.

Son prime adversaire partie que lui restait-il alors ? Son regard se posa une nouvelle fois tout au-tour de lui pour constater le résultat de cette attaque acte de piété. Les flammes purificatrices étaient partout ou presque. Les invités, les mariées étaient disparues... ou presque. Car oui il restait l'une d'entre elle, au prise avec la femme avec la chevelure aussi longue que l'épée. Cette dernière semble d'ailleurs prendre le dessus sur l'hérétique, tant mieux. Il reste en retrait, observe, ne voulant pas s'en mêler tant que celle qui a été la première à chargé garde l'initiative. Quand l'incroyante lance une attaque surprise son pied change d'appui, près a s'élancer, mais là encore il se ravise, laisse faire, et vois l'autre reprendre le dessus tentant d'égorger celle qui ne mérite pas beaucoup mieux.
Lui-même n'en serait pas arrivé à une telle extrémité. Du moins, plus maintenant, mais il n'avait aucun remord à laisser cela se produire.

Ses yeux se plissent alors, tant par la fumée qui lui pique doucement les orbites que pour rester à l'affut du moment fatidique, celui qui survient après la confrontation de force brute et qui désigne le vainqueur soit d'une lame perçant la trachée soit d'un renversement transformant le dominé en dominant.

Mais l'instant ne vient pas. A la place c'est un homme tout en armure ou presque qui joue les troubles fêtes en se plantant et menaçant de sa pointe l’exécutrice du Très-Haut. Que viens faire ici un type comme ça ? Après tout c'est vrai qu'il semblait y avoir au moins deux nobles dans l'assemblée ! Surement ne sont-ils pas venu totalement seuls, laissant non loin leur "garde personnel" qui finalement aura été alerté par la fumée montante.

Il avait assisté à peu de mariage mais celui-ci très clairement gagnait la première place au classement des surprises inattendues.

Une de plus se prépare alors car le chevalier, tête coincé dans son heaume semble ne pas l'avoir remarqué du tout. A moins qu'il n'ai jugé que l'Errant n'était en rien une menace ? Quoi qu'il en soit voila que cette fois plus que changer d’appuis il s'élance à son tour, fonçant droit dans le dos de l'homme en armure. Il sait qu'il ne peut que compter sur la surprise. Même si sa dague peu trouver une faiblesse dans la protection de métal l'homme risque d'être un adversaire redoutable. Mieux armé et certainement mieux entrainé. Ce sera là sa seule chance. Sa seule chance de l'atteindre avant que le reste de la troupe n'arrive. Il redouble donc de vitesse, manquant presque de perdre l'équilibre tant ses jambes peines à suivre le rythme que sa volonté veut leur imposer.

Puis le choc. Un coup d'épaule juste entre les omoplates, tout du moins à ce qu'il peut en juger sous la maille de métal pour envoyer le chevalier valdinguer un-peu plus loin. Pas de coup de dague au même instant, il ne veut pas le blesser, l'homme fait simplement son travail.
Il espère le choc assez soudain et puissant pour le sonner quelques secondes mais il n'est sûre de rien.
Place de l'homme d'arme prise il s'adresse à la femme à la trop grande chevelure épée.


"- Quoi que tu ai à faire ma sœur fait le maintenant où ne le fait pas. A rester ici c'est la lois des hommes qu'il te faudra bientôt affronter et il y avait trop de noble ici pour qu'elle soit juste."


Il lui tend une main pour l'aider à se relever et peut-être à fuir, ce qu'il s’apprête lui-même à faire.
Une main qu'il laissera quelques secondes, pas plus.

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Gauvin.
Gauvin, voyant que Marvailh ne bougeait pas, se préparait à la faire bouger de là, par la force. Mais il un choc venant de l'arrière le projeta au sol à côté. Les diverses couches, gambison, cotte de maille et plastron avait absorbé le choc mais la poussé s'était autre chose. Il se releva rapidement en grognant. Ses doigts se serra autour de la poignée de son épée. Il fait face à celui qui venait de prendre sa place, il était armé d'une dague. Mais d'où sortait il ? Le Turons ne l'avait pas vu, la fumée peut être l'avait cacher à ses yeux. Celui ci encourage Marvailh à fuir où à achever Shawie.

Gauvin charge alors sa cible pendant que son attention est tourné ailleurs et le frappa à la tempe du poing ferré (par le gantelet d'acier) et qui tenait l'épée. Le choc fut rude pour l'homme qui allait sûrement voir quelques étoiles. L'homme sonné, le Chevalier se contenta de venir mettre un coup de coude avec supplément pièce d'armure dans le bas ventre de l'individu. Avant de le pousser au sol et de le laisser là, reprendre ses esprits. Il lui cria alors un avertissement :


Reste au sol, ou tu risque de le regretter !

Il se retourna alors vers Marvailh qui luttait encore avec Shawie. Il se refusait de lui faire du mal, enfin pas gravement. Il choisit donc une autre technique pour la dégager et lui faire lâcher prise. Il lui fallait faire vite, il remit son épée au fourreau puis il dépassa les deux femmes et alla derrière Marvailh. Il passa un bras sur sa gorge sous le menton. Son autre bras viens compléter la prise et il la tira vers l'arrière. Elle ne pouvait alors faire autrement que de lâcher, ou de s'étrangler jusqu'à perdre connaissance. Il lui murmure alors :

Allez lâche là Marvailh, elle vient de payer pour ses crimes, regarde dans quel état elle est... Ne m'oblige pas à te blesser s'il te plaît.

Gauvin jeta un regard de temps en temps l'homme au sol. Histoire que celui ci ne le prenne pas de fois de suite par surprise.

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Melissandre_malemort
L'inconscience avait cela de bon qu'elle anesthésiait les plus âpres douleurs, les plus épouvantables chagrins. Pourtant, ballottée par une tempête cauchemardesque Mélissandre perdait pied parmi les rouleaux d'océans qui la soulevait comme un fétu de paille et l'enveloppait de glace à lui en rompre les os. Son corps gourd ne lui répondait plus, et son âme à la dérive s'étouffait dans le sel de ses propres souvenirs. Le trou béant qui lui creusait la poitrine moussait d'écumes et sa langue jusque là empoissée de cuivre ensanglantée s’immolait d'embrume. La pénombre alentour la digérait paresseusement, engloutissant ses derniers bastion de existence lorsqu'une sensation différente des autres attira suffisamment l'attention de la princesse pour qu'elle arrache son regard de l'abîme. Tel un rayon de soleil crevant le couvercle des nuages, une étincelle de chaleur embrasait ses lèvres quelque part loin d'ici, comme si un écrin de velours avait capturé son âme toute entière.

Les yeux de Mélissandre s’ouvrirent brusquement, si bien que ses iris dilatées se réduisirent à deux minuscules grains de poussières. Penché sur elle, reconnaissable entre tous, un halo doré chassait la tourbe mortuaire de ses poumons. Il n'avait rien qu'un ange pourtant, ce foutu Frayner et son insolente beauté. Ce n'était point un prince mais un aigle qui l'avait réduite à subir le supplice de Prométhée et à se faire dévorer un coeur une à deux fois l'an. Deux petites mains blanches empoignèrent les boucles blondes pour lui arracher un baiser - Un vrai, celui là -avant de retomber lourdement sur le sol. Et en dépit de la peur, malgré l'angoisse et l'incompréhension, les seules paroles que pu formuler la Malemort furent absurdes.

- Vous n'avez rien trouvé de mieux pour vous décider enfin à m'embrasser, Guise ?

Ses longs cils s'abaissèrent ensuite sur ses grands yeux sombres et elle se réfugia un instant encore dans le déni, juste assez pour retrouver de la pointe de la langue la saveur d'un baiser de vie habilement approprié. Ce Guise là sonnait comme une caresse. Maximilien était et resterait à jamais le grand amour de sa vie, et qu'importe qu'elle ne soit pas le sien.
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