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[RP] Royalistes VS Angevins ACTE II

Ishtara
~ Loin du champ de bataille ~ Toulouse ~



La Blanche Comtesse était dans ses appartements, en compagnie, discutant de quelques affaires de France, de projets futurs mais surtout elle était surveillée comme le lait sur le feu, chaque mouvement qu'elle faisait était observée et action il y avait des qu'elle posait la main sur cette magnifique bouteille de calva, l'interdisant par des moyens finement trouvés pour l’empêcher de boire. S'il pensait qu'elle n'avait pas compris, il pouvait se mettre le doigts dans l'oeil, elle subissait l'attention qu'il avait pour elle. Elle râlait par moment, mais elle était surtout consciente du pourquoi il faisait cela.

Un moment de calme, entre deux taquineries, entre deux folies Jishtariennes elle prit un air sérieux.


Je suis heureuse que tu sois passé au Castel, notre enfant en avait besoin, tu lui manquais et avouons, à moi aussi, un peu, va pas tout de suite te faire enfler les chevilles !

La réponse faite fut un rire éclatant dans la pièce, quand ils virent Walder entrer et donner en main propre une missive à sa Maitresse. Elle déroula la missive et se mit à la parcourir laissant par moment un sourire apparaitre et quelques grimaces.


Citation:
Ma blanche amie,

Je prends quelques instants entre deux assauts afin de te donner de nos nouvelles. Nous sommes englués dans un marais entre Saumur et Angers, les combats se succèdent toutes les nuits sans pour autant que ne se dégage un avantage…comme d’habitude me diras tu. Je ne m’en sors pas trop mal pour le moment n’ayant eu encore aucune égratignure. J’ai de plus débloqué mon compteur de poutres participant ainsi modestement à la victoire finale que nous espérons tous.

Axelle a eu un peu moins de chance, elle a été légèrement blessée, rien de grave, elle est déjà prête à y retourner. Par contre, tu ne devineras jamais qui a eu l’extrême culot de s’attaquer à elle sous mes yeux…mon ex-épouse, cette folle furieuse dont le manque de noblesse n’égale que son extrême bassesse. Mais oui, comme quoi la vie nous réserve parfois de drôles de surprises. Je n’attends plus maintenant que l’occasion de lui faire payer son odieux forfait.

Je ne sais pas quand nous auront l’occasion de rentrer, donc en attendant, je t’embrasse fort en espérant de tes nouvelles à l’occasion.

Bien affectueusement,

Julien.


Curieux comme pas deux, il fit en sorte de savoir de qui c'était, pourquoi elle faisait cette tête, aussi, elle craqua en riant et lui donna quelques infos du front seulement avant de prendre La Plume qui pourrait le faire fuir et en riant à son tour, elle le nargua quelques secondes avant de répondre à son ami.

Citation:
Mon cher Julien,

Je suis heureuse d'avoir de tes nouvelles, et bonnes, enfin si on peut dire ça comme ça, mais pas de très mauvaises nouvelles donc tant mieux car je ne pourrais te rejoindre tout de suite pour venger ton sang coulé.

Prends soin d'Axelle, meme si je sais que je n'ai pas besoin de te le dire, mais tu me connais, si tu es malheureux je ne serais pas bien non plus, alors fait attention à elle, et prends soin de toi également car là, je serais tres malheureuse et il me faudrait attendre de trop longues semaines pour te rejoindre pour voir de mes yeux.

La vengeance est un plat qui se mange froid Julien, tu as eu le temps de murir encore plus, que ta douleur passe bien que présente à jamais pour tes enfants. Mais s'il te plait, si tu arrives à l'avoir face à toi, mets lui des coups de ma part aussi pour tout le mal qu'elle t'a fait et qui laissera à jamais une part de ton cœur éteint. Et crois bien que si un jour la chance m'est donné à moi, ma lame saura la trouver et pas pour la saluer en toute amitié, loin de là, parole de Blanche.

Ici... je deviens doucement folle chaque jour, vous savoir la bas et moi ici m'est difficile, j'ai peur chaque jour quand une missive me vient et d'apprendre le pire. J'ai pu avoir quelques petites nouvelles de Simeon, de Lysianne. Mère doit aller au mieux, enfin je l'espère mais on m'aurait déjà prévenu que non si c'était le cas. Quant à mon suzerain, je n'ai pas de nouvelle non plus, donc pas de nouvelle = bonne nouvelle, non ?!

Je pourrais te dire que je prie pour vous, mais se serait mentir, je ne prie plus depuis des mois déjà, une petite colère entre moi et Deos. Ca me passera ou pas. Mais s'il te plait Julien, reviens moi entier, reste vivant pour Axelle, pour la vie qui t'attend. Revenez tous vivants, ne me faites pas mourir de douleur de la perte d'un de vous alors que moi je suis au chaud dans un Castel à diriger un Comté.

J'imagine que j'ai déjà pris trop de ton temps libre, aussi, je vais te laisser te reposer avant de repartir au combat.

Encore... je me répète, mais Julien, prends soin de toi, faites tous attention à vous, s'il vous plait...

Très affectueusement.

Ta Froideur.



Elle avait perdu le sourire le temps de la missive et car il l'avait remarqué et comme à son habitude, il fit en sorte que ses pulpeuses s'étirèrent à nouveau en donnant lui même la missive à Walder et en le congédiant.
_________________
Ninon_
Que Deos ne sauve pas la Reine

Au seuil d'une page nouvelle du plus sombre de notre histoire, j'en appelle à toi Eluhanne. Pour que tu me tiennes la main et le cœur. J'ai peur.


Je marche sur la mauvaise herbe, vers le cimetière des miens. Nous nous enterrons chez nous, nos morts sont sous nos pieds, sous nos yeux.

Et c'est bien ainsi.

Entre neiges et crues, la race angevine n'a jamais été broutée par les envahisseurs quels qu'ils soient. Ne le sera jamais et pendant des temps immémoriaux, si, des vivants tous n'accouraient quand le tocsin sonne au sein de la ville Mère. Il y a trop de gels, trop de sécheresse chez nous, les foins y pourrissent trop vite pour que, sans les voisins, tout ne périsse point chez chacun.

Et puis ! Sans jamais se le dire, sans en faire des esbroufes, à contre-poil plutôt, sauf chez certains pas fiables du tout, usant de la flatterie que j’exècre, on s'aime bien, voilà. Ce n'est pas venu de la persécution, c'est comme de parenté, c'est de loin, très loin dans le temps au dire des anciens.

La nuit cède encore au jour, car voici que se meurt ma troisième chandelle sans que la moindre lassitude n'ait alourdi ma plume. La senteur du suif et du froid de l'aurore me ramènent soudain à la réalité de l'instant. Rien ne s'est passé. Nous sommes encore vivants.
Je pose la plume et mon ouvrage se glisse dans mon corsage. Me voici au réveil, à ne plus trop savoir ce qui va se passer. Mais il en est de chaque matin et je ne suis plus à m'en inquiéter.
Juste faire le premier pas et les mots s'attrouperont sans effort, cependant que les écrits futurs se pressent dans ma caboche, s'y bousculent, me lancinent pour que je reprenne une plume qui n'a plus qu'une envie : se hâter.

Je prends la main de ma Brune, l'en remercie pour tout et aussi pour cette tâche en tel accord sur mon naturel que ma joie de la servir s'accompagne de petits plaisirs à ma façon. Puis, la pressant fortement par les épaules, je plonge mon regard dans le sien. Ses yeux noirs me pénètrent comme les eaux du Styx.

Je lui murmure au creux de son oreille.


- Je suis femme. Tu es os de mes os, chair de ma chair. Je suis ta femme. J'aimerais mieux que tu me restes un peu plus car j'ai toujours peur vois-tu. Que cette terre te garde.
Elle est belle notre Anjou. Et notre Ciel sera beau. Nous nous y aimerons et ce sera pour l’Éternité.


Au tranchant d'un vallon; balayé par le vent du Nord, nous mêlons nos souffles de vie sous le plus grand des ciels.
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Soeur_marie_cornette
Sœur Marie Cornette, Bénédictine de son état, goûteuse patentée de gros rouge de messe de son métier et vieille carne aigrie, vicieuse et avinée de par sa vie.

La nonne, détachée de son couvent par punition, la mère supérieure ayant décrété qu’elle mettait trop de bonne volonté à son ouvrage, se trouvait affectée au dispensaire chargé des soins aux blessés.
Elle allait de droite et de gauche, de l’un à l’autre, ne sachant plus quoi faire pour ne pas s’emmerder. Il n’y avait pas tant de clients qu’ça pour une fois. Et pas même un qu’arrive avec ses provisions de campagne, picrate compris. Rien à goûter, rien à s’glisser derrière le plastron, la pauv’ vieille était destinée à dessécher sur place.
Même la gamine là, l’autre folle qui passe son temps à s’contempler les pieds, regardant ses orteils bouger, comme pour s’convaincre qu’ils étaient bien siens était arrivée sans ration d’survie ! La pauv’ avait du prendre un bon gros coup sur la caf’tière.
La nonne si signa vite fait, vade retro le sans nom, faites, Seigneur que cette pauv’ fille retrouve la raison.

Ca fait un bon moment qu’ la dondon, au visage persillé de couperose, marqué par des années de dur labeur dégustatif, observe la manouche. Cette gamine capricieuse, elle allait la mater. Elle pouvait bien être possédée et vénérer ses orteils, elle finirait par obéir, et elle viderait son bol nom d’un flacon, même froid, même à gerber ! On gâche pas en temps d’guerre ! Et elle en avait vu d’autres la vieille aigrie, et elle en avait lavé plus d’un, plus d’une, de la tête aux pieds, sans rien louper ! Elle les avait tous torchés, Ducs, Duchesses, zé’taient tous faits pareil ! Enfin….avec une légère curiosité supplémentaire pour le sexe dit fort….par curiosité hein, juste pour savoir…pourquoi fort ?

Toi ma fille, t’as intérêt à filer doux qu’elle se disait, rapide signe de croix et regard jeté au ciel.

Un nouveau client, quel pied, un homme cette fois. Le pauv’type arrivait en courant, sans doute trop convaincu d’être une urgence...mmmh, l’a l’air usé, mais faut voir…la grosse frustrée lui tend les bras et le regarde passer sans s’arrêter. Ben…
Le soldat, encore maculé par trois nuits de combats se dirige droit sur la femme, hein ? Il l’accoste, l’embrasse dans l’cou….oh mais il se croit où lui ? Eh oh, elle se lève et lui saute dessus, le bouffe à coup d’baisers….ehhhhhhhh, et moi là ? Les blessés doivent passer par moi, c’est moi qui dois….eeeeeeeeeeh !

La nonne, frustrée d’la vie, jamais sevrée d’sa jeunesse, curieuse comme un pot d’chambre se jette sur le gars, dégage la fille d’un revers de bras et se plante devant lui.


Ca va ? Vous avez mal où ? Laissez moi faire….elle le palpe de partout, scrute la moindre trace de sang…mmmmmmmmh il est costaud, vigoureux le bougre…faut voir ça d’plus près.

Déshabille toi et pose toi sur le lit que j’fasse le point….t’as quelque chose à boire, un truc d’hommes…mmmmmmh…c’est pour désinfecter les plaies ?! Allez, magne toi, j’vais chercher les compresses…


Marie Cornette file en courant, enfin, aussi vite que lui permettent ses pauv’ guibolles bouffées d’varices, la langue pendante, le souffle court…
Julien1
Quelle rabat joie, quelle chieuse, une vraie bonne sœur. Totalement pris par son bonheur de retrouver Axelle, de la voir en vie, entière, en forme, Julien n’avait pas aperçu la furie à cornette dans son dos. Elle déboula entre les deux amants comme si elle avait décidé de prendre part au festin.

Repoussant la manouche sans ménagement, la vorace avinée semblait avoir un gros besoin d’aliment solide et elle entreprenait le brun sous toutes les coutures, le palpant, le scrutant. Ah elle n’était pas bégueule la nonne ! Elle semblait même avoir une solide expérience de l’anatomie.

Aussi quand elle eut disparu dans la pièce à côté, Julien se jeta sur les affaires d’Axelle, posées en tas par terre…épée, bouclier et vêtements furent chargés sur un bras tandis que de l’autre il cueillait son amour et l’entrainait en riant vers la sortie.


Viens, on file, je préfère encore retrouver l’autre blonde sur un champ de bataille que de rester entre les pognes baladeuses de la vieille…je te raconterai tout ça plus tard, là, il y a urgence à déguerpir !


Sautant sur Ishtar, il aida Axelle à monter devant lui, passa un bras autour de sa taille, se collant au plus près de son dos, de ses fesses et piquant des deux, fila vers le cantonnement de l’armée.

Tu vas pouvoir te changer dans ma tente…tu dois être impatiente de redevenir l’Axelle que tout le monde connait ?!
Puis plus bas dans le creux de l’oreille. Je t’aime…tu m’as manqué…j’ai eu si peur !

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Maryha
[ Au quartier général de La Camarde ... ]

La Bridée est folle de rage. 4 nuits de combats et depuis, plus rien ! Elle a déjà pété deux chopes, vides bien sûr, a tapé dans la table, a arraché le rapport vide.
La discussion va bon train, c'est qu'on est des rapides en Anjou, ça fuse :


- ... partis faire les courses.
- Liett' ! QUOIIIII ?! Mais non, mais dit pas d'conneries !, s'insurge Maryah.
- Non c'est vrai elle a raison.
- Ouep ils n'ont pas du penser que 200 soldats ... bah ça graille.
- Ils doivent tenter d'éviter la désertion, comme la dernière fois. Tu sais bien qu'ils ne paient pas leurs hommes, et qu'ils ont facile à les laisser crever la dalle ...
- Non mais on parle des troupes de la Reyne ! Non mais à l'eau ! Et au gruau. P'tain ils n'ont pas prévu de réserves ... nan mais non ... là faut leur écrire " La guerre pour les Nuls" ... c'pas possible.
- Ils ne savent pas lire à mon avis. S'ils lisent comme j'écris ...
- Oui techniquement, faudrait déjà leur apprendre à lire ... ça va prendre du temps.
- Tout ce qu'ils font prend du temps, grogne t-elle.
- Et quand ils auraient appris à écrire, encore faudrait il leur apprendre à apprendre de leurs erreurs ... Tu vois la mission là un peu ?
- Moui ... non, c'est sûr, c'est plus simple de les écraser.
- Voilà, tu comprends vite ; notre mission chez les Buses, est en quelque sorte une mission de service public. On rend service. On nettoie.
- P'tain ils font les courses ... mââaâa ... humpf .... grrrr ....
Avec notre chance ils ne vont pas avoir compris la subtilité de l'expression "mettre des tartes" ou "mettre des prunes" ou "filer des châtaignes" ...

- C'est sûr. Ils font les courses à Thouars et vont prendre d'assaut les ateliers et fours de Saumur, pour s'affairer à nous préparer un repas complet.
- Oh bon sang, parle pas de malheur ! On devrait pas leur écrire pour préciser les choses ?
- C'est peine perdue Maryah. Ce sont des royalistes.
- Ouep je te rappelle qu'ils ont engagé Falco comme stratège.
- Oh p'tain ... et l'aut' là ... je retourne ma veste, toujours du bon côté. 'fin bon pour l'coté culinaire. Tient on devrait l'marier à Cixian, ils nous f'raient des bébés tout gris. Jamais tout blanc, jamais tout noir.
- Hé oui, faudrait assumer pour ça.
- Mais Maryah ... faut pas voir le mal partout ; ils sont trop gentils. Chaque jour ils envoient une armée se ravitailler sur Thouars, du coup, c'est génial ; nos espions ont le temps de tous les reconnaître, et vu la cadence à laquelle ils se déplacent, nos éclaireurs ont même le temps de nous apporter le rapport avant que le dernier royalistes entre dans le village. C'est pas mignon ça ?
- ....
La Bridée sent qu'elle pourrait pleurer, et donne sa langue au chat (qui fait des "k"). Rose lui donne une petite tape amicale sur l'épaule.
- Allez, ressaisit toi. Ils finiront bien par revenir. Une nuit ... ou deux. Avant de repartir la queue entre les pattes ...
- ... et la gueule de travers.
- Ils ont déjà la gueule de travers !
- Et les genoux pétés.
- Et les tripes saucées.
- D'ailleurs parait qu'ils sont malades, ils ont tous la chiasse ; ils vont peut être voir un toubib à Thouars.
- Ou des catins !
- On a aussi un bordel icy !
- Vrai que madame s'y connaît.
- ..., grogne.
- Calme-toi, donc. Ils n'arrivent pas à s'organiser, c'est pas de leur faute.
- Mais Rose ! tu m'avais dit qu'on mangerait des k... royalos !
- ça va le faire Maryah.
- Ouais on va les bouffer tout cru !
- Et on leur pélera le jonc à la mode euh à la mode ... on leur pél...
- Tu fais chier avec tes chansons toi ! ça s'rait quand même bien qu'ça arrive avant l'arrivée du prochain Roy ou Reyne.
- Les roys et les reynes changent, les Buses sont toujours là.
- Mais Lady, merdeeeeeeeeuhhhh ! Ne me dit pas des choses comme ça ... j'ai l'impression que ça va durer encore trois plombes.
- C'est pas une impression.
- ..., grogne. Fait chier !
- Non c'est eux qui chient partout avec leur miasmes ! Mwahahaha ... j'espère qu'ils ont investis dans des latrines de campagne.
- Ouep on en a des pas chères ici.
- Non mais c'est pas drôle hein ... moi ça m'donne envie d'leur donner un coup d'pouce, côté stratégie.
- Non !
- Cesse !
- Interdiction !
- Déconne pas Maryah ... un royalo d'perdu, c'est dix angevins qui naissent !
- T'es pas folle ma pauvre fille !
- Non mais t'as vu la vierge !
- J'suis réformée ... grumph ... j'étais réformée ... Oh pis merde ... quoi ...
On va rester là à les attendre ?

- S'ils ont besoin de ce temps pour refaire leur rang, oui Maryah, on peut leur laisser ce temps. On est des Buses, pas des sans coeu ... hum ... des sans .... ; bref, tu vois l'idée. On n'est pas des sauvages, on n'est pas charognards.
- Si moi j'suis sauvage ! Pas peur de le dire.
- Vrai ... elle a déchiré ma chemise.
- Tant mieux ça fera des bandages pour le chef bandeur.
- J'ai pas envie de bander là ! Sérieux ! On peut pas leur filer un peu de blé, un peu de maïs ... quelques onguents. Ils me font pitié là ... j'vous assure ...
- T'es trop sentimentale la bridée, pas la première fois que je te le dis. Cesse. Tout ce qui vient d'en face, tu dégommes. Simple, efficace, juste.
- Mais ils NE viennent PAS !
- Vrai qu'on pourrait peut être leur filer quelques denrées, si ça leur permettrait d'accélérer la cadence, de venir frapper et de tous se barrer comme la campagne dernière ...
- Rose, tu n'y penses pas !
- Elle rigole.
- Non ... c'est pas con ... Au moins ce serait une victoire qui ...
- qui a de la gueule !
- Voilà ! Imaginez la sotte de l'AAP en train d'écrire qu'on a cogné sur des affamés, des souffreteux, et des déserteurs ... ça ternirait notre image de marque.
- Ah ouais ...
- On s'en fout, on tire les lames à vue ... ils disent qu'ils veulent la guerre, ils l'ont c'est tout.
- Mais ils ne savent pas comment ça marche, Sam !
- On s'en fout, ils n'avaient qu'à s'entrainer. Ils ont eu le temps depuis leur désertion au printemps.
- C'est pas notre problème !
- Mais ils NE comprennent PAS ces choses là !
- Bah justement on leur explique. Démonstration, niark !
- Sinon j'ai peut être un autre plan ...
- Un autre plan que de les bander, leur filer des thunes et de la bouffe ... je sens que je vais aimer ...
- Explique.
- 'ben ... on pourrait un peu s'adapter ...
Dix pairs d'yeux incrédules se posent sur elle.
- Explique ...
- Et magne toi le cul sinon on va te prendre pour une royaliste !
- Ho mais humpf Cob' ... pffff ... Bah c'est simple. Ils sont plutôt tisane et petits gâteaux secs. Miel, cannelle, tout ça. Et déjà qu'ils n'arrivent pas à faire cette guerre, qu'en plus ils lancent les Olympiades de la Reyne Lafa.
On a qu'à s'inscrire ... on va sur le terrain de jeu ... on boira euh ... de la camomille, de la verveine, de l'aubépine, et ... on s'ra tout calme comme eux. Lent quoi. Et puis, pour les joutes on avancera de trois pas notre cheval et on les fera attendre ... comme ils nous font attendre. Et puis on trempera not'biscuit dans l'liquide tout mou ... et puis ...


- ...
- ...
- ...
- ...
- ...
- ...
- ...
- ...
- ....
- Non bon ... laissez tomber ... pfffff ...
On attend alors ...


Puis marmonne plus bas, frustrée, énervée, de mauvais poil :
On attend qu'ils aient fait pipi, caca, nia nia nia
On attend qu'ils aient mangé,
On attend qu'ils aient trouvé un médicastre,
On attend qu'ils aient dormi,
On attend qu'ils aient soigné leurs soldats,
On attend qu'ils aient pansé leurs chevaux,
On attend qu'ils aient récupéré des armes,
On attend qu'ils trouvent la route,
On attend qu'ils ne se trompent pas de mines,
On attend qu'ils aient tenté de monter un plan,
On attend qu'ils aient organisé leur troupe,
On attend qu'ils visualisent les cartes,
On attend jusqu'à la mort quoi ...
On attend ...



Et de quitter la pièce en claquant la porte, parce que c'est quand même pas donné d'être aussi maladroit & nonchalant dans une guerre ! Aussi désorganisés et sans n'avoir rien anticipé, rien préparé, rien coodonné !
C'est quand même pas compliqué, elle va leur donner le mode d'emploi : argent, cartes, soldats, armements, denrées alimentaires, soins ! Bon sang !

Elle attend que le monde change,
Elle attend que changent les temps,
Elle attend que ce monde étrange,
Se perde et que tournent les vents
Inexorablement, elle attend.

Et elle regarde les images
Et vit des histoires d'avant
D'honneur et de grands équipages
Où les bons sont habillés de blanc

Et elle s'invente des voyages
Entre un fauteuil et un divan
D'eau de Rose et de passion sage
Aussi pure que ses vieux romans ...*


* JJG / Elle attend
_________________
Jolleen
[Scène interdite aux moins de dix ans]


Si un voyage dans le temps eut été possible, vous l'auriez vue agenouillée au dessus d'un trou béant, livrer à la terre la dîme organique qu'elle doit à la terre. Le trou étant situé au milieu d'un couvent Angevin, croisée des vents, vous l'auriez sentie à défaut de la voir, vous auriez sans doute senti sa plénitude depuis les nuances fragrantes de ses exhalaisons fétides.

Dans ces moments d'un mysticisme isomorphe avec la planète terre, comprenez par là sa communion bijective avec l'argile dans laquelle dieu l'a façonnée, il arrive qu'elle soit en proie à des visions divines foudroyantes, lui traçant sa voie. La dernière qu'elle eut connue, eut lieu lors d'une constipation qui aurait duré dix sept jours, à en frôler l'occlusion intestinale. Mais notre blonde, à la foi aussi dure qu'une crotte de bique, n'a eu de cesse d'attendre l'avènement d'une seconde connexion avec le firmament, sans fil.

Foin de suspens à deux deniers, venons-en à l'essentiel dans sa substancielle moelle : notre oiselle, sainte ointe de pertes blanches, s'est vue canonisée dans un champs de bataille, errant son ambleur triomphalement entre les cadavres, imprimant des petits sauts digne d'un cabri..Nue. Oui, nue. Nue, NUE..bref, nue quoi.

La seule information manquante à cette vision, est le camp dans lequel elle a du se battre, puisque nue. Nulle réponse n'a été trouvée au fond du trou de son coeur, ou même dans les réminiscences odorantes de son rêve. Il ne restait plus qu'à obeir, et tenter de traverser le champs, la nuit si possible, par une espèce de pudeur trouvée dans un paquet surprise le jour de l'an.

Vous la verriez, si gracieuse, un fanion à la main, aussi clair qu'un hymen bovarien, traverser de biais le champs de bataille, éprouver la vision nocturne des sentinelles, inconsciente jusqu'à papossible, nonchalante jusqu'à pacroyable. Vous verriez la grâce aérienne de ses petits bonds, qu'impriment ses petits pieds indolents, et ses ondoyantes petites fesses rebondies qui claquent comme des sabots de poulain à peine sevré au rythme endiablé de sa traversée. Vous craqueriez je crois..vous craqueriez ma foi.

L'histoire ne raconte pas, si canonisée elle fut. Mais vous croiserez parfois sa silhouette éthérée, devant un canon à Angers, ivre d'une moussante soif, ébréchée.
Jerome_dellavande
[Armée Ultima Necat]

Cela faisait 2 mois qu'il avait quitté Niort et son verger pour aider son amie Iseult dans un conflit qui le dépasse. Pour lui cette guerre était un moyen pour plein de chose. Chercher à ne pas mourir l'empêche de s'inquiéter pour sa sœur ou tout autre personne. Celui lui permet de ne pas penser aux absences de Mary. Si rentrer en vie chez lui est ce que tout le monde espère sur ce vaste champ de bataille, lui espère juste se libérer et rester en vie ou mourir lui permettra d'obtenir ce qu'il cherche.

La guerre est quelque chose qu'il déteste, mais il a un contentieux avec les angevins qui l'on gravement blessé alors qu'il voyageait avec sa sœur et d'autres personnes afin d'en déménager une. Il ne sait pas utiliser les armes que lui a donné ce vieux militaire blond qui a servi en Franche-Comté. C'est d'ailleurs complètement équipé par ce vieux militaire jusqu'au vieil uniforme bleu dépourvu de tout galon et écusson qu'il s'était présenté au camp de l'armée auquel il avait été affecté.

Combattre alors qu'on est spécialiste de la fuite est quelque chose de particulier mais Jean passait son temps à chercher un moyen de se servir de ses compétences plutôt que de foncer dans le tas en sachant qu'il pourrait ne même pas réussir à lever son épée. Il restait souvent seul dans son coin, se contentant de faire ses rapports. Il était si discret que la majorité de ses compagnons d'arme devait simplement ignorer sa présence. Se fondre dans le paysage est un art qu'il maitrise depuis plus de 10 ans, à force de se cacher dans sa fuite depuis qu'il a quitté le manoir familial et théoriquement il est toujours en fuite. Au moins si les hommes payés par son père venaient à se montré il était protégé au camp.

Il observait beaucoup et voyait des militaires partir avant les autres et ensuite le gros des hommes partir combattre : des éclaireurs, il ne combattait que s'ils étaient repérés, voila ce qu'il allait faire, ses compétences lui servirait ainsi.

C'est donc comme éclaireur que le jeune brun parti combattre et il faut dire que les ennemis ne le voyait pas, toute la première phase de combat se passa sans croiser le moindre angevin sur sa route alors que ses compagnons faisaient pas mal de dégâts dans le camp adverse.

La deuxième vague fit qu'il croisa au premier jour un ennemis, il tenta de se cacher et de piéger ce dernier, plutôt que de l'affronter au corps à corps, il réussi à le faire trébucher, ce dernier tomba au sol sur son épée et se blessa très gravement, le brun prit le temps de le recouvrir de feuille morte et le laissa dans le bosquet pour mort ne manquant pas de marquer les lieux discrètement pour revenir plus tard vérifier s'il est effectivement mort.

Il rentra au camp faire son rapport et se reposer, voir la mort ne semblait pas l'avoir affecté plus que ça. Sa tenue avait reçu un peu de sang mais il n'en tint pas rigueur après tout il risquait d'en avoir plus dans les prochains jours.
Eirine
[Campement des "Justiciers Expéditionnaires Urgentistes"Abraxes]

Depuis qu'elle avait quitter le campement après avoir été assez rétablir de sa blessure, ce qui ne l'inquiétait guère car cela ferait une cicatrice en plus sur la hanche, Eirine s'était jeter rapidement sur le champ de bataille.

Epée en main et bouclier dans l'autre, durant les nuits passées elle avait pu blesser et parfois tuer quelques personnes. Une chance pour elle et sans doute dû à son agilité elle n'avait pas été toucher.

Elle avait faim de vengeance et le fait d'avoir été immobilisé un certain temps voir trop longtemps à son goût l'avait énervé.

Tuer avant d'être tuer, c'était la dur loi de la guerre et autant dire que depuis quelques jours elle faisait rage alors il fallait prendre les devants. Eirine brandissait son épée, hurlait, donnait des coups d'épaule pour faire tomber l'ennemi avec de le transpercer, c'était le rythme à tenir.

Puis au petit matin, quand il n'y avait personne à se mettre sous la main ou sous la lame elle allait remettre son rapport, mangé, faire un brin de toilette, se reposer un peu prête à remettre ça la nuit qui allait arrivée. Alors que d'autre faisaient "probablement" l'amour, elle faisait la guerre ce qui était tout aussi intéressant, on dépensait autant d'énergie dans ce moment là.

La brune voyait les étendards ennemis qui flottaient toujours au loin et se rappelait que Ali voulait se confectionner une robe avec un nouveau tissu.. et pourquoi pas aller piquer ceux d'en face et ne pas pimenter un peu la chose par la même occasion, cela pourrait être divertissant, se ramener un esclave entre temps aussi et joindre l'utile à l'agréable.

Eirine demeurait pensive par temps de calme comme à l'instant ou les cris et les combats s'étaient tus. Elle tressait grossièrement sa longue chevelure brune ou quelques mèches s'en échappaient. Qu'allait-elle faire en attendant ..

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Tout ce qui brille n'est pas d'or ! mais Brune !!
Samsara.lyce
~ Encore un soir...encore une nuit... ~

Mais quand ? Quand ces boulets royolos allaient-ils vraiment montrer ce qu'ils avaient dans les braies, dans les tripes ! Ras le bol d'attendre qu'ils soient à la hauteur de ce qu'ils aboyaient à travers les terres Angevines, il est certes beau de ce venter d'être les meilleurs, encore faut-il pouvoir le démontrer, le prouver.

Assise sur sa monture, Sam caressait la crinière d'Idalgo par des mouvements lents...regardant au loin avec un air d'impatience, encore une nuit, une de plus ou tout au plus elle aurait à peine de quoi salir ses lames, un, deux voir trois pauvres minables orgueilleux et sans cervelle qu'elle pourrait sans doute dépecer sans trop se faire mal, c'était le pain quotidien de ses nuits dernièrement...

Poussant un soupire non des moindres balbutia...

Ils appellent ça une guerre...à croire qu'ils ont été bercés trop près des murs de leur grandes demeures, les culs dorés...des bouffons oui...

Un sourire narquois naissant sur son visage, une envie de se lancer sans attendre droit devant, d'aller elle même à la recherche de ceux qui avait prit Saumur en otage, de cavaler jusqu'à leurs tanières de fortune...leurs rendre visite au risque de ne pas en revenir certes...mais au moins la rebelle apaiserait sa soif d'attente, sa soif de guerrière redoutable sans aucune pitié quand il s'agissait de défendre la liberté, sa liberté et celle de l'Anjou. Samsara était née pour ça, toute sa vie avait été un combat pour survivre, elle n'avait ni dieu ni maître, son destin était plutôt entre les mains du diable.

La nuit dernière l'armée de La Camarde dont elle faisait partie c'était retrouvée face à une bande de gorets enragés à les entendre brailler de loin pour monter en attaque, mais les voyants de près ils n'impressionnaient guère plus qu'un troupeau de marcassins se ruant sur les tétines de leur laie, si bien que la jeune femme n'avait même pas eu à beaucoup se fatiguer au combat. Même pire ! Elle n'avait même pas tâché son armure de leurs fluides, de leur sang puant d'arrogance et médiocrité.

Relevant la tête vers le ciel, la nuit s'annonçait peu a peu en recouvrant de son long manteau noir le paysage, Sam sourit légèrement, il allait falloir se rentrer, se préparer, vêtir une fois de plus son armure, affûtés ses lames pour qui sait...peut-être enfin avoir droit à des adversaires à la hauteur de leur grandes gueules...





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Falco.
Chinon - Manoir de Cravant
(Pas rouge, pas bleu, quoi )

Dans les tonneaux le jus fermente et à formé le vin bourru.
Une part sera prélevée pour que vendangeurs et gens de Cravant festoient.
Une autre pour partager à Chinon avec qui voudra.
Le reste poursuivra sa maturation pour finir en vin qu'il espère mémorable.

Sur le bureau , un petit tas de courriers.
Evidence les prend une à une pour les trier. Au feu ou aux archives.
L'aveugle tapote un scel fraichement détaché.


Je dois préparer votre monture et le voyage, maître?
Je partirai aprés avoir offert à tous la bernache de Cravant.
Une synthèse du front angevin?


Evidence choisie, le temps d'un battement de ses cils noirs, la façon la plus adéquate de présenter les choses.


La tactique Angevine reste la même que face à Lanfeust.
Armées devant Angers pour empêcher le Lys d'y prendre pied tout en pouvant combler les pertes.
Le Lys est allé s'empaler sur le dispositif à plusieurs reprises, sans doute avec objectif d'affaiblir cela...Mais ne peut combler les pertes en rase campagne.C'est tactique couteuse.

Il est logique que les armées royales fassent répit à Saumur sous peu.
Anjou a beau jeu de rire du Lys depuis sa position défensive avantageuse,
les annexions de mines, la mobilisation qui se prolonge doivent commencer à gréver les réserves angevines.
Le temps joue en faveur du Lys si sa propre logistique et son moral de troupe tiennent le coup.
Que comptez vous faire en Anjou, maître? Exactement?


Exaucer des voeux et remplir des promesses, Evidence.

Sans porter l'épée?

En effet.

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Gerfaut
~ C'était un vendredi 18 novembre 1964, sous Les Lames d’Amahir.~

L’oisiveté dans les rangs royaux a mené le soudard à pêcher. On se dégote une barque, on taquine la ligne ou la maille ; mais tirer l’embarcation à l’eau, ramer, jeter et remonter le filet, c’est bon pour ceux qui n’ont pas leur bras gauche à préserver. Alors pour ces derniers, Gerfaut lui ramende des filets. Il ne lui a suffi que d’une navette, d’un peu de fil et d’habileté, pour rester assis en bord de Loire à regarder les autres clapoter. Car de temps en temps, il lève les yeux de l’ouvrage. Sinon, on peut l’observer manier sans lassitude la navette dans les mailles, d’un geste aussi constant que maîtrisé.

On en oublierait presque ce pour quoi il est là, en Anjou, mais en début d’après-midi, une estafette aura tôt fait de le lui rappeler. Gerfaut réceptionne le pli de la main droite, tandis que le messager repart – c’est qu’il n’attend aucun retour sur le pli et qu’il lui en reste encore beaucoup à distribuer. Au destinataire ne faut qu’un instant pour prendre connaissance de la douzaine de mots, parmi lesquels on lirait distinctement par-dessus son épaule:

Citation:
Aujourd'hui [...]. On repart à la castagne.

Le regard se relève un instant en méditation sur le lent ballet des barques. Puis, l’homme fourre le papier dans une poche, et achève son maillage. D’autres attendent à ses pieds, et attendront encore ; plus bien sûr de toute façon que leurs propriétaires soient encore si pressés de les faire réparer. Eux aussi, comme Gerfaut, trouveront plus prioritairement à s’occuper.

Ensuite, et comme chaque jour depuis le début du conflit mais peut-être plus attentivement qu’il ne l’a fait ces quatre ou cinq derniers, Gerfaut rentrera au campement pour passer ses armes à l’entretien. Et après… ne restera alors qu’à attendre le lendemain.
Raknor
A vous Jd Royalos, votre participation à cette nuit de folie est largement ouverte tant que vous n'abimez pas nos poupées puisque cette nuit là, il n'y a pas eu de combat ^^ Jd Rak


Angers, le 21 novembre, Taverne "Aux Vrais Saigneurs "


La nuit est morne, faute de bécasses à tabasser. La soirée se passe donc tranquillement, autour de bonnes choppes à la taverne. La discussion bat son plein et forcément, embrouille. A la suite d'une manoeuvre douteuse, le brun se retrouve trempé, gorgé d'eau comme une éponge. Point de rechange bien sûr, guerre oblige, on économise sur tout. Du fait d'une présence exclusivement féminine, la proposition de dernier recours est prononcée : Le port de la robe à dentelle.


Le ridicule ne tue pas, comme dit l'proverbe, mais rend ridicule, comme son nom l'indique. Rien qui puisse arrêter le brun, habitué aux plus étranges folies. Il enfile donc, non sans difficulté, la robe prêtée par Alicia, la rouquine berrichonne adoptée par l'Anjou. Gants de soie, bottines en cuir à talons hauts, le brun souffre. En effet, la taille de guêpe ne sied guère à son buste musclé. Un léger teint rosé colore son visage, du à la gêne respiratoire occasionnée.



Et si on lui mettait une perruque ? lance une voix dans l’assemblée.


Boum, le brun se retrouve avec de nouveaux cheveux sur la tête, coiffure rousse à bouclettes, une cascade de tifs lui arrivant aux fesses. Décidément, Raknor est belle à croquer, on s’y tromperait presque si les jambes et bras velus ne venaient pas gâcher le tableau.


Alors, ça m’va bien ?


Un « OUI ! » général digne d’une ovation d’un public en délire vient valider sa question. Le brun (enfin la rousse, que nous appellerons Raknana) se tient, main sur les hanches, aguicheuse.


Alors les filles, on sort ? On va draguer l’mâle ? Y a du royalo qui demande que ça !


Ainsi, le cortège se forme, lampes à huile en main, en direction des campements royalistes situés de l’autre côté de la Loire. Ça rit, ça chahute, ça souffre. Raknor meurt de chaud dans ses vêtements de donzelle et commence à se demander sérieusement comment les courtisanes du Louvre supportent leur condition.


Les filles, éteignez ! siffle Raknana d’une voix étrangement rauque pour une dame, On arrive au camp..


En effet, les clameurs des volatiles royalistes deviennent fortement audibles. De là où se trouvent les copines en vadrouille, on sent déjà les odeurs de mauvais pinard et de cochons grillés. A présent, le tout est dans l’approche. On s’ajuste le corset, pomponnage de dernière minute. On est belle et on l’vaut bien. Et voilà que ces dames se présentent au camp, dépotoir à ciel ouvert jonché de cadavres ambulants de pseudo-soldats pleins comme des barriques.


On vient voir le prince soldat ! lance Raknana d’une voix aigüe au garde, se tenant sur sa lance, visiblement à deux doigts de s’écrouler.


Qué ? Qui c'est qu'vous aut' v'nez vouère ? Z'êtes bin bonnes ma foué.. répond-il d’une voix pâteuse.


LE PRINCE J’TE DIS !


Un bourre-pif violent à t'en déchausser la mâchoire et le troufion est au tapis. Après l’avoir enroulé dans sa cape et jeté dans un fossé, les compagnonnes s’enfoncent dans le camp, ni vu ni connues, dansant, usant du tambourin comme des gitanes, trémoussant leurs hanches comme des filles de joies, se fondant dans le décor..
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Aliicia_servane
Angers, le 21 novembre, Taverne "Aux Vrais Saigneurs "



Alors les filles, on sort ? On va draguer l’mâle ? Y a du royalo qui demande que ça !


Norf !! Draguer du royalos !!! Regard jeté vers Rak engoncé dans une de ses plus belles robes, se demandant subitement si l'eau froide ne lui a pas fait perdre l'esprit, cela ne serait guère le moment avec la nuée de bécasses se cassant le bec chaque nuit, ou alors.............. il veut tester son charme de rouquine sur eux.

Un Sourire machiavélique se dessinant sur ses lèvres, elle quitte son fauteuil, tournant autour de lui, elle redresse une mèche de la perruque.


Si tu veux draguer du royalo, il ne faut pas marcher voûté comme un canard, Norf !! tiens toi droit M'fin droite.

Et le cortège de se mettre en route, habituée aux talons, elle mène le pas, amusée par la situation des plus ridicules que présente leur Rakounette.

Le camp des bécasses en vue, des chuts.. silence... on arrive... fusent entre les lèvres des donzelles en goguette, et voilà que la rakounette s'avance, se présente devant un aviné et avant même une quelconque réaction, Pif... Paf... Boum... Pesé, Emballé...

Norf !!! pour une femme Rakounette, tu as la main leste et lourde siffle t elle entre ses lèvres.

Elles sont dans la Place. Un regard sur le campement bécassien, remarquant un étendard flottant au milieu des tentes.

Pointant son doigt vers celui ci.


Hey les filles, regardez, voilà un morceau de tissu qui me plait pour en faire euh... une Idée ?
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Marieladamnee_
La haut sur la montagne , euh nan " Taverne les Vrais Saigneurs "



La brune rentrée tard de sa ballade à cheval et du nourrissage frottage calinage de toute l'écurie, avait rejoint ses amis en taverne. La soirée semblait avoir été bien arrosée et pas que de bière apparemment. De dos elle aperçut une brune dans une robe faite de dentelle, sexy se dit elle , enfin un peu moins quand elle vit que c'était Rak mais en se rapprochant elle eut une idée


Waouw je pourrais être conquise, même si en rousse ce serait mieux... Si on lui mettait une perruque ?



Sitot dit sitot fait et le Girl'sband de picoler avant de partir en virée dans la basse cour royaliste avec en fond sonore le slam endiablé de Raknananounette " j'ai mal au pied, fait trop chaud, jcomprends pourquoi vous avez des poumons plus developpés ( voyez ce que j'veux dire ) "

L'arrivée au camp est percutante comme un coup de poing dans la tronche et le garde se souviendra longtemps de cette arrivée fracassante des sexy girls angeviennes... Enfin surtout feue sa machoire qui est pas prête de regouter à un bout de viande alors qu'en reluquant les visiteuses il se serait bien fait un Quatre heures... Trop bête la vie quand même...

C'est ainsi qu'elles avançèrent jusqu'à ce qu'Ali s'arrêta en extase devant l'étendard royalissime...



Hum une tente ? bon un peu petit, la porte d'une tente ?


Elle ne voyait pas trop à quoi Alicia pouvait penser d'autre... mais leur plan était salement génial de toute façon, enfin mieux que celui de raconter une histoire avant de frapper elle espérait... Une moue boudeuse, puis un regard à sa blonde ... Puis aux autres


Prêts ?
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Nevada_des_vs
Taverne Les Vrais Saigneurs ce soir où tout commença


La fête battait son plein m'fin pas que mais vrai qu'à attendre les bécasses, ça les rendait presque euphoriques à faire des " conn'ries"
Tout commença par une bassine sur un Rak jouant à imiter un royalo mort pour se finir en Rakanana.

Han vous connaissez pas ? Rhooo nan mais vrai quoi, Rakanana c'est... Pfff comment que j'pourrais vous expliquer ça... Hummm si idée sublissime, suivez l'histoire ... Vous verrez tout à fait.

Un Rakanana pour tout vous dire, c'est un Rak habillé en nana ... Ca y est !... Vous avez pigé ? Génial hein !!
Notre cher Rakanana fourmillait d'idées et ce soir là bien sûr l'idée fût d'aller au camp des bécasses, histoire de leur faire la misère.
Prise au dépourvue, car elle pensait retourner à son atelier, elle suivit donc, bien qu'un peu chargée. Tissu, piquet l'accompagnaient.
Les voilà partis bras dessus bras dessous, pialliant, chantant chansons paillardes tout en tortillant des hanches surtout notre Rakanana, jusqu'à arriver au campement ennemi.

Là tout d'un coup voilà qu'Ali leur fait un arrêt sur images, droite comme un I et pointe du doigt l'étendard royaliste.

Citation:

Hey les filles, regardez, voilà un morceau de tissu qui me plait pour en faire euh... une Idée ?


Euh bin... Regard sur le matos qu'elle traine, regard sur ce qui se balance au gré du vent, sourire en coin qui se la joue waouh j'ai une super idée.

Hummm laissez moi un p'titot instant hein ?


Elle s'installe à terre, pose le bout de tissu, regard direction l'étendard royalo, reproduction à la va vite, rajout de quelques détails.
Elle regarde ses acolytes, attache son bout de tissu fini sur le piquet destiné à l'origine à son champ de maïs, et leur adresse un grand sourire.


Bon hummm on va dire qu'c'est pour l'unité d'l'Anjou, faire voir qu'on pense tous la même chose hein. Qu'les royalos sont des bécasses et vu qu'leur fichue reyne elle a pris Saumur et qu'elle veut mettre le boxon, bin on va leur faire voir nous comment qu'on voit les choses.
Aliiiiii !! Récupères l'bout d'tissu, s'il t'plait... Pi r'garde on va leur mettre
celui là à la place. C'est pas de la prem's qualité, mais on s'en fout, ça leur va bin au teint.

Un sourire à Rakanana
. J'te l'laisse planter c'lui là hein. Euh par contre j'vous préviens.
Va pas falloir trainer. D'jà l'garde d't'à l'heure il risque de s'réveiller pi.. Euh si on doit se "caraputer" rapide, faudrait p't'être bin faire diversion non ?

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