Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]Like a Virgin married for the very first time ...

Maryha
    Like a Virgin

    J'ai réussi ma traversée du désert, je ne sais comment j'ai réussi,
    Je ne savais pas à quel point j'étais perdue,
    ...

    J'étais battue, incomplète, je m'étais fait avoir, j'étais triste et déprimée
    Mais tu m'as fait me sentir, oui, tu m'as fait me sentir :
    Brillante et nouvelle !




Maryah ... se marier ! Quelle idée bizarre, saugrenue même !
Pourtant c'était nécessaire. Il fallait qu'elle prouve à son fils que quand elle disait qu'elle ferait TOUT pour lui, c'était bien Tout !
Et quand elle disait qu'elle avait les moyens de lui offrir la famille qu'il n'avait pas eue,
Et qu'elle trouverait le moyen de payer son couteux enseignement dans les voies de la chevalerie, oui ...
Il y avait un temps pour le dire, et il y avait un temps pour le faire.

La vie n'avait pas été tendre avec elle, mais elle s'y était faite. Plus amère, plus froide, plus blasée, plus connaisseuse aussi et bien moins confiante, mais tout ça lui avait permis de survivre. Certaines personnes disaient qu'on se faisait à tout, elle en était la preuve vivante. L'esclavage, les clans, le mercenariat, les poisons, l'espionnage, les agressions, les guerres, tout ça s'était passé, mais ce temps était passé, révolu.
Parce qu'au bout du compte, ce qui comptait, ce n'était pas tant son avenir, que celui de son fils.

Pour lui, elle avait mis un pied dans une église,
Pour lui, elle s'y était même confessée,
Pour lui, elle avait quitté ses compagnons du Clair Obscur,
Pour lui, elle allait déposer les armes,
Pour lui, elle aurait parcouru le Royaume, et lui aurait aussi décroché la Lune.
Le fait de voir que Niallan n'était pas en mesure d'agir comme un père, l'avait conforté dans son devoir de devenir une bonne mère, non ... une excellente mère ! Elle compenserait une fois, dix fois, cents fois ! afin qu'il ne connaisse jamais les affres qu'elle avait subis. Son fils serait sa renaissance, et tant pis s'il fallait que les promesses qu'elle lui avait fait, soit les portes de son tombeau !

Elle en avait discuté avec lui, elle allait le faire. Elle allait prendre un mari. Un homme responsable et soucieux de sa famille, qui aurait à cœur (et à écus sonnants & trébuchants) de leur offrir une vie confortable, assurant des revenus généreux et stables, et se comportant en gentil homme, afin que Percy bénéficie de la meilleure éducation possible.
Pour cela, elle devait apprendre à ne plus être elle.
Plus belle, plus soignée,
Moins bavarde, moins bravache,
Plus classique, plus discrète,
Moins guerrière, moins impulsive,
Plus épouse, plus mère ...

Et comme elle se plaisait à le dire, on n'attrapait pas des mouches avec du vinaigre. Aussi le premier changement, le plus simple certainement, quoique ... serait son physique. Il fallait qu'elle abandonne sa cape d'ours, ses braies de cavalière, ses armes de justicière. Elle devait ressembler à une femme, frêle, fragile, douce, délicate.
Bien sûr, elle n'aurait jamais pu y arriver seule, alors l'aide de Jeni avait été acceptée avec un grand OUI.

Dans sa chambre d'auberge, la bridée avait fait préparer un bain chaud, en attendant l'arrivée de Jeni et tous ces trésors. Elle retira ses braies, sa chemise poussiéreuse, ses bas blancs devenus gris, ses bottes usées, et nue comme un ver s'observa dans le psyché. Son visage était fin, sa peau un peu trop colorée pour le royaume de France, dorée quand elle était propre, et un peu de poudre blanche ne serait pas du luxe.
Descendant les mains sur ses épaules, elle s'arrêta sur une cicatrice datant de la guerre d'Anjou, deux ans plus tôt. ça, ça ne s'effacerait pas. Elle descendit davantage sur sa poitrine et serra les mâchoires, en caressant du bout du doigt sa marque au fer rouge, héritée d'un passé d'esclave qu'elle n'avait jamais vraiment accepté, jamais vraiment digéré. Il faudrait vraiment que son mariage arrangé stipule le refus de relation charnelle. Aucun homme ne voudrait de ça !
Sa poitrine était ronde et ferme, son ventre creux et musclé, reflétant les heures d'entrainement et de combat. De ci de là, quelques marques, quelques cicatrices, rapportaient les douleurs d'un temps passé.
Elle se tourna de profil et sourit à ses jolies courbes, un peu maigres pour l'époque, mais qui savaient à coup sûr exciter les amants d'un soir ... Les amants ! ça aussi c'était bel et bien fini ! Une femme mariée se refusant au devoir conjugal, ne pouvait clairement pas s'offrir à un autre homme. Question d'honneur.
Une fois de plus son regard se figea sur une cicatrice à la cuisse, rencontre l'année passée toujours dans la guerre d'Anjou, d'une lame peu sympathique. Baissant les yeux sur ses petits pieds, elle repensa aussi à sa rencontre avec une armée en Bourgogne, qui des années plus tôt, avait failli la laisser paralysée à jamais !

Ce corps n'avait plus l'attrait de ses 15 ans, peau alors fraiche, courbe légère. Toute la silhouette de la bridée semblait s'être endurcie avec le temps et les années, comme son caractère : plus froid, plus dur, plus intransigeant.

C'est à ce moment là, que des coups retentirent à la porte d'entrée. Maryah sauta dans le bain, déversant de l'eau de part et d'autre, et s'enfonça dans l'eau jusqu'au menton :



Entre Jeni, c'est ouvert ... entre donc ...


Et voilà, la séance de torture relooking, allait pouvoir commencer. Alors Maryah se rappela de ce que sa mère lui disait quand elle n'était encore qu'une très petite fille, et qu'elle lui tressait les cheveux : " souviens-toi Mai Ha, il faut souffrir pour être belle ... ".

Elle allait faire peau neuve, elle allait devenir belle et sophistiquée, elle allait changer.
En fait, elle allait juste accepter sa condition de femme ...
Alors pour son mariage, elle serait comme vierge.

_________________

Bannière réalisée par LJD Pépin_lavergne
Jenifaelr
    Maryah. Un nom qui résonne dans la tête Corleoennienne, un long moment, une promesse ? Elle ne s'en souvient pas, mais soit, elle fait confiance, si elle a promis, elle tiendra parole. C'est ainsi, que l'on reconnaît les bonnes personnes après tout non ? Elles tiennent parole. Elles ne trahissent pas, aussi, mais cela est une histoire tout autre. Accompagnée de tout un fatras de choses elle rejoint la chambre de la brider, pour l’affaire du soir. Une jolie robe, des onguents, des huiles parfumées, quelques recettes de beautés supplémentaires, deux ou trois astuces et surtout, quelques manières. Pour l’occasion, Corleone s'est vêtue de beaux atours, pour montrer cette face d’elle, qu’ils ne connaissent pas toujours. Celle qui revêt des robes, parmi les plus belles du royaume, de quoi faire pâlir toutes princesses adepte du mauvais goût. Elle se montre alors sous son meilleur jour, comme un petit rayon de soleil, chaude et lumineuse, avenante, polie et humble. Même si la face lisse, dévoile aisément par ses craquelures, l’esprit moins naïf, les manières parfois moins policés, les idéologies saugrenues. Si la devise de la Vitalis est « La faccia Nascosta » ce n’est pas pour rien. De même, que la devise familiale se trouve être « Giorno di bianco, nero di notte » Lisabelle et Luigi n’avaient pas choisi cette adorable phrase par hasard.

    Elle toque donc et entre dans la chambre de Maryah, pour la découvrir au bain déjà et refermant la porte, elle rit alors.


    « - Tu semble pressée. Va bene ? »

    Sourire de la blonde, qui s’approche alors de la sombre, pour lui présenter éponge marine et savon.

    « - Pour commencer, on se lave et on frotte bien, après on appliquera le reste. Et tiens toi droite, redresse ton buste. Et pour donner le ton, tu devras présenter ton visage de façon à paraître légèrement plus… passive, je dirais. Il me semble, que les nobles ou gros bourgeois, n’aiment pas qu’une femme remette en question leur pouvoir, si on veut. »

    Amusée, elle continua.

    « - Bien que ce soit valable dans tous les mondes, en réalité, mais j’imagine, que si tu ressembles à Audric, alors tu dois avoir des choses à dire, tu arriveras à rester plus silencieuse ? Et la diplomatie, tu sais faire ? »

    La question est réelle, car Corleone ne connaît pas forcément aussi bien Maryah que les autres et elle doit savoir, ce qu’elle sait faire, avant de lui apprendre quelque chose.


    Giorno di bianco, nero di notte » (français : « Blanc le jour, Noir la nuit »)

_________________
Maryha
    Lose Yourself
    Laisse toi emporter ...

    Hey, si tu avais une chance, une opportunité, de saisir tout ce que tu as toujours voulu, en un instant,
    La saisirais-tu ou la laisserais-tu passer ?
    [...]

    Tu ferais mieux de te laisser emporter par la musique, de te perdre dans l'instant
    C'est à toi, tu ne devrais jamais la laisser s'échapper,
    Tu n'as qu'une seule chance, ne la rate pas,
    Cette opportunité n'arrive qu'une fois dans une vie !
    L'âme s'échappe, à travers ce trou qui devient un gouffre,
    Ce monde est mien à prendre,
    Faites-moi roi, et nous avancerons vers un nouveau monde ...



Pressée ? Oui, elle est pressée. Craintive de faire marche arrière, demi-tour, d'oublier cette idée, de ne pas saisir cette opportunité, cette chance ! Parce que le Hasard avait bien fait les choses, elle avait ramené Lili à Limoges et était tombée sur l'Ours qui savait la regarder comme la femme qu'elle avait été. Avant d'être une guerrière. Avant d'être une mercenaire. Avant d'être amère. Il avait connu la jeune fille, prête à suivre Linaelle dans ses moindres folies. Et en tombant sur l'Ours, elle était tombée de fait sur Jeni. Cette femme qui quelques mois plus tôt, avait proposé de la vêtir et de la préparer, comme une femme du monde, lui suggérant une robe rouge, au titre qu'elle en avait plein sa penderie. Maryah avait vite compris que Jeni tentait de faire se rapprocher l'Ours taciturne et la mercenaire survoltée. ça avait d'ailleurs pas si mal fonctionner, mais sans la robe.

Aujourd'hui, il ne s'agissait plus d'attraper l'Ours, mais la Robe. Tomber sur Jeni était une aubaine. Elle savait que la femme avait fréquenté les plus grands. Elle n'oubliait d'ailleurs pas quand elles s'étaient croisées dans le Béarn et que Jeni était la favorite du Duc Enguerrand. En la voyant ce jour arrivé comme les dames de la Cour, Maryah resta un instant bouche bée. Si les attitudes de la dame pouvaient parfois être discutable, tout le monde s'entendrait sur son physique époustouflant. Du fond de son baquet, Maryah la détailla, se demanda l'espace d'un instant si elle voulait lui ressembler, si elle voulait jouer à ça : passivité, silence, diplomatie ? Bien sûr, tout son être criait : NON.
Mais elle savait qu'elle devait changer de vie. Elle LUI avait promis. Elle devait saisir cette chance.

L'éponge et la saponaire sont saisis, et c'est pudiquement qu'elle se lave sous l'eau, se redressant légèrement après qu'elle reluise comme un sou neuf. Elle mit un temps à composer sa réponse de circonstance, et à trouver le ton adapté, déterminée :


Je te remercie de m'aider Jeni. Je dois le faire. Pour mon fils.
Tu sais ce que c'est, toi qui a un fils aussi. On veut le meilleur pour nos enfants. Je vais me laisser porter, je serai bonne élève, pour trouver un bon parti et offrir le meilleur à mon fils, à commencer par une famille solide. Le mariage arrangé, évite les mouvements d'humeur et les divorces précoces. Je vais réussir. Je vais m'y tenir ...

A savoir si elle tentait d'en convaincre Jeni ou elle même ... Elle reprit :

Tu es très en beauté, je suppose que tu me montres ce que je dois atteindre. La barre est haute, j'ferai du mieux que je peux, avec ce que j'ai. J'ai toujours été une très bonne menteuse, je pense que me taire ne me posera pas trop de difficultés ; je trouverai un moyen de relâcher la pression. De maintenir mon "rôle". J'ai plutôt le sens des chiffres et des affaires, alors négocier, être diplomate, je dois pouvoir m'adapter ... un temps en tout cas.
Et puis, je suppose que pour attraper un mari, il suffit d'appliquer le dicton populaire : " sois belle et tais toi", non ?


Son regard se leva vers Jeni, plutôt amusée. Il était évident que Maryah comptait plus sur son physique exotique que sur son caractère pour aller à la chasse aux bons partis !
_________________

Bannière réalisée par LJD Pépin_lavergne
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)