Theophile_derocher
Paris Cour des miracles.
Maman oiseau s'est ainsi pointée dans le but de récupérer ses petits. Maman oiseau est en manque d'affection, maman oiseau a besoin de sentir la douce chaleur qui émane d'entre les cuisses de sa petite et adorable fille.
Seulement, comment pouvoir espérer atteindre ce si beau joyau en toute quiétude avec un fils imposant et à la trogne cramée dans les bottes ?
« Oui, COMMENT ?! »
Si père faisait son come back auprès de ses petits et ce, au moyen d'une première missive à l'attention de ces derniers, il avait secrètement et tout bonnement la ferme attention, de lire à nouveau dans le regard de sa propre fille, une folle passion à l'égard de son paternel.
C'est que le daron était très proche... Très, très, TROP proche de Vivia, sa fille, celle qu'il n'a jamais cessé d'aimer...
« Allez ma belle... Où es-tu ? Papa veut grandir en toi ! En TOI ! Chuuut... »
Terré dans l'ombre d'une ruelle, en plein territoire Sanguinaire de la Cour des miracles à Paris, le fou patientait, les yeux rivés sur cette bâtisse dont il ne connaissait rien. Sa fille venait tout juste de s'y engouffrer... Et le temps passait, jusqu'à ce qu'une présence nouvelle ne se profile à l'une des fenêtres du dernier étage.
Scène qui dure, comme un échange, et bientôt, un second visage apparaît aux côtés de celui de Vivia.
« Tanneguy, mon brave ! Ainsi, te voici... Vous voici, tous les deux... »
Il songe un instant, cheveux sont bousculés à de multiples reprises, le voici en proie à des doutes.
« Mais comment vais-je... HM ! Ce foutu rej'ton n'me laissera jamais froisser sa divine sur comme je l'entends... Pourtant je dois... Nous devons ! Nous devons lui offrir un enfant ! La descendance proviendra de ces cuisses ! »
Il gesticule, se gratte nerveusement, lui semble définitivement céder à ce qui le tourmente présentement. Et nervosité dure un temps, jusqu'à ce que.
« La cage est ouverte, venez mes petits. »
Visage est collé contre un mur crasseux auquel il se frotte le visage tandis que les doigts de sa main se trouvent être envahis de cette même crasse. Sous ses yeux, une fille et un fils visiblement bien équipés... Ils s'éloignent... Le père suivra de loin... Leur course ne devrait pas être longue.
Genève.
Et que le temps lui avait semblé si long, le cur tiré seulement pas cette envie oppressante que de pouvoir écarter cette paire de cuisses, pour s'y engouffrer et s'y perdre des heures et des heures. Le voici donc, à Genève, ville bien agitée par ce temps où tous ne parlent que d'un tournoi qui se profilait à l'horizon.
Son fils lui avait choisi de pieuter seul en une auberge, ne manquant pas par une nuitée hasardeuse, de foutre un sacré merdier en compagnie d'un nouvel acolyte. D'ailleurs, c'est que la mâchoire du Theophile le lance encore, il a une sacrée droite le cramé ! Digne de son père !
Et quant à sa fille...
« Allez ma belle, papa se gèle les burnes ici... Viens à moi... »
Une ruelle, boueuse, point stratégique qui lui offre une vue parfaite sur cette auberge dans laquelle, la délicieuse Vivia n'a de cesse d'aller et venir depuis son arrivée en cette ville.
Recouvert intégralement d'une cape vieillotte, il patiente... Par moment, sa main semble prise d'une envie soudaine de se faire redresser ce qui lui sert de gourdin. Allant jusqu'à finir le travail dans ses propres braies. Au départ c'est humide, chaud, puis sa sèche et forme une nouvelle couche protectrice.
Vivia finira bien par se pointer à nouveau...