Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

RP - Une journée comme les autres

Ferdinnand


En ce seizième jour du bon mois de mai mil quatre cent soixante six, les rues de mystras se sentaient reprendre goût dans la paisible atmosphère. Le marché de la grande place gorgeait de biens et esclaves durement gagnés lors du dernier conflit. Les cris et les odeurs fourmillaient.

    L'esclave est une bonne personne, un millier d'écu et il sera à vous !
    Alors, les olives et toutes nos huiles pour les dames ! Les anchois sur du pain et vos tracas s'arrêteront !
    Le meilleur fromage de brebis du Péloponnèse!
    ...


Un feu pour alimenter le brasero du boucher Kakasagis faisait monter l'odeur des cochons grillés. Quelques gardes présents faisaient comme à l'habitude leur ronde pour marquer la présence en la ville de l'armée princière. Riche de victoire, elle alimentait les marchands, artisans en tout genre et faisait prospérer cette ville. Une escorte sous les ordres du capitaine Alzares s'arrêta dans la taverne 'Au bon Prince'.
L'arrivé des armes d'armes jeta un froid dans ce lieu réputait ... instable.

    Hola, sin control, pero cervezas para los fieles guardias de la corona.
    (Bonjour, pas de contrôle mais des bières pour les loyaux gardes de la couronne).


Se positionnant en face d'un homme, à l'allure discrète. Le plus gradé le salua, fréquentation ? cette tête lui rappela une rencontre mais il est incapable de se remémorer qui. Les bières arrivèrent et ils parlèrent.

    Bienvenido de nuevo a la cama de nuestras esposas y amantes! ¡ el buen sexo nos hará bien! Jejejejejjeej
    (Vivement le retour dans le lit de nos femmes et de nos maitresses! Une bonne baise nous fera du bien! hahahahahhaah).


Le tavernier sentait mal le verbe haut des soldats mercenaires castillan venu gonfler les troupes du prince contre bonne fortune. Leur réputation de grands sanguinaires lors du siège de fort du roi jacques les avaient précédé. Connu pour leur violence impitoyable, arrogance et plaisir avoué de sadique. Ils n'ont que la qualité d'être riches et loyaux à l'argent.

_________________
Le_g.


Discret, il était venu au marché de la ville princière, sans trop se poser de questions, mais tout de même un peu. Qui dit Prince, dit forcément richesse. Louis, fidèle à lui-même tentait de se faire un peu d'argent.

L'esclave est une bonne personne, un millier d'écu et il sera à vous !

Il suivait du regard, à l'abri d'une porte cochère, un marchand d'esclave, et se retient difficilement de cracher au sol, l'idée de vendre des êtres humains lui rappelant de mauvais souvenirs, des heures sombres de son enfance, lorsque celui qui l'avait renié l'avait vendu, lorsqu'il avait payé de n'être pas le fils de celui qui était le mari de sa mère. A l'époque, il avait appelé la mort de ses voeux, il avait survécu, envers et contre tout, et aujourd'hui, il était là, observant ce qui scellerai le destin de ses êtres qu'on vendait. Il savait ce qu'ils pouvaient ressentir, ces hommes vendus tels de la chair, et son regard suivait le vendeur de maquignon, ce vendeur d'esclave, alors que sa senestre venait caresser du bout des doigts ses couteaux de lancer.

Alors, les olives et toutes nos huiles pour les dames ! Les anchois sur du pain et vos tracas s'arrêteront !

Toujours dans l'ombre, sa capuche sur la tête, il laissa son regard s'aventurer sur les étals un peu plus loin, écoutant les marchands qui tentaient le chaland, haranguait les foules.

Le meilleur fromage de brebis du Péloponnèse!

Il se demandait si les badauds y croyaient vraiment, le truc en question sentait tellement fort qu'il pouvait humer le parfum de là où il se trouvait, et ce n'était pas vraiment du goût de son estomac qui était au bord de ses lèvres. Il se détourne et se glisse dans la taverne de l'angle de la place, puis s'installe près de la porte, dos au mur, mais avec un angle de vue vers ladite porte et la fenêtre, posant une pièce sur la table, sans un mot. Le tavernier comprendra qu'il veut boire, mais il ne tient pas à parler.

Le regard ambré balaye la salle, et il se tend légèrement, malgré lui, en voyant entrer la garde, il écoute parler, et se contente d'hocher la tête, rajoutant une pièce, et espère que l'homme ira boire sa chope ailleurs qu'à sa table. Aux grades visibles sur l'uniforme, il devine un Capitaine. Il se maudit de n'avoir pas anticipé l'arrivée de ces soldtats. La mâchoire se serre, alors qu'il compte le nombre. Lui qui était juste venu en repérage, il est servi.

Ne parlant pas un mot de castillan, il est dans la mouise. S'il comprend à peu près l'idée de la conversation, Louis se retrouve en difficulté pour engager une conversation. Il se contente d'un laconique :


Hola. Sì.

Vêtu sobrement, il observe l'homme qui lui fait face, et voulant éviter l'esclandre, tente de ne pas attirer plus l'attention sur lui, rajustant son mantel sur son gambison de cuir et les lanières qui lui barrent le torse, camoufflant par là-même son épée qui serait fort inutile en un tel lieu. Qui dit auberge dit dagues plus qu'épée. L'épée est réservée pour les grands espaces. Mais là, s'il jauge le capitaine, il n'en demeure pas moins sur la défensive, et se contente de remercier le tavernier d'un :

Merce.

Sa langue d'óc lui a échappé, et visiblement, si ça lui a échappé, ça n'a pas échappé, ni au tavernier, ni au Capitaine. Il se lève rapidement, d'une main leste habituée à couper des bourses, il récupère ses pièces et fonce vers la sortie, bousculant au passage l'un des planton de la soldatesque.

Arrivé dans la rue, il tourne rapidement la tête pour voir s'il est suivi ou s'il y a des réactions rapides...

_________________
Ferdinnand


L'instant est au plaisir, aux femmes et aux petits travaux pour compléter leurs soldes. Les tavernes sont tout ceci en un. Rencontrer des femmes, rires, chanter et boire à en mourir. Et des affaires à faire. L'esprit à la fêtes et aux rencontres agréables comme ce sieur assit devant eux. Celui-la même qui répond d'un petit.

    Hola. Si.


Souriant le capitaine ne répond pas, provocation énième du mercenaire. Ne perdant pas un œil sur le badaud. Il lance à son jeune soldat le plus proche.

    Entonces, ¿viste a la dama otra vez, amiga mía?
    (Alors, as-tu revu la demoiselle mon ami ?)


Le maitre des lieux recevant sa récompense pour avoir servit le sieur recoit un.

    Merce.


Langue peu parlée en morée et employé par certains brigands notoires. Le comportement de son auteur est plus sureprenant. Partant de vive allure en dehors, ne laissant aux soldats le temps uniquement de se lever. Arrivé en dehors, l'homme se retourna vers eux et en particulier Alzares.

    Alerta, a los hombres armados. Detener a este hombre!
    (Alerte, aux hommes armés. Arrêtez cet homme!)


Le capitaine monte son cheval et prend la tête de l'escorte. En tentant de prendre l'individu.

_________________
Le_g.


Il entend les soldats bouger, rapides, mais lui aussi l'est. Rapidement, il entend un galop derrière lui. Une ruelle sur la droite, il s'y précipite, se trouve face à un cul-de-sac, alors il fait demi-tour, cherchant à sortir de ce guêpier dans lequel il s'est fourré.

Alerta, a los hombres armados. Detener a este hombre!
(Alerte, aux hommes armés. Arrêtez cet homme!)


Gagner une course à pied contre un cheval est jute illusoire, alors il cherche, observe, s'arrête pour reprendre son souffle. Il retourne vers le mur, tente de grimper, mais son pied glisse et il tombe. Le Gaucher se retourne pour voir où en est le cavalier, et change de tactique, fonçant dans le tas, espérant ainsi les surprendre, mais le cavalier lui coupe alors la route, alors il s'arrête de nouveau, recule d'un ou deux pas, se maudissant de n'avoir pas repris toutes ses forces, et surtout, d'être parti seul faire ce repérage.

Malheureusement pour lui, il est dans une souricière, l'alerte s'est répandue comme une trainée de poudre, et s'il ne voit pas encore les soldats, il entend les bruits des bottes, le sang battant à ses tempes.

Les gardes ne mettent pas longtemps à l'encercler, alors il sort sa dague, et cherche du regard un échapatoire. Il recule de nouveau, et manque de peu de choir sur le sol, sa botte gauche rencontrant une hauteur de pavé inégal. Il n'en trouve pas.


"Chiabrenna de fot-en-cul" murmure-t-il alors qu'il se voit encerclé.

Il compte le nombre de soldats, l'escorte n'est pas très lourde, seulement cinq ou six hommes, plus leur chef. Pourtant, il n'est pas suicidaire. Après tout, ils n'ont pas grand chose à lui reprocher, si ce n'est un départ un peu précipité.

Que risque-t-il ? Un procès ? Bah, ça fera un de plus à sa collection.

Il se tourne vers leur Capitaine, le regarde droit dans les yeux en retirant sa capuche de la dextre, puis, lentement, écarte sa senestre, laissant tomber sa dague sur le sol. S'ils ne parlent pas la même langue, au moins ça, c'est assez clair normalement. Un homme qui laisse tomber son arme, c'est un langage universel, du moins l'espère-t-il.


_________________
Ferdinnand


L'homme prend une ruelle sur la droite. Le capitaine crie.

    Está aquí mismo. ¡ Tómalo, Atrápalo!
    (Il est là, sur la droit. Prenez-le, saisissez vous de lui !)


Pris dans une souricière, illusion d'un monde en fin. Les brigands doivent être châtié pour les mercenaires. Ils avaient comme mission de capturer et punir les malfrats. Et trébuchant à plusieurs reprise, prit dans un élan dernier avant de ... se prendre pied dans une pierre.
Une fois la foule écartée, encerclant l'homme valeureux l'ibérique voulu donner l'ordre. Quand ce dernier prend de son initiative la chute de toute tentative d'espérée face aux quelques hommes de cette garde.

    ¡ tomen sus brazos!
    ¡ Señor, su viaje no se detiene! ¡Ven con nosotros! Su oportunidad es reunirse con el fiscal general de Achaea.
    (Prenez-lui les armes !
    monsieur, votre voyage ne s'arrête pas! Venez avec nous ! Votre chance est de rencontrer le procureur général d'achaïe.)


Un garde parlant la langue d'oc et plus précisément l'occitan lui dit.

    Monsen ! venèm ambe me !
    (Monsieur, venez avec moi !)


Montrant de la sympatie, le garde tend le bras alors que le badaud est tenu par les autres cavaliers prêts à intenter à sa vie. Que va faire le malfrat ?

_________________
Le_g.



    ¡ tomen sus brazos!
    ¡ Señor, su viaje no se detiene! ¡Ven con nosotros! Su oportunidad es reunirse con el fiscal general de Achaea.
    (Prenez-lui les armes !
    monsieur, votre voyage ne s'arrête pas! Venez avec nous ! Votre chance est de rencontrer le procureur général d'achaïe.)


Il grimace alors qu'on lui prend ses armes, se sentant piégé et mis à nu, mais de ce qu'il comprend, vive les langues étrangères, il va rencontrer un général. Pas pour dire, mais il est vraiment en mode poissard d'or ce jour. Il ne bronche pas, tente de ne pas faire de mouvement qui pourrait lui coûter la vie.

D'un espagnol très approximatif, il répond, tant bien que mal.


No soy "senor"...


et se souvenant de quelques mots appris au hasard des routes, il poursuit.

Me llamo Loís. Louis Track.


Ce seront les seuls mots qu'il prononcera, tendant l'oreille vers celui qui parle occitan.


    Monsen ! venèm ambe me !
    (Monsieur, venez avec moi !)


Mercé Sénher. I vau anar, a condicion que venguètz tamben.
(Merci Monsieur. Je vais y aller, à condition que vous veniez aussi.)


Ne parli pas l'espanhòl
(Je ne parle pas l'espagnol.)

Bien embêté pour le coup, parce que rencontrer un général, quand on parle pas la langue, ça va être simple ça. Il soupire légèrement, ferme un instant les yeux, puis les rouvre et fait un pas vers l'homme en question, celui qui parle occitan, alors qu'il est toujours tenu par des soldats. Il reste de marbre, ne pouvant guère se mouvoir librement, mais sans agressivité, impassible, prouve par peu de gestes qu'il va suivre et obtempérer.

Louis ne tente aucun geste stupide, montre qu'il reste calme, ne cherchant plus à fuir, non sans avoir jeté un coup d'oeil aux alentours, réalisant qu'il n'avait aucune chance de pouvoir s'échapper par la ruelle qu'il a prise. Il serre les dents, et les poings, se rendant compte que finalement, il a déjà de la chance qu'un arbalétrier ou un archer ne l'est pas réduit à l'état de brochette, il ne va pas pousser plus loin les tentatives. C'est pas son jour, il en est conscient, et se contente donc de suivre les hommes, sans savoir ce qui l'attend, mais toujours en se disant qu'il risque au pire un procès.



_________________
Ferdinnand


La cavalier situé au dessus du bandit de trois bonnes têtes. Il sort l'épée de son fourreau et place devant le visage de l'individu. Animal blasé par une situation sans issue. Il se contente d'observer puis il se retourne vers son plus proche soldat.

    Tómelo, ¡pero hágalo firmemente! ¡Este animal tiene muchas cosas que decirnos! ¡Esto es solo un comienzo!
    (Prenez le, mais cordez-le fermement! Cet animal a bien des choses à nous dire! Cela n'est qu'un début !)

    ¡Vamos por el castillo!
    (Partons pour le chateau !


Les hommes de pied prirent l'homme à quatre et le nouèrent de force trainé par le cheval de tête. Des badauds rigolaient autour de l'escorte, calmaient par la garde comptant désormais une quinzaine de soldat. Les ruelles escarpaient amincisse l'escorte, provoquant des troubles avec les passants. Grondant leur mécontentement. Quelques pièces jetées et le calme reprit son règne. Des cris et des odeurs, toujours la même musique. Le capitaine se tourne vers le soldat occitan et l'interpelle.

Soldado, ¿qué tartamudeo?
(Soldat, qu'elle bafouille ?)

L'homme d'arme avait eu une discussion avec le malfrat. Il répond alors.

    Mi capitán, el matón es del sur de Francia. Su lengua está cerca de la mía. Yo entiendo una parte. Puedo ayudar a entenderlo mejor. ¿Puedo venir y presentarlo?
    (Mon capitaine, le malfrat est du sud de la france. Sa langue est proche de la mienne. Je comprends une partie. Je peux aider à le comprendre mieux. Puis-je venir le présenter ?)

Le capitaine lève les mains et s'annonce devant le castel interne.

    ¡Abre las puertas al leal Capitán Alvarez!
    (Ouvrez les portes au capitaine fidèle Alzares !)


_________________
Le_g.


Blasé, le brigand regarde le capitaine faire des moulinets avec son épée et la lui mettre devant le visage. Impassible, il le regarde, et lui fait même un sourire, teinté d'ironie. Il n'a pas vraiment peur, il sait que l'homme veut le ramener à son général, alors le blesser, c'est pas le moyen le plus rapide de l'y emmener. Louis dévisage le Capitaine et soupire légèrement, ne comprenant pas un traitre mot de ce qu'il peut bien dire.

    Tómelo, ¡pero hágalo firmemente! ¡Este animal tiene muchas cosas que decirnos! ¡Esto es solo un comienzo!
    (Prenez le, mais cordez-le fermement! Cet animal a bien des choses à nous dire! Cela n'est qu'un début !)

    ¡Vamos por el castillo!
    (Partons pour le chateau !


Castillo, le seul mot qu'il a pu comprendre. C'est le chateau ça.. Castel, castillo, ouais, probablement que c'est ça. Firmemente ? Bah pour ce mot-là, il a compris, vu comment les soldats qui le ligotent serre les cordes : fermement. Bon, ça fait pas beaucoup de mot, animal, c'est le même, et il serre les dents, lui répondrait bien qu'il n'est pas un animal mais bon, pas vraiment capable de tenir une discussion quand on comprend un mot sur dix. Comienzo... aucune idée de la traduction. Il se trouve très embêté, mais ne peut que suivre, et même s'il n'a pas retrouvé toutes ses forces, il allonge tout de même le pas pour tenir le rythme.

Les grondements des badauds ne lui font ni chaud ni froid. Après tout, c'est pas comme s'il les connaissait ou qu'il en avait quelque chose à caguer, mais il comprend que les spectateurs ne sont pas forcément très d'accord avec les soldats. Les clameurs du marché raisonnent, et lui font froid dans le dos lorsqu'il entend parler encore de la vente d'esclaves. A croire qu'ils n'ont que ce commerce là à faire.

Par contre, il tend l'oreille pour écouter le soldat qui parle occitan, mais encore une fois, c'est plus de la devinette que de la traduction.



    Mi capitán, el matón es del sur de Francia. Su lengua está cerca de la mía. Yo entiendo una parte. Puedo ayudar a entenderlo mejor. ¿Puedo venir y presentarlo?
    (Mon capitaine, le malfrat est du sud de la france. Sa langue est proche de la mienne. Je comprends une partie. Je peux aider à le comprendre mieux. Puis-je venir le présenter ?)


Capitan, ça, c'est facile, capitaine... sur de francia, sud de la France. Ah ouais ? Il a réussi à capter ça quand même. Ca fait juste que la moitié de la France qui parle occitan. pour le reste, il arrive à deviner mais s'interroge sur le pourquoi il arrive mieux à comprendre le soldat que le capitaine. Ils parlent pas pareil, les deux là...

Alors qu'il reprend son souffle après la marche forcée, il regarde le chateau, petite forteresse entourée de murs, une grille pour l'accès, pas simple d'y entrer, encore moins d'en sortir sans doute. Il a un léger geste de recul, vite recadré par les gardes, et se redresse, optant pour une attitude non belliqueuse. Ils ne pourront pas lui reprocher grand chose, à part de parler occitan, mais il n'est pas sorti d'affaire si personne ne peut lui traduire ce qui sera dit. Il se tourne alors vers le soldat qui lui a montré un peu de bienveillance et murmure :


Ajuda-me... N'ai pas arren dòler.
(Aidez-moi... Je n'ai rien fait de mal.)


Puis il regarde le capitaine, et hausse les épaules avant de soupirer. Va falloir être patient, parce que là, il a bien l'impression qu'il va pas tout comprendre. La mâchoire serrée, ainsi que les poings, il ne dit plus rien, un peu déboussolé par ce qui lui arrive en fait, et en prime, il ne comprend pas ce qu'ils disent entre eux. Ce n'est pas avec trois pauvres mots compris qu'il va pouvoir dire quoi que ce soit.


Vous parlez français ? Do you speak english ? (vous parlez anglais ?)


Enième tentative pour tenter de trouver une langue qu'il puisse comprendre. Ce serait quand même plus simple s'il comprenait ce qui lui est reproché, car quoi, tout ce qu'il a fait c'est bousculer un soldat en sortant un peu vite d'une auberge. Pas de quoi fouetter un chat, en somme.

_________________
Ferdinnand


Les ports s'ouvrent et avec eux une nouvelle escorte plus enrichie d'armes et de colosses de bonne cantine. Des gardes princiers, au grand sérieux des combats passés sans toucher prime de tête comme les espagnols. La langue lourde ils interrogent le jeune soldat alors que le capitaine mercenaire sourit de fierté devant les armées régulières.

    Alors, l'espagnol vient nous apporter un beau gibier ! Que veux-tu en échange mercenaire ?!


Le jeune soldat prend l'occasion de présenter à son tour et se positionner.

    N’ayez crainte bon gens ! Je paie le droit de nuit sur fugitif. Je l'escorterai dans les geôles pour lui servir de traducteur. Le Procureur général aura tout droit de lui accorder de son temps, mais ma langue servira de service!


Se tournant vers le querelleur de Madrid et remettant un sac d'écus.

    Voici mon capitaine votre solde, vous remerciant de votre aide.


Coup de théâtre, le jeune homme se révèle être un espion ou un autre... Mais qui est-il ? Qu'a-t-il à démontrer pour vivre comme un chien, boire et fourrer les femmes de la capitale. Il salue ce dernier qui le laissa avec les troupes princières. Lourd de 250 ducats de plus. Il se tourne vers le malfrat et lui murmure.

    Si vous saviez, je parle votre langue car je suis Luis né en Aragon et loyal serviteur du prince. J'ai besoin de toi ici, ailleurs ou dans la mort. Mais tu es un bien bon personnage pour mourir si pauvre!

Il rit et salue les gardes princiers tenant fermement le badaud mal tombé. Qu'il y a t-il ....

Quelques pas et couloirs après les méandres d'allées serpentines des jardins du contrebas du domaine. La se tenait la porte des geôles princières ou ils entrèrent calmement. Un greffier à l'entrée demande.

    Nom, raison de la venue et crimes ?!


Le garde escorté répond.

    Santangel Luis, garde princier et espion des mercenats ! Crime est à l'image de la tête du prévenu, celle d'un homme craignant la justice divine! Témoin à charge dans le crime du baron de clermont! Si tel est son cas, greffier !


La porte d'une petite cavité s'ouvre ou par l'entremise d'une fenêtre froide la lumière inonde d'un faisceau la pièce. L'homme se voit retirer les fers rouillés et jeter dans la pièce. Luis annonce alors.

    De la bonne nourriture, je ne souhaite pas le voir mourir avant de rencontre le procureur général de mystras !


Vers le prévenu.

    Reste en vie, ton coup rencontrera une corde! Mais pas avant que j'en décide !

_________________
Le_g.


Louis observe, silencieux, tente de comprendre ce qui se joue devant lui.

Le soldat qu'il avait bousculé dans la taverne pour sortir et qui lui parlait en occitan n'est visiblement pas ce qu'il prétendait être. Le brigand observe le soldat, cherchant à savoir qui il est au juste.

Un simple mercenaire qui donne une lourde bourse contenant certainement une grosse somme d'argent au chef des mercenaires, voilà qui semble original, impossible plutôt. Ce "simple mercenaire" ne doit pas être ce qu'il prétend être, mais le regard fauve du bandit reste relativement neutre, malgré toutes les questions qui lui trottent dans la tête.

A priori, il est même apte à donner des ordres à la Garde Princière, donc, ce n'est certainement pas un troufion, peut-être un noble qui s'amuse à jouer les espions ou à se faire passer pour un mercenaire histoire de passer le temps. Qu'est-ce que cela veut dire ?

Ils marchent, serpentent dans les jardins, puis des couloirs, des geôles, à n'en point douter, ce n'est pas comme s'il ne s'y attendait pas, mais il espérait au moins un procès pour pouvoir tenter de s'expliquer.


    Nom, raison de la venue et crimes ?!


Il reste silencieux, le visage de marbre, mettant en ordre ce qu'il s'est passé, préparant sa défense mentalement : il visitait la ville, il a voulu prendre un verre, les mercenaires sont entrés, il n'a pas voulu rester, il est parti et à simplement bousculé le gars qui s'appelle Luis Santangel. Simple non ? Il n'a pas vraiment envie de rester mais les fers qui enserrent ses poignets l'entravent et il ne peut pas vraiment faire quoi que ce soit.

Au moins, il parle de général, encore... donc, il n'est pas tout puissant. La suite le laisse perplexe, lorsque Louis découvre que celui qu'il avait pris pour un simple sbire aurait en fait, droit de vie et de mort sur lui.


    De la bonne nourriture, je ne souhaite pas le voir mourir avant de rencontre le procureur général de mystras !

    Reste en vie, ton coup rencontrera une corde! Mais pas avant que j'en décide !


Alors qu'il se masse les poignets, le brigand regarde celui vers qui il s'était déjà tourné pour demander de l'aide, et qui visiblement donne des ordres dans le château.

    Que je vous ai bousculé mérite-t-il la corde ?


Non, sans déconner, il n'en sait vraiment strictement rien. C'est un crime de lèse-majesté qu'il a commis ? Comment aurait-il pu deviner que ce garde était si haut gradé... Et encore là, il se demande s'il est vraiment qu'un simple garde ou s'il ne serait pas l'héritier du château vu comment tout le monde lui obéit. De nouveau, le gaucher observe Luis.

    Qui êtes-vous ? Qui est le baron de Clermont ?


Un regard neutre, pas vraiment apeuré, même s'il le devrait peut-être, plutôt une lueur d'agacement, de contrariété, voire de haine peut être perçue dans les yeux du brigand enfermé qui regarde la geôle dans laquelle il se trouve emprisonné, tel un fauve en cage. Avec une minuscule ouverture, obstruée par son opposant, donnant sur un couloir où il sait que les autres soldats attendent, il sait qu'il ne peut rien faire pour fuir, surtout sans arme. Même s'il arrive à en bousculer un ou deux, il sera rapidement rattrapé, et après la marche forcée pour venir jusqu'au castel, il est un peu affaibli, alors courir jusqu'à la grille ou le mur d'enceinte, sans se prendre un coup d'épée ou une flèche, c'est juste impossible. Il ne tente donc rien, et se contente de s'asseoir contre le mur, résigné. Il rajoute pourtant.

    Je ne crains pas la justice divine, et je n'ai commis aucun crime sur votre terre.


Oui, il dit carrément sa terre, parce qu'il a beau ne pas en connaitre long, il en sait suffisamment de ce qu'il a pu déduire : le garde qui l'escorte n'est pas qu'un simple garde, ni un simple espion. Un simple espion ne se serait pas dévoilé de la sorte, n'aurait pas payé si lourd pour un malfrat comme lui, et il se demande pourquoi il est là réellement. Il tourne la tête vers la porte, massant toujours ses poignets rendus douloureux par les fers.

    Pourquoi vous m'avez emmené ici ? Quel est mon crime ? Qu'est-ce qui me vaut l'honneur que vous sortiez de l'ombre ?


Il soupire légèrement et murmure.

    Désolé de vous avoir bousculé. C'était un accident.


Louis regarde la cellule, levant les yeux ambrés vers l'unique trou de lumière en dehors de la porte, se demandant s'il n'aurait pas moyen de sortir par là, plus tard, s'il le laisse seul, lorsqu'il aura repris quelques forces, parce que c'était pas si simple de suivre à pied les chevaux, il avait trébuché plusieurs fois, manqué de tomber à de multiples reprises, et du marcher très rapidement, limite courir parfois pour ne pas chuter lorsqu'ils l’amenaient ici. C'est donc un homme aux abois, épuisé par la chaleur et par la marche forcée, qui est assis contre une paroi froide d'une geôle sombre, mais qui garde sa fierté, et un maintien plutôt digne malgré son état, le dos droit, le regard direct et non fuyant dans les yeux qui se dirige vers les yeux de son geôlier.

Si le garde qui parle occitan voulait lui faire baisser les yeux, le rabaisser, il a réussi à presque le briser physiquement, mais pas moralement. Et pourtant, le prisonnier soupçonne le garde de quelque chose, sans parvenir à dire quoi. Il fait alors un simple constat, vu que le garde ne veut pas qu'il meure, et demanderait bien une eau avec du citron, mais faut pas pousser non plus trop loin le bouchon, alors il se contente d'un simple :


    J'ai soif.



_________________
Ferdinnand


Le soldat n'avait pas dans l'espoir de nouer plus avec le prévenu mais il avait reçu l'éducation appropriée.

    Sener, vous êtes accusé de l'assassinat du baron de Clermont feu mon père ! Le laissant gisant sur le sol de sa demeure. Des témoins nous ont remonté votre signalement dans les rues et nos informateurs ont été précis. Votre personne répond en tout point à celui qui jeta l'infamie sur le baron.
    La justice divine sublime la notre, le procureur général vous recevra en temps voulu. Mais si votre âme est bonne, elle sera clémente.


Le prévenu fit une ultime demande après s'être ramasser dans une dernier recours le poids de son incarcération.

    J'ai soif.


Prêt à partir, le jeune soldat s'arrête.

    Vous allez devenir le plus important des prisonniers. Prenez ce privilège comme un don du ciel. De l'eau ?! Mais c'est du vin que vous donnera et du bon gibier.


    Vous avez le droit à une plume et des parchemins aussi.


    Faites en bon usage !


Le soldat ne voulait trop en dire, fin stratège il avait tout dessiner de l'avenir prochain.... Lentement son émancipation de cette ombre paternel et devenir le plus puissant homme de morée. Qui de mieux qu'un justicier pour protéger la principauté.

_________________
Le_g.



    Sener, vous êtes accusé de l'assassinat du baron de Clermont feu mon père ! Le laissant gisant sur le sol de sa demeure. Des témoins nous ont remonté votre signalement dans les rues et nos informateurs ont été précis. Votre personne répond en tout point à celui qui jeta l'infamie sur le baron.
    La justice divine sublime la notre, le procureur général vous recevra en temps voulu. Mais si votre âme est bonne, elle sera clémente.


Il avait écouté, sans comprendre, assomé par la chaleur, mais lorsqu'il comprend de quoi il est accusé, là, nul doute que c'est la corde qui l'attend s'il ne fait rien, mais que peut-il faire, seul dans cette ville, et qui plus est, enfermé et sans arme. Il comprend mieux pourquoi l'homme a laissé tomber le masque et qu'il s'est dévoilé : le garde/espion pense qu'il est un assassin, et pas n'importe quel assassin, celui de son père... Autant dire qu'il est cuit.

    Vous allez devenir le plus important des prisonniers. Prenez ce privilège comme un don du ciel. De l'eau ?! Mais c'est du vin que vous donnera et du bon gibier.


    Vous avez le droit à une plume et des parchemins aussi.


    Faites en bon usage !


Louis reste interdit, dans l'incompréhension la plus totale. Comment son signalement a-t-il pu être donné ? Comment et pourquoi surtout ? Qui donc voudrait sa mort ? Bon non, ça, il raye la question, la liste est trop longue. Il va surtout devoir trouver comment s'en sortir, et ce n'est pas celui qui l'a fait enfermé qui l'aidera finalement. Il ne s'est montré relativement calme voire protecteur que pour mieux l'enfermer.

Il se contente de le regarder, ne voulant pas lui donner à penser qu'il a peur, même si sans doute qu'elle peut se lire dans son regard en cet instant. L'idée de mourrir ne lui a jamais été si cruellement évidente.


    Condoléances pour votre père. Je n'ai pas son sang sur les mains.


Mais lorsqu'on lui apporte à boire, il réclame de l'eau citronnée, après tout, puisqu'il a le droit de choisir... Boire jusqu'à être bourré n'est pas la meilleure solution pour garder l'esprit clair. Il demande alors.

    Un baquet pour me rafraichir, c'est possible ? Et de l'eau citronnée plutôt que du vin.


Cela doit sans doute les surprendre aux regards qu'il peut déceler, mais si lui tente de cacher sa peur, il n'en demeure pas moins qu'il a quelques manières, et arriver à son procès en puant la transpiration et en suant la peur n'est pas ce qu'il souhaite. Il veut pouvoir se rafraichir, se rassurant déjà que visiblement, on ne va pas l'envoyer voir un bourreau pour lui estorquer des aveux sur quelque chose qu'il n'a pas fait.

Pourtant, il n'a pas bougé, pas fait un geste, seulement réclamé de l'eau. Il n'a pas montré un seul signe d'agressivité, et se demande qui a bien pu se faire passer pour lui.

Lorsqu'on lui apporte un parchemin, il se lève alors, et va se mettre où il y a le rayon de soleil pour écrire.


Citation:
De moi, Louis Track,
A vous, Altesse,

Je me permets de vous écrire puisque l'on m'en a donné l'opportunité. Je suis victime d'une erreur d'identification. Je suis arrivé il y a peu sur vos terres, et me voilà injustement accusé de meurtre.

Permettez que je demande votre grâce. Je ne sais pas qui était la victime, ni quand elle a été tuée. On m'a parlé du Baron de Clermont, mais j'assure votre Altesse que je n'ai aucune idée de qui est cet homme.

Pardonnez l'outrecuidance d'un homme condamné à mort si vous n'intervenez pas.

Louis Track


Lorsqu'il termine, il souffle sur le parchemin et range la plume, l'encrier et le reste. Il n'a pas d'autres lettres à écrire pour le moment visiblement, et va glisser sa missive au garde.

    Pour le Prince, si j'ai le droit...


Puis il retourne s'asseoir contre le mur où il était précédemment, réfléchissant à sa vie. Il est sur le point de se faire condamner à mort, et ne peut absolument rien faire, complètement à la merci de ses geoliers.


    Finalement, laissez le vin...



Oui, s'il doit mourir autant que ce soit le moins douloureux possible, alors boire pour oublier et ne pas se rendre compte, ça pourrait être une solution.

    Pourtant, c'est de l'eau citronnée que je boirais jusqu'au procès.


_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)