Staron
Dax, puis Mimizan ...
Ils n'auront pas le temps de se poser réellement ; un pigeon intercepté et ils apprennent que le père adoptif compte venir chercher l'enfant à Mimizan. Hors de question bien sûr de la laisser entre les mains de ce père qui sans aucune gène la laisse seule alors qu'il vient tout juste de l'adopter. Mais elle, de toutes façons, n'en saura rien, sinon qu'il est temps de reprendre la route ; candide, elle acceptera même de partir avec le pèlerin, Lucky restant en ville pour régler quelques ... affaires courantes.
Ainsi, Eloa et Staron partent sur les chemins. Lui n'a pas trop l'habitude des enfants, mais malgré le caractère trempé de la petite, ne la craint que très superficiellement ; il a pu constater, notamment en taverne, que ce petit bout de femme, en dépit des affrontements qu'elle avait fréquemment avec Lucky, quand bien même elle tenait bec et ongles des positions sans fondements, était capable, lorsque la situation l'imposait, de mettre en uvre une sagesse et une franchise que d'aucun seraient bien inspirés d'avoir.
De toutes façons, il était bien largement temps de libérer la place ... Le tout Dax était déjà à Mimizan : Lilie, Sango et quelques autres étaient là depuis quelques jours et commençaient à s'intéresser d'un peu trop près à la petite ... en tous cas à son gout à lui, faisant probablement naître dans son esprit d'enfant des questions bien légitimes, mais qu'il ne voulait pas voir venir perturber la relation affective qui se renforçait jour après jour entre la petite et Lucky.
Aussi, les chemins exposés au soleil d'été parcourus à dos de canasson, les bois ombragés traversés à pas lents, bride à la main, les senteurs variées se succédant à chaque changement d'environnement, les abris de fortune trouvés ou construits pour se reposer ou même pour bivouaquer, étaient autant d'élément qui, au milieu de tant d'autres, lui changeraient les idées et lui feraient sans doute oublier les bassecours de Dax et leurs incessants caquètements ... en tous cas l'espérait-il.
Ils prirent donc la route, ce vendredi-là, tard le soir, en laissant derrière eux la Gascogne.
Lucky les rejoindraient le surlendemain, un peu plus loin, en Guyenne.
Entretemps, ils feraient sans doute une halte aux alentours de La Teste, peut-être même en bord de mer, histoire de savourer encore une fois le ronronnement de l'océan ...
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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie.
Ils n'auront pas le temps de se poser réellement ; un pigeon intercepté et ils apprennent que le père adoptif compte venir chercher l'enfant à Mimizan. Hors de question bien sûr de la laisser entre les mains de ce père qui sans aucune gène la laisse seule alors qu'il vient tout juste de l'adopter. Mais elle, de toutes façons, n'en saura rien, sinon qu'il est temps de reprendre la route ; candide, elle acceptera même de partir avec le pèlerin, Lucky restant en ville pour régler quelques ... affaires courantes.
Ainsi, Eloa et Staron partent sur les chemins. Lui n'a pas trop l'habitude des enfants, mais malgré le caractère trempé de la petite, ne la craint que très superficiellement ; il a pu constater, notamment en taverne, que ce petit bout de femme, en dépit des affrontements qu'elle avait fréquemment avec Lucky, quand bien même elle tenait bec et ongles des positions sans fondements, était capable, lorsque la situation l'imposait, de mettre en uvre une sagesse et une franchise que d'aucun seraient bien inspirés d'avoir.
De toutes façons, il était bien largement temps de libérer la place ... Le tout Dax était déjà à Mimizan : Lilie, Sango et quelques autres étaient là depuis quelques jours et commençaient à s'intéresser d'un peu trop près à la petite ... en tous cas à son gout à lui, faisant probablement naître dans son esprit d'enfant des questions bien légitimes, mais qu'il ne voulait pas voir venir perturber la relation affective qui se renforçait jour après jour entre la petite et Lucky.
Aussi, les chemins exposés au soleil d'été parcourus à dos de canasson, les bois ombragés traversés à pas lents, bride à la main, les senteurs variées se succédant à chaque changement d'environnement, les abris de fortune trouvés ou construits pour se reposer ou même pour bivouaquer, étaient autant d'élément qui, au milieu de tant d'autres, lui changeraient les idées et lui feraient sans doute oublier les bassecours de Dax et leurs incessants caquètements ... en tous cas l'espérait-il.
Ils prirent donc la route, ce vendredi-là, tard le soir, en laissant derrière eux la Gascogne.
Lucky les rejoindraient le surlendemain, un peu plus loin, en Guyenne.
Entretemps, ils feraient sans doute une halte aux alentours de La Teste, peut-être même en bord de mer, histoire de savourer encore une fois le ronronnement de l'océan ...
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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie.