Nikita.novgorod
Proverbe allemand.
Parfois sujette aux illuminations, fréquemment ouais. Il en est une qui revient avec la régularité d'un coucou suisse au neurone Slave, s'évaporant quelques jours pour le réinvestir avec plus d'insistance... avide de connaissances tant que d'expériences, lesquelles ne sont pas toujours morales, souvent inavouables, la Blondeur ne manque pas une occasion de cultiver sa connerie ou d'alimenter sa curiosité.
Ce matin-là, assise sur le rebord d'une fenêtre, elle bulle, l'esprit bercé d'illustrations oniriques. La tignasse sensiblement animée d'une légère brise, elle repousse cette mèche aurifère qui lui traverse bientôt le minois et c'est là, qu'elle l'aperçoit. Un coquelicot. Une simple fleur, éphémère dés lors qu'on la cueille, la robe écarlate qui n'est pas sans rappeler la passion ou le sang ou la passion du sang, peut-être. Elle se balance doucement au vent, telle un pendule, presque hypnothisante aux ambres blondesques... toxique !
Un fin sourire habille les pulpeuses, alors qu'un nom s'insinue sournoisement dans la caboche... l'intention retrouve sa place, s'installe confortablement dans l'esprit féminin jusqu'à lui faire quitter son perchoir pour son bureau. La plume est mâchouillée longuement. La Platine se rassemble, si tant est qu'elle en soit réellement capable dans sa versatilité... mais, finalement, les arabesques s'impriment au vélin d'excellente facture.
Citation:
De moi, Belle Plante
A toi, l'Ortie
Salutations !
Nous ne nous connaissons pas, ou plutôt, tu ignores mon existence alors qu'on murmure ton nom dans le milieu herboriste, entre autres... les talents dont tu sembles douée résonnent à mon ouïe fine comme une évidence. Et ce, malgré la crainte que j'ai pu remarqué chez certaines commères, aux langues bien trop pendues sans doute, mais finalement utiles.
L'apprentissage de ton art, qui n'était qu'une lubie au départ est devenue, au fil du temps, une idée fixe... l'illustration d'un désir profond, d'une soif inaltérable de connaissances. J'attendais donc patiemment, l'experte qui pourrait m'initier. Et visiblement, tu es la meilleure dans ton domaine.
Si d'aventure, tu cherchais une apprentie... ne cherches plus. L'élève idéale, c'est moi !
P.S. Mon piaf saura me trouver, merci de ne pas le bouffer.
A toi, l'Ortie
Salutations !
Nous ne nous connaissons pas, ou plutôt, tu ignores mon existence alors qu'on murmure ton nom dans le milieu herboriste, entre autres... les talents dont tu sembles douée résonnent à mon ouïe fine comme une évidence. Et ce, malgré la crainte que j'ai pu remarqué chez certaines commères, aux langues bien trop pendues sans doute, mais finalement utiles.
L'apprentissage de ton art, qui n'était qu'une lubie au départ est devenue, au fil du temps, une idée fixe... l'illustration d'un désir profond, d'une soif inaltérable de connaissances. J'attendais donc patiemment, l'experte qui pourrait m'initier. Et visiblement, tu es la meilleure dans ton domaine.
Si d'aventure, tu cherchais une apprentie... ne cherches plus. L'élève idéale, c'est moi !
P.S. Mon piaf saura me trouver, merci de ne pas le bouffer.
Pour la modestie, elle repassera... m'enfin, chassez naturel, il revient au galop. C'est un projet à plus ou moins long terme, aussi mieux vaut jouer franc jeu, afin d'éviter d'éventuels désagréments. Elle se relit, fronce le museau parfois, marmonne dans sa langue un peu alors qu'elle est restée évasive quant au sujet. Des fois que la missive n'atteigne pas la bonne destinataire... avec le bol qu'elle se traîne, la prudence est de mise.
Sa lettre trouvera-t-elle écho chez la Corleone, elle l'ignore en vérité... c'est probablement gonflé, d'interpeller ainsi une étrangère, qui ne l'est pas tant au final. Peut-être qu'elle aurait pu en parler à Carrie, avant de se lancer, sans réfléchir.
Si la Blondeur analysait, réfléchissait, était logique... ça se saurait ! Pas vrai ?
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