Theudrik
Bouillant encore de colère intérieure, parce qu'il avait été réveillé par la garde comtale de très bonne heure et convoqué chez le Comte pour apprendre qu'une grave accusation mensongère était portée contre lui, le prévôt se précipita dans son bureau, réfléchit un temps pour se calmer, puis laissa courir sa plume sur le parchemin, afin de contrer, encore et toujours, la plus noire engeance du Comté.
Quelques temps après, toujours blanc de rage et estimant que tout cela allait trop loin, il alla lui-même afficher une grande lettre ouverte à ses collègues et à tous les sujets du Poitou.
Quelques temps après, toujours blanc de rage et estimant que tout cela allait trop loin, il alla lui-même afficher une grande lettre ouverte à ses collègues et à tous les sujets du Poitou.
Citation:
Lettre ouverte aux policiers et à tous les Poitevins
Chers amis policiers,
C'est d'abord à vous que je m'adresse. Depuis un an que la police m'a fait l'honneur de m'accueillir dans ses rangs et que j'ai donné le plus clair de mon temps à effectuer tous les postes, de la maréchaussée à la douane en passant par le contrôle des embauches et du marché, gravissant les échelons un à un grâce à mon travail constant, je n'ai eu comme ambition en devenant prévôt que de me rendre utile et de vous aider dans votre tâche ingrate et pas toujours reconnue à sa juste valeur.
Sachez que, depuis six semaines que je vous cotoie et que je me rends compte de vos difficultés quotidiennes à tout gérer et face à une campagne
de calomnie sans précédent contre vous, je sais votre intégrité, votre dévouement et la confiance que place en vous le peuple poitevin.
Comme vous le savez peut-être, car les nouvelles vont vite, une ancienne conseillère m'accuse ouvertement devant le Comte de corruption active et de protection des policiers corrompus que vous êtes. Il n'est pas question de laisser ceci se répandre et c'est là que je vous exhorte à vous exprimer, ainsi que tous les sujets poitevins à qui je m'adresse maintenant.
Chers amis poitevins,
Comme vous le savez et le voyez, les forces de police sont à pied d'uvre tous les jours que le Très Haut fait. Certes, il se peut qu'il y ait des lenteurs, comme dans n'importe quelle administration lourde mais efficace, je vous le certifie. Peu de brigands se terrent chez nous, aucune armée ne se glisse subrepticement sur notre sol sans que nous en soyons avertis. Or, vous avez pu le constater depuis quelques temps, une campagne de dénigrement absurde des policiers a été mise en place et elle continue, malgré les avertissements répétés du Comte à l'instigatrice de ce complot !
Cette lettre est longue, aussi vais-je aller à l'essentiel maintenant.
J'accuse !
J'accuse dame Nessty, candidate à l'élection comtale et ancienne conseillère, d'avoir monté une liste qui, sous des dehors sympathiques et à l'aide de co-listiers inspirant la confiance et de bonne réputation, lui a permis d'accéder au Conseil pour ruiner délibérément tous les efforts de celui-ci qui n'a pu uvrer en paix.
J'accuse dame Nessty d'avoir provoqué la grève des policiers par une attitude négative sans équivoque sur leur comportement, leur probité et leur travail, en fouillant partout sans égards pour aucun membre de la police.
J'accuse dame Nessty d'avoir mis en accusation sans preuves et de façon partiale les dits policiers, qui n'avaient que manifesté leur mécontentement d'être traités ainsi, et d'avoir ainsi joué dangereusement avec la sécurité de notre territoire.
J'accuse dame Nessty de grave irrespect, répété, en privé comme en place publique, envers le souverain élu du Poitou et envers la majorité des conseillers. Par là même, je l'accuse de vous insulter tous, puisqu'elle ne respecte pas le choix des urnes, allant jusqu'à dénigrer maintenant les membres de sa propre liste qui, elles, se sont mises au travail d'arrache-pied et coopèrent avec l'ensemble du Conseil !
J'accuse dame Nessty d'avoir voulu pousser à la démission, d'abord les conseillers de la liste comtale, puis maintenant ses colistières, en encombrant tous les bureaux de ses commentaires immérités et acerbes pour ne pas dire injurieux, afin de noyer les Conseillers sous un verbiage fumeux et éhonté et de s'en réjouir.
J'accuse dame Nessty de diffamation aggravée :
- pour avoir sans arrêt déclaré que le Conseil complotait contre elle.
- pour avoir proclamé haut et fort que la police n'effectuait pas son travail.
- pour avoir maintenant déclaré que la plupart des policiers étaient corrompus et se servaient des amendes municipales pour, au mieux, enrichir les mairies et, au pire, eux-mêmes.
- pour insinuer que je suis à la tête de ce trafic et qu'une autre conseillère couvre ces agissements, parce que nous avons eu le maheur de nous mettre en colère à juste titre au Conseil devant les accusations sans preuves et sans fondements de cette harpie.
J'accuse donc dame Nessty de trouble grave à l'ordre public pour le manquement grave à l'étiquette et l'irrespect dont elle fait montre envers tous les Poitevins et leur plus haut représentant.
J'accuse enfin dame Nessty de haute trahison pour :
- avoir divulgué des informations vitales pour la sécurité du territoire.
- avoir voulu déstabiliser le pouvoir comtal et toutes les institutions poitevines, police et justice en tête, sans aucun doute pour ruiner le prestige du Comté, en décourager ses forces vives et permettre ainsi à ses relations secrètes dans le milieu des agitateurs politiques de trouver en Poitou un état de non-droit et un repaire pour leurs coupables activités.
- chercher à fomenter une révolte au Poitou, fait dont elle est coutumière ailleurs!
Pour ces raisons, je demande solennellement à Sa Grandeur Petitjehan et au Procureur que dame Nessty soit mise en procès afin de ne plus nuire à la bonne marche des affaires poitevines.
Je vous prie, chers amis poitevins, de pardonner cette longue mais juste colère face à la vile médisance, la pure calomnie et la méchanceté sans bornes de cette fauteuse de troubles. Je vous exhorte aussi, nobles, bourgeois ou simples paysans, à témoigner ici-même de votre confiance en nos institutions.
Vous en remerciant par avance, avec la certitude que le Poitou est et restera une grande province soudée malgré les cris lugubres de corbeaux de mauvais augure qui voudraient vous faire croire le contraire, je vous salue humblement.
Votre dévoué serviteur,
Theudrik,
Prévôt des maréchaux du Poitou
Chers amis policiers,
C'est d'abord à vous que je m'adresse. Depuis un an que la police m'a fait l'honneur de m'accueillir dans ses rangs et que j'ai donné le plus clair de mon temps à effectuer tous les postes, de la maréchaussée à la douane en passant par le contrôle des embauches et du marché, gravissant les échelons un à un grâce à mon travail constant, je n'ai eu comme ambition en devenant prévôt que de me rendre utile et de vous aider dans votre tâche ingrate et pas toujours reconnue à sa juste valeur.
Sachez que, depuis six semaines que je vous cotoie et que je me rends compte de vos difficultés quotidiennes à tout gérer et face à une campagne
de calomnie sans précédent contre vous, je sais votre intégrité, votre dévouement et la confiance que place en vous le peuple poitevin.
Comme vous le savez peut-être, car les nouvelles vont vite, une ancienne conseillère m'accuse ouvertement devant le Comte de corruption active et de protection des policiers corrompus que vous êtes. Il n'est pas question de laisser ceci se répandre et c'est là que je vous exhorte à vous exprimer, ainsi que tous les sujets poitevins à qui je m'adresse maintenant.
Chers amis poitevins,
Comme vous le savez et le voyez, les forces de police sont à pied d'uvre tous les jours que le Très Haut fait. Certes, il se peut qu'il y ait des lenteurs, comme dans n'importe quelle administration lourde mais efficace, je vous le certifie. Peu de brigands se terrent chez nous, aucune armée ne se glisse subrepticement sur notre sol sans que nous en soyons avertis. Or, vous avez pu le constater depuis quelques temps, une campagne de dénigrement absurde des policiers a été mise en place et elle continue, malgré les avertissements répétés du Comte à l'instigatrice de ce complot !
Cette lettre est longue, aussi vais-je aller à l'essentiel maintenant.
J'accuse !
J'accuse dame Nessty, candidate à l'élection comtale et ancienne conseillère, d'avoir monté une liste qui, sous des dehors sympathiques et à l'aide de co-listiers inspirant la confiance et de bonne réputation, lui a permis d'accéder au Conseil pour ruiner délibérément tous les efforts de celui-ci qui n'a pu uvrer en paix.
J'accuse dame Nessty d'avoir provoqué la grève des policiers par une attitude négative sans équivoque sur leur comportement, leur probité et leur travail, en fouillant partout sans égards pour aucun membre de la police.
J'accuse dame Nessty d'avoir mis en accusation sans preuves et de façon partiale les dits policiers, qui n'avaient que manifesté leur mécontentement d'être traités ainsi, et d'avoir ainsi joué dangereusement avec la sécurité de notre territoire.
J'accuse dame Nessty de grave irrespect, répété, en privé comme en place publique, envers le souverain élu du Poitou et envers la majorité des conseillers. Par là même, je l'accuse de vous insulter tous, puisqu'elle ne respecte pas le choix des urnes, allant jusqu'à dénigrer maintenant les membres de sa propre liste qui, elles, se sont mises au travail d'arrache-pied et coopèrent avec l'ensemble du Conseil !
J'accuse dame Nessty d'avoir voulu pousser à la démission, d'abord les conseillers de la liste comtale, puis maintenant ses colistières, en encombrant tous les bureaux de ses commentaires immérités et acerbes pour ne pas dire injurieux, afin de noyer les Conseillers sous un verbiage fumeux et éhonté et de s'en réjouir.
J'accuse dame Nessty de diffamation aggravée :
- pour avoir sans arrêt déclaré que le Conseil complotait contre elle.
- pour avoir proclamé haut et fort que la police n'effectuait pas son travail.
- pour avoir maintenant déclaré que la plupart des policiers étaient corrompus et se servaient des amendes municipales pour, au mieux, enrichir les mairies et, au pire, eux-mêmes.
- pour insinuer que je suis à la tête de ce trafic et qu'une autre conseillère couvre ces agissements, parce que nous avons eu le maheur de nous mettre en colère à juste titre au Conseil devant les accusations sans preuves et sans fondements de cette harpie.
J'accuse donc dame Nessty de trouble grave à l'ordre public pour le manquement grave à l'étiquette et l'irrespect dont elle fait montre envers tous les Poitevins et leur plus haut représentant.
J'accuse enfin dame Nessty de haute trahison pour :
- avoir divulgué des informations vitales pour la sécurité du territoire.
- avoir voulu déstabiliser le pouvoir comtal et toutes les institutions poitevines, police et justice en tête, sans aucun doute pour ruiner le prestige du Comté, en décourager ses forces vives et permettre ainsi à ses relations secrètes dans le milieu des agitateurs politiques de trouver en Poitou un état de non-droit et un repaire pour leurs coupables activités.
- chercher à fomenter une révolte au Poitou, fait dont elle est coutumière ailleurs!
Pour ces raisons, je demande solennellement à Sa Grandeur Petitjehan et au Procureur que dame Nessty soit mise en procès afin de ne plus nuire à la bonne marche des affaires poitevines.
Je vous prie, chers amis poitevins, de pardonner cette longue mais juste colère face à la vile médisance, la pure calomnie et la méchanceté sans bornes de cette fauteuse de troubles. Je vous exhorte aussi, nobles, bourgeois ou simples paysans, à témoigner ici-même de votre confiance en nos institutions.
Vous en remerciant par avance, avec la certitude que le Poitou est et restera une grande province soudée malgré les cris lugubres de corbeaux de mauvais augure qui voudraient vous faire croire le contraire, je vous salue humblement.
Votre dévoué serviteur,
Theudrik,
Prévôt des maréchaux du Poitou
Ayant placardé son affiche à la vue de tous, il se retira en espérant qu'enfin la sagesse populaire s'exprimerait *** couic ***.
J'invite tous les Poitevins à s'exprimer et à participer à ce RP.
PS : Si d'aventure, mes pensées sur le chignon ne plaisait pas au modérateur que je salue, qu'il soit informé que ce n'est que du pur RP et que je ne fais que répondre à la provocation du personnage incriminé (voir La Vilaine Vs le Baudet du Poitou).
PS : Si d'aventure, mes pensées sur le chignon ne plaisait pas au modérateur que je salue, qu'il soit informé que ce n'est que du pur RP et que je ne fais que répondre à la provocation du personnage incriminé (voir La Vilaine Vs le Baudet du Poitou).
Intervention dudit chef censeur: effectivement, elle ne me plaît pas, et elle a donc été censurée: les Royaumes Renaissants sont un jeu de rôle basé sur l'interactivité entre les joueurs: ce genre de déversements de "pensées" va à l'encontre d'une interactivité et ne sert qu'à exacerber les tensions entre joueurs, il a donc été censuré.
{MortAuxRats}
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Theudrik
né à Poitiers
Cultivateur de maïs
Forgeron
Policier/douanier
Fiancé de Kiliana