Lenu
Pendant que Justin méditait à la façon darracher Flavien des griffes de lAraignée si si, elle a des griffes celle-là-, de jeter SON esclave comme un vulgaire sac de blé dans la paille et de parlementer à sa façon avec un pauvre paysan du coin, elle est partie chercher leurs montures. Oui, valait mieux filer dici et vite, si jamais le corps remontait à la surface plus tôt que prévu ou si un des gardes avait eu la mauvaise idée daller de suite dans la cabine et de constater que leur comparse avait disparu sans même passer la porte. Elle porte la main au front de Flavien, puis le pouce soulève la paupière afin de constater les effets de la drogue toujours présente et songe combien il va morfler pour sortir de cela. Elle prend le temps darranger plusieurs couvertures sur lui, deux recouvertes dune épaisseur de paille puis deux autres. Il ne faudrait pas que le manque se fasse ressentir durant le voyage et quil crève de froid.
Quelques instants plus tard, alors quils passent les portes de la Rochelle, enfin Justin dévoile son jeu et celui-ci fait arquer le sourcil de lItalienne. Hein ? Parent ? Avec un Egyptien ? Instinctivement les prunelles sombres détaillent le visage de Justin cherchant là quelques traits puis esquisse une légère moue. Un regard vers Messey, genre : « vous ne pouviez pas me le dire ? » alors quAunou impose ses conditions. Le nez se fronce légèrement et le regard se plisse sur le Faucon.
Bene. Je vous suis au vu que je nai pas le choix. Jaccepte de le faire tourner en bourrique bien que vous ayez une étrange façon de traiter un « parent ». Mais cela ne me regarde aucunement. Par contre, puisquil nest plus à moi, vous me devez cinq mille écus. Voyez, je vous le vends à prix coûtant, de plus, je vous fais grâce des soins que je vais devoir prodiguer sur lui, ils lont salement amoché à coup de drogue.
Faut pas pousser, si elle na pas le droit de profiter de son jouet, autant quil le rachète !
Le voyage se passe sans problèmes, de villes en villes, courtes étapes afin de rejoindre Paris le plus rapidement possible au rythme dune charrette. Le plus contraignant aurait été de gérer les crises de manque de Flavien et pour éviter cela elle le maintien dans son monde artificiel à doses modérées, le surveillant comme une louve ferait de ses petits. Ce jour-là, monture maintenue à hauteur de lEgyptien afin de surveiller du coin de lil la moindre réaction, elle se perdait un peu dans ses pensées, dans son projet qui se dessine peu à peu depuis la mort « accidentelle » de sa mère sous les mains dun père en colère. Les deux Ducs compères laissés derrière elle, sans même quune esgourde ne traîne à leurs messes basses habituelles. Elle aurait dû se méfier, être sur ses gardes et apprendre de ne jamais laisser un Messey derrière elle, et encore moins derrière la croupe de son cheval. Car autant quelle le sache un taon aussi gros soit-il ne claque pas comme une paume sur une croupe ! Pour un peu elle a failli être désarçonnée, trop prise dans lélaboration dune vengeance et dune main mise sur la fortune familiale. Juste le temps dun sursaut, de la crispation des doigts aux rênes et des cuisses à la monture qui semballe. Et la voilà partie pour un galop imprévu, misère.
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Quelques instants plus tard, alors quils passent les portes de la Rochelle, enfin Justin dévoile son jeu et celui-ci fait arquer le sourcil de lItalienne. Hein ? Parent ? Avec un Egyptien ? Instinctivement les prunelles sombres détaillent le visage de Justin cherchant là quelques traits puis esquisse une légère moue. Un regard vers Messey, genre : « vous ne pouviez pas me le dire ? » alors quAunou impose ses conditions. Le nez se fronce légèrement et le regard se plisse sur le Faucon.
Bene. Je vous suis au vu que je nai pas le choix. Jaccepte de le faire tourner en bourrique bien que vous ayez une étrange façon de traiter un « parent ». Mais cela ne me regarde aucunement. Par contre, puisquil nest plus à moi, vous me devez cinq mille écus. Voyez, je vous le vends à prix coûtant, de plus, je vous fais grâce des soins que je vais devoir prodiguer sur lui, ils lont salement amoché à coup de drogue.
Faut pas pousser, si elle na pas le droit de profiter de son jouet, autant quil le rachète !
Le voyage se passe sans problèmes, de villes en villes, courtes étapes afin de rejoindre Paris le plus rapidement possible au rythme dune charrette. Le plus contraignant aurait été de gérer les crises de manque de Flavien et pour éviter cela elle le maintien dans son monde artificiel à doses modérées, le surveillant comme une louve ferait de ses petits. Ce jour-là, monture maintenue à hauteur de lEgyptien afin de surveiller du coin de lil la moindre réaction, elle se perdait un peu dans ses pensées, dans son projet qui se dessine peu à peu depuis la mort « accidentelle » de sa mère sous les mains dun père en colère. Les deux Ducs compères laissés derrière elle, sans même quune esgourde ne traîne à leurs messes basses habituelles. Elle aurait dû se méfier, être sur ses gardes et apprendre de ne jamais laisser un Messey derrière elle, et encore moins derrière la croupe de son cheval. Car autant quelle le sache un taon aussi gros soit-il ne claque pas comme une paume sur une croupe ! Pour un peu elle a failli être désarçonnée, trop prise dans lélaboration dune vengeance et dune main mise sur la fortune familiale. Juste le temps dun sursaut, de la crispation des doigts aux rênes et des cuisses à la monture qui semballe. Et la voilà partie pour un galop imprévu, misère.
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