Gysele
Si tu as irrité les oreilles du Dentraigues, tu ne l'as pas réalisé. Issue des quartiers plus malfamés de Paris, tu as pris l'habitude de tutoyer tes collègues, surtout quand vous n'êtes pas en représentation. Tu n'as donc aucun problème à en user devant Lucas bien qu'il ne soit pas du même genre de personnalité que toi. L'invitation à entrer se fit et, encore particulièrement préoccupée par ce que tu viens de vivre avec les patrons tu passes le pas de la porte, sourcils froncés et main crispée sur un pan du châle.
Quand finalement tu relèves le minois pour découvrir l'homme dans son bain, tu hausses à peine les sourcils, peu surprise. Non pas que tu sois habituée à voir Lucas dans cette situation. Au contraire, tu n'es absolument pas proche de lui et vous n'avez jamais eu l'occasion de vous connaître davantage. Mais tu n'as plus vraiment de pudeur, aussi un bain ne représente-t-il pas une raison suffisante pour bredouiller ou détourner le regard. Et puis, si le Maître était dérangé, il n'aurait certainement pas lancé l'invitation.
Tu observes le verre et la pipe et hume les délicats parfums qui embaument la pièce. Pourtant tu n'approches pas plus que quelques pas dans la pièce, poussant juste un peu le battant de la porte pour préserver l'intimité de ton collègue.
Ne pas t'étaler sur la question, encore moins sur l'un des courtisans que tu estimes privilégié de par ses manières qui semblent plaire davantage à tes supérieurs et ce depuis le début. Loin d'être jalouse, tu l'envies néanmoins de posséder cette élégance et cette aisance dans le beau monde, deux points qui te font défaut et que tu compenses par une bonne dose de jeu et de provocation. Finalement ton départ te permettra peut-être de réaliser que tu as été chanceuse d'être ici, mais que ta place n'est peut-être pas à l'Aphrodite. Ta grossesse te donnera l'occasion d'y réfléchir. Tu viens retirer négligemment une mèche rousse qui te chatouille le bout du nez et tes yeux parcourent la pièce avec curiosité. Avant de partir, il est toujours intéressant de connaitre l'antre de tes compagnons de nuit.
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Quand finalement tu relèves le minois pour découvrir l'homme dans son bain, tu hausses à peine les sourcils, peu surprise. Non pas que tu sois habituée à voir Lucas dans cette situation. Au contraire, tu n'es absolument pas proche de lui et vous n'avez jamais eu l'occasion de vous connaître davantage. Mais tu n'as plus vraiment de pudeur, aussi un bain ne représente-t-il pas une raison suffisante pour bredouiller ou détourner le regard. Et puis, si le Maître était dérangé, il n'aurait certainement pas lancé l'invitation.
Tu observes le verre et la pipe et hume les délicats parfums qui embaument la pièce. Pourtant tu n'approches pas plus que quelques pas dans la pièce, poussant juste un peu le battant de la porte pour préserver l'intimité de ton collègue.
- - Bonjour Lucas. j'ne te dérange pas longtemps. J'viens juste te dire que les patrons te demandent dans le bureau.
Ne pas t'étaler sur la question, encore moins sur l'un des courtisans que tu estimes privilégié de par ses manières qui semblent plaire davantage à tes supérieurs et ce depuis le début. Loin d'être jalouse, tu l'envies néanmoins de posséder cette élégance et cette aisance dans le beau monde, deux points qui te font défaut et que tu compenses par une bonne dose de jeu et de provocation. Finalement ton départ te permettra peut-être de réaliser que tu as été chanceuse d'être ici, mais que ta place n'est peut-être pas à l'Aphrodite. Ta grossesse te donnera l'occasion d'y réfléchir. Tu viens retirer négligemment une mèche rousse qui te chatouille le bout du nez et tes yeux parcourent la pièce avec curiosité. Avant de partir, il est toujours intéressant de connaitre l'antre de tes compagnons de nuit.
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