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[RP] La Belle d'Angoulême, taverne municipale

Raymond_de_petrus
Le chuchotis ne fut pas entendu par Raymond, qui ne saisit qu'un grommellement indistinct.

Il comprit au comportement de Sorianne que le vin l'avait déjà bien entamé, de part ce comportement léger, les linges qui volaient ou le peigne, dont elle prenait soin en temps normal, qui disparut derrière elle après un dernier vol étourdi.


J'aimerais moi aussi qu'on trouve un équilibre... En plus tu as vu, Eliance nous surveille. J'imagine que c'est Orkaange qui doit être derrière tout ça.

Et puis alléger l'ambiance ne ferait de mal à personne.

Je crois qu'on devrait pouvoir s'arranger si vraiment on est en manque de vin...

Lui n'envisageait pas de vraiment se saouler, c'était le genre de moment idéal pour faire des bêtises. Il prit son tranchoir, et sourit plus largement alors que Sorianne le morigénait concernant l'histoire qu'il lui avait raconté.

Tu m'as demandé une histoire, tu n'as pas précisé ce que tu voulais entendre ! Et puis je l'ai inventé, il m'est jamais arrivé un truc pareil...

Mais au cas ou, je vais m'enfermer à double tour, j'ai aucune envie que tu viennes me réveiller !
Quelle idée de croire aux fantômes aussi ! D'ou te viens cette idée saugrenue ?

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Sorianne
Nonchalante, la brune reprend la bouteille des mains de Raymond pour pouvoir s'en resservir un godet et en prendre une bonne gorgée. Elle écoute toutefois, et s'amuse de ce que le peintre fait remarquer. Il est vrai qu'ils ont vu Eliance débarquer dans la taverne, de manière plutôt rapide, dommage qu'elle n'ait fait qu'un passage, elle aurait pu l'inviter à partager la chambrée pour éviter de se retrouver mortes de peur.

Tu crois qu'elle a demandé quoi? De surveiller à ce qu'on ne fasse pas de bêtises? Qu'on ne s'écharpe pas? Qu'on ne manigance rien?

Le sourire diminue toutefois lorsqu'il dit qu'il ne souhaite pas qu'elle vienne le réveiller. Au moins, c'est clair, et elle essaye de passer outre le coup donné au moral et tente de reprendre un sourire digne de ce nom tout en arrangeant sa position pour pouvoir se servir sur le petit plateau qu'elle a commencé à picorer.


Il y avait une maison... Elle lâche un petit rictus accompagné d'un ricannement tout en regardant Raymond. Sisi c'est vrai. Tu sais, celle où on est passé. C'était à peu de chose prêt la même histoire que toi, mais nous nous n'avons rien vu. Peut-être entendu mais nous dirons que ce n'étaient que des bruits "normaux" dûs aux vents qui s'engouffraient dans les planches et les murs.

Mais le pire, et là c'est vrai, je n'invente rien! En taverne, parfois lorsqu'on était seul, ou même à deux, voire à plusieurs! La taverne était hantée! Ça devait être ici d'ailleurs, je crois que je connaissais déjà Ork... Ou c'était à Castillon, avant de venir ici.


Elle ne se souvient plus bien. Peu importe après tout, toutefois elle se rappelle parfaitement la voix d'outre tombe qu'ils ont entendu ces différents soirs.

Donc lorsque le bruit se calmait, parfois on entendait une voix caverneuse, sinistre... Elle nous parlait, on l'entendait distinctement! Comme si c'était... Là. Comme si c'était à ta place par exemple. Ça parlait, et ça répondait à nos questions.

Je te le dis, les esprits sont parmi nous.
Si mon premier fiancé était toujours là, pour sûr il te l'aurait confirmé. Parfois il était avec moi quand on l'entendait. Je suppose que les autres soirs il était à courir les jupons ailleurs, ma foi...


Un haussement d'épaules, et la noiraude boit une nouvelle gorgée digne de ce nom.


Oh tu devrais goûter le jambon, il est très bon.
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Raymond_de_petrus
Aucune idée, il faudrait demander à la blonde directement.

Il écouta d'un air goguenard l'histoire de Sorianne, et conclut :

N'importe quoi ! C'est vraiment n'importe quoi !

Visiblement, il n'en croyait pas un mot et il se moquerait gentiment de la couturière une bonne partie de la soirée, qui jurerait ses grands dieux qu'elle disait la vérité.

Le vin continua de remplir les hanaps, et les deux bouteilles y passèrent, ainsi qu'une bonne partie du jambon - qui était effectivement délicieux - et des fruits. Raymond ignorait quelle heure il était quand il rejoignit sa chambre, après avoir beaucoup ri et bu.

Le reste lui fut assez brumeux, et il avait la tête un peu douloureuse au réveil. Le dégrisement fut immédiat quand il se retrouva face à Sorianne endormie dans son lit. Il écarquilla les yeux et jura à voix basse en se morigénant.

Son premier réflexe fut de soulever un peu le drap pour vérifier si...
Non, il était toujours habillé, et elle aussi visiblement. Il eut un soupir de soulagement et il tenta de se remémorer la fin de soirée. Sans succès, il ne se rappelait de rien après être revenu dans sa chambre.

Il secoua donc l'épaule de la couturière, se demandant bien ce qu'elle faisait là.


Hé Sorianne ?
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Sorianne
Ils ont ri. Beaucoup.
Et bu aussi.
Quand la soirée s'achève et que part le peintre, So est d'autant plus morose qu'elle se retrouve seule avec elle même. Il lui est difficile de revenir à cet état de solitude quand c'est l'une des choses qu'elle craint le plus. Elle a trop vécu ainsi, quelques mois lui ont permis de s'en remettre un peu et déjà tout cela lui est violemment arraché.

Raymond est parti profiter de sa nuit dans sa propre chambre... Et elle reste là debout, à contempler un lit bien trop vide et dans lequel elle sait qu'elle va se sentir perdue. Bien sûr qu'il lui faut se faire une raison. Elle est le second choix. Elle est celle que l'on se doit d'oublier. Elle se retrouve à la place de toutes ces femmes qui lui ont fait du mal.

Doucement et à contrecoeur, la brune s'allonge et ferme les yeux. Le sommeil ne tarde pas à l'emporter mais la vision d'une femme au teint blanc et au visage décharné la saisit et la noiraude se réveille brutalement. Le temps pour elle de souffler et d'oser ouvrir les yeux et So se rend compte que ce n'était qu'un cauchemar. Se redressant doucement, elle cherche d'une main la chaleur de Raymond avant de se rappeler que nan... cela ne sera plus possible. Son coeur se serre un instant et tout semble tanguer. Fichtre deux bouteilles à deux c'était peut-être bien de trop.

Après une moue et une hésitation, la petite brune prend sur elle... Et se lève lentement. À pas lents, elle qsort de sa chambre, referme doucement derrière elle et se rend à la porte de la chambre du peintre. Les mains fines se serrent nerveusement entre elles tandis qu'elle hésite devant le panneau de bois.


Raymond?

Sans trop d'assurance, Sorianne frappe doucement à la porte... Sans succès. Elle n'a aucune idée de l'heure et elle est consciente que c'est mal... que l'idée est mauvaise... qu'il lui fait faire demi tour et sen aller rapidement.. Mais l'alcool, les histoires qu'ils se sont racontés, le chagrin, tout se mêle... Et doucement la porte est clanchée. Peut être a-t-il fermé... Après tout il lui avait dit qu'il le ferait puisqu'il n'a pas encie qu'elle le réveille....

Le panneau s'ouvre sans mal et dans un petit cliquetis discret. Il lui faut faire demi tour, maintenant..

***

Son nom est prononcé... on la secoue?
Après avoir quelque peu ronchonné, la petite brune ouvre les yeux doucement, déplorant un mal de tête improbable. C'est un gémissement qui répond à Raymond... A Raymond?

So est maintenant totalement réveillée. Raymond est là, il semble inquiet?... Chose normale ceci dit. Alors la nuit lui revient en tête et... elle s'empourpre en se redressant.


Raymond, ne te fâche pas... s'il te plait... Je...

Déjà elle est levée, prête à fuir.
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Raymond_de_petrus
La couturière gémit pour toute réponse, avant de finir par ouvrir les yeux. Le retour a la réalité sembla aussi violent pour elle, alors qu'elle se redressait vivement sur le lit, s'inquiétant de sa réaction. Peut-être aurait-il du fermer sa porte... Il bafouilla :

Non mais... Enfin...

Il semblait plus confus qu'en colère.


Est-ce qu'on a... Enfin...


Fait le seul truc que je me suis interdit ? Il sembla pâlir a cette idée.


Toi et moi ?

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Sorianne
Les mains se tordent tant l'inquiétude s'en va croissante. De s'être éveillée au milieu de la nuit, les souvenirs sont présent malgré le vin. Pas de blanc pour parfaire la confusion qui semble régner. Et comment va-t-il le prendre? Il bafouille... et quand son visage semble perdre ses couleurs, la noiraude le déplore tellement...

Non... Non je... Ou alors de ça je ne me souviens pas...

Ce serait un drame, elle qui en a tant envie, de ne pas s'en souvenir... elle passe alors une main dans ses cheveux, perdue, dépitée, et inquiète de la suite....

Je suis désolée... je n'aurai pas dû... j'ai fais... Un cauchemar et... J'avais tellement besoin... Je ne voulais pas être toute seule...
La porte, elle était ouverte...


Elle est faible.
Elle aurait dû se retenir, prendre sur elle...


Ne te fâche pas, je t'en prie. C'est mal, je ne le ferai plus...

Comme elle peut prier à cette heure, pour qu'il ne s'emporte pas devant le culot monstre dont elle a fait preuve en venant à même son lit... C'était en tout bien tout honneur, malgré ce besoin qu'elle a de lui. Elle s'est contentée de sa présence, en se dissimulant dans un coin, évitant de s'étaler, se faisant petite... Comme maintenant... Toute petite misérable qu'elle est.
Vile tentatrice...
Mais qui est morte de trouiĺle à l'idée d"être seule.

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Raymond_de_petrus
La réponse de Sorianne finit de le rassurer, et le soulagement fut visible sur son visage, alors qu'il expirait, un peu fatigué dès le réveil. Sa tête continuait de le lancer un peu et il se massa les tempes, avant de reprendre.

Sorianne... Me fais pas des frayeurs comme ça.

Devait-il se mettre en colère, alors qu'elle semblait déjà penaude de la situation ? Ils essayaient tant bien que mal de renouer amicalement, mais elle était tel un chien dans un jeu de quille, bousculant tout par ses bouderies, ou par le fait de rejoindre son lit en plein milieu de la nuit.

S'il te plaît, ne recommence pas... Je ne sais pas moi, tu pouvais pas rejoindre le lit d'Eliance plutôt ?

Le peintre n'était pas certain de pouvoir rester sur le droit chemin à la prochaine tentation de la sorte. Il retint une réplique plus acerbe, qu'elle aurait pu rejoindre celui de Mike, après tout "il avait l'air gentil", mais cela n'aurait servi à rien. Il se rallongea dans le lit, espérant que le reste de la journée ne serait pas à l'aune du réveil et se massa les yeux.

La prochaine fois, je t'achète un doudou.
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Sorianne
Raymond ne se fâche pas. Si cela soulage un tant soit peu la noiraude, elle s'efforce de ne pas mal prendre le soulagement qui se lit sur le visage du peintre après avoir compris qu'il ne s'était rien passé. Le sentiment d'injustice qui occupe la petite brune depuis deux semaines s'en va croissant à mesure que passe le temps, à son grand dam.

Elle sait qu'il doit s'efforcer de rester sur le droit chemin, mais cela semble si aisé de son côté... Toujours aussi rouge de confusion, elle ne rebondit pas sur le fait qu'il la renvoie dans le lit d'Eliance... se contentant d'un sourire médiocre plein d'ironie...

Le coup de grâce?
Le doudou....
L'humiliation envahie la jeune femme qui sent le rouge de ses joues s'étendre et les larmes lui monter aux yeux. A-t-elle fait montre de gaminerie à ce point?


Je te demande pardon... Je ne te dérangerai plus, je te le promets... Au revoir Raymond...


Déjà elle lui tourne le dos et ouvre vivement la porte pour la refermer aussi sec une fois sortie.
Est-ce pour ça que tous l'abandonnent?
Elle retient le sanglot de vexation profonde qui ne demande qu'à s'echapper. Non elle ne le dérangera plus. La chambre va être rentabilisée. A peine se montrera-t-elle en taverne. Elle a de quoi s'occuper pour se faire oublier... Et ruminer son malheur.

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Raymond_de_petrus
La couturière claqua la porte derrière elle, après l'avoir salué froidement, et il resta un moment sur le lit, pensif.

Il se demanda alors ce qu'il faisait là, entre les Poneys qui le tourmentaient, et Sorianne qui ne faisait pas mieux, maniant le chaud et le froid au gré de ses humeurs. Il égrena dans sa tête le nombre de jours qu'il lui restait avant la fin du mandat et prit une profonde inspiration. Il lui fallait se recentrer sur ses priorités, qui n'étaient pas à Angoulême.

Le sac fut fait rapidement, et il disposait de pas mal de temps avant de repartir pour la capitale. C'était déjà l'heure du diner quand il glissa sous la porte de la couturière une lettre.


Citation:
Sorianne,

Je suis désolé de t'avoir vexé ce matin. Je m'attendais plus à une négociation sur le choix entre une licorne ou un dauphin sarladais.

Je rentre à Périgueux, cela sera mieux pour tout le monde. Tu pourras ressortir de ta chambre, profiter de tes amis, et certains n'auront plus à nous espionner pour savoir si nous nous tapons dessus.

Je t'apprécie, j'apprécie les moments qu'on passe ensemble. Tu dois penser que j'ai un cœur de pierre à te traiter comme je l'ai fait, mais j'essaye tant bien que mal de m'en tenir à ma décision. J'ai déjà bien assez trahi Hermance, sans en plus le faire alors qu'elle m'attend maintenant à Périgueux, que sa guérison complète dépend peut-être de moi, du soutien ou de la stabilité que je peux lui apporter.
Je sais, ce n'est pas juste.

Prends soin de toi.

R.


Il retourna dans sa chambre, et estima qu'avec un peu de chance, il pourrait croiser Orkaange avant de partir.
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Citation:















Sorianne
Le cœur est serré alors qu'elle relit une énième fois le billet déposé sous la porte. Elle était là, mais il a préféré ne pas lui faire face... C'est compréhensible. La journée s'est passée dans une morosité absolue et la noiraude a réalisé à quel point elle avait pu être stupide. Elle mérite tout ce qui lui arrive, pour sûr, elle le cherche, faisant sans cesse les mauvais choix.
Aller auprès de Raymond a été un geste machinal, mais ça l'a perdu. Elle a mérité de le voir repartir...

Elle a sans doutes mérité de les voir tous partir...

La petite noiraude a prit un peu de temps, mais a écrit une réponse au courrier de Raymond. Il aura au moins eu le mérite de lui avoir écrit avant de s'en aller....

Qu'il est difficile de réaliser que tout est allé trop loin et que de par ses mauvais choix, même l'amitié qu'elle espérait est perdue... Mais il va aller retrouver sa femme, elle va aller mieux. Il va être heureux. C'est ça qu'il lui faut se dire. Il sera heureux. C'est le plus important. ...

Et devant son courrier, elle sent son cœur se briser encore un peu plus. Malheureuse comme les pierres, elle est bien piteuse sur le bord du lit qui l'accueille pendant qu'elle rédige le mot sur ses genoux.
Ils ne conserveront qu'une relation purement basique, de simples connaissances. Elle fournira les plantes, peut-être parfois des vêtements qui sait... Et c'est tout... Au mieux ils se croiseront au détour d'une venelle, ou au coin du comptoir d'une taverne...

Elle s'en veut et n'a d'autre choix que de pleurer seule et faire bonne figure au dehors....
Elle se sustentera parce qu'elle ne veut pas le faire s'apitoyer sur son sort, et ce même si la nourriture a goût de cendres..
Et dans un gémissement douloureux, la noiraude se plie en deux, les bras serrés contre elle.

Retour à la case départ ou presque...



Au revoir Raymond.

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Eliance
L'assiette n'est pas au rendez-vous. Eliance ne parvient pas à poser son esprit tranquillement. Trop de discussions autour des marmots. Trop de discussions autour des balais. Trop de questions autour de ses récentes obsessions. Le barbu est gênant. La patronne vicieuse. Et Eliance paumée. Si déserter les tavernes a été une évidence, s'isoler seule dans sa chambre entourée de ses tourments n'en est pas une.

Eliance préfère s'occuper que ressasser. Sorianne est l'occasion en or pour s'occuper les pensées. Aussi, voire plus misérable, son cas vaut le détour. Elle est le nouveau cheval de bataille de la roussi-blondasse. Une sombre histoire de poneys, encore.

Arrivée devant la porte, Eliance hésite malgré tout un peu. Elle sait combien, parfois, il est agréable d'être tranquille. Mais elle décide de demander à l'intéressée directement et frappe trois petits coups contre le bois.


So ?... T'es là ?
J'veux pas te déranger...

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© JD Calyce ♥
Sorianne
Il est tard.
La petite brune tourne en rond depuis quelques jours, n'ayant pas envie de grand chose. Sa commande, pourtant importante, stagne totalement, et l'entrain n'est guère au rendez vous.
Si la veille, elle s'est risquée en taverne, la soirée ne s'est pas déroulée comme escomptée, et la noiraude ne peut que le déplorer sans toutefois en être surprise.
Et ce soir, elle a tenté, mais la difficulté pour se concentrer a fait qu'elle a rapidement abandonné l'idée. La conversation est passée à des années lumières au dessus d'elle et il lui était impossible de suivre quoi que ce soit.

Et maintenant, assise au bord de la fenêtre, non loin d'une lampe allumée, la So relit le courrier reçu dans la soirée. Il lui a finalement écrit... Elle s'est retenue, de son côté, ne voulait pas le déranger, se montrer envahissante ou trop demandeuse, alors le pli du blond marchand lui a fait chaud a cœur, même s'il ne dit pas grand chose.. Et même si le sourire est amer, que l'injustice lui est douloureuse, elle le comprend...

Sorianne est en pleine relecture, quand on frappe à la porte. D'abord étonnée, vu l'heure avancée de la soirée, la brune comprend rapidement qu'il s'agit d'Eliance. Le courrier est déposé sur le lit, et la petite brune s'en va ouvrir la porte à la roussiblonde.


Tu ne me déranges pas, tu peux entrer.

Sur ces mots, elle lui dégage le passage, l'invitant à entrer dans la chambrée toute simple, tout en détaillant le minois de la secrétaire d'Orkaange. C'est que la brune l'a laissée seule en compagnie d'un homme inconnu, il serait fâcheux qu'il lui soit arrivé quelque chose... Mais tant qu'à faire, autant commencer par un petit air léger, c'est plus entrainant.

Il faut que tu me racontes comme il t'a compté fleurette!
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Eliance
La porte s'ouvre sur une roussi-blondasse souriante, mais un peu gênée malgré tout. Ici, on ne lui causera pas de balais, ni de travail, ni de marmots, ni d'envie suicidaire à faire taire, ni d'hommes à marier... La paix, en somme. Enfin, en théorie du moins. À croire que Orkaange déteint sur un peu tout le monde, à la longue.

Alors qu'Eliance pénètre dans la chambre, elle s'arrête un instant sur la brune et sa question, fronce le nez.


Non mais personne m'compte fleurette, hein. C'quoi cette idée con ?
C'est la patronne qui t'a dit ? Elle raconte que des conn'ries, tu d'vrais l'savoir à force.


La mise au point exposée, l'entrée peut se faire plus conséquente et Eliance se remet en marche jusqu'au milieu de la pièce.

Et toi ? Ça va ? T'avais une tête bizarre d'vant ta lettre tout à l'heure...

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© JD Calyce ♥
Sorianne
La surprise se lit sur le visage de la So. Elle voulait entamer une conversation légère pour oublier un peu et il semblerait qu'elle se soit trompée de thème et que cela ne plaise pas à la blondirousse. Alors en refermant la porte derrière son hôte, la brune dissimule la petite moue qu'elle efface et remplace par un sourire un peu contrit.

Non, elle ne m'a rien dit, je ne l'ai pas vu... En fait... Non rien... Désolée, je ne voulais pas t'ennuyer...

Dos à la porte, la noiraude sourit de voir Eliance commencer à prendre ses aises auprès d'elle. Voilà une bonne chose, qui la ravit parfaitement. Elle n'en fait pas la remarque de peur que le naturel ne soit rapidement effacé, et Sorianne allait proposé quelque chose à boire avant de se faire devancer.

Elle reste coite un instant, avant de regarder le courrier qui trône en bonne place sur le lit.


Ca va... Je crois.
C'est une lettre de Raymond. J'ai été surprise... Et je suis juste touchée qu'il pense à moi...


Le sourire se fait en demie teinte, et la noiraude se dégage de la porte pour se diriger vers son sac de voyage dans lequel se trouve une bouteille qu'elle avait commandé plusieurs jours avant à l'aubergiste.

Tu en veux? Et l'homme avec qui tu étais en taverne, il ne t'a pas embêté? Je ne comprenais pas votre conversation... Je pense à trop de choses, j'ai du mal à me concentrer...
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Eliance
Eliance hausse les épaules devant les excuses de Sorianne. Après tout, cette dernière est loin d'avoir le vice de son amie blondasse et l'étourderie semble à Eliance davantage relever du mauvais hasard que de l'intention mesquine.

Ça n'fait rien.


Alors que la brune l'informe de l'arrivée d'un courrier venant de l'affreux blond, Eliance entame un demi-tour lui permettant d'observer rapidement les lieux, mais surtout de finir sur la jeune femme. Un quelconque commentaire sur le fait que l'ancien amant songe toujours à son occupation de derniers mois lui semble alors déplacé et Eliance préfère se taire plutôt que de provoquer un quiproquo, comme ça s'est déjà vu. Mais le silence ne se fait pas puisqu'une invitation à boire est déclarée. Et la roussi-blondasse y répond.


C'pas d'refus.
Non, non. Il est pas... enfin, tu sais...

Et même si la noiraude ne savait pas, ce serait pareil.
Il est pas toujours facile à comprendre. Il est écossais. Ça aide pas. Rien que son nom, j'arrive pas à l'dire. J'l'appelle Georges mais il veut pas. Enfin, maintenant, si. On a conclut un accord.

Tu penses à quoi ? C'est Raymond qui t'encombres ? Faut dire qu'il en prend, de la place, celui-là !

La phrase d'Eliance se ponctue par un petit rire. Elle aussi aspire à une discussion légère, même si entre les deux torturées qu'elles sont, ce n'est pas gagné.

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© JD Calyce ♥
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