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[RP] Tu connais l'histoire?

Jenifaelr
    Tu connais l'histoire de Paf le sanglier? Et bien c'est à peu de choses près, la même que Paf le chat.


    Spoiler:
    29/04/1466 04:10 : Votre bouclier a été détruit.
    29/04/1466 04:10 : Votre arme a été détruite.
    29/04/1466 04:10 : Raeniel vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
    29/04/1466 04:10 : Alvira vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
    29/04/1466 04:10 : Stephi vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
    29/04/1466 04:10 : Louise.beaupierre vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
    29/04/1466 04:10 : Patou.de.mercie vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
    29/04/1466 04:10 : Vous êtes mort au combat.

    29/04/1466 04:10 : La_poulette vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
    29/04/1466 04:10 : Vous êtes mort au combat.
    29/04/1466 04:10 : Acrisius vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
    29/04/1466 04:10 : Vous êtes mort au combat.
    29/04/1466 04:10 : Eusaias.euphor vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
    29/04/1466 04:10 : Louise.beaupierre vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
    29/04/1466 04:10 : Eusaias.euphor vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
    29/04/1466 04:10 : La_poulette vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

    29/04/1466 04:10 : Cornelius.de.leffe vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
    29/04/1466 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Solve Lora Infernis" dirigée par Alvira.


    14 fois bordel. Enfin, 15 si on compte le petit marrant, qui l'avait "seulement" blesser. Donc, après un petit black-out, Corleone se regarde de haut en bas. Tiens, aucunes cicatrices? Aucune ... aucune ... aucune? Mince ! Elle est plus vraiment là. Non, elle flotte, au-dessus de son propre corps, ramener par le saint patron des écervelées blondes à Langres. Mh. La fuite de cette ville aura donc été infructueuse. Et là, elle n'avait même pas eu le temps de gueuler qu'elle était naïve, innocente et qu'elle venait en paix, pour se tirer d'un affreux guet-apens de brigand. Elle observe. Ses mèches d'or sont poisseuses, collées et terne de sang. Ses vêtements sombres lui colle à la peau et là où des déchirures sont visibles, la peau est ouverte, sanglante et les tâches se sont étendues sur les draps pâles autour d'elle. Son visage porte des écorchures visibles et même des coupures, sa respiration est difficile et douloureuse, nul ne sait si la belle va succomber à ses blessures.

    Apparaît à côté de son esprit, la Mort, mais si, cette affreuse vision qui la hante depuis des années. Elle l'observe, avec son propre visage, amincit et lui donnant des airs de statut de marbre d'or. Les mèches blondes qui l'entoure lui font ressembler à une Aphrodite alors que les langues de satin s'étirant pour couvrir les affriolantes formes se terminent en fumée et rappel sans mal un Hadès féminin. Ni les rides, ni les cicatrices, la vieillesse ou le soucis ne marque ce visage parfait et les aigue-marine étincelante de la jeune femme, sont dans ce funeste portrait, non plus des yeux, mais deux pierres précieuses possédant une pupille. Elle reste un instant fascinée par le spectacle qu'offre cet oeil taillé à même l'aigue-marine d'un bleu pastel et offrant une vision d'horreur enchanteresse.


    "- Ça faisait un bail que tu n'étais pas venue me faire chier toi. "
    "- La dernière fois, tu as choisi l'autre, tu t'souviens? "
    "- Si. "


    Pensive, Corleone, se rappelle, oui. La dernière fois, elle avait envoyée l'entité au diable, préférant alors défendre la vie, reprenant espoir et se glissant avec délice dans le bonheur.

    "- Qu'en est-il? "
    "- Mon coeur bat toujours."


    Et paf ! Oui, la Mort, tu ne m'auras pas tout de suite, pas maintenant, car l'espoir est toujours vibrant et la passion n'a pas encore disparut. Sous cette couche de sang, de crasse, de sueur, de froideur et l'insouciance affichée, il y a toujours ce sang chaud vibrant d'amour pour le barbu blanc.

    "- Qui te dit qu'il n'est pas avec moi? "
    "- C'est ça, qui me le dit. "


    Et la main de désigner l'emplacement du coeur, sur le corps agonisant plus bas.

    "- Tu es dans un sale état, la Maudite. "
    "- J'suis pas maudite. "
    "- T'appelle ça comment, alors? "
    "- ... "
    "- Ces ritals, alors. Jamais à l'ouvrir quand il faut. "
    "- Rah, mais ferme la ! T'es rital, toi aussi ! Idiota ! "
    "- Non, moi je suis la Mort, je n'ai pas d'origine. "


    La Corleone pose alors ses bleutés dans les horribles joyaux mortuaire de l'entité.

    "- Tu peux m'aider, ou tu va rester à m'emmerder? "
    "- Je peux. "
    "- Ton prix? "
    "- Ta vie? "
    "- Va crever. "


    Et c'est un éclat de rire malsain qui tire à la Vénitienne un frisson sur l'échine.

    "- Mon corps vie toujours. "
    "- Mais si tu es fatiguée, tu peux tout arrêter. "
    "- Et s'il revient? Et mes enfants? Et les autres ! "
    "- Les autres sont à moitié crevé. Ton oiseau, il a beau te dire qu'il me trompe, un jour je l'aurais et tes enfants, ils hériteront de ton fric et se porteront que mieux. Ils seront bien élevés par ta gentille petite suzeraine qui en fera des dames dignes de ce nom et des hommes bons. Tous, serons bien meilleurs que tu ne le seras jamais. "
    "- J'ai pas envie de mourir. "
    "- Personne n'en a envie. "


    Et ainsi, tout cela resta en suspend. Il fallait à la jeune femme, réfléchir ...

_________________
Jenifaelr
    Spoiler:
    1. 3 + 1 = Blessure légère sous le nombril.
    2. 1 + 6 = 7 = Cicatrice profonde au niveau de la gorge.
    3. 6 + 3 = 9 = Entaille à la cheville.
    4. 3 + 6 = 9 = Coup d'épée entraînant potentiellement la stérilité.
    5. 6 + 3 = 9 = Douleurs aux pieds persistantes.
    6. 5 + 4 = 9 = Coupure au niveau de la cuisse droite.
    7. 5 + 3 = 8 = Douleurs persistantes.
    8. 5 + 4 = 9 = Entorse à la jambe gauche.
    9. 4 + 4 = 8 = Coupure à la cuisse gauche.
    10. 6 + 2 = 8 = Douleurs aux pieds.
    11. 4 + 1 = 5 = Bleu sur les cuisses.
    12. 4 + 6 = 10 = Coup d'épée entraînant une déformation de la chaire au niveau de la cuisse.
    13. 6 + 1 = 7 = Égratignure sur les pieds.
    14. 3 + 1 = 4 = Bleus divers.
    15. 4 + 2 = 6 = Coupure à la cuisse.

        1 = Tête
        2 = Poitrine
        3 = Taille
        4 = Cuisses
        5 = Jambes
        6 = Pied

        1 = Éraflure / bleu
        2 = Coupure / douleur
        3 = Blessure légère, pas de cicatrice, douleurs persistantes
        4 = Blessure moyenne, cicatrice faible, entorse
        5 = Blessure importante, cicatrice moyenne, os/membre cassé
        6 = Amputation, blessure irréversible, cicatrice importante, déformation.


    "- On a bien dit 15, ma belle, c'est cela? "
    "- Si, perché? "


    Et le sourire malsain naît sur les lèvres de l'Horrible.

    "- Qu'est-ce que tu prépare? "
    "- Un petit cadeau, bella. "


    Et voilà la mort, s'empare de deux dé invisible et en confie un à la Corleone.

    "- On va jouer ta vie. Tu lances le premier, je lance le second. On définira comme ça ce que tu as pris dans la tête. "

    Estomaqué, Corleone, s'indigne.

    "- No ! Hors de question que je participe ... "
    "- Tu préfères que je prenne ta vie, directement? "


    Si elle lui à couper la parole, pour une fois, l'italienne ne réplique pas et regarde son corps plus bas. Elle lance la première le dé.

    "- Trois. C'est quoi? "
    "- C'est au niveau de tes hanches ou ta taille. "
    "- Tu as fait combien? "
    "- Un. Tu n'auras qu'une éraflure, ou un bleu. Lance, encore. "


    S'exécutant, c'est un 1 qu'elle tire, alors qu'en silence, des éraflures sont apparues sous son nombril.

    "- Et ça? "
    "- Tout ce qui est au-dessus de tes épaules. Six. Je pourrai te couper la tête et te prendre. "
    "- No ! "


    Sourire malsain de la Mort, qui ajoute.

    "- Mais cela mettrait fin au jeu. Alors; je ne te prendrais pas la vie. Pas pour l'instant, néanmoins ... "

    Claquement de doigt et c'est un flot de sang violent qui s'échappe du cou de l'esprit, qui surprit, lâche le dé. Les mains se portent au cou, elle se fait suppliante la belle Vénitienne. Et un nouveau claquement de doigt, calme alors hémorragie. Bien sûr il ne s'agit là qu'un simulacre de douleur pour la belle, qui comprend que la Mort veut jouer et qu'elle va revivre chaque coup, chaque douleur qu'elle a subi. Et la partie continue, sous les gémissements plaintifs, les grognements douloureux, les hurlements.

    "- Trois. "
    "- Six ... "


    Claquement des doigts à nouveau et un hurlement s'échappe des lèvres de la jeune femme, qui relève un vêtement invisible, découvrant un coup d'épée sur le bas ventre. L'oeil plein d'inquiétudes se lève vers la Sombre.

    "- Stérilité. "

    Le reste s'éteint dans la voix de la belle, qui ne peut que fondre en larme et devient incapable de se calmer pour le reste des lancers, qui se font tremblante, nerveuse, angoissée. Bien qu'elle n'ait eu aucun coup au niveau du coeur, elle le sent se déchirer, partir en lambeaux, se désintégrer et fondre. À la fin du jeu, la blonde glisse sur le sol et la Mortelle se glisse à côté, traversant la chaire fantomatique, pour aller cueillir le coeur blanc, battant dans sa paume de marbre.

    "- Tu as été enceinte quatre fois. Tu as donnée la vie, deux fois, tu m'as laissée des cadeaux en route. Je t'ai promis de ne pas te prendre plus d'enfants, mais je peux te prendre ta capacité à les faire. "

    Le coeur est remis dans la poitrine, sous les yeux larmoyant et effarés de la belle, qui est à présent l'ombre d'elle-même. Sentant dans son corps le froid s'installer en partance de son coeur et se loger comme un parasite lové dans son bas ventre.

    "- Tu ne vas pas mourir maintenant, mais tu vas mourir, ne l'oublie jamais. Tromper la Mort, ce n'est pas pour toi. "

    Et lentement, la fantomatique s'éteint sous les yeux de joyaux de l'autre, glaciale et satisfaite. Sous elle, la Corleone a repris sa place, dans son corps et alors que les yeux son fermé, des larmes coulent sur les joues d'or. Il lui est impossible de bouger, elle respire à peine, chaque millimètre de peau la fait souffrir et elle sait. En gémissent, sa main se pose sur son ventre, là où s'étend un large tâche sanglante, là où c'est éteint sa fertilité.

    Paf le sanglier, c'est comme paf le chat, à quelques détails près. Le sanglier à essayer de se battre, défiant la mort de son mieux et il n'est pas mort ... mais presque.

    Si perché : Oui pourquoi?

    _________________
Vivia
𝖀𝖓𝖊 𝖆𝖗𝖒𝖊́𝖊 𝖆𝖚 𝖑𝖔𝖎𝖓.. 𝖉𝖔𝖚𝖑𝖊𝖚𝖗 𝖛𝖎𝖛𝖊...𝖀𝖓𝖊 𝖕𝖊𝖗𝖙𝖊 𝖉'𝖊́𝖖𝖚𝖎𝖑𝖎𝖇𝖗𝖊...𝖀𝖓𝖊 𝖕𝖎𝖊𝖗𝖗𝖊...𝖀𝖓 𝖛𝖎𝖉𝖊.

Eʀʀᴇᴜʀ Sʏꜱᴛᴇ̀ᴍᴇ ﹕ Rᴇᴅᴇ́ᴍᴀʀʀᴀɢᴇ ᴇɴ ᴄᴏᴜʀꜱ....


Si l'on devait résumer les événements, c'est à peut être dans cet ordre-ci que ces derniers se sont déroulés avant que sa carcasse de Hyène ne finisse par s'étaler, la cuisse marquée par une flèche et l'esquisse d'une pierre imprimée à sa tempe. Il était étonnant de voir combien cette carcasse-ci était à même d'encaisser et combien le Très Haut prenait un malin plaisir à semer d’embûches et de maux divers la route du Barbier.

Lasse, elle l'était. Et pour cause...
A sa naissance, la génétique s'était appliquée à pourrir cet esprit pourtant appliqué et consciencieux pour y déverser un Trouble certain. Durant son enfance, ce fut son père qui n'eut de cesse de s'inviter dans sa couche pour l'étouffer de son poids et de son foutre. Une fois adulte, ce dernier disparu de la Cour, ce fut la Prévoté qui s'efforça de marquer cette échine, cet esprit et ces cuisses pour que l'ensemble finisse par ployer. Il y a quelques semaines, finalement en cloque et pleine d'un espoir nouveau et mérité, elle finit par perdre son enfant sous les assauts d'un père retrouvé. Cela n'était-il pas assez ? Visiblement non. Remuer la merde dans le duché de Champagne et y répandre le chaos et la peste via l'Armée des Rats avait eu pour conséquence de faire soulever le fessier plein d’escarres de la Reyne elle-même. La classe. Quoique....

Ainsi donc, a défaut de se contenter d'une échine marquée de maintes balafres, ce fut sa jambe droite qui à son tour, électrisa son corps et son subconscient. Elle en chie, littéralement mais pour l'heure, l'esprit est ailleurs. En pleine discussion avec son autre Moi, ce Barbier qui la suit depuis son enfance.

- Sérieusement...
-Quoi ...
- Tu as une flèche dans la cuisse, tu le sais..
-Non, je le sens.
- Tu as un carte de fidélité ?...Au vingtième maux, une chèvre offerte ?
- Je t'emmerde profondément.
- Non mais, moi j'me marre..Mais bon, comme je dépends aussi de ta carcasse il serait bon d'arrêter tes conneries.
- Dis ça au Très Haut ou à celui d'en Bas -Ou la vilaine JD- , qui sait...Je ne sais lequel me pourrie la vie comme ça.

Secondes. Minutes. Heures. Le temps passe et finalement le buste se relève alors qu'une douleur vive s'empare de ses deux extrémités. Les sourcils froncés sous la douleur qui se trame entre ses tempes, c'est une douleur musculaire et transperçante qui lui saisit la cuisse. Le cri est lâché, comme un exécutoire alors qu'elle finit par entendre son mal. La voix avait raison, elle a bien une flèche fichée dans sa cuisse et c'est loin de faire du bien..Lentement et instinctivement, elle brise les extrémités et sous la douleur qui s'anime et qu'elle accueille, elle finit par tirer un coup sec afin de retirer le corps étranger.

Eʀʀᴇᴜʀ ꜱʏꜱᴛᴇ̀ᴍᴇ ﹕ Uɴᴇ ᴀɴᴏᴍᴀʟɪᴇ ᴀ ᴇ́ᴛᴇ́ ᴅᴇ́ᴛᴇᴄᴛᴇ́ᴇ...


Sous la douleur vive et l'usure de son corps déjà meurtrie, le corps faiblit et perd conscience – de nouveau – Résistante, la carcasse de la Hyène n'en reste pas moins usée..

Ce n'est qu'au bout de quelques minutes, que le corps daigne enfin sortir de sa torpeur alors qu'elle sent à ses côtés, l'odeur entêtante et rassurante de sa cousine. Le parfum lui vient enfin à ses tempes, adoucit sa fièvre et l'incite à s'arracher de ce cocon vaporeux.

Jeni...L'interrogation se perd dans les chemins, sans forcément s'attendre à y trouver un écho. Puis, les iris s'ouvrent de nouveau, la tignasse bicolore est repoussée de son visage plein de terres et de poussière et elle finit par apercevoir sa cousine, gisant là..sur cet amas de sable et de carmin coagulé... Celle qui n'avait de cesse de veiller sur elle comme le ferait une mère semblait avoir joué de plus de malchance.

Malgré la douleur, la Mère des Rats traîne la patte jusqu'au corps de la Vénitienne et une fois à ses côtés, elle prend le temps d'analyser ces divers maux pour en entendre le plus important..Cette plaie au bas ventre..

Jeni... L’intonation n'est plus la même. Il s'agit désormais d'un constat alarmant, comme si cette plaie semblait sans appel, comme si de toutes les balafres et maux qui parsèment également le corps de sa cousine, seule cette plaie-ci était la plus à craindre et la plus redoutable. Être mère, voilà ce qui comblait le plus la noble. Enfanter, veiller, prendre soin, se soucier des autres là où d'autres seraient incapables de faire preuve d'autant d'attentions..Lentement, la main vient alors essuyer ses larmes qui s'écoulent sur ses joues tuméfiées alors qu'elle s'empresse de déchirer ses jupons pour bander sa propre plaie et couvrir la sienne.
guarda bene la mia bellezza, veglia su di te*
*Tiens bon ma Belle, je veille sur toi...

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Jenifaelr
    Il y a de ces gens, que l'on protège, parfois malgré nous.
    Corleone est maternelle, c'est un fait, envers ses amis, souvent, envers ses enfants, envers sa famiglia. Alors, envers Vivia, qu'elle avait sentie perdue, elle l'avait pris sous son aile comme une mère prendrait sous son aile un petit oisillon, même si l'oisillon en question était bien moins innocent qu'elle, bien plus sadique et plus âgé. Quand la troupe est apparue, armée de son bouclier de son épée, elle s'était élancée, après avoir ordonné à Vivia de s'écarter, de partir.

    Et Paf, le sanglier. Elle n'avait même pas crié qu'elle se battait pour l'amour et la vie, non, elle avait tenté de survivre tout simplement. Lointainement elle entends Vivia et bien que Corleone ne parvient pas à répondre, elle étire un peu les lèvres rassurées. Sa main faiblarde cherche la peau de la cousine pour se rassurer. Vivia est là, alors c'est bon, elle a bien fait son job, la bicolore est en vie. Et la Vénitienne le sait, il lui faudra des mois pour se remettre entièrement, que ce soit physiquement, aussi bien de moralement, accepter ses blessures, ce nouveau corps, marqué, retrouver la jolie Rose, la Féline et accepter de continuer à se battre pour la vie.


      [Langres, le 4 mai 1466]


    Elle parvient à bouger enfin, douloureusement, avec une atèle de fortune, des bandages plus ou moins bien fait, des baumes pour l'aider à cicatriser et une solide béquille de bois. Elle sait qu'elle ne restera pas seule très longtemps, car Lobelia la rejoint. Il lui faudra alors la guider, pour aider à se soigner et elle pourra enfin partir, quitter ce cauchemars pour panser non plus ses plaies, mais son coeur. Pour l'instant, elle a laissé de côté l'horrible nouvelle que la Mort lui à porter.

    "- S'il ne revient pas, tu auras tout perdu. "
    "- C'est de la faute. "
    "- Non. Et tu le sais très bien. "


    Les joyaux font face aux aigues-marine, froids, presque désolé pour la blonde.

    "- Tu serais resté dans ton coin, petite mère de famille et travailleuse, tout cela ne te serais pas arrivée, mais c'est dans ton sang. "
    "- De quoi tu parle? "
    "- Du voyage, du vol, du meurtre, du combat, de l'argent, du sang. "


    Sourire de la Mortelle.

    "- Tes saletés d'ancêtres ont eu beau avoir assez pour arrêter tout officiellement, tes parents et tes grands-parents ont beau avoir été de brillant marchands, négociant et gestionnaire, toi-même, tu as beau être douée pour la gestion de ton argent, tu sais que tout cela c'est de ta faute à toi. C'est toi, qui manque de privé de mère, tes propres enfants. "

    Et la vivante reste étonnée.

    "- Ils n'ont plus de père, aucun. Tu veux qu'ils soient de riches orphelins? Les orphelins Vitalis da Roma-Corleone, pour les trois premiers, pour le petit dernier, Vitalis da Roma Corleone et Störtebeker. "

    A cette dernière mention, elle hurla.

    "- Ferme là !"
    "- Ils leur restera quoi? Du fric, ta dague avec le rubis, quelques souvenirs vagues et la chevalière? Tu trouves ça bien pour quelqu'un qui se bat pour la vie? "
    "- Ferme là je te dis ! "
    "- Mère ingrate. Fais comme ta mère et raccroche. Occupe-toi de tes marmots et arrête de te mettre en danger, idiote. Lisabelle à au moins eu l'intelligence d'arrêter ses conneries après la naissance d'Anitha. "
    "- Ne parle pas de ma mère, ni de ma soeur. "
    "- Tu finiras comme elles. Pas ta mère, pas belle comme Lisa, même à la cinquantaine. Tu finiras morte, comme tes soeurs, comme tes frères, comme tes autres enfants et bien trop tôt. "


    Et c'est un hurlement de rage, qui secoue la belle, qui se réveil. Ses yeux se posent sur le plafond et difficilement ses mains vont couvrir ses yeux, alors que des larmes s'échappent pour fuir sur les joues.

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