Hubert
Oh, Marthe, vous tombez bien !
La boulangère affichait soudain un sourire carnassier. Je lavais vexée et instinctivement je craignais le pire. Les femmes peuvent parfois être des teignes finies pour peu quelles se voient rejetées. Je mattendais donc à un coup bas mais aussi bas que celui quelle me porta.
Messire Hubert, ici présent, me faisait des avances indécentes. Il souhaitait profiter de moi pour palier à ce que sa femme ne lui prodigue plus rapport au fait quelle est enceinte de 9 mois maintenant.
Je reste estomaqué. Comment peut-on mentir aussi effrontément ? Et je vois la tronche de lautre gourdasse qui a forcément tout gobé puisquelle me regarde soudain dun air outré.
Espèce de saligaud, de goujat, de .
Oooooooh ça va ! Vous nallez pas croire tout ce quelle vous dit ? Cest loin dêtre une vertueuse femme, votre amie. Ma femme, pas plus tard quil y a deux heures de ça, me disait encore quil ny avait que la malle poste qui ne lui était pas passé dessus. Alors pensez bien que si je lui faisais des avances, elle serait loin de sen plaindre, bien au contraire !
Jai tout juste le temps de parer le coup avec lentonnoir de remplissage des futs que jai encore à la main et mabriter derrière la porte pour éviter les coups de canne quelle me porte. Et les voilà toutes les deux qui se mettent à cacarder comme les oies du capitole. Si je ne me retenais pas, je les étranglerais lune après lautre. Non mais quelles connasses !
Et voilà quelles rameutent tout le quartier en les prenant à témoin dun fait que personne na pu voir. On apprend que jai fait des avances à la boulangère, puis finalement à lautre morue aussi et voilà quaprès un rapide coup dil complice entre elles, elles maccusent d'avoir tenté de les violer toutes les deux.
Je narrive même plus à en placer une tellement ça jacasse. Et cest à ce moment là quarrive le boulanger. Les femmes se retournent vers lui pour le prendre à partie et le prier de les défendre. Au détour de la conversation, japprend que la Marthe est tout bonnement la sur du boulanger. Cest un putain de complot familial !
Le boulanger écoute leurs versions somme toute assez concordantes et les fait taire pour se tourner vers moi. Il me scrute de la tête au pied. Dans mon malheur, je maperçois quil est taillé comme un docker et ça ne me rassure pas sur lissue dun éventuel combat avec ce colosse. Il me regarde toujours et soudain se tourne vers les deux femmes.
Laquelle peut mexpliquer pourquoi il serait assez con pour garder un entonnoir à la main pour tenter de violer deux femmes ?
Putain ! Cest le silence dun coup. On entendrait presque péter une mouche à lautre coin de la rue. Et voilà que le gaillard colle une mandale à lune et à lautre. Le silence est définitivement rompu par les chialements des deux belles-surs qui senfuient en courant. Puis le cortège des badauds sébranle pour suivre laction et je me retrouve seul sur le pas de la porte. Je referme celle-ci en soupirant bien fort. Chienne de vie !
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La boulangère affichait soudain un sourire carnassier. Je lavais vexée et instinctivement je craignais le pire. Les femmes peuvent parfois être des teignes finies pour peu quelles se voient rejetées. Je mattendais donc à un coup bas mais aussi bas que celui quelle me porta.
Messire Hubert, ici présent, me faisait des avances indécentes. Il souhaitait profiter de moi pour palier à ce que sa femme ne lui prodigue plus rapport au fait quelle est enceinte de 9 mois maintenant.
Je reste estomaqué. Comment peut-on mentir aussi effrontément ? Et je vois la tronche de lautre gourdasse qui a forcément tout gobé puisquelle me regarde soudain dun air outré.
Espèce de saligaud, de goujat, de .
Oooooooh ça va ! Vous nallez pas croire tout ce quelle vous dit ? Cest loin dêtre une vertueuse femme, votre amie. Ma femme, pas plus tard quil y a deux heures de ça, me disait encore quil ny avait que la malle poste qui ne lui était pas passé dessus. Alors pensez bien que si je lui faisais des avances, elle serait loin de sen plaindre, bien au contraire !
Jai tout juste le temps de parer le coup avec lentonnoir de remplissage des futs que jai encore à la main et mabriter derrière la porte pour éviter les coups de canne quelle me porte. Et les voilà toutes les deux qui se mettent à cacarder comme les oies du capitole. Si je ne me retenais pas, je les étranglerais lune après lautre. Non mais quelles connasses !
Et voilà quelles rameutent tout le quartier en les prenant à témoin dun fait que personne na pu voir. On apprend que jai fait des avances à la boulangère, puis finalement à lautre morue aussi et voilà quaprès un rapide coup dil complice entre elles, elles maccusent d'avoir tenté de les violer toutes les deux.
Je narrive même plus à en placer une tellement ça jacasse. Et cest à ce moment là quarrive le boulanger. Les femmes se retournent vers lui pour le prendre à partie et le prier de les défendre. Au détour de la conversation, japprend que la Marthe est tout bonnement la sur du boulanger. Cest un putain de complot familial !
Le boulanger écoute leurs versions somme toute assez concordantes et les fait taire pour se tourner vers moi. Il me scrute de la tête au pied. Dans mon malheur, je maperçois quil est taillé comme un docker et ça ne me rassure pas sur lissue dun éventuel combat avec ce colosse. Il me regarde toujours et soudain se tourne vers les deux femmes.
Laquelle peut mexpliquer pourquoi il serait assez con pour garder un entonnoir à la main pour tenter de violer deux femmes ?
Putain ! Cest le silence dun coup. On entendrait presque péter une mouche à lautre coin de la rue. Et voilà que le gaillard colle une mandale à lune et à lautre. Le silence est définitivement rompu par les chialements des deux belles-surs qui senfuient en courant. Puis le cortège des badauds sébranle pour suivre laction et je me retrouve seul sur le pas de la porte. Je referme celle-ci en soupirant bien fort. Chienne de vie !
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