Nessty
Un pigeon était posé sur le rebord de la fenêtre de Nessty à Niort, peu avant minuit en ce 17ème jour de juillet 1457. Vu le tas de fiente qu'il avait paisiblement déposé en offrandes dignes de celui qui l'avait missionné, le piaf devait être là depuis un bout de temps. Peu importe, la donzelle se saisit du volatile et le gratifia d'une poignée de graines. Elle n'était pas un monstre et surtout pas avec certains bestiaux mais avec d'autres, du genre quadrupèdes à grandes oreilles ayant évolués en bipèdes couronnés, c'était une autre histoire.
Après avoir passé la nuit précédente à dormir au verger pour fuir la chaleur de sa maisonnette et après avoir prolongé sa journée en se prélassant à l'ombre des arbres, Nessty s'était décidée à se nourrir d'autre chose que de fruits et rentra doucement chez elle, non sans un détour au conseil comtal en priorité. Elle revenait donc du château, exténuée par le débat qu'elle tentait malgré tout de tenir depuis plusieurs jours. Il en allait de dysfonctionnements graves au sein de la police et, bien sur, les ursinés égocentristes et soumis à l'ânerie gouvernante n'étaient pas en mesure de percevoir en des propos pourtant constructifs de la Vilaine autre chose que ce qu'ils voulaient voir d'elle, c'est à dire mépris, critiques et attaques. Elle marmonait pour elle même dans les ruelles désertes de Poitier :
Raaaa, ils sont beaux tous, à voir le mal partout alors qu'ils clamaient une unité qu'ils ne respectaient pas eux même. Raaaa, ils étaient beaux à se défendre avant d'être attaqués, à croire qu'ils ont tous quelque chose à se reprocher...
Trop peureux surement au point de se blinder dès que j'ouvre la bouche. Tous des braies vides au final !
Arrivée chez elle, elle était toujours en train de bougonner, toujours pour elle seule, dans les ruelles désertes de Niort.
Donc la gueuse s'en revenait d'un débat houleux qu'elle avait soulevé il y a 3 semaines de cela, alors qu'elle était encore procureur : la perception des amendes en terme de sanctions pénales non jugées devant tribunal et qui restaient au stade municipal. Elle ne doutait maintenant plus que la prise de connaissance de ce projet de réforme par la conseillère et policière Allydou avait poussé l'ensemble de la flicaille à la grève car... oui... la Vilaine touchait une fois de plus à un point sensible que certains, comme Theudrik le prévôt, avaient décrié à un tel point que cela relevait de leur implication en matière de corruption. Un conseil comtal inerte et incapable de voir autre chose que les intérêts personnels de certains... Mais en bonne Vilaine, elle était déterminée à ne pas lâcher le morceau car il en allait de l'indemnisation des victimes comme du respect du droit poitevin à commencer par ceux qui en étaient les garants.
Nessty décacheta la missive portée par le pigeon qu'elle venait de gaver au grain avarié et saouler avec de la bière frelatée. Il portait le sceau comtal à sa grande surprise.
Hey ! Le comte qui m'écrit ? Il aurait trouvé mon pigeonnier ? Incroyable lui qui fait tout pour éviter de me parler !
Dans Niort résonnaient les 12 coups de minuit annonçant que l'on passait du 17 au 18ème jour de juillet. Elle découvrit les lignes suivantes :
Après avoir passé la nuit précédente à dormir au verger pour fuir la chaleur de sa maisonnette et après avoir prolongé sa journée en se prélassant à l'ombre des arbres, Nessty s'était décidée à se nourrir d'autre chose que de fruits et rentra doucement chez elle, non sans un détour au conseil comtal en priorité. Elle revenait donc du château, exténuée par le débat qu'elle tentait malgré tout de tenir depuis plusieurs jours. Il en allait de dysfonctionnements graves au sein de la police et, bien sur, les ursinés égocentristes et soumis à l'ânerie gouvernante n'étaient pas en mesure de percevoir en des propos pourtant constructifs de la Vilaine autre chose que ce qu'ils voulaient voir d'elle, c'est à dire mépris, critiques et attaques. Elle marmonait pour elle même dans les ruelles désertes de Poitier :
Raaaa, ils sont beaux tous, à voir le mal partout alors qu'ils clamaient une unité qu'ils ne respectaient pas eux même. Raaaa, ils étaient beaux à se défendre avant d'être attaqués, à croire qu'ils ont tous quelque chose à se reprocher...
Trop peureux surement au point de se blinder dès que j'ouvre la bouche. Tous des braies vides au final !
Arrivée chez elle, elle était toujours en train de bougonner, toujours pour elle seule, dans les ruelles désertes de Niort.
Donc la gueuse s'en revenait d'un débat houleux qu'elle avait soulevé il y a 3 semaines de cela, alors qu'elle était encore procureur : la perception des amendes en terme de sanctions pénales non jugées devant tribunal et qui restaient au stade municipal. Elle ne doutait maintenant plus que la prise de connaissance de ce projet de réforme par la conseillère et policière Allydou avait poussé l'ensemble de la flicaille à la grève car... oui... la Vilaine touchait une fois de plus à un point sensible que certains, comme Theudrik le prévôt, avaient décrié à un tel point que cela relevait de leur implication en matière de corruption. Un conseil comtal inerte et incapable de voir autre chose que les intérêts personnels de certains... Mais en bonne Vilaine, elle était déterminée à ne pas lâcher le morceau car il en allait de l'indemnisation des victimes comme du respect du droit poitevin à commencer par ceux qui en étaient les garants.
Nessty décacheta la missive portée par le pigeon qu'elle venait de gaver au grain avarié et saouler avec de la bière frelatée. Il portait le sceau comtal à sa grande surprise.
Hey ! Le comte qui m'écrit ? Il aurait trouvé mon pigeonnier ? Incroyable lui qui fait tout pour éviter de me parler !
Dans Niort résonnaient les 12 coups de minuit annonçant que l'on passait du 17 au 18ème jour de juillet. Elle découvrit les lignes suivantes :
Petitjehan le 17 juillet 1457 à 0h48 a écrit:
Dame Nessty,
A plusieurs reprises j'ai été dans l'obligation de vous faire des rappels à la modération de vos propos et de votre attitude vis à vis tant des membres du conseil que de moi-même.
Je vois que manifestement vous ne souhaitez pas en tenir compte et vous poursuivez dans cette voie.
En conséquence par la présente je sous somme de faire des excuses sur votre comportement.
Faute de ces excuses je me verrai dans l'obligation de prendre ses mesures conservatoires pour que ce conseil retrouve la sérénité dont il a besoin pour travailler.
Fait à Poitiers le dix sept juillet mil quatre cent cinquante sept
A plusieurs reprises j'ai été dans l'obligation de vous faire des rappels à la modération de vos propos et de votre attitude vis à vis tant des membres du conseil que de moi-même.
Je vois que manifestement vous ne souhaitez pas en tenir compte et vous poursuivez dans cette voie.
En conséquence par la présente je sous somme de faire des excuses sur votre comportement.
Faute de ces excuses je me verrai dans l'obligation de prendre ses mesures conservatoires pour que ce conseil retrouve la sérénité dont il a besoin pour travailler.
Fait à Poitiers le dix sept juillet mil quatre cent cinquante sept
Nessty tourna les talons, oubliant pigeon et même de manger pour s'en retourner au château mais... elle trouva portes fermées !
L'on venait de lui interdire purement et simplement l'accès à la salle du conseil alors qu'elle était conseillère en titre et ... qu'il se tramait de drôles de choses là bas, comme la prise en charge par Daien de la procure. Comme quoi le scandale du greffier en place publique avait été entendu. Pourquoi donc avait on peur que la gueuse le sache ?
Quel âne ce Ptit'Hihan ! maugréa-t-elle pleine de rage. Comme d'habitude, le comte me colle un ultimatum en mon absence et sans me prévenir !
Faisant demi-tour, aussi prestement que la douleur de son flan lui permettait, elle retourna chez elle et se saisit de sa plume plus acerbe et sarcastique que jamais pour répondre ceci :
Citation:
Cher comte,
Je vais vous rappeler mes derniers mots au conseil :
"Quant à parler du contenu de vos braies, comme de celui de tout autre ici ou ailleurs, n'est en rien un manque de respect sauf si vous même avez un sentiment de...hum... euh... comment dire... un complexe ?... oui sauf si vous même faites un complexe au sujet du contenu de vos braies, ce que je ne peux savoir !"
Le fait de me fermer ainsi les portes du château, sans m'en informer et sans me laisser l'occasion de m'exprimer pleinement alors que je suis toujours conseillère élue légitimement est bien le signe que j'ai mis le doigt là où cela vous fait mal. Vous me voyez désolée de porter atteinte à cette virilité perdue dans des braies au fond aussi vaseux que les marécages poitevins. Voici donc les excuses que vous désiriez tant.
Je prends toute fois note et acte de vos agissements et considère par là même que vous venez de me relever de mes fonctions et responsabilités de conseillère comtale. Je vous souhaite bon plaisir pour l'achèvement de votre mandat de comte que je ne prédirais pas aussi calme qu'il l'a été jusqu'à présent bien qu'il sera toujours aussi inerte et insignifiant au niveau des actions de vos conseillers fantomatiques.
Comme vous l'avez déjà dit à mon sujet : "..il ny a pas eu dinsultes directes mais des sous entendus et des « pensées »". Je vous trouve bien devin pour savoir ce que je pense réellement de vous... il m'est donc totalement inutile de vous dévoiler mes pensées les plus affectueuses en ce moment même.
Fait à Niort, en ce 18ème jour de juillet 1457, à peine entamé d'une heure.
Spoliatis arma supersunt !
Je vais vous rappeler mes derniers mots au conseil :
"Quant à parler du contenu de vos braies, comme de celui de tout autre ici ou ailleurs, n'est en rien un manque de respect sauf si vous même avez un sentiment de...hum... euh... comment dire... un complexe ?... oui sauf si vous même faites un complexe au sujet du contenu de vos braies, ce que je ne peux savoir !"
Le fait de me fermer ainsi les portes du château, sans m'en informer et sans me laisser l'occasion de m'exprimer pleinement alors que je suis toujours conseillère élue légitimement est bien le signe que j'ai mis le doigt là où cela vous fait mal. Vous me voyez désolée de porter atteinte à cette virilité perdue dans des braies au fond aussi vaseux que les marécages poitevins. Voici donc les excuses que vous désiriez tant.
Je prends toute fois note et acte de vos agissements et considère par là même que vous venez de me relever de mes fonctions et responsabilités de conseillère comtale. Je vous souhaite bon plaisir pour l'achèvement de votre mandat de comte que je ne prédirais pas aussi calme qu'il l'a été jusqu'à présent bien qu'il sera toujours aussi inerte et insignifiant au niveau des actions de vos conseillers fantomatiques.
Comme vous l'avez déjà dit à mon sujet : "..il ny a pas eu dinsultes directes mais des sous entendus et des « pensées »". Je vous trouve bien devin pour savoir ce que je pense réellement de vous... il m'est donc totalement inutile de vous dévoiler mes pensées les plus affectueuses en ce moment même.
Fait à Niort, en ce 18ème jour de juillet 1457, à peine entamé d'une heure.
Spoliatis arma supersunt !
Aucun pigeon s'envola ce soir là. C'est le fel et féal Kram du Kon lui même qui se chargea de remettre la missive, cachet non couleur lie de vin mais bel et bien pourpre bien apposé et bien en évidence.
Afin de maintenir la courtoisie et la cohérence dans ce RP concernant exclusivement Nessty et Petitjehan, je vous prie de me contacter avant d'intervenir. Me réservant le droit de refuser ou de faire exclure PNJ et interventions n'ayant rien à faire avec le sujet de ce topic.
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On peut lire sur un mur : "La bisounoursite aigüe m'a achevée..."