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[RP] Dix petits courtisans

Bakhtan
Aphrodite bureau de la direction, ensuite la droguerie.

Tandis qu’Axelle et Lucas devisent, Justin les écoute distraitement. Il comptait remettre à sa place le dit avocat de l’Aphrodite, mais Axelle le devance, en l’interrogeant plus personnellement, sans doute que comme son époux, elle doute du pédigrée de l’homme. Devant son épouse, lui demander si il avait déjà mis l’Orient dans son lit, c’est un peu trop insolent pour notre duc et si il aime l’exotisme…

Exotisme/orient ! Ibn Al Azif, ce nom lui dit quelque chose. Mais quoi ? Il a presque envie de dire aux deux autres présents dans son bureau de se taire, pour lui pouvoir rassembler les pièces du puzzle qui se dessine peu à peu.

Ce nom oriental, il l’a déjà entendu quelque part. Non ! Il l’a déjà lu, en parcourant les papiers de Flavien, dans des reçus, et de mémoire, il s’agissait de ceux de l’apothicaire. Papiers qui montraient d’ailleurs quelques soucis d'ordre financier.


Lénù !

Il marmonne son prénom, et laisse en plan Lucas et Axelle pour se rendre dans la droguerie de la demoiselle. Elle s’y affaire et il l’apostrophe. Il lui faut tirer tout cela au claire.

Signorina ! Nous avons un problème, voir deux ou trois!

Le timbre de voix est sans appel et courroucé, le duc est nerveux, et se montre autoritaire. Si Axelle, a confiance en la miss, depuis qu’il a fait les frais de ses potions, il se méfie d’elle. Et si, elle est responsable de la disparition de son battard de demi frère, elle risque de passer un sale quart d’heure et croupir au fond d’une geôle des yeux d’Hadès.

Je trouve que vous achetez un peu trop de plantes, de fleurs, gousses en tout genre, mais surtout du chanvre ! Proportionnellement aux ventes de votre officine. A croire que vous travailler pour Ibn Al Azif, vous êtes certaines qu’il ne vend que des plantes, votre sarazin de vendeur à la sauvette ?
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Lenu
Dans la droguerie.


Penchée en avant sur le plan de travail, pointe de couteau garnie d’une pyramide de poudre, dont elle seule en sait la composition, en équilibre au-dessus d’un flacon de verre contenant un poison violent qui a la sale particularité d’être amer. L'Italienne toute concentrée s’apprête à doser la potion, nouvelle lubie étant de rendre le poison adoucit et donc indétectable au goût. Paraît que les Egyptiens ont trouvé la formule, pourquoi pas elle ? Sorcière aux pieds nus qui saupoudre de quelques grammes jusqu’à ce que la voix de Justin retentisse dans l’antre et la fasse sursauter laissant la pyramide s’effondrer dans le poison. Un profond soupir de dépit s’échappe des lèvres charnues suivit d’un « Mer...da » et le couteau est lâché dans un geste agacé. Elle se redresse puis se retourne vers le Duc qui semble fort mécontent, elle ne s’en offusque pas. Quand on a été dressée par Iohannès von Frayner et Siméon-Charles de Saint-just, ce n’est pas une grosse voix autoritaire qui vous fait trembler. Le sourcil s’arque, la main fine remet une mèche rebelle en place alors que les prunelles noires insolentes se posent sur le maître des lieux qui débite tous les problèmes à la seconde. Un silence sur les lippes le temps que tout s’imprime dans son crâne, un tantinet surprise alors qu’elle s’attendait à une engueulade en règle pour la potion vendue au beau brun de Messey lors de leur petit voyage ensemble.

Allora. Je vous rappelle Votre Grâce que je partage ce coin de paradis avec votre mère qui passe commande autant que moi.

Petite pause, oui oui son ton était ironique sur le détail des lieux loin d’être un paradis. Faut bien ça pour le faire mariner un peu afin qu’il digère ce qu’elle va lui révéler sous peu.

Quant au chanvre et autres drogues parlons-en. Quand ici tout est ouvert à tous vents ! Même la porte ne se verrouille pas ! C’est honteux. A moins de me trouver une pièce fermant à clé avec armoires fermant aussi à clé, je ne vois pas d’autre solution. J’achète le meilleur pour vos clients, les employés consomment et rien n’est inscrit dans le registre et donc rien n’est prélevé sur leur solde. L’arnaque ne vient pas de moi.

Et toc. Digère ça Justin ! Mais attendez, le meilleur est pour la fin et ce sans que Lénù le sache, répondant au piquant du Duc par son piquant à elle, avec respect il va de soi.

No. Il ne vend pas que des plantes sinon il n'aurait place forte sur le marché Parisien té. Il vend des huiles précieuses et des épices qui me servent. Mais si voulez connaître ses raretés fortes intéressantes pour votre clientèle, je peux vous avoir auprès de lui de l’or, de l’ivoire même la si rare ambre. Des chevaux racés qui n’ont rien à voir avec ceux Royaux et cerise sur le gâteau, des esclaves ! Dernièrement il y avait un joli lot Egyptien en vente, les enchères vont bientôt finir.

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Bakhtan
Et le duc de regarder dans les yeux et sans sourciller l’apothicosorcière. Si elle pensait le déstabiliser en invoquant Germaine, elle est loin du compte, car sa mère tout comme lui s’opposent à toute substance naturelle soit elle qui peut altérer le jugement. Aussi il rétorque.

Je doute que ma mère fasse commande de ce genre de plante, qui jusqu’à preuve du contraire, ne sert qu’à aliéner les indigènes. Et ma mère du plus loin que je me souvienne, à toujours été cueillir elle même ses herbes.

Par contre, la tirade le mettant nez à nez avec un soucis d’ordre interne, l’interpelle et le calme, car si le gérant devait gérer ce genre de tracas, sans sa présence, qu’on ose le voler, cela, le met hors de lui. Si on lui avait dit au départ, que c’était autant de travaille que d’être à la tête d’un lupanar, sans doute, ne se serait-il pas jeter, dans la grande aventure. Car si le duc n’a pas de soucis à se faire côté finance, en bon flamand, il ne dort bien la tête entre ses deux oreilles qu’en étant certain que ses avoirs fluctuent.

Et tandis qu’il se dit qu’il va falloir, donner à Lénù un local fermant à clé, et mieux surveiller les va et vient dans son officine, elle le renseigne sans se rendre compte, sur le but premier de sa visite. Elle est bien en contact avec le dit fournisseur, si il se moque bien de ce que peu vendre l’individu, dés qu’elle parle d’un lot d’esclaves d’origine Egytpienne, son poing vient frapper sur la table, faisant basculer les fioles dans lesquelles elle était en train de concocter potion.


Et dire que j’ai envisager le pire, qu’il me roulait, ou voulait se faire un pactole sur mon dos, le pauvre, est sans doute la proie d’un trafiquant de la pire espèce. Comme un homme peut il en monnayer, un autre ! Cela, me dépasse.

Reprenant son souffle.

Savez-vous, ou aura lieu la vente ?

Et sans attendre la réponse, il hurle pour toute l’Aphrodite.

Messeyyyyyy ! Magnez vous, l’heure est grave, il nous faut rendre justice, et ce le plus vite possible.

Avisant Lénù à nouveau, donnant des ordres pour sceller les montures des deux ducs.

Je vous ai demander, ou aurai lieu la transaction, nous n’avons pas de temps à perdre !
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Lenu
Et le sourcil de se soulever avec cette insolence habituelle. Loin de vouloir le déstabiliser, loin de l’être elle-même. Un léger sourire en coin s’étire aux propos du Duc sur sa mère.

Je ne vous ai jamais dit que votre mère commandait du chanvre. J’ai juste signifié qu’elle commandait tout comme moi certaines herbes. Nous sommes à Paris, votre mère et moi allons parfois ensemble à l’extérieur de la ville cueillir quelques simples à l’aube. Mais je peux vous affirmer que nous ne trouvons pas toutes les sortes de simples à l’orée des bois Parisiens, elles diffèrent selon les régions et les pays.

Et toc. Non mais, elle le défierait presque de trouver de l’arroche de mer aux abords de la capitale.

Si vos clients veulent du chanvre, votre établissement se doit de lui en fournir et de bonne qualité. N’est-ce pas l’essence même de l’Aphrodite, offrir le meilleur, le rare, l’excellence ?

Le séant est posé contre le plan de travail, les prunelles observatrices avisant combien Justin cogite le fait que certains galants arnaquent la gestion de la droguerie. Paume apposée sur le bois, ongles tapotant avec une certaine nonchalance, attente de la digestion de la trahison monétaire tout en débitant la suite. Et là, elle ne l’avait pas vu venir, ce poing venant s’éclater avec vigueur contre le plan de travail, la faisant sursauter sous le choc. Bris de verre, nez qui se fronce, par tous diables, il vient de mettre au sol des heures de travail… Les lèvres s’entrouvrent avec l’intention de lui lancer avec ironie et provocation que la perte financière serait prélevée sur ce que lui rapporte l’Aphrodite mais il ne lui en laisse pas le temps. Les lèvres restent ainsi, entrouvertes en silence alors qu’elle se demande de qui Justin peut bien lui parler ? Loin de penser qu'il parle du gérant, pour la bonne raison qu'elle ne l'a jamais rencontré puisque que c’est le Duc -puis même les deux Ducs- qui l’avait reçue en vue d’un recrutement, même que c’était parti à vau-l’eau.

Battements de cils sur un regard incrédule, se demandant même si Justin n’a pas perdu la tête voir même abusé d’une de ses potions en douce. Elle ne répond pas à la question posée. Bordel, elle a investi une coquette somme jetant son dévolu sur un Egyptien vendu pour son corps et ayant en bonus une tête pleine, l’instruction se paie une fortune. Habituée enfant à accompagner son père acheter des esclaves noirs dans le but d’en faire des marins de sa flotte commerciale, ainsi il est tout naturel pour elle de se payer un caprice, même si elle ne sait pas encore quelle tâche sera attribuée à l’Egyptien.

Nouveau sursaut la sortant de ses pensées, surtout à chercher à conserver son investissement s’il s’avère que son esclave et l’homme qu’il recherche soient une seule et même personne. La voix tonitruante du Duc en appelle un autre. La langue claque doucement contre le palais Italien puis elle s’avance vers Justin, petit bout de femme aux pieds nus face à la hauteur Ducale, menton fier relevé, prunelles ténébreuses plantées dans les noisettes du Duc.

Celle-là est à la Rochelle à bord d’un navire, en attente qu’on vienne le récupérer contre paiement de la deuxième partie du règlement soit cinq mille écus. Et c’est une femme qu’ils attendent, vous n’avez pas d’autre choix que de me laisser venir avec vous. Laissez-moi le temps de me changer.

Et ouais. La donzelle a claqué dix mille écus pour Flavien, soit la moitié de sa fortune actuelle, le placement du siècle !
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Sabaude
Messeyyyyyy ! Magnez vous, l’heure est grave, il nous faut rendre justice, et ce le plus vite possible. 

Carys sur ses talons alors qu’ils délaissaient le confort d’un petit salon de l’Aphrodite, où une collation de bon aloi fut prise, pour se rendre à la maison de jeux, le dit Messey s’arrêta net. Il porta une main gantée à son front pour le frotter à la manière d’une lampe - ne sait-on jamais qu’une lueur de génie en soit sortie-, puis la leva à hauteur de tempe, un index pointé vers le plafond afin de prévenir toute remarque moqueuse.

Pas un mot ou je te tords le cou.

Sabaude expira longuement, le petit duc venait d’être sifflé par le grand duc. Balayant la contrariété d’un sourire remonté à ses lèvres pincées, il frappa le torse de son homme de confiance avec le plat d’un lourd registre.

Ne m’attends pas. Les esprits seuls savent ce qui fait chanter l’oiseau comme un poulet que l’on déplume.

Faire attendre son roi n’étant pas dans ses habitudes, il prit à grands pas la direction de l’apothicairerie, avec l’allure féline de celui qui veut échapper aux regards curieux, et l’œil sombre du prédateur qui fondra sur le premier plaisantin venu.
Un toc vif et une porte ouverte à la volée plus tard, l’alençonnais fit son entrée dans la pièce surchargée de bocaux, de rouleaux, d’ustensiles, et d’un air lourd. Un œil sur Lenu, il vint se dresser devant son dompteur mal éduqué, dextre et senestre en parement de ses hanches.


Aunou ! Ai-je l’air d’un domestique que l’on huche, d’une puterelle de taverne que l’on interpelle, d’un porteur que l’on hèle ? S’indigna-t-il avec force conviction dans la voix, les sourcils froncés.

Repérant une planchette de bois sur une étagère dans le dos de son amant, le forfait à venir prit forme. Il attrapa un récipient contenant une poudre blanche, qu’il fit « malencontreusement » tomber.


Ah, Lénu, tout glisse de saleté ici !

Aidé de la diversion provoquée, la planchette fut saisie et abattue puissamment sur le fessier flamand. Ravi de l’expédition punitive, Renard claqua sa langue contre son palais, l’air goguenard, les mains jointes dans son dos, innocent était-il comme l’agneau qui venait de naître.

Voulez-vous que je remue la queue et que je jappe, mon cher duc ? Murmura-t-il à son oreille sur un ton mi figue mi raisin avant de poursuivre à haute voix.

Que vous arrive-t-il ? Notre petite Lenu vous aurait-elle mordu ?

La jeune femme n'en serait pas à son premier coup de dents.
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Bakhtan
Humpfff…

Il faut bien de temps que quelqu'un lui rabaisse son caquet à ce duc, qui estime et surtout à l'Aphrodite que tout le monde est à son service sur un seul claquement de doigt, et si il ne l'a pas volé le coup de planche sur son fessier, sans se départir de son flegme et évitant bien de se masser le postérieur. A Messey, il répondra, emprunt de sérénité.

Diantre non, muni de votre planche, vous m'avez tout l'air d'un bourreau, un peu sadique sur les bords.

Se penchant ensuite pour murmurer à son oreille quelques paroles un peu grivoise, qu'il aura chercher, et dans le but seul de le faire rougir voir perdre ses moyens devant l'apothicaire.


Quand sous mes coups de reins vous haletez et gémissez, certes vous ne vous faites pas payer, mais vous exalter alors la luxure comme personne.

Reprenant ensuite non sans sourire.

Vous savez, qu'elle préfère le blanc de vos fesses mon petit poulet. Et si elle n'est pas la meilleur des ménagères, notre renarde, a acheté un Egyptien, figurez-vous! Et une petite fortune au passage.

Marmonant juste pour lui même.

Faut-il être sot!


En chemin, vous me direz, ce que vous comptiez faire de ce battard, à moins que cela puisse choquer nos esgourdes chastes, croisons les doigts pour qu'il s'agisse bien de notre égyptien.
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Lenu
Et tournent tournent les violons. C’est ce que l’on pourrait dire quand ces deux-là sont dans la même pièce. Duc et Duc dans toute leur splendeur, ne s’offusquant plus de leurs petits jeux devant les orbes Lénuriens. Et un petit pas de côté, Messey se glisse entre Aunou et elle, afin de défier le proprio comme elle venait de le faire quelques instants plus tôt. Elle ricane en douce, rire à peine audible, bon sang qu’elle aime cet homme qui amène une fraîcheur quasi juvénile à tout et à toutes les situations. Lénù croise les bras sur sa poitrine, incline légèrement la tête sur le côté, mate au passage le joli petit séant du Messey qui n’a pas peur de lui tourner le dos et le regarde faire le spectacle à lui tout seul. A peine un sourcillement à la chute soi-disant malencontreuse d’un pot au sol. Plume et registre pris en main, elle note.

Bien le bonjour Messey. Donc, je note, un pot de salpêtre au nom de Messey. A retenir sur votre rente ? Ne me demandez pas un prix, il appartenait à Madame Germaine. Ou dois-je lui signifier que vous avez sciemment mis le pot à terre afin de fouetter avec lubricité le joli cul de son fils chéri ?

Le sourire s’étire en coin, entre insolence et amusement elle referme le registre dans un bruit mat et le délaisse sur la table. Puis elle se dirige dans un petit recoin où trônent sur une chaise braies et chemise. Il faut mettre le prix pour les bons esclaves, surtout ceux lettrés. Tout en leur répondant et sans aucune pudeur la robe glisse de son corps et elle revêt les vêtements plus adéquats à un voyage. Robe remisée dans une malle, bottes ancrées aux pieds et mantel pris en main. Le minois se tourne vers eux, sérieuse et prête à partir.


Quelques jours après. Port de la Rochelle.


Alors que Lénù remet le coffret contenant les écus au Duc d’Aunou –ben oui il a des bras musclés et tout et tout- elle leur explique comment se passent les transactions.

Allora, nous allons monter dans le bateau. Ils vont nous mener dans une cabine, là il y aura l’esclave et la personne à payer. Si c’est votre homme, on dit rien, on paye, on s’en va. Nous nous occuperons d’ Ibn Al Azif plus tard. Si ce n’est pas lui…

Elle ne s’étendra pas sur ce qu’ils ont prévu. L’heure de la transaction retentit dans le clocher de l’Eglise devant laquelle ils se sont arrêtés pour discuter. Et c’est légèrement tendue que Lénù prend le chemin du port puis s’arrête près du ponton, s’annonçant aux gardes.

Buena sera. Lénù di Massari, fille de l’éminent Egidio di Massari, Marchand. Je viens pour le lot dix-sept. Ces hommes sont mes gardes.

Z’avez vu la classe ? Deux Ducs comme gardes ! Elle prie silencieusement pour qu’ils se tiennent un petit peu tranquille. C’est qu’il ne faudrait pas que tous les hommes du bateau leur tombent sur le râble ! Le trio suit un des gardes jusqu’à la cabine, il frappe trois coups à une porte qui s’ouvre sur un homme de grande stature qui s’efface et laisse découvrir l’esclave assit sur une chaise, pieds et mains enchaînés. Lénù se tourne vers Justin, lui prenant le coffre d’or et lui murmure. Est-ce lui ? Elle revient ensuite à l’homme auquel elle remet le paiement.

J’espère qu’il n’est pas abîmé vu le prix. Sinon Ibn Al Azif entendra parler de moi. Détachez-le.
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Sabaude
Si j’étais une couleur, je serais le bleu du ciel, de la mer, de ce papillon, de cet hématome qui orne ton flanc, de…
Tu serais le rouge.
Ah ?!
Le rouge pivoine, coquelicot, crête de coq, pomme, cerise, langue, intimité échauffée, coup de sang…

Coup d’œil à Justin, coup d’œil à Lénu. Il ne s’est apparemment pas encore transformé en souris pour se cacher dans un trou. Bougre d’eux, à savoir chacun à leur manière, comment le faire changer de teinte. Et pour ne pas virer au jaune puis au vert maladif, il chasse le visage de Germaine apparut dans son décor de grotte, peaux et exquises caresses.

La suite de l’entretien lui semble confus : le salpêtre, l’Égyptien, l’esclave.
Et au milieu passe un poulet, lui. Cot !
Il inspire, il expire, imagine leurs fesses plus colorées que ses joues après qu’il se soit occupé de leur clouer le bec. Mais pour l’heure c’est le sien qui reste fermé. Messey comprend qu’il lui manque une grande partie de la conversation en cours et préfère se taire.

Il suivra le duo sans poser de question. Son cher duc finirait bien par lui en dire plus.


Quelques jours plus tard, bien plus au fait et maître de lui.

Que fait-on, s’ils décident de s’emparer de ce joli petit lot qu’est notre Lénu ? Glisse-t-il à Justin au côté duquel il se tient, une main prise à sa ceinture par un pouce, l’autre flattant la garde de sa lame Nous la leur laissons pour les punir de ce qui est arrivé à votre gérant ?

Renard sourit, confiant et ravi de l’escapade. Sa mise est noire comme les traits de cendre sous ses yeux et le tissu qui ceint son crâne, et son attention aussi aiguisée que sa dague. Ici, il est un garde sans états d’âmes.
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Flav
Port de la Rochelle, sorti de la cale dans laquelle il croupissait depuis plusieurs jours au milieu d’ombres étranges et articulées, , il n’est pas en mesure de savoir ou il se trouve. De cet épisode de sa vie, il se souviendra et rêvera pendant longtemps de ses clairs obscures agités et bruyants sorti pourtant tout droit de son imagination.

Et pour cause, bringuebaler plusieurs jours dans une sorte de cageots de bois à bestiaux, quand on l’en extirpe, c’est pour une halte dans une chaumière tout aussi branlante que l’était la charrette qui l’emmenait hors de Paris.

Les heures, les jours, semblent s’être figé à partir de cette escale et pour cause alors qu’intérieurement, il envisageait le meilleur moyen de se faire la malle, il n’aurai pas du sous estimer ses ravisseurs. Ayant compris qu’il serait une marchandise d’échange, quand on lui apporta de quoi boire et se nourrir, il aurait du se méfier des petites baies écrasées dans le vin.

Il ne les a de toutes façons pas vue, il avait soif, il ne pouvait pas savoir, que ses facultés mentales l’abandonneraient presque instantanément, non, il ne pouvait pas savoir que jour après jour on le gaverait de ses baies pour qu’il ne soit plus qu’un pantin que l’on déplace au gré de ses envies, qu’il finirait même bien sage par attendre la becquée.


Comme si tu voulais avancer plus vite que ton corps
Ta tête penche vers l'avant, les pieds dans un sable mouvant
Comme si tes yeux s'étaient éteints mille ans avant leur temps
Tu restes la bouche grande ouverte face au vent

Mais la tempête arrive
Les oiseaux partent à la dérive…

Mais tu ne dois pas t'en faire
Si le bonheur ne veut pas de toi
Si chaque fois que tu ouvres les bras
Tout semble s'écrouler autour de toi
Non tu ne dois pas t'en faire
Justice tôt ou tard se fera



Sa tête se penche vers l’avant et il y a moins d’ombres autour de lui, instinctivement ses yeux se ferment pour se protéger de la lumière mais se réadapte rapidement, s' il les cligne plus que de raison, c’est qu’il n’a pas toute sa raison. On l’a sorti de sa cale, s'il n’est plus assis à même le sol, seul avec ses chimères, il entend des voix qui semblent être humaine, mais il n’est pas en mesure de comprendre ce qui se dit et bien qu’attaché à une chaise de bois, il lui semble tanguer.
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Bakhtan
Droguerie de l’Aphrodite.

Si il doit se retenir de ne pas se caresser le postérieur en train de rougir, il ne peut s’empêcher de rire aux propos de Lénù.

Inutile d’ajouter quoi que ce soit à la note de Messey, il vit à mes crochets, sans moi, il n’aurai que la peau sur les os le pauvre, remarquez, ce n’est pas tellement qu’il coûte cher à nourrir, il mange à peine. C’est qu’il a quelques difficultés à délier les cordons de sa bourse, tête en l’air, si il est bon avocat, il n’est pas le meilleur des gestionnaires, ce n’est pas pour rien qu’en taverne, il feint de payer une tournée son tour venu, à moins de m’avoir fouiller les poches au préalable, mais bon, il paye de sa personne. Aussi…

Petit clin d’œil complice à Messey et avant qu’il n’envisage une riposte, il lui fait un topo.

Tout le monde n’est pas près de ses sous ! Figurez-vous que notre apothicaire, est sur le point de s’offrir un Égyptien instruit. Et elle comptait mettre 10,000 écus. Je trouve le tarif un peu surfait, et comme je ne compte pas l’augmenter, nous éviterons de lui dire sa valeur intrinsèque.

Encore faut-il qu’il s’agisse bien de lui, mais je doute que ça court les rues de notre beau royaume…


Qu’allait-il dire, nous ne le saurons jamais, car lui même a perdu le fil de ses idées, un coup de coude à Sabaude et un sifflement appréciateur peu digne d’un duc, mais chassez le naturel, il revient au galop, l’ancien capitaine un peu grivois sommeil toujours.

Et bien, voilà un blanc de poulet, que je me mettrais bien sous les crocs mon ptit.

Peu de temps avant la rencontre en cabine en aparté avec Sabaude, avant que Lénù ne donne ses consignes, sur la route de la Rochelle.

Je n’ai pas envie de la laisser en route, mais si je vous laissais vous, pour vous punir de votre forfaiture envers mon séant ? Je vous ai connu plus tendre et plus enclin à la dévotion de ce dernier.

Un petit coup de talon à sa monture et il s’avance à hauteur de la donzelle en braies.

Je dois vous faire un aveux, si il n’est pas convenable pour une demoiselle de porter des braies, je dois admettre que dans votre cas, cela vous sied tout particulièrement, et met en évidence vos courbes, c’est aussi pourquoi, afin que l’on ne vous prenne pas pour une courtisane, vous continuerez à vous affubler de cette robe qui ne vous met pas du tout en valeur.

Il rit ravi d’être sur les routes, et est prêt à en découdre avec ceux qui auront osé s’en prendre à Flavien. Ce qui ne l’empêche pas de taquiner ses deux comparses de voyage. De voir Sabaude tâter sa lame, le rassure, d’autant que selon la miss, il n’y aura qu’un seul homme au moment de la transaction.

A bord du bateau.

Si c’est lui? Oui c’est bien lui. Mais il ne répondra pas à Lénù, il s’avance une fois que Flavien est détaché à hauteur d’un de ses bourreaux, pose le coffre qu’on lui a confié un peu brusquement, et ni une, ni deux, enchaîne les mouvements, sort de sa botte, sa dague et tranche le cou de part en part de l’homme.

Bâillonnez la fille Messey qu’elle ne nous trahisse pas.

Pour Justin, les filles ça crient pour rien et c’est sensible, d’où sa demande afin de la faire taire. Prenant un drap sur la couchette, il en fait un linceul de fortune à celui qui se vide de son sang, et ayant poussé son dernier soupire. On ne touche pas aux gens de sa famille ou qui lui sont chers, c’est comme ça.

Il se demande ce que font dans cette cabine des boulets de canons, mais ils tombent à pic ! Justin ouvre la fenêtre qui donne sur l’Océan Atlantique. Se hisse à l’extérieur et surveille, les va et viens sur le pont, il y fait étonnamment calme.



S’avançant vers Flavien, il l’assène de quelques baffes, le devinant ailleurs dans l’espoir qu’il reprenne raison. Mais celui-ci, ne fait que sourire bêtement après l'impacte de ses mains. Puis ça lui fait du bien, de mettre une avoinée à son demi frère.

Se retournant vers les deux autres, le moment de surprise passé. Il embraye d’abord pour lui pour elle, afin qu’ils soient tout trois synchronisés.

Chacun d’un côté, nous allons devoir le soutenir Messey, je doute qu’il ne sache mettre un pied devant l’autre.

Si on vous pose une question sur le coffre que vous porterez Di Massari, feignez qu’il soit plus léger au retour qu’à l’aller, mais que vous y tenez, une babiole qui vous vient de votre mère décédée, si nous devons courir car le plongeon de notre hôte aura alarmé quelqu’un sur le pont, tu leur jette les écus, ça les retiendra.


Ni une ni deux, il demande à Sabaude de l’aider et jette par dessus bord la dépouille, greffée de deux boulets qui rapidement s’enfonce dans les eaux.

Hâtons-nous !

Tandis qu’il s’avance dans le couloir, au garde qui les avaient escorté avec un bel aplomb.

Laisse nous passer, c’est que le caprice de madame, n’est même pas foutu de marcher droit. Ton chef nous a dit de te dire de le laisser tranquille, que vous vous retrouverez ce soir en taverne comme de coutume, je suppose qu’il veut être seul un moment pour compter ses écus.

La chance sourit souvent aux audacieux, car personne n’aura entendu ou réagit au plongeon du vendeur et homme de mains d’Ibn Al Azif. Tout comme, personne ne se souciera de son absence, pour l’équipage, il aura fuit avec le pactole sans demander son reste.
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Sabaude
Acte I : Petit retour dans l’apothicairerie de l’Aphrodite.

Scène 1 : Aunou expose le radinisme de Sabaude.
Scène 2 : Messey embarrassé, le teint coloré, écoute les explications en imaginant le Faucon battre des ailes et claquer du bec sous les caresses de son velours et de ses lèvres.



Acte II : Peu de temps avant la libération de l’Egyptien

Scène 1 : Le séant flamand.


Méfiez-vous, mon cher duc, que ma dévotion ne m’amène à y planter une chandelle pendant votre sommeil. Quant à m’abandonner ici, vous n’y pensez pas. Vous ne sauriez retrouver le chemin du retour.

Il ne lui dira pas, mais il est passé à deux poils de barbe d’être poussé à l’eau, le Bel Orage à son Petit Prince ! Oh il va s’en occuper de son séant ! Tant que leur compagne de route ne pourra plus dormir à cause des gémissements.

Scène 2 : Quand un duc charme de la donzelle, l’autre se demande s’il pourra participer aussi ou au moins regarder.

Acte III : Oh mon bateau ! Nu sous le ciel étoilé.Les voiles gonflées de bonheur.Les poissons chantent en coeur. Les crevettes (les crevettes), me crient "Olé" (Olé) Olé ( « Oh mon bateau » d’Eric Moréna ).

Scène 1 :Bâillonner la fille.

Quand le chef d’expédition punitive dit, on obéit. Ancien soldat et disons-le, dressé à répondre aux désirs de son amant, l’action suivit de près la demande. Quelques années plus tôt, le Renard aurait embrassé la donzelle pour la faire taire, mais présentement, c’est sa dextre gantée qui ceignit les lèvres de la belle et sa senestre qui fit de même avec les bras et la taille fine.


Mords-moi encore une fois, et tu passeras les nuits suivantes, attachée à un arbre, murmura-t-il d’un ton doucereux à sa prisonnière avant de souffler dans son cou pour l’agacer.

Scène 2 : Taïaut !

Et madame peut être un caprice à elle toute seule. Vous n’avez pas idée des trésors d’imagination qu’elle possède pour agacer son monde. Je vous conseille de vite nous laisser aller, renchérira-t-il les propos de Justin.
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Flav
Des voix, des bruits, des roulis, des sons étranges et ses paroles qui sont presque toujours inaudibles, à croire qu'il est en pays étranger, l'étranger. Des mots incompréhensibles tournoient autour de lui, emprisonné dans ce monde d'ombre, quand la main de son demi frère tombe sur sa joue, il revient un peu à lui.

A la différence qu'il n'y a plus que les mots qui font dans son crâne une farandole endiablée, la tête lui tourne, pourquoi le frapper à présent si on veut le vendre.

Il lui semble reconnaître Justin, que fait-il là? Non, ce n'est quand même pas lui qui a vendu son battard de frère aux mercenaires. Viendrait-il chercher sa commission, lui qui ne sait pas quoi faire de son argent.

Une voix féminine... Une donzelle en manque d'exotisme aurait-elle jetée son dévolu sur lui...

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Lenu
Une avancée de la carcasse d’Aunou. Un geste vif. Un sourire carmin qui se dessine.

Et le temps se suspend.

Battements de cils.

Lèvres entrouvertes parce que non elle ne crie pas, elle est juste stupéfaite, presque admirative du geste qu’elle-même a fait pour la première fois alors qu’elle avait à peine quinze ans.

Et voilà on la prend encore pour une fillette, ou une donzelle ordinaire, c’est ce qui arrive à trop masquer le véritable tempérament et cela commence un tantinet à l’agacer. L’Italienne se laisse étreindre par Messey sans broncher ou presque. Parce qu’il abuse le Duc à la trogne d’ange, beau comme un Dieu, à maintenir bras et taille jusqu’à l’amener les corps à se percuter, à faire hérisser le derme sous un murmure suivi d’un souffle chaud sinuant sur la peau satinée tandis qu’elle observe les gestes de Justin. Un sourire tente de s’esquisser aux paroles soufflées, n’amenant pas de réponse puisque la main gantée de cuir écrase ses lèvres. Faut-il qu’elle les aime, ces deux Ducs, pour rester docile et passer outre du fait que son cul soit du poulet à croquer à pleines dents, ainsi que des propos tendancieux sur ses courbes, l’obligation de porter une robe et j’en passe !

Elle ravale sa fierté l’Italienne, car elle a bien compris que le joli petit lot Egyptien hors de prix qu’elle s’est offert était celui recherché par Justin. Enfer et Damnation. Il n’y a qu’à elle que cela arrive ce genre de circonstances. Un nom connu, de par son père et Aunou égorge un des hommes d’Ibn Al Azif. Ca pue, ça craint, c’est moche pour la réputation familiale d’un coup. Et l’esprit Lénuesque a tout le temps d’imaginer la colère patriarcale, non sans compter à celle du réputé Ibn Al Azif. Il n’y a pas à dire elle est dans la panade. Sans oublier l’argent investit quoi. En plus Justin abîme la marchandise à coup de baffes et lui fait lever les orbes au plafond. Enfin Messey la libère, elle ne se gêne pas pour les fustiger de ses prunelles sombres et leur ferait bien ravaler pour l’un ce petit sourire insolent et pour l’autre le fait de la prendre une fillette, si elle ne les respectait pas autant. La faute à qui ? Axelle. Tandis qu’ils s’occupent de la dépouille et d’effacer leur méfait, elle vient observer l’Egyptien, soulevant une paupière sur une pupille trahissant la drogue impulsant dans les veines.



A l’ordre intimé, le coffret est pris sous le bras, tandis que les deux hommes se frayent un passage avec l’achat, elle sort de la cabine en faisant style de saluer l’homme qui est bien parti pour nourrir les poissons et avance à la suite de ses gardes d’un soir.

Pronto, andiamo. Fini de discuter, nous avons de la route.

Hop hop hop on bouge vos jolis séants vos Grâces ! Elle n’a pas envie de moisir dans le coin et va devoir réfléchir à quelle suite donnée à cela. Et à la sortie des quais, ne pas se gêner pour remettre la situation en place.

Quelque soit le lien que vous avez avec cet homme Justin, et malgré le fait que vous m’ayez fait économiser cinq mille écus, il est à moi.

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Bakhtan
Flavien esclave Egyptien qui failli se faire acquérir par la terrible Lénu, apothicaire de son état et employée de l’Aphrodite, est déposé et ce sans bienveillance dans la carriole d’un fermier passant le long du quai.

L’homme reposant à même la paille, le regard vide et le visage blafard, n’est autre que le gérant de l’Aphrodite et donc le responsable et supérieur des employés du dit établissement.

Qui n’est autre que le demi frère du Duc et propriétaire de la Jussienne qui vient de le balancer dans la carriole d’un fermier qui le regarde étonné et inquiet à la vue de l’épée qu’il porte.


Justin s’adressant au fermier un peu dépité.

Mon brave, tu seras fort récompensé de nous suivre, crois moi sur parole, tu ne le regretteras pas. Nous devons ramener cet homme, qui ne peut tenir sur ses deux jambes, il y a urgence. Ta marmaille t’attendra bien quelques jours et tu reviendras avec de quoi t’acheter ta propre terre, ou tu pourras rentrer à mon service, comme il te convient. En route, nous en reparlerons.

Allez ! Hue ! Mes deux comparses ici présent semblait pressé de reprendre la route. Pour ma part, j’aurai préféré admirer le couché de soleil sur le port.


De talonner sa monture et de se mettre à hauteur de Messey et Lénu dont il vient de se moquer gentiment.

J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Je vous ai certes fait économiser 5000 écus, mais sachez que cet homme n’est pas dans vos moyens. Il est tout de même le parent d’un duc.

Par contre, il ne me dérange aucunement, que vous lui fassiez croire qu’il vous est redevable cet abrutis. Tant que cela reste entre nous, nous ne pouvons avoir à l’Aphrodite, un directeur, propriété de son employée, joli petit popotin ou non ! Vous me suivez, ou je dois, vous exposer autrement la chose ?

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Sabaude
Une journée banale dans le quotidien dévoyé et peu connu de Messey. L’angelot aimait bien ses habits noirs de garde qui avait le diable au corps. Des chemins, son Bel Orage, et une Lénu qui avait un peu de chacune de ces femmes qu’il avait appréciées et avaient disparu. Que demander de plus ? Une grotte et que le ciel leur tombe sur la tête ? Il glissa un regard en coin à Justin, se lécha les lèvres en le détournant sur la brunette. Alors que l’émail se dévoilait, sa main s’abattit sur la croupe de la monture de Lénu pour qu’elle file droit devant et les éloigne des oreilles de l’herboriste.

Sacré taon ! Cria-t-il à la Mordeuse avant de placer Madrid au flanc de Séville.

Voulez-vous ma permission, mon cher duc, pour agiter votre baguette magique dans le chaudron de notre Lénu ?
À qui ne plairait-elle pas ?


Sa dextre gantée quitta les rênes pour se poser un instant sur une cuisse de son amant. Il l’aimait et avait confiance en son roi pour le laisser brandir son sceptre en certaines cours, sans qu’il n’ait à craindre de le perdre.

Il nous faut parfois écarter les jambes des donzelles pour nous assurer de leur obéissance,
ajouta-t-il, la flamme du pragmatisme brillant dans son regard. Nous pouvons aussi la ficeler à un arbre les prochaines nuits, cela lui donnera à réfléchir.

Ses prunelles caressèrent celles du Flamand pour s’y ancrer ; Oh que oui, il l’aimait cet homme qui avait su le dompter.

Vous ne voudriez pas faire la mouche, pour rendre crédible mon histoire de taon?
Se mit-il à rire alors qu'il entendait la course chaotique devant eux
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