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[RP] En avant, mauvaise troupe !

Yap.
RP de la prise simultanée de Tulle et de Rochechouart, de l'attaque avortée d'Angoulême, et de la suite des hostilités... Fait en gargote périgourdine pour plus de facilité, tout le monde est invité à participer ! Merci d'y distinguer la position de vos persos afin de pas s'embrouiller. Vive les balises. ENJOY!


[Made in Rochechouart ; assaillante]

Ils étaient partis d'Angoulême main dans la main, en chantant des chansons gaies et entêtantes. Les soldats, du haut des remparts, frisèrent une attaque cérébrale, mais étaient certainement contents de voir ces énergumènes à face de compote se barrer d'ici ; ils ne manquèrent pas de tirer quelques flèches pour les faire partir plus vite. Une véritable farandole se dirigeait vers Rochechouart, une troupe hétéroclite fortement avinée, et ragaillardie par le programme des prochains jours.

Une série de personnes triées sur le volet avait reçu le carton d'invitation suivant :

Citation:
Mercredi : farandole main dans la main jusqu'à Rochechouart.
Jeudi : dispersion des troupes et reconnaissance de la faune locale. Rdv 22h devant la mairie pour une visite nocturne. Apportez vos bougies. 4H du mat : élection du plus grands mangeurs de saucisses.
Vendredi : marathon final jusqu'à Angoulême suivi d'un BBQ et d'un apéro géant.


C'est ainsi qu'ils arrivèrent à Rochechouart de la manière la plus furtive qu'il soit, si ce n'est qu'on trouvait furtif une farandole de personnes ivres à 4h du matin, mais bon, l'essentiel était qu'ils avaient malgré tout réussi à s'infiltrer dans la ville par petits groupes. Même si certains avaient rechignés à prendre la main poisseuse de quelques confrères, tandis que d'autres ne supportaient tout simplement plus les chansons gaies et entêtantes et espéraient que certains feraient vœux de silence pour le retour, l'ambiance avait été bonne et -presque- sans accroc. On déplorait juste un léger accrochage avec le fauteuil à roulette de Théodoric, qui ne savait apparemment pas tenir la direction avec 2g dans le sang. S'en était suivie une brève scène de ménage, où Yap le menaçait d'aller le garer à l'écurie en arrivant.

La visite de la ville avait été intéressante, bien qu'ils n'aient pas vus beaucoup d'animaux différents de ce qu'ils ont l'habitude de voir. Ils avaient remarqué que, outre le fait qu'il y avait plus de poulets et de chèvres que d'habitants dans ce village, les gens ne semblaient pas se soucier de la venue de ces étrangers qui insultaient les moindres faits et gestes des autochtones. Poussant son vil futur ex mari d'handicapé dans les ruelles tortueuses de la cité, ils s'attardèrent sur quelques monuments locaux, ne manquant pas de critiquer allègrement le goût dépassé et ringard pour la moulure du Xvème siècle. Omnibulée par celles-ci, Yap oublia d'enclencher la sécurité enfant sur le fauteuil à roulette, et elle perdit son mari de vu pour le reste de la journée.

22h, la gueuse était en position à quelques centaines de mètres de la mairie, une petite chandelle dans la main, et sans montrer le moindre signe d'agressivité, se dirigea vers la mairie. Seulement trois gardes étaient à leurs postes, et ce ne fut pas compliqué de leur expliquer la raison de leur visite nocturne. Ils étaient en fait un groupe d'aveugle faisant pèlerinage dans tout le Royaume pour faire des visites nocturnes dans les plus beaux monuments, et s'intéressaient beaucoup à l'art et notamment au cadrage de fenêtre au Moyen-âge. Le groupe était subventionné par la couronne pour faciliter l'intégration des personnes mal-voyantes, regardez, nous avons même un handicapé, un vrai.

Bref, il avait été plus difficile de les convaincre, alors quelqu'un prit au final l'initiative de les assommer et de leur cracher dessus. Ils se mirent alors à défoncer la porte de la mairie avec tout ce qu'ils leur tombaient sous la main, certains passant même par les fenêtres. Yap se retrouva ainsi armée d'un oriflamme rose à paillette, à la gloire des Poneys Roses. Avec un peu de chance, le Limousin croirait à une attaque du Périgord.

4h du mat. Les saucisses étaient cuites. Une fumée de BBQ s'échappait des fenêtres et de la cheminée. Les réserves de bouffes de la mairie étaient alignées sur le bureau, les bouteilles débouchées, et Yap avait pris l'initiative de pousser une petite chansonnette]chansonnette inspirée de la situation. La palme du meilleur bouffeur de saucisse avait été remise à Bossuet, surtout pour qu'il arrête de faire grincer son houd. Chacun avait la panse bien pleine, et Yap digérait en regardant les plans de la ville, laissant des tâches de graisse sur les parchemins.

Quelques heures plus tard, laissant de la cire de bougie et des peintures obscènes sur les murs, dans une pure imitation d'un rite satanique mal effectué, la joyeuse troupe s'activa à la dernière animation du séjour : le sprint final jusqu'à Angoulême. A 6h du mat. Bourré. Chargé comme des mules.

[Angoulême, au petit matin]

-BAH BORDEL C'ETAIT DU SPORT ! C'était même pire, il s'agissait pour la gueuse d'une véritable épreuve de survie doublée d'une course d'orientation... Yap, ronde comme une barrique et fraîche comme une truite pêchée il y a 7 jours, avait dû faire preuve d'un véritable mental pour parcourir les quelques lieux qui séparaient Rochechouart et Angoulême. Après plusieurs sorties de routes, alors qu'elle tentait tant bien que mal de pousser le fauteuil de son ex futur vil mari en gardant le rythme, elle avait semé en plus de ça un sanglier furieux en dévalant sur les fesses la dernière vallée qui rejoignait leur destination.

Mal en point, au bord de s'évanouir, elle leva un index tremblant avant de considérer :

-La prochaine fois pour l'retour on loue un carrosse!
Myelie
[Roches avec Samaël et Magdelon]

Après l’ennui de l’attente, voici qu’était venu le moment tant attendu. Ils lui avaient promis de l’action, ils ne lui avaient pas menti. Elle avait accepté de les suivre, elle n’avait pas menti non plus. Toute cette honnêteté malhonnête était belle à voir non ? Enfin, elle était belle pour tout le monde sauf pour le papy, qui empoisonné, ne tarderait pas à se réveiller une fâcheuse migraine entre les deux oreilles et la barbe dans le vomi. Même pas qu’elle était désolée. Loin de l’image barbare qu’elle s’était faite de ce genre d’événements, la troupe était plutôt… enjouée. Bien que les couteaux soient présents, sait-on jamais, ils n’étaient pas tirés. Étrangement, on préférait assommer qu’égorger. Ce qui en soit, était d’une intelligence –ou d’un génie involontaire- exceptionnel. Laisser des vivants pour qu’ils racontent et amplifient la légende. Car oui, ce n’est pas un secret, un mort ça impressionne, mais ça parle pas… Alors qu’un survivant, ça pleurniche, ça amplifie, ça exagère… ça crée une rumeur qui se transforme en mythe et un mythe en récit épique. Ils deviendraient des légendes. Clairement.

C’était l’esprit léger, couteau à la ceinture mais bâton en main, que la noiraude avait suivi la troupe… Pas trop près du devant, ni trop vite, fallait pas la brusquer, c’était son initiation aujourd’hui, sa première fois. Et comme pour toutes les premières fois, l’écolage passait aussi par l’observation. Puis bon, le courage n’étant pas son fort, l’observation c’était bien aussi… Qui plus est, elle avait à coeur de surveiller les arrières pendant que les autres prenaient les devants. Très important. Sait-on jamais qu’on les prenne à revers pour la leur faire à l’envers.
Finalement, Roches c’était un bon commencement pour une vie de malgaigne assumé. Trois gardes, vite débordés, déjà assommés, auxquels elle donna un coup de pied en passant – et oui, la témérité, ça ne s’invente pas. Enjambant –lui marchant dessus même pourquoi pas- l’un d’entre eux couché, allongé, évanoui surement, sur les marches de la mairie. Elle avait pénétré la bâtisse, bâton sur l’épaule et main sur les hanches. La classe ça ne s’invente pas non plus, même si c’est celle d’une couarde. Petit regard jeté de tous les côtés afin de repérer Magdelon, puisque la Myelie avait décidé qu’à elle, elle pourrait ouvrir le cercle restreint de ceux qu’elle considérait comme « proches ». Un privilège que la brune ignorait bien sûr. A moins qu’il ne fût tacite ou qu’elle ne l’ait remarqué ? Allez savoir.

Chandelle à la main, elle avait pris l’habitude de la tenir ces temps derniers, elle parcourait les lieux s’arrêtant de temps à autre pour observer l’un ou l’autre tableau, fouiner dans l’une ou l’autre pièce. Changer les chiffres sur certains parchemins, des noms… et au cadastre, modifier des noms de rue… Rue St-Myel ; Place St-Le Roux ; Chemin de la Marguerite,… Qui sait, sur un malentendu, ça pourrait passer, avoir une rue à son nom c’est quand même trop la classe. Petit rictus auto-satisfait tout en mordant dans une saucisse. Parce que oui, sans même s’en apercevoir, elle s’était retrouvée un bâton planté d’une saucisse –oui, oui, ça ne s’invente pas, en fait ça s’appelle une brochette- à la main. Mordant dedans à pleines dents, soufflant parce que « c’est bon mais c’est chaud»*, sans vraiment espérer gagner le concours du plus grand mangeur.
Regardant la bande, adossée à un mur, après avoir fait le plein de plumes et d’encriers, elle s’était rendu compte qu’elle tripotait son dé dans sa poche. Son dé, elle y pensait de moins en moins, elle l’utilisait de moins en moins aussi. Et pour cause, son hasard était tout trouvé en ce moment. Car avec EUX, le hasard des journées se ressemblait que peu. Souriant, sortant sa main de sa poche, presque résolue à ne pas y toucher pendant un long moment, elle l’avait senti glisser et tomber sur le parquet. Elle l’avait vu rouler, puis, disparaître… Ni une, ni deux, saucisse fût jetée et, pendant que les autres festoyaient, elle était à quatre pattes à tâter le bois à la recherche du maudit.

C’est au pas de course qu’ils avaient quitté les lieux en un cortège plus qu’étiolé. Et tout un coup, l’angoisse… Est-ce qu’ils avaient pensé à éteindre le feu de cheminée ?


[Angoulême les pieds en compote et grande représentation]

Après les portes de la ville, la noiraude s’était laissée tomber- de manière très théâtrale- sur les genoux, fracassant par la même occasion, un encrier plein d'encre rouge et qui se répandait en une tache rouge grandissante écarlate dans sa besace avant de s'écouler au goutte à goutte sur le sol, l’air très dramatique elle avait lancé.

Partez sans moi, ne m’attendez pas ! Je ne voud... Ce qu’ils avaient fait évidemment… Merdouille.
Jeannine
[Angoulême- Défenderesse]

Si la veille, elle avait fermé les yeux à Roche et laissé prendre la maire. Parce qu'elle avait encore un petit espoir. Ce soir là c'était tout autre.
Elle a retrouvé Jus pour un petit sourire et pour creuser la terre et faire la cueillette. C'est donc les asticots et les vers dans les poches. Les orties accrochées à la ceinture et surtout, surtout, la pelle en main qu'elle s'est plantée devant la mairie d'Angoulême.

C'est quand elle s'amusait à vouloir mettre un asticot dans la bouche d'un milicien qui dormait à baver contre la porte qu'ils sont arrivés. Plutôt que l'asticot, elle l'a donc fouetté avec son bouquet d'ortie pour le réveiller. Et c'est la pelle en main qu'elle s’apprête à accueillir n'importe qui. Même son mari. Si elle était tombée sur lui, elle l'aurait juste assommé avant de le tirer loin de tout ça pour ne pas qu'il se fasse prendre. Mais elle n'est pas tombé sur lui. Un homme complètement masqué. Et il s'est pris plus d'un coup de pelle. Elle s'est acharnée sur lui et sur les autres qui étaient tombés à côté. Laissant échappé toute sa hargne, elle a frappé. Encore et encore. Avant de mettre des orties dans les braies d'un type. Des asticots dans la bouche d'un autre. Et des vers plantés dans les oreilles d'une donzelle.

Grand soupir de soulagement.
Dieu que ça fait du bien.

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Ceci est un bloc de texte.
Yap.
[Angoulême, assaillante]

-POUR UN ANGOUMOIS LIBRE ! POUR UN ANGOUMOIS LIBRE !

Voilà ce qui avait réveillé dans la nuit les villageois de la ville et alerté la garde de nuit. Yap, un cagoule de pirate sur la tête, accompagnée des athlètes de la veille, brandissait une pancarte de manifestation où on pouvait lire "OUI A LA LIBERTÉ ! NON A L'OPPRESSION !". D'autres slogans, certains pour les plus originaux, fusaient comme un échos dans les ruelles, jusqu'à ce que le cortège de manifestants s'arrêta devant la mairie, où les chants reprirent de plus belles. Chacun donnait de la voix dans ce qui se révélait être une véritable cacophonie.

-ANGOULEME EXTREME ! NON A LA DEUXIEME DE FINAL !

Et alors que l'attroupement pacifiste s'avançait de plus en plus vers le centre du pouvoir, écriteau à la main et autres cris de ralliement à la bouche, un pavé fusa dans la direction du peloton de sécurité. C'est à ce moment là que les boucliers anti-émeute furent sortis, et qu'on entendit la garde charger, balançant des chouquettes en métal explosives pour disperser les manifestants.

C'était une belle débandade. Yap reconnut son vil ex futur mari dans les troupes adverses, et en femme attentionnée, lui balança des projectiles en tout genre afin de ralentir sa course jusqu'au divorce. Elle pouvait au moins faire ça.


Citation:
27/05/1466 04:09 : Votre révolte a été un échec. Vous étiez une bonne quinzaine contre un escadron de gardes.
Filochard
[ Tulle / frappeur]

ELLE FAIT CHIER AVEC SES MAIRIES A 100 BALLES P'TAIN !


Il le savait... Bosser avec les Piques c'était tout une histoire surtout quand tu sais qu'il n'y a pas d'histoire.
D'un coté le manouche cherchait des compromis, des trucs philosophiques du genre "'faut qu'on s'organise un peu non?" et de l'autre les emmerdeurs, Yap la première, répondaient : l'organisation c'est le chaos à Tulle et Rochechouard point barre ! Effectivement vu sous cet angle fallait pas songer à envoyer des faire parts de courtoisie.

Le soir, personne ! nada que tchi ! même pas de maire où alors je m'en rappelle plus.
deux ou trois baffes au milicien esseulé et...rien. Rebelote dix de der, on venait de braquer la ville du "rien" et maintenant il fallait partager du "rien" avec les copains ! La belle affaire...

Il lui dit " Tu m'emmerdes...
Elle répond "Angoulême"...

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Karvag
[ Assaillant de Rochechouart ]

Quelle ne fut pas la joie de Karvag lorsqu’il reçut son invitation aux festivités qui se dérouleront en simultanée sur Rochechouart et Tulles. Il sautillait tout en tapant dans ses mains, tel l’enfant de dix ans apprenant qu’il allait à un anniversaire.
Une fois arrivée sur place, après avoir parcouru une petite trotte lui filant trois points de côtés bien sympas, il s’incrusta dans le groupe de collègues, également touristes, pour la visite de la ville. Il avait déjà traversé cette ville par le passé sans vraiment prêter attention à cette ville mais cette fois-ci, il le fit avec plus d’intérêt. En particulier, lorsque la visite s’approcha de la mairie.
Lorsque la nuit tomba, il participa joyeusement au lynchage des malheureux gardes de faction qui étaient présents cette nuit-là.
Une fois qu’ils furent hors d’état de nuire, le bandit se précipita sur les caisses mais également sur les saucisses prévues pour la soirée.

Quelle ne fut pas sa déception lorsqu’il cala à sa cinquième saucisse. Son ventre gonfla à en faire sauter sa ceinture. Frustré, il se dirigea vers le bureau du…, du quoi déjà ?

« Trib’, trib’, tribouin ? Tri’, tri’, aaah zuut ! »


Il rentra dans la pièce, balaya tous les parchemins et autres bibelots d’un revers de manche et cala ses bottes bien crasseuses sur le bureau tout en se penchant sur sa chaise.

« C’est moi l’tribouin maintenant j’vous dis ! »
dit-il avant de s’endormir, complètement saoul avec les bouteilles qu’il s’était enfilées.

Ah si seulement il savait qu’il allait reprendre le chemin vers Angoulême ce qui lui donnera pas moins de huit points de cotés et un beau lynchage en règle par la garde.

Ah non, vaut mieux qu’il ne le sache pas encore.
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Yeleyna
[Glandeuse au château du PA...]



Réunionite de la noblesse cause qu'il faut organiser des trucs et ronflotage tranquilou de la brune popotin sur du velours et bave manquant de couler à la commissure des lèvres. La Romanova se laisse bercer par le ronron des paroles de la noblesse du PA sur des points juridiques ou éthyliques notez qu'en PA c'est un peu la même chose... Tout va donc parfaitement dans le meilleurs des mondes, dans l'univers ouaté des bien nés -ou pas-, les plateaux circulent, les godets tintent et les chouquettes sont gobées en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Ouais, la Yéyé rêvasse, enfin roupille quoi. C'est pas son truc les chartes et autres textes, en fait y'a pas grand chose qu'est son truc, à part le Périgord et un peu l'Angoumois car elle a pas le choix mais surtout le Périgord de môman. Même le trot d'un valet, même ses talons qui claquent sur le sol, même le brouhaha des bien nés qui s'interrogent sur cette interruption de leur précieuse réunion ne la réveillent pas. Sauf que


Alerte Généraaaaaaaaaaale !!!!!!


Gné ?

"Oups"Dans un sursaut, la jeune fille se redresse, fait tomber le fauteuil qui entraine son jupon et la voilà les dessous à l'air devant la Noble Assemblée du PA.

Fait un peu chaud non ?...

Évitant soigneusement de regarder dans la direction de la Comtesse, la brune se bat tant bien que mal avec son jupon et le remet à sa place, c'est à dire autour de sa taille. Les joues en feu, Yeleyna se demande si pour le coup elle ne devrait pas se forcer à boire histoire d'oublier à tout jamais ce moment gênant.

Pitites balises rajoutées

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Pierre...
[Tulle, touriste qui pique les savonnettes de l'hôtel (de ville)]

Ça avait commencé par une lettre arrivée par erreur, maladresse de facteur. Faut dire que les pigeons périgourdins sont paraît-il sacrément cons. Bref, passons. Lorsqu'il avait reçu la bafouille de Yap, et sa promesse de visite de mairie en échange d'une poulaine gauche, le muet n'avait pas hésité longtemps. Entre les « va me chercher des poires, Pierre » et l'escorte de clébard de luxe, l'honnêteté commençait à les lui briser menu. Ça allait un moment, que de se croire respectable, mais si on ne s'amusait pas un peu de temps en temps...
Fallait respirer un bon coup. Sortir. Casser des gueules.Visiter des euh... monuments historiques.

Oui, enfin. Parce que d'historique, la mairie de Tulle avait surtout l'air décrépi et des toiles d'araignées pour tout défenseur, ou presque.
Putain de petit patelin merdique. Y foutre le feu n'aurait pas été un mal. Mais le taiseux ne s'était pas sentit l'âme d'un pyromane cette fois, et s'était contenté d'aider les autres à rafler tout ce qu'il y avait, autrement dit pas grand chose, avant de filer.
Que le bordel soit.

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Avatar : AaronGriffinArt
Theodoric_
[A Périgueux...Du côté des gentils. Ouais, ça change.]



Vous êtes sûr de vous frère Théofric ? Nan parce que...
Tututut ! On est en guerre ou on est pas en guerre ?!
Ouais mais là... vous trouvez pas ça un peu excessif ?
Vous saisissez pas Jean Fabriste, j'ai BESOIN de cette estrade pour voir les combats et écrire une ode à Samsa. D'en haut, j'aurais une vue parfaite !


Et tandis que l'handicapé tapait du poing sur l'accoudoir, un grondement sourd se fit entendre.

Entre deux maisons, apparut, tirée par une armée d'enfants de chœur épuisés, chourés à l’Évêque Nicolas, une Tour de Siège.

Han, ca c'est de la tour de bonhomme ! Ils vont flipper leurs mères les enfoirés !
Mais le lustre en cristal de Bohème, c'était vraiment nécessaire ?!





Devant eux s'élevait une Tour sur trois niveaux. Une longue rampe dorée menait à un premier étage entouré de balcons aux balustrades italiennes. Théodoric se fit pousser et s'y installa.

Bien sûr ! Il projettera un "S" dans le ciel afin d'annoncer notre arrivée ! Et puis sa lumière me permettra d'éclairer ma route, et peut être de repérer ma presque future ex épouse dans la cohue !
Ha ouais, là elle pourra pas vous rater nan... Ni personne en fait. Une cible vivante...
JEAN FABRISTE ! Arrêtez de marmoner et faites installer les lances chouquettes !


Il se tourna vers ses enfants de choeurs, déguisés en arbustes afin de donner l'impression que la tour avançait toute seule. Prenant son épée, l'Handicapé la leva au dessus de sa tête.

Mes petits buissons ! Soyez fiers et vaillants dans la bataille ! Haut les choeurs ! Chantez la gloire de Samsa et ne fuyez pas devant la nuit noire ! Car demain, mes frères, l'AUBE SERA ROOOOOOOSE !


Il écrasa une larme. Ouais, il était bon en discours de motivation...

Ah, et si vous pouviez éviter les nids de poule, vous seriez des anges. EN ROUTE !

Alors, des arbustes mouvant s'éleva un bruit de cornemuse, accompagné de chants.


"Pour le courage ! Pour pas qu'il y ait de failles !
Pour rester en vie quand nous serons dans la bataille !
Car c'est la première fois pour nous que l'on part au combat...
On espère être dignes, de la Tribu de Samsa !

On va creveeeer ohoooooo, pour Samsaaa, lalidadada !
Et faut pas dire ohoooooo qu'en fait on crèvera pour Leyaaah ! "


Alors, la tour s'avança lentement... Prête à la chasse au brigands.
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Cmyrille
[Angoulême - 4-4-2 en défense]

Depuis maintenant plusieurs mois, il se fait un devoir d'accueillir correctement les voyageurs traversant son royaume. Parce qu’après tout quel meilleur moyen, pour se faire connaître et reconnaître, que le bouche-à-oreille ? Mais par contre, vous n'imaginez pas le budget parchemin. Ni les salaires à verser aux copistes. Et jusque là, il n'a jamais fait de distinction entre un officier royal ou un moche. Tout le monde est bienviendu à Angoulême.

Angoulême, carrefour des civilisations, entre le Poitou, le Limousin et le Périgord. Enfin... L'Angoumois, civilisation carrefour entre une tripotée de paysans en fait. Mais carrefour quand même. Et comme à tout carrefour, ben faut faire la circulation. Et surtout surveiller que les piétons ne traversent pas n'importe comment. Du coup la gueule de crunch et ses potes, ben ils ne sont pas passés inaperçus, même s'ils ont été bien accueillis. Et puis dans ces milieux là, c'est pas parce qu'on jure qu'on fera rien qu'on fait rien. Alors Cmyrille a, en maire consciencieux, appliqué, respectueux de ses devoirs d'élu et du bien fondé de la loi (vous le noterez dans son dossier au cas où hein ? Si si, notez.), déclenché le plan vigie-pirate à Angoulême. Quand bien même sa froisse l’ego des pas beaux de voir plus de miliciens dans les rues qu'à l'accoutumée.

Et, même après le forfait que la joyeuse bande a forfaité à Rochechouart, il les a re-accueillis. Bon cette fois en les incitant cordialement à dépenser leur pognon dans les commerces angoumoisins sous peine de se voir reconduire à la frontière avec le Périgord. Et visiblement, c'est un sujet épineux chez les graveleux, la dépense. Ce qu'il peut tout à fait comprendre. Mais de là à s'en prendre à un maire innocent, au casier vierge de tout méfait en Angoumois, plébiscité par son peuple (ça aussi vous le notez hein ?).

Et le soir venu, lorsqu'il entend la colère du peuple gronder au dehors, il s'interroge.


- Mais qu'est-ce qu'ils foutent les clampins ? J'ai pas encore donné le signal pour l'indépendance !
C'est pas possible ça ! Il est pourtant clair le code ?! Comment il font pour ne pas comprendre le code !!


Il se lève donc de son bureau pour aller jusqu'à la fenêtre, se penche par l'encadrement pour jeter un œil et ne reconnait pas grand monde. Au moins ils ont compris qu'il fallait être masqué, c'est déjà ça de pris.

- ALLEZ, CA SUFFIT LA ! ALLEZ VOUS COUCHER !
C'EST PAS AUJOURD'HUI L’INDÉPENDANCE DE L'ANGOUMOIS !
PIS C'EST PAS A ANGOULÊME QU'IL FAUT MANIFESTER, C'EST A LA FRONTIÈRE, BANDE DE GLANDS !!!

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Lisa...
{Et moi pendant ce tends là........}.... https://www.youtube.com/watch?v=oMRB43hGZMQ


Pendant que les copains s'amusait en ville a faire la fete, rentrer par des fenêtre ou pisser contre les murailles, la Blondinette fouillais les rosiers dans la foret,
comment ca y pas de roses dans la foret ?


A la recherche de framboises ou de mûres Si si en pleine nuit c'est plus facile
quand soudain, elle fut surprise par un bruit en se retournant bouclier en avant sans faire exprès tape la tête d'un M'sieur et quand elle lui demanda si ca allait, le M'sieur répondait plus.......

Se penche sur l'pauv' gars .....
Ca vous ? ........En lui donnant un coup de pied encore à terre.... Oups ! Pardon !
le jeune homme à terre....Gnananaaaaaaan......... Ouille !!

Bon ca va il respire encore.... puis en se penchant sur lui, la Blondinette lui débarrasse les poches......... bon j'vais vous aider pour votre réveil !
Et en repartant lui marche encore dessus oh vraiment désolée ! Je crois que cette fois j'ai taper trop fort

25/05/1466 04:08 : Vous avez racketté ......????? ......qui possédait 109,76 écus et des objets. ........ ???? .....est MORT


Continuant sur cette belle route fatiguée Lisa s'allongea sur le chemin contre un arbre près d’Angoulême et là quelle ne fut pas sa surprise quand une Bourgeoise trébucha sur les pieds de la blondinette...
la frêle est fragile Blonde se leva d'un coup encore surprise et furax qu'on la réveil en pleine sieste et brandit son épée et son bouclier quand une racine se mit juste devant ses pied et en tombant au sol, la tête de la bourgeoise viens violemment ........elle aussi taper la tête sur le bouclier de Lisa quand elle s'approcha de la victime de son bouclier la belle Bourgeoise était prise subitement d'une envie de dormir et restait inanimée sur le sol se penche sur la belle .........

Oh désolée ma p'tite dame....... tout en lui faisant les poches......

Les bouclier aujourd'hui c'est plus ce que c'était !! Il se jette sur les gens comme ca ! Pfff
Mais ca vous ?


Bon elle respire encore...la regarde là, puis lui écrit un p'tit mot dans la poche prise de remords........Si, si !


Citation:
Salut Bichette,

Bon j'espère que j'ai pas tapée trop fort cette nuit et que ca va pour toi et 150 écus et quelques broutilles c'est que dalle
comparé au 20.000 que j'ai pris à entre Toulouse et Muret sur un p'tain de Bourgeois de merde.. Toute seule !

T'es pas une Bourgeoise toi en tout cas, t'as une belle robe, mais ché pas y a un truc qui cloche dans ton allure.
Bon alors quoi tu veux récupérer tes affaires ? Nan là c'est foutu, ce que je prends c'est à moi....Par contre...

Ben si tu veux et si ca te dis rejoins moi et on va chasser ensemble Ca te dis ?
Contacte moi et je te dis ou me rejoindre la nuit prochaine évidemment je serais pas seule et puis on se boit une p'tite chope au cas ou.

..Et sinon......j'te souhaite la bonne route et au plaisir de recroiser ta bourse.^^

A toi de voir la bourgeoise.

Lisa de La Meute

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Yap.
[Quelque part en rase campagne, vilaine]

-'Voyez ça là bas ? Bah c'est Périgueux. Faut pas y aller ! annonçant cela comme une vérité absolue, la gueuse pointa un doigt vers les remparts de la capitale qui se dessinait au loin.

-MAIS BON. On peut leur faire coucou quand même hein. 'Croyez qu'ils nous voient ? 100 balles qu'j'les touche avec un caillou ! Yap, du haut de son perchoir végétal, lança quelques projectiles en direction de la capitale, où elle devinait la silhouette d'une tour de garde étincelante ; mais ne se doutait pas qu'en haut de ce siège se trouvait l'handicapé de ses rêves/cauchemars (j'ai pas encore choisi).

Depuis que l'embargo avait été instauré, plus aucun manant ne foulait les bois, seuls quelques étourdis avaient été pêchés dans les filets de notre groupuscule. De maigres butins que les énergumènes cherchaient à rendre utiles. C'est ainsi qu'ils inventèrent un nouveau sport, le rame-ball, une version du tennis avec une rame, en guise de raquettes, et des cailloux, en guise de balles. 7 heures au putain de RMI pour avoir des projectiles, c'était quand même éprouvant. Il fallait encore ajuster la technique pour atteindre les remparts de la capitale, néanmoins Yap s'amusait bien à provoquer la maréchaussée en hurlant du haut de son échelle -souvenir du maire d'Angoulême-, étudiant le langage des signes à base de doigts d'honneur et autres gestes graveleux.

-HE VOUS NOUS VOYEZ ?! NOUS OUAIS ! TA MERE TRESSE DES QUEUES DE PONEY EN ENFER !!

Voilà comment elle occupait ses journées avec ses compagnons, refilant la paperasse à sa nouvelle secrétaire générale, Myelie, qui avait été embauché expressément. Depuis quelques jours, une véritable procession de pigeons voyageurs en tout genre fusait en une ligne visible dans le ciel, ce qui ne manqua pas de les inquiéter quant à leur possible localisation. Un en particulier décida d'établir une nidification dans la chevelure capillairement indomptable de la gueuse, laissant tomber une missive dont le sceau était reconnaissable entre tous.

Citation:
Par la présente, les autorités de police du Comté vous signifient votre mise en accusation.
Il vous est reproché notamment des faits de trouble à l'ordre public.

Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtres prié de vous rendre au tribunal d'ici à deux jours ouvrables.

Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté.


-P'tain un peu qu'j'reste en liberté ! MYELIE ! Y a du boulot pour toi ! T'as t'jours le manuel "Comment insulter son prochain et rester chic" ?!
Smoothys
Cette nuit la, la lune se caché entre les nuages d'un ciel bien chargé,
les chemins paraissaient plus obscur et noir que jamais..
le problème n'était pas que la bourgeoise avait peur, non non! ca la peur elle connait pas!
L'aventure, les routes... et... rooo non non faut laisser du mystère, ne divulguons pas tout!

Passons! la brise soufflé et les pas de Smooth se faisais discret sur le chemin en terre, mais l'avancé difficile t'en la lumière manqué... quand tout a coup elle se prit les pieds! et tapa dans quelques chose de dur... perte de connaissance en un temps record...

Quelques heures plus tard, les poches vide.. elle se trouva.. ou du moins presque, un mot avait était glisser et quel mot!


Merdouille! première fois que ca m'arrive celle la! mais bon c'est peu être ma chance! repartir avec une nouvelle équipe! et a l'aventure!



Un jour plus tard! et la voila dans le clan!
Leyah
[ Périgueux, le cul dans son bain ]

Y'a des moments comme ça, où on envoie tout chier et où on se pose tranquille, le cul dans un bain, sans que personne vous emmerde, juste le vieux Cyprien posté devant la porte, pour faire la vigie hein, histoire que personne n'entre.
Quand elle a besoin de calme pour se recentrer, ça gueule dans les couloirs et puis plus personne ne moufte.
Loi du lieu, sinon elle est infâme à force.


BHAAAWAAAAWAAAAHHH
Plus fort qu'elle, un fou rire, si si parce qu'en fait elle avait trouvé ça très drole le petit courrier qu'elle ouvrait souvent le cul dans son baquet, moment de détente.
Bon parfois, ça déconnait un brin, genre l'encre qui prend de la flotte ou quelque chose du genre, après ça pouvait être un excellent alibi : "Oups, navrée, pas vu votre courrier, il est tombé dans l'eau ... ".
Fin soit .. sortir de la flotte, ne même pas prendre la peine de s'enrouler dans un drap ou au moins un truc quoi et de sortir , la bouche en cœur, dans les couloirs, le bout de velin coincé dans ses doigts, un majordome qui panique, cavale derrière pour la couvrir, elle qui l'évite .. L'est trop vieux, donc pas rapide.

Altesse à poil dans les couloirs , dégagez !

Entre grognements et rires presque légers, peut être un peu jaunes

Vingt mille écus, il est fou lui !
Tout en causant au velin, parce que c'est plus pratique de parler au courrier pour lui répondre, si si
Dites donc mon gars vous pensez sincèrement que je suis en mesure de vous filer ça ?
Tapant sur sa tempe avec son index
Ca ne tourne pas rond la dedans hein !
Plissant le nez
Et pis même si je les avais d'abord
Et de continuer tout en rentrant dans certaines pièces, cherchant son nécessaire d'écriture
L'est fou ce type

Tandis que le majordome continue de la chasser pour qu'elle se couvre, la Rouquine continue son cheminement, croisant ça et là quelques tronches entre étonnée et " céé nowwmaall ". Elle a un grain, c'est pas nouveau, certains sont habitués depuis le temps.
Foutu matériel d'écriture introuvable, un jour elle va le tuer le Cyprien a toujours faire le ménage comme une donzelle débile !
Nouvelle porte, on ouvre, ouaiiiis de quoi écrire, pas trop tôt , et toujours causant au papelard

Tu m'laisses deux minutes et j'envoie ça à trois kilobinous quelque part là où t'es !
Le nez se relève, on toise l'homme au bureau, un large sourire toutes quenottes sorties
'Soir vous ! J'ai besoin de votre plume !

Heu .. ouais ...
_________________
Theodoric_
[A Périgueux, sur la Tour de Siège Deluxe Five Stars]

Han ! Jean Fabriste, regardez là bas sur l'arbre...
Ho mais c'est...
Ouais ! C'est ma femme ! Elle à l'air de faire des signes...
Elle agite les bras comme une octogénaire épileptique !
C'est un message ! Répondons lui !
Mais lui répondre quoi ? On a pas compris le message ?!

On s'en fout. Manqua t il de répondre à son secrétaire particulier. Du haut de sa tour de siège rosâtre, Théodoric se gratta le menton avant d'avoir une illumination.

Tiens, envoyez Esteban, Miguel et Joselito, vous savez, les Castillans.
Les saltimbanques espagnols que vous gardez dans votre cave en les torturant pour qu'ils vous donnent la recette de la Sangria Parfaite ?
Toudafé ! Faites leurs transmettre un message à ma femme. Vous écrivez ?


Et quelques instants après, Esteban, Miguel et Joselito, libérés de leurs chaînes, furent jeter hors des murs de Périgueux. Du haut d'un rempart, Jean Fabrist les avisait de son arbalète et leur intima l'ordre d'aller vers la forêt. Terrifiés, ils refusèrent de bouger. Mais un carreau vint se ficher sous l'entrejambe de Miguel ce qui les poussa, étrangement, à courrir comme des tarés en direction de la forêt en hurlant des "Santa madré de las tortillasss !" "Oune dosse tresse, oune paquito adelante Mariaaaa !" ou encore "Tengooo la Camissa Negra !"

Quand ils arrivèrent au pied de l'arbre de Yap, ils se mirent à chanter non sans effectuer quelques pas de chorégraphie bien orchestrés ! Le tout, d'une virilité déconcertante.


"Ce soir, on va enfin se taper sur la gueule,
Ce soir on va mettre tout le reste de côté pour se niquer les dents.
Profitons de ce moment pour montrer notre véritable amour,
On se dirige vers une vraie nuit de plaisirs !

Je veux vous éclater, vous niquer,
Vous faire bouffer mes roulettes,
Je veux vous presser, les yeux
J'n'en aurais pas assez,
Et si vous bougez lentement,
J'vais vous planteeer !"

J'suis si excité !
Et j'ne peux pas le cacher !
Je vais perdre le contrôle et je pense que j'aime ça !

J'suis si excité !
Et j'peux pas l'cacher !
Je vais, je vais, je vais
Vous buter ! Youhouuu !"


Nan mais on dirait pas comme ça, mais pour Théodoric, ce petit chant avait tout d'une déclaration d'amour enflammée !

*Vidéo tirée de l'excellent film de Pedro Almodovar - Les amants passagers*
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