Nikita.novgorod
Voilà bien des jours qu'elle n'a pas écrit. La motivation n'y était pas, l'inspiration pas davantage... C'est typique chez la Blondeur. Elle navigue entre ses humeurs, tantôt en haut de la vague, tantôt au bord du précipice et l'esprit, bien incapable de gérer la versatilité qui permettrait une constance.
Mais ce soir, tout va bien. L'âme est sereine, le cur apaisé. Le minois halé se pare d'un sourire, afin de saluer l'amie, après qu'elles aient profité d'une balade près de l'étang, au rythme des gazouillis enfantins. La Slave rentre à l'auberge, elle espère rejoindre son compagnon avant qu'il ne parte à sa recherche... Un retard ne serait pas dramatique, la cité est agréable et, c'est sans épreuve, qu'elle retournerait en ville pour le retrouver.
Dans la caboche, l'idée a mûri tandis qu'elle observait le coucher de soleil, dont les reflets donnaient à l'étang un caractère précieux... Amarante. Cette fois, la comparaison est permise, tant le tableau offert par Mère Nature est délicat et splendide.
Encore une fois, rien de transcendant mais l'envie y est, c'est bien l'essentiel... En cachetant le vélin, la Platinette imagine la Brune, un fin sourire aux lèvres.
Plus tard, confortablement attablée dans une taverne, l'esprit s'évade... à l'ouest. Vers sa cousine. Elle lui doit une réponse aussi. Pourquoi pas ce soir ? Il semble idéal. La sacoche s'ouvre bientôt pour qu'elle en sorte son nécessaire et, déjà, la plume glisse au vélin.
Une dernière vérification, elle quitte la taverne et passe par le pigeonnier municipal avant de rentrer.
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Mais ce soir, tout va bien. L'âme est sereine, le cur apaisé. Le minois halé se pare d'un sourire, afin de saluer l'amie, après qu'elles aient profité d'une balade près de l'étang, au rythme des gazouillis enfantins. La Slave rentre à l'auberge, elle espère rejoindre son compagnon avant qu'il ne parte à sa recherche... Un retard ne serait pas dramatique, la cité est agréable et, c'est sans épreuve, qu'elle retournerait en ville pour le retrouver.
Dans la caboche, l'idée a mûri tandis qu'elle observait le coucher de soleil, dont les reflets donnaient à l'étang un caractère précieux... Amarante. Cette fois, la comparaison est permise, tant le tableau offert par Mère Nature est délicat et splendide.
Citation:
Amy,
J'espère que ce courrier, qui n'a que trop tardé, vous trouvera en bonne forme. Que vous êtes dans un « haut » en somme. Dans mon égoïsme légendaire, j'avoue ne pas connaître la date de votre délivrance, aussi, peut-être l'avez-vous vécue déjà, auquel cas, je vous imagine soulagée de quitter enfin le Maine.
En lisant vos mots, j'ai souri... mais pitié, faites tous les paris qui vous chantent, sauf de jouer le goûter ! C'est sacrilège. On ne rigole PAS avec le goûter !! J'ose croire que vous aurez compris la leçon après votre échec contre Gourvan, lequel est d'ailleurs, d'une cruauté inhumaine d'avoir osé boulotter sans même partager. Le summum de la classe aurait été de vous offrir ce macaron dont vous aviez tant envie... mais les hommes hein.
Limoges est loin maintenant... loin par le temps, bien sûr. Nous sommes passés par le Languedoc, et séjournons actuellement en Provence. Vous connaissez ? Bien belle région et des petites sucreries à prendre quelques livres sans sourciller. Arles est accueillante, paisible et semble nous réussir, puisqu'aucun ne précipite le départ.
Accessoirement, nous n'avons pas de projets, aussi rien ne presse... mais la capitale limousine sera probablement sur notre feuille de route, je sais que Leo y tient. Peut-être aurons-nous la chance de nous y retrouver, ce serait un réel plaisir.
Pour le reste, rien de bien passionnant non plus... nous bullons quand nous n'étudions pas. Des promenades dans la pampa magnifique, saupoudrées de baignades afin de supporter la chaleur. Des journées parfois rythmées par les babillages d'un enfant, celui d'une amie kidnappée par mes soins. La prochaine fois, c'est vous que je prendrai en otage épicétout !
Oh, j'oubliais l'essentiel ! Rien qui ne puisse m'endormir dans vos écrits... vous êtes donc condamnée à poursuivre.
Amitiés.
J'espère que ce courrier, qui n'a que trop tardé, vous trouvera en bonne forme. Que vous êtes dans un « haut » en somme. Dans mon égoïsme légendaire, j'avoue ne pas connaître la date de votre délivrance, aussi, peut-être l'avez-vous vécue déjà, auquel cas, je vous imagine soulagée de quitter enfin le Maine.
En lisant vos mots, j'ai souri... mais pitié, faites tous les paris qui vous chantent, sauf de jouer le goûter ! C'est sacrilège. On ne rigole PAS avec le goûter !! J'ose croire que vous aurez compris la leçon après votre échec contre Gourvan, lequel est d'ailleurs, d'une cruauté inhumaine d'avoir osé boulotter sans même partager. Le summum de la classe aurait été de vous offrir ce macaron dont vous aviez tant envie... mais les hommes hein.
Limoges est loin maintenant... loin par le temps, bien sûr. Nous sommes passés par le Languedoc, et séjournons actuellement en Provence. Vous connaissez ? Bien belle région et des petites sucreries à prendre quelques livres sans sourciller. Arles est accueillante, paisible et semble nous réussir, puisqu'aucun ne précipite le départ.
Accessoirement, nous n'avons pas de projets, aussi rien ne presse... mais la capitale limousine sera probablement sur notre feuille de route, je sais que Leo y tient. Peut-être aurons-nous la chance de nous y retrouver, ce serait un réel plaisir.
Pour le reste, rien de bien passionnant non plus... nous bullons quand nous n'étudions pas. Des promenades dans la pampa magnifique, saupoudrées de baignades afin de supporter la chaleur. Des journées parfois rythmées par les babillages d'un enfant, celui d'une amie kidnappée par mes soins. La prochaine fois, c'est vous que je prendrai en otage épicétout !
Oh, j'oubliais l'essentiel ! Rien qui ne puisse m'endormir dans vos écrits... vous êtes donc condamnée à poursuivre.
Amitiés.
Encore une fois, rien de transcendant mais l'envie y est, c'est bien l'essentiel... En cachetant le vélin, la Platinette imagine la Brune, un fin sourire aux lèvres.
Plus tard, confortablement attablée dans une taverne, l'esprit s'évade... à l'ouest. Vers sa cousine. Elle lui doit une réponse aussi. Pourquoi pas ce soir ? Il semble idéal. La sacoche s'ouvre bientôt pour qu'elle en sorte son nécessaire et, déjà, la plume glisse au vélin.
Citation:
Cousine de moi,
C'était mesquin, oui. Et inutile en vérité... tu sais bien que j'insiste rarement à outrance, d'autant moins que ton précédent courrier était explicite au possible.
Quoiqu'il en soit, vous me manquez. Toi et le petit Prince.
Depuis Limoges, nous voyageons avec une amie et son petiot. Parfois, je tente d'imaginer ce que ferait ton fils dans telle ou telle situation, selon les réactions d'Aimé, bien qu'il soit sensiblement plus grand. Sa fraîcheur est une bouffée d'oxygène, et c'est avec plaisir que je passe du temps avec lui, souvent pour le goûter d'ailleurs... j'en profite pour lui faire découvrir les gourmandises qu'offrent le royaume, au grand désespoir de sa mère, j'crois bien.
Nous séjournons à Arles... c'est une ville agréable, accueillante. La région me plait bien et Leo ne semble pas trop souffrir de la sédentarité. Pour l'instant. Nous n'avons guère d'objectifs à vrai dire, la quête d'idéal conclue par un « ça n'existe pas ». C'est la faune locale qui rend une ville digne d'intérêt ou non, à partir de ce constat, hein...
Et toi alors ? Le voyage dont tu me parlais... est-il toujours au stade de projet, ou l'as-tu débuté ? Que fais-tu de beau, où es-tu ? Autant de questions qui me brûlent et que je ne poserai pas, puisque je ne dois pas m'inquiéter pour toi.
J'espère avoir plus intéressant à te narrer, la prochaine fois, mais j'avais envie de prendre et donner des nouvelles.
Je vous embrasse tendrement, Alexeï et toi.
C'était mesquin, oui. Et inutile en vérité... tu sais bien que j'insiste rarement à outrance, d'autant moins que ton précédent courrier était explicite au possible.
Quoiqu'il en soit, vous me manquez. Toi et le petit Prince.
Depuis Limoges, nous voyageons avec une amie et son petiot. Parfois, je tente d'imaginer ce que ferait ton fils dans telle ou telle situation, selon les réactions d'Aimé, bien qu'il soit sensiblement plus grand. Sa fraîcheur est une bouffée d'oxygène, et c'est avec plaisir que je passe du temps avec lui, souvent pour le goûter d'ailleurs... j'en profite pour lui faire découvrir les gourmandises qu'offrent le royaume, au grand désespoir de sa mère, j'crois bien.
Nous séjournons à Arles... c'est une ville agréable, accueillante. La région me plait bien et Leo ne semble pas trop souffrir de la sédentarité. Pour l'instant. Nous n'avons guère d'objectifs à vrai dire, la quête d'idéal conclue par un « ça n'existe pas ». C'est la faune locale qui rend une ville digne d'intérêt ou non, à partir de ce constat, hein...
Et toi alors ? Le voyage dont tu me parlais... est-il toujours au stade de projet, ou l'as-tu débuté ? Que fais-tu de beau, où es-tu ? Autant de questions qui me brûlent et que je ne poserai pas, puisque je ne dois pas m'inquiéter pour toi.
J'espère avoir plus intéressant à te narrer, la prochaine fois, mais j'avais envie de prendre et donner des nouvelles.
Je vous embrasse tendrement, Alexeï et toi.
Une dernière vérification, elle quitte la taverne et passe par le pigeonnier municipal avant de rentrer.
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