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[RP] L'éveil de la Cour.

Vivia
Entre ses propres mots et la chance du Judicael, elle peine à entendre ce qui se trame derrière la porte. A croire qu'elle cherche à faire sécher les retardataires ou les vieux. Doucement, après les paroles du Renard, la Sicilienne observe donc le cadastre et les zones visées. Rien à redire, cela semble légitime et logique après tout. Quant aux bains, s'il ne les revendique pas, Blondie en revanche ne s'en privera pas. Mieux qu'une partie de Monopoly ce cadastre.

Quelqu'un a-t-il quelque chose à redire sur ces premiers choix ?

D'un geste, elle invite le Sanguinaire à se rapprocher pour qu'il prenne note de ces éléments et ce, dans l'attente qu'ils soient validés par tous. S'il y en a bien un, capable de remettre en ordre ce cadastre et d'y consacrer du temps, c'était bien le Cramé. Puis, enchaînant un second geste, elle attire la servante qui semble porter une attention toute particulière à ce qui se trame derrière la porte. Le museau de la Blondie se relève, l'oreille se tend et la servante avoue que des voix se perdent de l'autre côté de la porte.

Nous avons des retardataires... D'un pas déterminé, le Barbier s'avança jusqu'à la porte pour l'ouvrir et faire face au vieux gitan et à une jeune brune. Si l'un est connu comme la peste, l'autre reste pour l'heure encore inconnue pour la Bicolore. Petit hochement de tête, elle les invite à pénétrer mettant ainsi fin à une – possible - conversation stérile et imaginaire.

Petit traitement de faveur vu l'âge du gitan mais également pour ce vécu qu'il représente, tant sur sa trogne ridé que pour ces pavés. Contente que tu sois venu, Sandino. Tu pourras à loisir réaffirmer les contours de ce vestige que tu représentes. Bien sûr, le tact du Barbier n'était plus à démontrer et certains d'ailleurs en avait déjà fait les frais. D'ailleurs, pas de jaloux...

La Brune est venue avec lequel ou laquelle d'entre vous ? Bah oui, si les Rats la tenaient régulièrement au courant de ce qui se trame dans la Cour, il arrive que quelques informations elles, stagnent à l'état de larve sur les pavés. En somme, elle ne la connaît pas et se demande bien ce qu'elle fou ici. Alors, qui se porte garant pour la Brunette ?

Quant à la porte dans tout ce merdier ? Elle reste ouverte pour avoir un œil sur les prochains retardataires car en effet, si le cabinet était fermé exceptionnellement, il était évident que seuls ceux qui avaient été destinataires du courrier étaient à même de s'y pointer. D'ailleurs, il restait encore un encapuchonné...

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Sandino
…Au grand soulagement du vieux gitan la porte finit par s’ouvrir. Jouer au chat et à la souris avec la jeune brune aurait pu le divertir en d’autres circonstances mais ce n’était pas le jour.

Sans hésitation il franchit le seuil et se retrouve face à Vivia qui le reçoit en termes choisis, éveillant un sourire fugace sur le visage de Sandino qui porte sa main à droite sur son cœur en guise de salutations.


- v’la qu’on me traite d’antiquité maintenant !! ça promet. Fait-il en levant les bras au plafond.

Viens alors le tour de la brune avec laquelle il a entamé un dialogue de dupes dans la ruelle. Sa présence semble posée problème si personne ne se porte garant d’elle. Simple visiteur le patriarche ne pipe mot, d’une il ne connait pas la gadji, de deux il n’a aucune idée de ce qui se trame. Il est là pour veiller à ce que son patrimoine soit respecté, pour le reste il attend de voir.

A l’aise dans toutes les situations, il choisit de quitter l’entrée et de se diriger vers la pièce d’où lui reviennent les échanges de plusieurs personnes, du seuil il les gratifie d’un mouvement de tête pour tout salut, entre et se pose sur un siège dans un coin de la pièce.
Azazel_l_encapuchonne
L'invitation fut reçue. De peu.
Un instant de plus et un greffier y mettait les pattes avant Eux.



Le pas est léger sur les pavés encore humides d'une pluie ayant frappé plus tôt. Les bottes frappent sans cesse les flaques s'étant rapidement formées. L'allure est stable, presque morne. Se presser ? Jamais. Se faire désirer ? Toujours. Et en son for intérieur Azazel espère, croit, jubile à l'idée d'être le dernier. Peut-être aura-t-il réussi son coup si minutieusement réfléchi. Ou pas. Quoi qu'il en soit, l'heure avance et ne recule pas, contrairement à lui qui repousse l'échéance en s'engageant dans une mauvaise rue. Un petit détour afin de déboucher, non pas devant, mais par un côté du fameux hôtel où le rendez-vous était donné. Un endroit neutre, parait-il. Rien n'est neutre ici bas. On protège -ou du moins on tente de- sa petite personne en se déclarant l'être. Et c'est tout.

Le Masque scrute. Non pas le mort abandonné aux chiens et aux rats, mais bien le duo de vivants s'engouffrant par l'entrée. Faut-il s'y rendre, suivre le mouvement, y entrer avec la distance suffisante et feindre de rien ? Certainement. Ainsi, la bure se remet en route; gagne la porte encore entrebâillée malgré le vent et pénètre l'édifice sans une once d'hésitation. Les marches sont gravies deux par deux. Le seuil du troisième étage. Enfin. Le bois n'est pas repoussé, sans doute est-ce une invitation à poursuivre. Dans l'éventualité où il se pointerait bel et bien. Avec les Encapuchonnés, on ne pouvait jamais trop prévoir. D'ailleurs, le fait que ce soit Azazel qui se pointe semblera peut-être étonnant pour qui les connaît. Ce qui revient à dire "Personne".

Le lieu de tous les maux du jour est gagné. Aucun son ne s'échappe de dessous le Masque, sinon le bruit d'une respiration un tantinet haletante. L'effort ? On apprécie, mais pas comme ça. Là, le coup des escaliers, ça fait chier. Vraiment. Mauvais point pour l'ôte. Heureusement qu'il s'agit du Barbier, sans quoi elle aurait passé un putain de bon quart d'heure. En privé. Elle et Lui. Luxure offre en guise de salutation un simple signe de la tête et, sans rien ajouter, s'installe. Il ne s'assied pas, mais se poste à un dossier de la tablée centrale.

L'une après l'autre, ses mains replacent du bout des doigts les dentelles s'échappant des manches, puis réajustent le col où l'éclat rouge d'un bijou se tient. Elles hésitent, tant Il aime à le manipuler, le toucher. Son exutoire et extasie de l'époque. Mieux que le sexe. Ou presque. Ou pas. Mais les senestres se calment, et s'entremêlent docilement sous les pans du tissu. Hors des vues voisines. Maintenant, patienter et se contenter d'une écoute sérieuse. Le moment de prendre la parole ne saurait tarder.

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Meliane26
Avant que Tarentio n’ouvre la bouche pour se porter garant, Méliane s’avance et lâche :

Méliane …Guilde des voleurs

Elle se dirige vers son duo d’acolytes, décoche un sourire au Cap’tain et s’installe à côté de Shirine à qui elle adresse un clin d’œil.
Ce n’est qu’une fois adossée au mur qu’elle prend le temps d’examiner chaque visage des personnes présentes dans la pièce.
Un léger signe de tête à Monty qu’elle a brièvement côtoyé et conserve un visage impassible lorsqu’elle croise l’unique pupille de la Pâle, accompagnée d’une rousse maladive.
Les autres, elle ne les connaît que de noms. C’est à ceux-là qu’elle accorde le plus d’attention, ses yeux s’attardant sur chaque détails. Mel n’oublie jamais un visage et rarement un nom.

Et c’est à ce moment là qu’un encapuchonné fait une apparition, avec un sacré sens de la mise en scène.
Bon alors pour lui, il va falloir qu’elle se concentre sur autre chose que son visage afin de le graver dans sa mémoire.

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Merci JD Gysèle
Tanneguy
    Hey, regardez les mômes, c'est quasi toute l'histoire de la Cour des miracles qui se dresse face à vous, et bien que nouvelle génération soit en nombre, certains anciens se font connaître de par leur présence. Des roux et rousses – à croire que ça devenait un élément obligatoire à toute occasion – une borgne accompagnée d'un cadavre, un autre avec la joue marquée et allons-y, encore des rousses, c'est une véritable invasion.
    Bientôt, vieillard se pointe, curiosité du Sanguinaire s'accélère quelque peu, il pense reconnaître, et de loin mais à quoi bon tirer une conclusion hâtive, après tout, tous finiront bien par prendre la parole.

    Mais, oh ! Alors ça les mômes, c'est un fait plutôt rare, voyez-vous ce masque qui s'avance, et cette bure sombre, aussi sombre que les profondeurs des catacombes qui se trouvent sous nos pieds ? Et bien ça les gosses, c'est un encapuchonné. Ah ah, et oui, mais ils sont plusieurs comme lui, ils sont princes mais ils sont tous aussi fêlés les uns que les autres.
    Ne vous approchez jamais de leur repère, à moins que vous ne souhaitiez finir en morceaux à bouillir dans une marmite, sous la cadence des coups de cuillère d'Asmodée. Qui est quoi ? Asmod... Erf, ne vous approchez jamais de leur repère, c'est tout !

    Carcasse du Sanguinaire se redresse quelque peu, bras est tendu, les doigts s'agitent quelque peu lorsque index et majeur viennent se poser sur un coin de la carte disposée sur la tablée. SA carte, SON cadastre, que SA foutue sœur n'a pas manqué de lui soutirer dernièrement.
    Le tout est rapproché en sa direction, lentement, quand plume se trouve enfin être en sa possession, le regard de double face se fait quant à lui... Observateur.

    Un Judicael vient d'émettre une première requête, Quartier Pourpre donc, hommage à la Reyne des maquerelles... Personne ne semble vouloir y émettre la moindre objection, gardien du cadastre n'attend pas plus longtemps avant de figer la requête, sur le papier.


    _ Le Quartier Pourpre, puisse notre bonne vieille Succube t'en être reconnaissante.

    Regard posé sur la cadastre face à lui, chevalière hospitalière est retirée, il s'amuse avec cette dernière, la faisant passer entre ses doigts.
Vivia
Ha l'art des dramaturges gitans. Tiens d'ailleurs, il allait falloir qu'elle passe lui rendre visite à l'ancêtre pour visiter sa galerie des horreurs. Parait-il que c'est intéressant. Quoiqu'il en soit, la porte restée ouverte permet au dernier retardataire de faire son entrée. Visage masqué, style particulier, élocution pertinente voir même absente et toc intéressants. Pour sûr, les Encapuchonnés étaient à part. D'un hochement de tête, le Barbier salue l'encapuchonné et reprend alors que son frère prend le cadastre en main pour y noter les différents changements.

Quoiqu'il en soit, avant que le silence ne s'installe, aussi pesant que distrayant, la Brune avait retrouvé son garant, permettant à chacun de reprendre ses activités en toute quiétude.

Bien. Tout le monde est présent, il me semble. Lentement, le Barbier se rapproche de l'épaule fraternelle pour observer du coin de l’œil les modifications réalisées et ensuite, pour faire avancer les choses, les phalanges se perdent dans le vase pour y piocher un nom.

Vivia


C'fou comme le hasard fait bien les choses. Si, si c'est le hasard – Juré - et non une envie de faire avancer l'histoire avec facilité.

Me concernant, je revendique l'hôtel du Barbier pour mon cabinet et l'Opium que je possède. Quant aux bains, comme l'a dit le Renard, il s'agit d'un investissement pour l'intérêt de tous, ceci dit...Légère pause pour montrer que malgré tout, elle reste une femme d'intérêt et stratège. Si le Renard ne le revendique pas, je compte bien le faire. Ou comment décrire ce sentiment de plaisir lorsque l'on a quelques cartes sur le plateau d'un Monopoly.

Et de nouveau, la main se glisse dans le vase pour piocher un nouveau nom.

Kelel

Les onyx se posent sur la Borgne et sa compagne, pour finalement caresser du regard une Autre plus précieuse à ses yeux. Une rousse dont les mèches pourtant semblables, peinent à se mêler à celle de sa patiente. Une Sorcière dont l'histoire est intimement liée à la sienne et pour qui sa présence, n'en reste pas moins une cause de malaise, d'envie et de désirs refoulés par fierté.

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Kelel
Le duo devint trio dès lors où une Sorcière portée disparue fit son apparition et rejoignit, comme si jamais elle ne les avait quittés, les soeurs Azurées. Sourire aux lèvres ne démordit pas, préférant s'étirer et permettre aux lippes de s'ouvrir afin de dévoiler d'une manière plus audible des salutations méritées. Quelques mots soufflés au creux de l'oreille de la Maudite, qu'elles seules purent entendre. Ceci fait, le silence revint de ce côté de la pièce. Murées dans l'inaudible, l'impalpable. La parole n'était que d'argent et mieux valait-il économiser sa salive. Trop parler, c'était prendre le risque de trop en dire ou pas assez. Alors, même quand un flot de personnes non conviées fit apparition, Vipère tint sa bifide en place. Mordre pour mieux tenir. Ne pas fléchir. Garder pour soi l'acerbe verve ayant fait d'une réputation la réalité d'une majorité. Une poignée d'idiots à qui adresser la parole ne valait clairement pas la peine.

L'oeil se contentait de suivre, dépeindre et enregistrer les informations. Physionomiste petite Azur qui n'oublierait aucun d'entre eux après ce jour. L'ennui gagnait du terrain à mesure que les grains du Temps tombaient dans le Sablier. Pour autant, la Patience restait présente, maintenant l'état relativement calme et réfléchi de la Pâle. Jusqu'à l'instant où. Les secondes les plus longues de son existence après ce jour où le Rey Fou lui avait volé une partie d'elle-même. Le regard se ficha sur le Prince. Horrible découverte que de le voir rejoindre l'assemblée, quand bien même la légitimité de sa venue était grande. L'émeraude sembla frémir, tandis qu'un long frisson lui parcourait l'échine. Saccade respiratoire qui se fit probablement percevoir. La donne avait changé sans que personne ne puisse le savoir. Fatina, peut-être, et si elle avait été en lieu et place, aurait compris que l'enjeu n'était plus aussi plaisant pour la Reyne Folle. D'une façon presque mécanique, les doigts se refermèrent sur l'étoffe passant par là et s'y agrippèrent avec la rage de vivre d'un mourant sur un champ de bataille. Savait-il seulement ce qu'il venait d'engendrer en venant se pavaner de la sorte ? Très certainement. Peut-être même en voyait-il présentement son vit se gonfler par l'afflux sanguin. Azur n'avait plus qu'un Oeil, et ce dernier se voyait totalement accaparé par Azazel. Nul doute à avoir sur l'identité à la vue de cette pierre rougeoyante.


Kelel.

Et merde. Autant pour l'Encapuchonné que pour ce malheureusement Hasard l'appelant à gagner la tablée. Quoique, cela lui permettrait de se sortir de ce pitoyable moment de faiblesse. Si son Unique se posa sur Vivia suite à ses mots, ce ne fut pas pour la remercier. Mais en captant le regard du Barbier venu se perdre sur l'une de ses comparses rousses, l'Idée folle germa dans le cerveau qu'il lui faudrait songer à inviter Merance revenir à la Bâtisse, le temps d'une nuitée. Une nuit folle où quelques produits feraient office pour délier les langues et faire bavasser. Quelques discussions entre vieilles amies. Rien de plus. En tout cas, pas sur le papier. Tu me déranges en pleines retrouvailles avec un des mes Chatons adorés, Barbier. Mais soit. Je vais me plier. Profite. Une façon comme une autre d'amoindrir les choses et de détendre -faussement- l'atmosphère. Calamité s'anima ensuite d'une lenteur courante quand l'envie n'était pas grande et, sans plus jamais recroiser le Masque, s'avança jusqu'au lieu du supplice. La tablée fut utilisée comme appui pour le corps endormi. D'une main l'Azur se maintenait, de l'autre elle allait désigner ce qu'elle estimait pouvoir revendiquer. La pulpe distale de l'index désigna obligatoirement la Bâtisse Azzurro avant de glisser à plusieurs reprises sur les rues avoisinantes. Ces rues et ruines. Ca n'était pas terminé. Si dextre s'amusait désormais à entortiller une mèche blanche entre ses doigts, l'un d'eux se vit désigner comme celui annonçant la suite des réclamations. Là. Un passage bien précis menant aux entrailles de Paris. Les Catacombes. Cureteuse était sienne, ainsi que la zone mortuaire de la Morne. Autant en profiter pour élargir légèrement le tout. Un Royaume sous terre que je réclame puisque tous l'oublient. " A quoi tu joues la blonde ? Tu les prends pour des cons. " La surface de cette Cour me débecte. Laissez-moi la Noirceur et je me tiendrai ... sssage.

Elle dodelina de la tête avant de la faire basculer de côté et afficher un large sourire. Paupières closes. A n'en pas douter, sa moitié aurait le mimétisme déjà en cours, mais elle ne se tourna pas pour vérifier. Oh et, une dernière petite chose. " Non. Nooon... " Là où la Maudite choisira de s'installer devra être considéré comme un lieu parfaitement neutre. Quiconque pourrait causer du tort à l'un des miens signera la fin d'une soi-disant entente entre son groupe et ma Famille. Dextre et senestre se joignirent dans le dos. Néanmoins et pour adoucir certains pouvant se montrer réfractaires, sachez que si un membre de l'Azur fausse, c'est ma tête qui tombe. Rrrien que la mienne. Tuez la Reine et la Colonie suivra. " Puterelle de merde. Conne à souhait. On pouvait pas rêver mieux comme testament." Une courbette pour conclure, puisque, oui, elle avait terminé et n'attendait aucunement qu'on l'incommode par quelques objections. La place au sol fut rejointe. Assise en tailleur, Ciboré se plongea dans ses pensées et, bien malgré elle, laissa échapper un petit ricanement. " Rieuse petite Azur, à quoi peux-tu bien jouer pour exulter de la sorte ? "
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Sandino
…Le temps s’étire comme un chat, tout en souplesse et élégance, sans bruit mais capable à tout moment de s’accélérer comme un coup de griffes soudain. Le temps, une des rares choses ayant de la valeur aux yeux du vieux gitan, celle d’un adversaire respectable contre lequel il n’a jamais cessé de combattre sans jamais oublier l’issue du combat, sa propre défaite face à une illusion à laquelle la vie est soumise.

Silencieux depuis son entrée dans la pièce, Sandino observe et écoute, un masque de neutralité au visage.

Commence alors une sorte de tombola. Tirés au sort, des noms sortent d’un chapeau, aux désignés d’exprimer un choix concernant leur part du gâteau que la cour des miracles est devenue à leurs yeux. Stoïque, il réprime facilement son agacement, après tout se raisonne t’il, qu’une bande se sente assez forte pour mettre les miracles en coupe réglée est dans l’ordre des choses.

Attendons la suite. C’est à ce stade la seule option valable pense t’il...
Tarentio_
Bien installé sur sa chaise, l’œil désabusé glissait, passant d'un convive à l'autre. Peu de pensées se présentaient à lui face au spectacle insolite de cette réunion censée consolider les miracles, et où l'on voyait pourtant immédiatement se former des groupes aux quatre coins de la pièce. Dans le fond, peu importe au Prince des Voleurs qui attend patiemment la suite des événements. A défaut d'être emballé par les changements que lui avait annoncé le barbier, Tarentio éprouvait une certaine curiosité. Quitte à voir le monde s'écrouler, autant se trouver aux meilleures places pour admirer cette mascarade.

Finalement, le blond tourna le visage vers l'entrée. Un mouvement léger avait attiré son attention. Des boucles rousses, une silhouette qu'il pourrait reconnaître entre mille. Son regard croisa celui de Shi'. Un sourire léger, presque imperceptible, orna un instant le visage fantomatique du blond. La voyant se placer dans son dos, il étira un peu plus le dit sourire. Le message était passé, Tarentio comprenait parfaitement le sens de la présence de la Lionne.

Et puisque visiblement, les irruptions n'en finissaient pas, d'autres visages passèrent la porte, dont celui de Meliane. Le Prince des Voleurs préférait ne pas se retrouver seul, il était servi finalement. Il s'attendrait presque à voir les boucles sombres de l'Anglaise débarquer, désormais!

Quoi qu'il en soit, si l'oeil impavide détaillait les invités, et les non invités, sans jamais réellement s'ancrer sur qui que ce soit, l'oreille du blond, elle, se tournait indéniablement vers ceux qui commençaient déjà à réclamer leur place. Judicaël d'abord, qui veut prendre les putains. Le sourire en coin, Tarentio afficha un air relativement amusé. Il ne connaissait pas le roux, mais que le premier homme qui prenne la parole ici proclame vouloir la main mise sur les catins n'était pas vraiment surprenant....

Vivia ensuite, demanda quelques bâtiments, tout ce qu'il y a de plus classique. Tarentio s'en désintéressa rapidement, patientant pour la suite. Celle-ci se trouvait en Kelel, que le blond observa, ancrant ses iris sur l’œil valide de la borgne. Il l'écouta de bout en bout, bien évidement, mais décida de n'en faire aucun commentaire.

Et puis, Le Prince des Voleurs reporta son attention sur Vivia, attendant le prochain nom. Chacun son tour, parait-il. Pourquoi pas, la façon de faire était amusante.


Tarentio.

Ah. Voyons ce qu'il a à réclam.... Merde. C'est lui.

Sans bouger de sa place, il se redressa pour se pencher au dessus de la table. Pour lui, ce sera simple. Par principe, un voleur prend, il ne réclame pas. N'en déplaise à ceux qui rêvent d'un ordre aux Miracles.


Mmh. La Guilde se trouve ici. Et le doigt se posa bien évidement sur le bâtiment de la Guilde.. Cette zone là sera donc à nous. Et cette fois, le doigt dessina une aire plus ou moins rectangulaire, parmi les rues alentours. En outre, puisque certains réclament la main mise sur les catins et d'autres sur les morts, sachez qu'une partie des gamins travaillent pour moi.. Du moins, parmi ceux qui ne proviennent pas de notre bel orphelinat. Il ne sera donc pas toléré que l'on touche aux cheveux de ceux-là.

Le blond pensait évidement immédiatement à Cendres, à Mime, et à tous ces gosses qu'il recueillait, à qui il apprenait à voler et qu'il transformait en espions de trois pommes de haut.

Une fois ceci dit, Tarentio s'adossa de nouveau dans son siège, croisant les bras simplement.


Et ce sera tout.
Azazel_l_encapuchonne
Chacun réclame, comme un chien quémande son os. Ca a le don d'horripiler Luxure.

Il ne dit rien. Contemple ce qu'est devenue la populace de la Cour. Depuis quand certains des points qu'ils demandent ne sont plus plus légitimes ? Chaque famille a toujours su garder son territoire sans qu'on monte un conseil. Des chiens galeux, voilà ce que les enfants de cette Cour semblent être devenus. Des faibles que l'on doit convier à une table pour qu'il daigne s'affronter en face.

L'agacement va crescendo. Colère aurait peut-être fait un bon représentant après mûre réflexion. Ceci dit, rien ne l'empêche de prêter à son Frère une part de Lui à cet instant. Après tout, ils ne sont qu'Un en sept parts égales. Ainsi soit-il.

Azazel ravale sa salive, glisse une main sous un pan et en tire un morceau de linge blanc. Immaculé. Et l'agite au-dessus de la table. Moqueur. Le tissu est ensuite lâché. Virevolte un court moment et s'arrête sur le bois. Le Masque soupire, souffle encore puis inspire. Bruyamment. Des simagrées pour certains, à n'en pas douter. Il s'en fout. Il en a assez entendu pour ne plus pouvoir se taire.


Pour commencer, je nous pensais entre chefs. Depuis quand le mot d'ordre a-t-il changé ? J'aurais su, j'aurais moi aussi apporté ma putain.

Il pointe une à une les chiennes présentes dans la pièce. Si même les femelles ne sont plus capables de foutre la paix à leurs Maistre, où va le Monde ?

Qu'elles sortent. Toutes. Si c'était une audience publique, on aurait fait ça sur une Place. Pas ici.

Puis, tournant le Masque, tour à tour, en direction de chacune d'entres-elles, ajoute :

Vous retrouverez bien assez tôt la queue après laquelle vous courez. Dehors. Avec tout le respect que je vous dois.

Ce qui revient à dire "Très peu" pour le coup, puisqu'il n'en connaît pas la moitié et ne compte pas voir ça changer. Quoique... Sur un malentendu, pour un coup d'un soir. Ca se discute.
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Merance
    Comme tout à chacun, la Maudite observait en silence. Elle croisa l’unique de Kelel qui la fit plonger dans un passé qui lui sembla si proche et pourtant, cela faisait bien longtemps que tout ceci était arrivé tout en écoutant ces quelques mots qu’elle venait de lui murmurer. Puis le regard se tourna vers la Renarde qui, elle le devinait sans même se forcer, était bien mal en point. Et même si ces deux-là avaient eux des différents, Merance sentit ses tripes se vriller à penser que la fin rongeait son os un peu plus chaque jour… chienne de vie qui malmenait ses enfants dès leur venue au monde…

    Lorsque la Pâle se leva enfin pour planter ses griffes sur ce plan et revendiquer son territoire, elle redressa le menton en entendant son discours sur la neutralité qu’on devait lui accorder. Fermant les yeux un instant, elle remercia mentalement sa Reyne pour ce geste protecteur qu’elle lui accordait. Puis vint le tour des voleurs avec son représentant. Elle ne le connaissait pas mais son farfadet qui était sorti de l’enfance lui avait raconté les derniers mouvements des rats grouillants dans les rues… petites trognes à peine dégrossies qui jouaient aux espions pour le compte de cet homme. Elle savait qu’un jour ou l’autre, elle croiserait sa route. Aux miracles, soit ça se finissait chez le Barbier soit entre ses murs mais dans les deux cas, c’est souvent la mort qu’on y croisait…

    Inspirant profondément, son regard continua son chemin, passant sur Vivia qu’elle tua presque sur place avant d’ignorer les hommes sauf l’Azazel. Celui-ci elle savait pour l’avoir reçu dans sa boutique qu’il était l’un des rares derniers des miraculés à faire ramper ses petits rats qu’ils étaient tous sans exception. D’ailleurs, elle le laissa parler puisque de toute manière, il n’admettrait pas d’être interrompu puis se leva à son tour pour venir observer ce qu’on proposait comme réjouissance. Et d’un index, elle le planta proche du terrain de jeux des Azzuro avant de laisser entendre sa voix ferme et déterminée.


    - Ici je serais. Qui veut vient me trouver, des miracles ou d’ailleurs, je l’aiderais. Neutre je suis. Toutefois, mon cœur et mon âme appartient aux Azzuro… Qu’il en soit ainsi !

    Rien n’aurait pu la faire changer d’avis. Elle fermait les yeux sur les clans, les appartenances, les étrangers qui se faufilaient dans les ruelles de leur domaine mais si fidélité il devait y avoir, tous savaient maintenant à qui elle la donnait. Même si elle ne portait pas de marque, même si elle n'avait pas prêté serment, désormais ils savaient... Le reste n’avait pas, plus, d’importance.

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En constante recherche de RP... n'hésitez pas à me MP
Cixi_apollonia
Il avait salué d'un mouvement de tête un vieux gitan, écouté les uns revendiquer les morts, les enfants et les cagous, défendre les intêrets territoriaux de leurs familles, clans, influences. Il n'avait pas pipé mot. Taiseux mais attentif, roulant entre ses doigts les prémices d'une pipe bien garnie, défaissant l'herbe sèche, battant le briquet, observant parfois entre deux bouffées tranquilles les regards qu'ils s'offraient joyeusement les uns aux autres, comme autant de coups de surin ou de gerbes de mépris...

S'il y avait un avantage à faire partie d'une génération neuve, c'est que la liste des griefs, inimitiés et des passifs ne s'étendait pas bien loin vis à vis des autres. Judicael ne comptait parmi toutes ces trognes pas d'ennemi, tout au mieux une ou deux filles qu'il baiserait bien si l'occasion lui était donnée. Fédérateur, meneur, réunificateur, le roux demeurait dans sa fibre plus catalyseur que belliqueux au sein de son propre nid. La Cour.
Demi oreille avait acquis la certitude en traînant un frêre fêlé que le calme et le sang froid, la mesure des mots et des gestes valaient mieux que n'importe quelle impulsion. Temporisant, il tourna son regard vers le masque qui ne lui augurait rien de modéré et y alla de son commentaire, rejoignant son avis.


- Nous sommes tous là dans l’intérêt de la Cour. Nul doute que les influents, en bonne intelligence, sauront demander à leurs larrons d'attendre hors des murs de ce cénacle ...

Et il passa la pipe à sa voisine. Dieu que cette soirée s'annonçait longue. Et Montparnasse qui n'avait même pas encore ouvert la bouche... Pourvu que personne ne se ramène à l'improviste.

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Recueil-galerie d'avatar
Tanneguy
    Et Sanguinaire n'a pas bronché d'un poil, pas un sourcil ne s'est arqué durant les quelques échanges... Une maison d'put... De catins ici, un bourbier de tireurs de bourses à cet endroit, d'autres fêlés qui se terrent à l'opposé, une échoppe ou autre... Salon d'thé dans l'fond de cette ruelle... En bref, Tanneguy s'appliquait à réaliser les tracés de chaque territoire convoité ou d'ores et déjà occupé car après tout, il s'agissait là plus d'un état des lieux de la Cour, que d'une bataille pour savoir qui aura la plus grosse.

    Mais double face ici présent ne dira rien concernant le domaine de la Horde Sanguinaire, ce dernier étant en place depuis bien des années, il faudrait alors lui passer sur le corps au moyen de flammes – et espérer ce coup-ci, achever le travail – avant de pouvoir espérer mettre la main, sur Nauzhror et ses secrets si nombreux soient-ils.
    Et quant au sujet d'un éventuel territoire Sanguinaire, ce dernier fut tout naturellement tracé à travers les âges, nul besoin de revenir sur ce sujet.


    Enfin, roux s'exprime et semble vouloir soutenir les dires du masqué. *Erf, ces putains d'encapuchonnés, j'peux pas les voir. Nan mais... Personne ne sait rien à leur sujet, ils ne se trempent jamais dans aucun sujet, j'suis même étonné de voir que l'un d'eux se soit décidé à traîner sa carcasse ici-bas... Mais celui-ci a tout d'même trouvé l'moyen d'ouvrir son claque merde... Hm, il n'a pas tord dans un sens... Mais merde quoi ! Bon alors, qui tu es toi ? Gourmandise ou peut-être Luxure ? Quelle idée à la con ces masques ! Ah ils m'énervent !*
    Plume se brise en la paume de sa main, dans un clack parfaitement audible pour quiconque n'aurait pas les oreilles encrassées.

    Mais les pisseuses, dehors ! Qu'elles aillent ramasser la merde des chevaux, que véritables conviés ne se cassent point la gueule en quittant le lieu de cette réunion. Poing libre vient frapper le bois de la tablée, faisant tomber quelques effets, maigre détail qui n'attire que très peu son attention.


    _ Avons-nous d'autres demandes avant qu'on s'foute sur la trogne ?

    Regard se pose sur chacune des personnes présente.

    _ J'voudrai pas qu'vot' sang vienne tâcher cette carte.

    Après tant d'années passées durant lesquelles Cour des miracles semblait démunie de tout cadastre à proprement parlé et correctement fondé, il serait dommage que de saloper ce travail bien fait.
Vivia
La réunion semble bien se dérouler en soit, chacun se lève tour à tour en fonction des noms qui sont piochés ou par simple volonté et les quartiers sont délimités. Silencieuse, le Barbier observe et encaisse les propos du Napperon et le regard lourd de sens que Mérance lui renvoie à la gueule.

Rectification donc, la réunion semblait bien se dérouler, jusqu'à ce que le Napperon ouvre sa gueule de misogyne. Étrangement, aucune des donzelles ne rétorque, peut être était-ce par respect pour ce que les Encapuchonnés représentes, à moins que ce ne soit accordé plus d'importance que prévu à ce dernier. Quoiqu'il en soit, le Renard donne le ton, suivit ensuite de son propre frère et à ces échanges, Vivia inspire calmement. Plus réceptive que d'autres aux effluves opiacées et délicates, elle gorge ses poumons et ses tempes de ces effets à travers quelques bonnes inspirations.

Aucun sang ne sera versé dans cette salle. Vous vous foutrez sur la gueule, dehors. Quant à vous, le Napperon noyé de froufrous, le seul qui ici-lieu ressemble le plus à une donzelle, c'est vous. Ces femmes ont fait leur preuve et contrairement à vous, elles ne se contentent pas de vivre de leur gloire passée. Folle ? Oui. Après tout, qui pouvait répondre à un Encapuchonné de manière si directe, le traiter d’étoffes de freluquet au passage et ce, sans même sentir une goutte de sueur se perde le long de ses tempes. L'instinct de survie n'est assurément pas son fort.

Si les femmes vous incommode, libre à vous. Mais tout comme ceux, présent ici-lieu, vous serez invité à prendre sur vous pour l'intérêt de la Cour.

Les bases posées, le Barbier invite la servante a servir quelques verres pour rafraîchir ces esprits qui lentement, s'échauffent. Puis, alors que Montparnasse n'avait eu de cesse d'être silencieux, elle se contente de l'aviser d'un regard pour qu'il se décide, à son tour de prendre la parole.

D'ailleurs en parlant de gloire d'antan, Sandino et l'Encapuchonné, c'est à vous. La jeunesse a toujours a apprendre de ceux qui autrefois firent la gloire de la Cour. Devait-elle leur avouer que le Sanguinaire songeait à réaliser un musée...Il valait mieux éviter de les froisser et de traiter, une fois de plus le Sandino d'antiquité.

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Cixi_apollonia
Il les regarda tour à tour. Balança un bout de fruit sur Montparnasse.

Réveille toi l'mignon. Ou on bouffera tes gosses.

Il étira un sourire mauvais et finit par croiser les bras. Pour sûr qu'il les lui laisserait ses miards... Judicael n'avait pas le gout des enfants, contrairement à l'ogre filiforme qu'était Enguerrand. L'orphelinat Sainte Catherine, pour quelqu'un qui souhaitait vraiment protéger de la marmaille était un gouffre financier. Et jusqu'à présent, le roux préférait engranger les écus que de les perdre à des fins ... Inutiles.


J'ai une autre demande, pendant que les silencieux se décident à revendiquer ou à partir la queue entre les jambes. Je veux rattacher un quartier Pourpre un lieu destiné aux combats de chiens, ou de coqs, je ne sais pas bien encore. Je n'en réclame pas l'usufruit, chacun y sera libre de venir faire combattre, l'argent des pari reviendra aux vainqueurs. Cependant, j'en serai le seul arbitre. Ou quelqu'un que je désignerai pour le faire en mon nom.

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