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[RP] Salviac et son clerc

Benjen

      [Salviac – Château Rouge]

      Ca s'anime à Château Rouge aujourd'hui. Le Baron s'est enfin décidé à visité ses terres, et ce pour une occasion spéciale. On dépoussière, on redécore, on se fait tout beau.


        -Parait qu'il est grincheux ...
        -Moi on m'a dit qu'il était beau comme un Dieu !
        -Moi j'ai entendu dire que c'est un gripsou !
        -Il va nous mettre sur la paille à coup d'impôt c'est sûr !
        -Mais non … Il a un penchant pour l'alcool, suffira de s'assurer qu'il soit bourré tous les jours !
        -J'aime pas ça …
        -J'me d'mande si il est bien monté.
        -...


      Bref. Vous l'aurez compris ! Les spéculations vont bon train. Et c'est perplexe que le Baron pénètre dans le château après avoir traversé ses terres en bonne compagnie.


        -Bonjour Baron !
        -Hm … 'Jour …


      Il tourne la tête de tous côté, toujours habillé de perplexité. L'intendant s'inquiète.


        -Un … Un problème Seigneur ?


      Les dorées se posent sur lui.


        -Il n'a rien d'rouge ce château ! Publicité mensongère !
        -Je … Mais … Euh … C'est que …
        -C'est pas grave ! Faites apporter du vin, et du rouge hein ! Et conduisez-moi dans la salle prévue pour la cérémonie.
        -Oui, Seigneur. Tout d'suite Seigneur.


      Et le Barbu de suivre son intendant, les mains croisées dans le dos, les ambres scrutant chaque parcelle des couloirs qu'ils empruntent.

    _________________
    June
    Rendez-vous pris le 26 mai. Le baron de Salviac anoblissait, et avait choisi celui qui serait son premier vassal.

    Au matin du jour choisi donc, le Héraut chevaucha en direction de Salviac, admirant au passage les paysages dont il avait étudié l'histoire récemment. Voir tout cela en vrai était vraiment intéressant.

    Lorsqu'il arriva à Salviac, il se fit annoncer au château et confia son cheval à un écuyer avant de suivre un servant qui l'emmenait à l'endroit du rendez-vous.

    _________________
    L_aconit
    Citation:

    Objet Cadeau

      Faust,

      Pour commencer, vous n'avez aucun humour ! Ca s'fait pas d'arroser les gens comme ça. Alors faut pas s'étonner de se faire arroser en retour.

      Ensuite, j'aurai aimé passer plus de temps en votre compagnie, mais ce sera pour une prochaine fois. Il faut bien que j'aprenne à connaître un peu mieux mon futur vassal, non ?

      D'ailleurs, n'oubliez pas que le grand jour arrive, hâtez-vous de prendre un cheval pour gagner Château Rouge à temps !

      J'aurai aimé faire plus long, mais il est l'heure de partir. Je vais donc clore cette missive et j'espère que le présent qui l'accompagne pourra remplacer la soutane endommagée.

      Cordialement,

      Benjen Windham,
      Baron de Salviac


    *Avec le courrier, une soutane d'un blanc étincellant lui est remise. Et attention ! C'est une Doce Gabaga !*


    Quoi, on ne pouvait plus bénir les gens qui en avaient le plus besoin? Pour sûr que le jeune évêque avait un peu forcé la dose sur Windham et la rousse qui le regardait comme la peste, mais c'était bien nécessaire! La salve de vin qu'il avait reçu sur la tronche en retour avait refroidi ses idées, et comme d'habitude ces derniers temps, le jeune religieux s'en était allé dans un silence assassin. Mais bon. Salviac s'évertuait à lui faire toutes sortes de cadeaux, et ce dernier allait à Nicolas comme à un gant, à se demander si le baron ne l'avait pas maté plus que de raison lorsqu'ils avaient piqué une tête à la rivière...

    C'est vêtu de sa plus belle soutane donc, qu'il quitta Périgueux pour un aller-retour rapide vers le lieu de toutes les interrogations :


    - Un Chateau Rouge. Vous ne voyez pas?


    Dit le Bleu. Visiblement, le paysan qui lui faisait face était soit ignare, soit benêt, ou peut-être un peu des deux. Nicolas gonfla le poumon. Heureux les simples d'esprits!


    - Tout rouge. Avec des tours rouges. Et un parapet rouge. Et une herse rouge.


    Il secoua la tête en interrogeant du regard le pauvre hère à la fourche , l'air de dire... Non?

    - Bah non, j'vois point m'sire... Y'a bien les chutes rouges d'ma femme à la limite ..!


    Et derrière la charrette de fumier à laquelle il faisait dos, une horde de paysans s'esclaffèrent comme des bouffons. L'oeil Aconit se plissa un peu.


    - Je vois.

    Nicolas continua sa route, dépité. Partir seul. Quelle idée! Il sentait qu'il allait arriver en retard, et ce parce qu'il n'avait personne avec qui chercher sa route. Arriver en retard, quelle infamie pour sa maniaquerie. Il allait bien finit par le trouver ce foutu château Rouge !



    [Salviac – Château Rouge]

    C'est après moultes interactions avec la populace locale qu'il arriva, fourbu, au lieu dit. Observant d'un œil critique la découpe du nid de Windham, il marmonna en descendant de cheval:


    - Il n'a rien d'rouge ce château ... Publicité mensongère...

    _________________

    Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
    Benjen

        C'est habillé de frais qu'il patiente dans la vaste pièce. Il s'est approché d'une fenêtre, d'où il observe la ville de Salviac qui s'étend au pied de Château Rouge. Ca allait lui en causer des soucis tout ça, il allait falloir trouver un intendant fissa pour ne pas avoir à s'ennuyer avec toute la paperasse ! Qu'il puisse continuer à profiter de la vie avec insouciance !
        La coupe est portée aux lèvres lorsque la porte s'ouvre, Salviac se détourne du tableau pour voir qui entre, tandis qu'un page introduit Berry …



          -Votre Seigneurie, Sa Grâce June Si...
          -Ca va ! J'ai des yeux pour voir ! Je vois bien que c'est Berry !


        Oui, bon … Il a encore du mal avec l'étiquette. Le jeune page en semble choqué tandis que le Barbu lui fait signe de la main de filer.


          -TssshChtCht !


        Ce qu'il fait sans demander son reste. Et le Barbu de sourire à June.


          -Bienvenue et bonjour à vous Berry ! Le voyage c'est bien passé ?


        Il s'approche de la table, pour verser un verre de rouge qu'il s'en vient offrir au Hérault. Et sur le ton de la confidence, comme ci on pouvait les surprendre …


          -Dites voir … On m'a dit que j'avais le droit de coller une baffe à mon Vassal pour valider l'échange de serment … C'est vrai ?


        C'est qu'il a bien envie de lui coller une bonne tarte dans la face au Faust ! L'obliger à négocier … Un foutu cadeau ! Foutu Aristomachin !

        L'échange arrivant à son terme, il se détourne lorsqu'il entend la porte s'ouvrir, et fusille le page du regard aussi sec ! Le malheureux n'a pas le temps de décrocher un mot, et prend ses jambes à son coup dés que l’évêque est introduit dans la pièce.



          -AH ! Nicolas ! Vous n'avez pas eu trop d'mal à trouver ? Venez ici que je vous présente …


        Il demande parce que bon … L'andouille à quand même parlé d'aller en Berry la veille !

      _________________
      June
      Enfin un bon accueil. D'habitude, lorsqu'il officie, il a l'impression d'arriver en plein milieu d'une garden party. Bon, en général, on lui file toujours à boire et à bouffer, mais quand même ; il sait apprécier lorsqu'on l'accueille dans le calme et avec, en bonus, un verre de vin. Ce genre de spécialité aide tout de même à apprécier le sol guyennois.

      "Baron, bien le bonjour. La route fut agréable, je vous remercie. Et tout autant pour la coupe."

      Il prend le temps de goûter d'une gorgée la boisson et hoche la tête, ayant l'air d'apprécier. Il écoute attentivement la question, et un mince sourire en coin se dessine sur ses lèvres alors qu'il s'apprête à répondre.

      "Hé bien... La claque sur la nuque est normalement plutôt pour les chevaliers, pour les vassaux l'on préfère le baiser vassalique, ou le don d'un peu de terre provenant de la nouvelle seigneurie. Mais vous avez le droit à pratiquement tout, tant que cela est respectueux du noble."

      Leur conversation terminée, voilà qu'arrivait ledit vassal. Le Héraut le salua.
      _________________
      L_aconit
      Entrant dans la pièce sur le sujet brûlant en question, Faust ne put retenir quelques mots...

      -Le baiser vassalique est de loin la plus noble preuve de l'échange du serment !

      Ben oui. Hein. Tant qu'à faire. Widham n'était pas le plus repoussant des suzerains après tout... mais il n'avait pas lâché l'idée horrible soufflée par la sorcière Corleone de lui coller une foutue paire de claques. Il fallait être un peu tordue pour donner ce genre d'idée, de toutes façons.

      La claque met tout de suite de la distance entre les gens... Pas trop de mal à trouver, non, enfin... Non.


      Il haussa les épaules en éludant le passage du château rouge pas rouge, et salua les deux hommes d'une révérence. Entre ces deux là, Faust apparaissait comme un bel enfant, presque poupin aux cheveux très blonds, aux yeux très bleus, au teint de cérule, si le timbre de voix ne venait pas coiffer une adolescence qui s'était enfuie.


      Bien le Bonjour.
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      Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
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      Benjen

          C'était l'idée à la base ! Une grosse nouba pour fêter son tout premier vassal. Mais il a fallu qu'il tombe sur un foutu capricieux ! MÔsieux ne veut pas se prendre de tarte devant tous le monde. Raaah ça va ! Ca aurait été une petite baffe de rien du tout...

          Les yeux se plisse légèrement aux propos de Faust, mais le ton reste néanmoins taquin.



            -Méfiez-vous que je n'vous fasse pas embrasser mon derrière ! Ca sa rapproche.


          Attention coco ! T'es prévenu. Si il avait eu deux seins, et qu'il n'était pas trop moche, pourquoi pas ! Mais un baiser … Keumême … Remarquez … Non. Rien. Il faut pourtant qu'il trouve une parade parce qu'il n'a pas pensé à ramener de terre le con !


            -Hm … Nicolas Faust, je vous présente June Sidjéno dict Berry, qui officiera donc en sa qualité de Hérault.


          Lorgnant du côté de Berry.


            -Ce n'est pas un manquement à l'étiquette de ne pas donner tous vos titres hein ? Non parce que … J'ai une mémoire de poisson rouge pour ça … Déjà les noms tout court.


          Il se caresse l'arrière du crâne en exhalant un léger rire -Bouletttttttt!-. Tout ça n'a jamais été son fort, mais alors pas du tout ! Il faudrait peut-être qu'il songe à trouver un page avec une bonne mémoire. Bordel ! La to do liste commence à s'allonger.


            -Hm … On peut peut-être commencé ?


          Coup d'oeil à l'un, coup d'oeil à l'autre. S'êtes ok les gas ?

          Idée ! Il pose un regard interrogateur sur Berry.



            -Et la pichnette sur le nez ? C'est autorisé ? C'est considéré comme affectueux, non ?


          Et le Barbu d'en faire la démonstration dans le vent. Chting.

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        L_aconit
        Embrasser un tel derrière ! Oh que oui ! Où fallait-il signer ? Benjen, mon dieu, tu pourrais aimer ça, à passer entre mes mains habiles, sous ma langue de...


        La pichenette dans le vent le sort de ses pensées fébriles.

        - Vous tenez à me battre, hein!

        Hé bien soit, bats-moi. Moi aussi il se pourrait que j'en vienne à aimer cela.

        - Faust Nicolas de Montfort Toxandrie, pour se faire asser... Anoblir.


        Dit-il en faisant encore une révérence à "Berry". Puis il conclut que de rester sur la réserve et de rester ce Faust Laconique et pensif qu'il était encore un peu parfois conviendrait mieux à ce qui était entrain de se jouer. Anoblir. Il se faisait anoblir. Non pas qu'il en ait toujours rêvé, ça non, en voyant de près la noblesse pour l'avoir servie pendant quinze ans, le jeune Montfort n'avait fait que pousser à l'ombre d'un chemin sur lequel il n'imaginait pas mettre les pieds un jour... On le destinait à être chevalier, garde rapproché, on le destinait à tout ce qui pouvait briser son ambivalence, cette féminité refoulée, ce trouble de l'adolescence. On le destinait comme si l'on pourrait le raboter un peu, et aplanir quelques défauts de l'intérieur...

        Mais change-t-on vraiment la destiné des gens? Il était devenu religieux. S'épanouissait dans le don de lui. Bienveillant, mais encore bien sauvage à tous les préceptes qu'il devrait, Nicolas avançait sur les lauriers d'une toute puissante église. De terres, qui sait, il en aurait pléthores avec l'évêché. Mais celles ci seraient les premières. Benjen et lui avaient donc une première fois en commun?

        Et on sait combien l'on bénit ou abhorre les premières fois...

        Pour l'heure, pas de Corleone en vue. Salviac semblait être un homme de parole. En cela, Nicolas ne l'apprécierait que plus.

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        Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
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        June
        Il sourit, amusé, à l'évocation des titres. Et à celle de la pichenette.

        "Oh, ne vous inquiétez pas, Berry suffit. Vous en avez dit trop, déjà. Et je ne recommande pas la pichenette, cela fait trop peu... officiel."

        Pour ne pas dire que ça faisait gamin. Mais le berrichon n'allait pas se plaindre : pour une fois qu'on pouvait faire une cérémonie dans le calme, en évitant de rameuter tout le pays, c'était très bien. Entre hommes, parfait. Pas de gonzesses pour minauder ou venir reluquer des culs. Et pas de culs à reluquer, du coup. Mh. Il sourit au futur vassal, puis se mit en place.

        "Bien, commençons. Si ça ne vous dérange pas, je vais vous épargner le blabla destiné à haranguer les foules, et on va faire dans le simple.

        Le futur vassal doit s'avancer devant son suzerain, devant lequel il peut mettre genou à terre. Il doit être tête nue et désarmé. Le suzerain prend la parole et donne à son futur vassal les raisons qui l'ont poussé à l'anoblir, et lui demande s'il accepte de se lier à lui. Si le futur vassal accepte, il prononce son serment : il jure respect et fidélité, conseil, aide et service armé, ce qui peut éventuellement se faire en latin, par les mots obsequium, consilium et auxilium.
        En retour, si le suzerain accepte ce serment, il promet à son tour protection, subsistance et justice à son vassal, et le relève en scellant l'allégeance par une accolade ou un baiser vassalique. Egalement, il peut ceindre la tête de son nouveau vassal de la couronne correspondant à son rang ; il est aussi possible que le suzerain remette à son vassal un présent symbolisant le fief qu'il lui confie, comme par exemple un petit sachet de terre provenant de la Seigneurie octroyée.

        Une fois cela terminé, je remettrai ses armes au nouveau Seigneur : son blason et son étendard, et je lirai le contreseing officiel qui sera publié en Hérauderie Royale de France."


        Il invite le jeune homme à s'avancer.
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        L_aconit
        Mitre et crosse avaient été laissées à Périgueux, préférant voyager léger et le plus sobrement possible. L'on avait vu où ça l'avait mené d'aller à la rivière en tenue complète, il avait du se refaire faire une mitre et avait du attendre près de quinze jours pour pouvoir se recoiffer. Merci le chien du suzerain.

        Attentif, il acquiesça aux dires de Berry, puisqu'il acceptait d'être nommé de la sorte et se réjouit de voir qu'il était lui aussi plutôt content de faire cela entre hommes, simplement, sans chichi-panpan. La présence des femmes était de toutes façons aux yeux du clerc, absolument accessoire. Il s'étonna tout de même de ne pas voir Madeleine, mais peut-être que cela était du au fait qu'il ne lui avait pas rappelé la date de l’événement.

        Regard en coin à Windham au sujet de la pichenette recalée sans commentaire aucun, ça sentait l'accolade musclée en représailles... Pourvu qu'il ne lui décolle pas un poumon, on savait comment finissaient les jeux de garçons, du moins ceux de Benjen, puisque ceux de Faust, c'était une autre histoire qu'il n'était pas à propos de conter dans l'immédiat.

        Gonflant donc un poumon pour se donner fière allure et ne pas faire le dos rond, Montfort s'avança jusqu'à Benjen et mit un genou à terre. Vu d'ici, finalement, ce n'était pas mal non plus... Un sourire crâne illumina sa gueule de jeune con qu'il avait malgré tout fort belle, avouons-le.

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        Benjen

            Il sourit à Faust, il papillonnerait bien des yeux pour se donner l'air narquois -Oh oui mon choux j'adorerai ça !-, mais ça ne ferait qu'ajouter une pointe de ridicule. C'est lui le suzerain, il faut quand même qu'il est un peu de classe !

            Opinant pour Berry, il affecte une fausse moue, histoire d'en rajouter un peu. Assurément, tout ça n'avait qu'un semblant de sérieux. On ne devient pas parfait petit nobliaux en un tour de baguette magique, et chez Windham, les habitudes ont la vie dure !



              -Bon … Pas d'pichnette … Bien.


            Des culs, c'est vrai ça ! Pas un seul cul à mater ! Bien que chez le Barbu, ce soit plutôt les balcons qui ont la préférence. Il faudrait remédier à ça pour le prochain anoblissement. Une foule de balcon ! Des décolleté bien serré ! Owiiiii …

            Revenant à la réalité, il se fait tout aussi attentif que son vassal, hochant du chef pour marquer sa compréhension de la chose. Et lorsque le Montfort s'en vient poser le genoux devant lui, il ne peut réprimer un petit air narquois. C'est moi qui domine ! Mouahahahah ! C'est plaisant de lui faire un peu ravaler ce petit air suffisant qu'il a parfois. Il détaille un instant l'homme qu'il s'apprête à prendre pour vassal. Il est quand même bien fait, ça sera un bon représentant de la baronnie. Mais ne va-t-il pas lui causer plus d'ennui qu'autre chose ? De ce qu'il a pu en voir, l'oiseau s'attire facilement les foudres de ses semblables. Du moins ces derniers temps ...Bah ! Advienne que pourra ! Inspirant, bombage de torse et tout le bazar :



              -Faust Nicolas de … Montfort Toxandrie !


            Petite hésitation. On vous à dit que les noms s'est pas son fort !


              -Vous vous tenez devant moi aujourd'hui de par ma volonté de faire de vous mon premier vassal. Pour la simple et bonne raison que vous m'avez sauvé les mi... La vie.


            Petit regard vers Berry. Pardon ! Les habitudes ! On revient à Faust.


              -Je serai bien stupide de ne pas me lier à un homme capable de cela alors qu'il ne me connait pas. Votre tempérament est, par certains aspects, semblable au mien, et j'y vois là une raison de plus.


            Puis, on s'est vu tout nu ! Ca crée des liens.


              -Je n'aime pas les longs discours, et j'estime de toute manière que vous devoir la vie est une raison amplement suffisante. Acceptez-vous de devenir mon vassal et seigneur de clopiac ?


            Levez la main droite et dites « Je le jure ! ». Comment ça on est pas au tribunal ?

          _________________
          L_aconit
          Il baissa le museau et prêta serment.

          J'accepte. Je vous jure respect , obsequium...

            A priori, tu le mérite Wingham. Tu as respecté ta parole. Tu es alors un homme de confiance. J'ai toujours servi des hommes de confiance. Tu ne seras pas déçu.


          Fidélité, consilium, ...

            Je n'sauterai pas tous les jours à l'eau pour quelqu'un, je crois. Et peut être que je réfléchirai moins la prochaine fois. Puis je suis la fidélité même... Enfin... La plupart du temps.


          Conseil, aide et service armé, consilium et auxilium.

            Bon, armé de ma crosse... Ou armé de .. Enfin. Pas d'armes usuelles. Non. La religion me l'interdit. Au mieux, je t'enverrais les enfants de choeur armés. Du reste, je suis un fin conseiller, une oreille taiseuse et des mains dévouées. Et ça, tu le sais dejà.

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          Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
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          June
          Toussotement. Et précision.

          "Consilium étant le conseil, la fidélité correspond, comme le respect, au terme de l'Obsequium... Mais bon, il y a tout, ça me convient."

          Hoche la tête en direction de Benjen pour lui signifier qu'il pouvait compléter l'échange de serment par sa partie à lui.
          _________________
          L_aconit
          - Oui oui, c'est tout ce que j'ai dit.

          Troublé le jeune? Si peu. Avec les cojoones de Wingham à "ça" de son nez, il y avait de quoi en perdre son latin.

          Ah il la ramenait moins l'oisillon Perigourdin, hein!

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          Benjen

              Il a un petit doute sur le « service armé » quand même. Il faut dire que Nicolas n'a strictement rien d'un chevalier ! Il lui faudra trouver un autre passe ban.

              Opinant légèrement du chef, il tente de conserver un air sérieux. Jusqu'à tourner la tête vers Berry qui précise, et Faust qui reconfirme.



                -Bah oui … C'est bien ce qu'il a dit.


              Trois confirmation valent mieux qu'une hein !

              Et le Barbu de se racler la gorge pour reprendre, solennelle.



                -J'accepte votre serment … Et je vous promet Justice … Hm euh … subsistance ! Et … Et … Protection !


              Mais il fournit pas les capotes ! Demerdez-vous ! Plaçant sa pogne devant le nez de Faust, il lui fait signe de se relever. Qu'est-ce qu'il va choisir … Hm … Ancrant son regard à celui de Faust, il avance doucement son visage en s'humectant les lèvres. Il s'approche, il est presque là, ça va arriver ! Et les bras de soudainement se refermer autour des épaules de Faust pour une prise de l'ours ! Nan mais faut pas déconner keumême ! Le sourire se fait narquois tandis qu'il le sert dans ses bras, visage détourné. -Gros caliiiiiiiin-


                -Et je scelle ce serment par une accolade !


              Relâchant Faust pour qu'il puisse respirer, il se tourne vers la porte et beugle.


                -Hé ! Michel !? Truc … Toi !


              La porte s'ouvre, et l'intendant entre en tenant un cousin bordé sur lequel repose une couronne.


                -Vous m'avez appelé Seigneur ?
                -Oui ! Venez ici.


              Que c'est jouissif de donner des ordres quand même ! L'homme s'approche, et le Barbu se saisit de la couronne pour en ceindre le crâne de Faust.


                -Voila ! Parfait ! Ca j'suis sûr que ça va vous plaire !

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