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[RP] Les Noces Pourpres

Raquel.
    Attention focalisée sur l'ombre, elle semblait seule au monde... Elle n'entendait ni les hurlements, ni le crépitement du feu, ni le choc des lames s'entrechoquant... Insensible à la chaleur des flammes... Seule cette maudite fumée lui faisait presque sortir tripes et boyaux, et chaque toux lui arrachait les entrailles.

    Son corps n'était que douleur, elle avait l'impression que son visage avait doublé de volume mais si elle voulait s'en sortir il lui fallait rejoindre cette apparition, ce maigre et ténu fil qui la tenait debout et lui donnait le courage de se traîner jusqu'à elle.

    Elle eut à peine le temps de distinguer la fine silhouette d'Amarante que la jeune femme s'effondra, inconsciente, sur le sol. Une plainte voire complainte entière s'échappa de ses lèvres alors qu'elle se mettait à genoux sur ce qui était encore herbe, mais aux couleurs des enfers, afin de tenter de lui faire reprendre conscience. Pavé fut posé à ses côtés et ses doigts s'accrochèrent aux épaules de son amie afin de la secouer vigoureusement.


    Bordel Amarante je pourrai pas vous porter, donc aidez moi là!! AMARANTE!!

    Il y eut du grabuge, et l'Andalouse entendit cliquetis d'armure... Horrifiée, elle se demanda en l'instant si ces enfoirés de fanatiques n'avaient pas prévu l'intervention une armée inquisitoriale - notez le peu de connaissance que Raquel avait à ce sujet - afin de les hacher menu, façon Parmentier. Terrifiée, elle mit quelques petites claques sur les joues de la Bretonne, délicatement, espérant qu'elle ouvre les yeux.

    Il lui était impossible de la traîner, son corps endolori ne lui permettait que de se mouvoir avec grande difficulté ; Son esprit vagabondait, afin d'échapper à l'horreur de l'instant. Etait-ce cela, l'aristotélicisme? N'y apprenait-on pas l'amour de son prochain? N'offrait-on pas, avant de punir, la possibilité d'une rédemption?


    AMARANTE je t'en prie, il faut s'en aller, ouvre les yeux, on va pas crever avec des sales cons le jour du mariage des deux donzelles quand même?

    Il fallait faire vite... Sa main se fit plus lourde et elle lui mit deux franches claques, pas forte au point de la blesser, mais assez prégnante pour lui faire reprendre conscience. Cela semblait arriver de tout bord, et la féline ne voulait qu'une chose, fuir les fanatiques, les flammes et se fondre au plus profond des sous-bois afin de reprendre son souffle.

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    Avec l'amour je peux tout faire, avec la haine je peux mieux faire encore
    Repeat after me : It's Just A Game
Amarante.
Elle suffoquait. Allait-elle mourir comme ça, alors qu'elle avait échappé à un incendie à Toulouse, bien plus grand et violent que celui-là ? Certes, elle en avait gardé une marque sur sa main et son poignet qu'elle gardait tout le temps gantée, mais de là, à finir comme ça, aussi bêtement ... Jamais, elle n'aurait imaginé ...

Sa perte de connaissance était due à son manque d'air frais. Êtres, tombé sur l'herbe, lui accorda un maigre répit, la fumée montant ... Elle gémit quand Raquel la secoua. Elle entendait sa voix, loin, très loin ... Elle grogna un peu en marmonnant un " Drian, laisse moi dormir " quand Raquel lui donna quelques tapes sur les joues, mais elle les ouvrit carrément quand la gifle se fit plus forte. Elle se mit à tousser et regarda Raquel avec des yeux complètement perdue.


Raquel ? Qu'est-ce qui ...

Elle se rappela soudain, le mariage, les attaques, le feu qui s'intensifiait autour d'elles. Après une quinte de doux qui lui arracha les tripes, elle se leva avec difficulté en s'accrochant à son amie. Les deux avaient pauvre allure, s'entraidant pour marcher, elles ne savaient où ? Impossible de savoir où se trouver les autres, elles voulaient juste trouver de l'air frais pour ne pas mourir comme ça.

Allons-y Raquel, il nous faut trouver de l'air frais et idéalement de l'eau ...

Elle n'avait pas souvenir d'avoir entendu une rivière couler, mais peut-être, avec de la chance, elles en trouveraient une ? Elle lança une petite prière à La Déesse-Mère Celte ...

Mère, ne nous laissez pas mourir ... Guidez nous vers la sortie ... Par pitié aidez nous ...

La brune toujours accrochée à Raquel, comme une bouée de sauvetage se laissa allée par son instinct primaire de Bretonne qui connaissait bien les forêts ... Sortir de Brocéliande quand on ne la connaissait pas assez, se trouvait être un exploit. Elle, avait appris avec Gwenc'hlãn tant de choses ... Elles allaient s'en sortir ...

Raquel ?! Par là ...

Elle leva son doigt et montra la direction opposée au groupe, mais tant pis, elles les retrouveraient bien plus tard, pour le moment elle avait bien plus important à penser ... Rester en vie !
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Mgvf
    [Avec PRINCESSE POLLY POCKET©.]

Vous n'avez rien trouvé de mieux pour vous décider enfin à m'embrasser, Guise ? 

Guise. Un « Guise » qui effleure ; un « Guise » de pavot, addictive saveur. Il l'a attendu, ce Guise-là, quand tous les « Guise » ces temps-ci, à bouche princière, copiaient l'implacabilité dudit roi – la touche parisienne en plus, juste. Et parce qu'il n'est que Frayner et Malemort pour choisir de se dire les choses alors qu'ils en sont à jouer le rôle de la chipolata et respectivement celui de la merguez dans un barbecue géant, juste après qu'elle ne pique encore à bout de langue, il donne réponse, lui, du bout du bec – histoire de n'aller pas trop vite ponctuer ce leur instant :

De toute la cour, il faisait ce qu'il voulait. Mais avec elle, maladroites amours, guère plus jamais que ne pouvait.

Vulgaire réalité, aimablement décrite. Des baisers qui se volent, des espérances contrites. Un ratage de plus, pour l'un et l'autre : à eux deux, ils doivent en totaliser dans les cent-huit. Longtemps, il a cru qu'elle serait celle qui lui passerait la corde au cou. Elle la lui passera sans doute, mais au propre davantage qu'au figuré, pour sûr, tant elle peut être par trop mauvaise et lui par trop fou.

Soldats ! Protéger la Princesse Malemort ! Et éloigné les blessés loin des fumées ! 

Le bon (et brave, et costaud) soldat s'en vient alors protéger. Frayner est saisi aux épaules, on le presse de euh...bah de dégager. Oui, Madame ! On se veut faire dégager vôôôn Frâââyner. Et vôôôn Frâââyner empoigne donc, par là où serres trouvent prise. Attention ! Acte d'héro(t)ïsme, version « à ma guise » :

J'te l'dis gentiment, sale fils de radasse : s'tu la touches, j't'explose ta vieille face !

Et comme il a pris, il lâche. Pour ajouter, ordre sans en avoir trop l'air donné, un très décontracté :

Par contre, si tu veux bien sauver ta future reine, qui s'trouve être aussi ma sœur, j'te payerai volontiers un verre – genre, ailleurs.

Un peu plus, et il aurait pu finir sur un « Cimer, mec ! ». Enfin, presque.
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