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[RP] En avant, mauvaise troupe !

Elio
[DANS UN BUREAU ALENTOURS DE PÉRIGUEUX]

Depuis quelques jours le CAC était préoccupé par les caillasses, on aurait pu le nommer L’marchand d’cailloux, les bilans, les mandats…Le quotidien du pôle économique du Périgord Angoumois…Une remontée de l’enfer.

[VERS BERGERAC]

Et puis, quelques soucis sur les chemins étaient pointés, les instants suivants encore d’autres…Une annonce d’un groupe que le rital ne connaissait pas mais avait pris au sérieux.,Rapidement Elio de Messina avait fait avec sa femme, maire de la ville de Bergerac, le ménage dans les entrepôts municipaux, une fois fait, avec quelques compagnons ils avaient pris la route sur ordre comtal. Honnêtement, l’ours ne savait vers quoi il allait et pensait ne pas en sortir indemne de cette première virée.
Le groupe avait un avantage, ils connaissaient la campagne par cœur et sans trop de peine avaient pu repérer les gredins qui sévissaient dans le coin.


Fof ! Passes par la gauche ! Et Quarbonne par la droite, moi de face, on hurle, on tape, pas de quartier, ils ne se doutent de rien, nous sommes en infériorité numérique, profitons de notre avantage, la surprise !


Peut-être étaient-ils fatigués, ivres, affamés, étonnement, la bataille n’avait pas été trop difficile au final.
De sa hache danoise, il ne s'était jamais servi, celle-ci fut d'une efficacité redoutable, l'ours manquait de sport ces derniers temps mais cette aventure décuplait ses capacités.

Citation:
02/06/1466 04:09 : Vous avez racketté un groupe composé de ...... qui possédait 120,73 écus et des objets.
02/06/1466 04:09 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de .... qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.


MATCH NUL ? Dégonflé....

Enfin, une fois tous mis à terre, les étrangers s’étaient ramassés les uns les autres laissant derrière eux quelques heureuses trouvailles que l’italien s’empressa de ranger.

[AUTRE ENDROIT DANS LA CAMPAGNE]

La nuit suivante, il faudrait aller ailleurs, débusquer leur chef…Le futur porte manteau de la comtesse, la cible était maintenant le caprice de la rousse.
Pour cette fois, craignant d’autant plus d’aller à l’abattoir, pour voyager plus léger et n’espérer que très peu leur laisser, il avait fait le choix de cacher ce qu’il avait récupéré aux bandits dans un fourré.


Citation:
03/06/1466 00:14 : Vous avez planqué ....etc...etc.....


Les amis, nous prendrons les chemins de traverse, il nous faut les prendre aussi par surprise, on nous a dit qu’ils étaient vraiment plus nombreux que nous.
_________________
Filochard
[ depuis une semaine sur les routes]

Evidemment que les routes s'étaient son affaire. Evidemment qu'avec la réputation de son daron, on imaginait mal un fils, aussi jeune soit-il, dépourvu de filouterie pour mettre à mal la bourgeoisie en transit, mais aussi la Noblesse poudrée, la vraie et la fausse, et les traites...surtout les traites.

Déjà une semaine que la bande tapait, bougeait et recommençait. Ils étaient 20 au moins, des balaises et des novices mais tous avec une volonté de faire chier du monde. Le bruit courrait que les marchés se vidaient qu'importe, le bandit pouvait planquer trois semaines sans voir un clocher. Il ouvrirait des feux de camp pour nourrir les cousins, il boufferait de l'herbe mais il ne plierait pas.

Les piafs portaient les nouvelles. Hier encore au Nord 700 balles. Ca a fait du bien au moral des jeunes désespérés du braquer que des clochards depuis plusieurs jours.

Une semaine seulement, une semaine déjà. Les équipes de chasseurs comtales avaient eu le temps de s'organiser. Depuis 2 jours les nuits étaient silencieuses, trop avant les bagarres.
Puis Sarlat tenta une action avec courage contre les manouches. Les nobles en infériorité numérique n'ont rien pu faire. Ils se frottaient à celui qu'on nomme filochard ou encore la filoche. Un cuir qui vaut cher dans la Capitale.

Le lendemain la nouvelle. Sam venait de se faire coincé par les Bergerac. Immédiatement un piaf à Grayne qui traînait dans la bourgade.


Citation:
"Où est Sam? En tôle? merde ! et les Bergerac,..rentrés? non ! putain ils sont où ses enfoirés !


Le gamin de 19 ans sentait que ça allait mal tourner et qu'en face ils n'y avaient pas que des bras cassés dans ce Comté. Il fallait se planquer en ville mais taper encore une fois, juste pour voir et puis on verra demain...

Les regards des complices faisaient parler l'inquiétude, Tav n'était pas encore là, et ce silence...ce putain de silence...


Citation:
Ca va taper mes lapins, ça va taper fort...le Vent n'est pas bon ce soir...

_________________
Rebel_jr
[Au centre ville d’Angoulême ....]

La semaine dernière pendant que les gars se mettaient en place dans le sud, avec la bande du Manouche sur les nœuds...
Le groupe La Filoche 350......... qui mettait en place c'est troupe, groupe de Maël saute Périgueux, attention l'armée fauche allez y au galop !
........et encore le groupe plus faible sur les frontières........ une vrai logistique militaire se mettaient en place, pour être capitaine faut par sortir d'un chateau avec le plein d'éducation,
faut juste être logique et connaitre le terrain......... savoir foutre une fourchette à gauche et un couteau à droite ca va bien 5 mns mais pour planquer ca sert à rien...

la Meute et les piques-sous quant à eux buvaient des chopes en taverne, jonchaient sur les tables mal lavées et sur le comptoir d'un bois crasseux, dans le rade puant de Yap à Angoulême,
Yap !!! Met une tournée !! et du tac au tac..... Chui pas ton chien va te'servir ! tu m'a pris pour qui !.......des chopes de bière les chaises en vrac,
la porte grande ouverte, la place publique d’Angoulême pouvait entendre des joyeux lurons mettre l'ambiance dans le bled paumé, la soirée semblait être à la fete et pour le moins détendue......

Sauf que quand tout est déjà en place, y pas besoin d’être concentré, car ils venaient tous d'arriver et savais déjà qu'ils fallait se faire remarqué.
Non pas en faisant la fete mais surtout histoire de sonner le tocsin bien fort et de bien faire comprendre que cette nuit là,
qu'ils allaient donner l'alerte dans tout le Périgord avec une révolte qu'ils savaient pertinemment tuée dans l’œuf.

........ quand les bureaux aurons les yeux sur la révolte volontairement manquée d’Angoulême, Parce que c'est pas avec 5 gugusses qu'on retourne une mairie,
les équipes des Manouches et autres loustics venus, juste pour foutre un bordel monstre dans le sud du comté eux taperaient pour de bon...

Et voilà ca s'appel une diversion, le temps que les autorités du pays se retourne et jette un œil dans le sud,
car c'est pas Angoulême qui allait impressionné les routards après avoir frappé en simultané Tulle et Rochechouart dans le Limousin ......

Au nord, La Meute et les Pic-sous étaient déjà éparpillés dans les campagnes.......


[Petite ballade en foret en Angoumois...]

Il fallait se mettre à l'évidence, c'est quand meme sur les chemins qu'on est le mieux et c'est quand meme sur les chemins qu'on ramasse le plus......

Citation:
03/06/1466 04:09 : Vous avez racketté ..... qui possédait 705,28 écus et des objets.


Voilà ca c'est fait au suivaaaaaaaaant......... Nous on aimerai bien des quadrupèdes rose à crinière....
...lâcher les donc doivent pas avoir lourd dans les poches, mais ca pourrait toujours faire une bonne partie de Jambes
en l'.............. ou de baffes dans la tronche, plutôt !

Eux qu'ils veulent "casser du Marlou...."

_________________
Zephyre

Un début de courant d'air

[Périgueux, coincée dans une armée qu'elle a pô voulu !]


Ah non mais qu'est-ce que c'est que cette entourloupe !!!
On s'donne rendez-vous à l'heure du départ prévu au pied de l'auberge, on fait le rassemblement de tout le petit monde qui doit partir...

Pour aller où ma Cramouille ?
Chuutt, c'est un secret
Ah oui bon d'accord

... comme si aller taper de la canaille ça avait quelque chose de secret pour des brigands qui s'attendent à prendre des coups partout.

Tu prends un canasson ma Zéphy, j'te quitte pas des yeux.
Un canasson ? Tu m'as bien regardée ma Belle ? Tu te souviens que c'est à cause d'un que j'ai perdu les miens d'yeux ? Nan naaaan, je vais vous suivre à pieds t'en fais pas, avec les autres, je reste derrière toi, tu fais la garde avant je ne m'inquiète pas.

Elle avait rechigné à la laisser seule la brunette cerbérienne mais finit par obtempérer, le devoir oblige. Et comme la Ventée n'avait pas du tout l'intention de se retrouver nez à naseaux soufflants, elle s'est glissée à l'aveuglette au milieu des brouhahas d'armes et de papotages, serrant fort son bâton comme pour se rassurer, pendant que sa Moitié partait prendre la tête du groupe.
Tout le monde en branle (et n'allez rien imaginer bande de vicelards). Les voix connues finissent par s'estomper. Et étrangement il semble ne plus rester grand monde.

Sam ? Saaaaam ? SAAAMSAAAAA !!!
Vooos gueules ! Vous voulez nous faire repérer ?
Ah, hum, pardon. Z'avez pas vu Samsaaa, lalala la la ?
Si vous vouliez battre la campagne pour faire griller des saucisses en chantant fallait vous presser l'bourrichon, ici on va simplement garder la ville et les alentours, prenez votre paquetage on fournit pas les repas !

Ppfff. Que vient faire un pauvre berrichon à citronner dans l'histoire, ça... la Ventée n'en sait fichtre rien. Mais elle grommelle, et fort. Se fait rabrouer. Elle est dans l'armée.

Ah mais ça change tout ! Et... on est payés ?
Vous m'avez bien regardé ? Vous croyez que je m'occupe des soucis d'intendance ? Alors oui vous le serez, mais quand ?.... ça on verra ! finissez la mission d'abord.

Bien regardé... Tsss c'est lui qui n'a pas les orbites en face des trous. Bon d'accord, il fait nuit noire il n'a sûrement pas remarqué qu'elle ne le voit pas, et elle elle ne sait même pas à qui elle s'adresse !
Tu parles de retrouvailles expresses avec sa Moitié. Non mais dans quelle galère elle s'est embarquée encore !


_________________
Adrian.w
[Bergerac - Dans les geôles]

A Romerick, qui avait donc la vision plus que troublée, et qui gueulait comme un putois :

La ferme, Rominet ! J'suis pas encore sourd !

Si Samaël avait eu droit à la version "Cellule de luxe pour 1 personne", le Gascon écopait, lui, d'une version de même taille qu'il devait cependant partager avec le borgne de service. On est célèbre ou on l'est pas. Dégageant du bout de sa botte un rat qui souhaitait faire ami-ami, Adrian, assis à même le sol rempli d'il-fallait-mieux-pas-savoir-quoi et adossé au mur de pierre (qui manquait curieusement de paillettes pour un truc périgourdin), tourna son visage refait de traviole vers son compagnon de chambrée.

Evite le coin de droite. J'ai dégueulé une bonne partie de la matinée. Parce que ces CONN**** de GEÔLIERS refusent d'apporter un peu de GNÔLE ! Et c'est INADMISSIBLE !

Autant dire qu'il vivait mal la cure de désintox forcée.

Maintenant que la belle est réveillée, elle va m'aider hein ! J'ai une épaule en vrac. Viens par là, faut qu'tu la remettes comme il faut.

Fallait dire que la douleur était insoutenable et qu'il tournait de l'oeil plusieurs fois par heure.

...

Le lendemain. Ou surlendemain, difficile de savoir combien de jours avaient passé, un soldat apparut à travers les barreaux et l'interpella d'un "Pshiit, vous, là !" avant de lui tendre un petit pli.


Citation:
Salut Papy!!

Tu pourrais répondre non?! Je sais toujours pas quoi faire avec les herbes que tu m'as envoyé! Mais qu'est ce que vous foutez?

Miel
*§*


Le soldat véreux attendant visiblement la réponse, Adrian chercha dans ses replis de manteau usé un bout de fusain et griffonna quelques mots à l'envers du papelard, n'usant que de sa main droite, s'évertuant à garder l'autre bras immobile.

Citation:
On s'est fait coincer. Bergerac, dans les geôles. Organisez une putain de grande évasion car le rouquin est en train de perdre la boule et Romatou a reçu un mauvais coup sur le crâne.


Il hésita un instant à lui dire d'écrire à Jeannine, certain qu'elle maudissait déjà son absence de réponse aux trois mots furieux envoyés. Hélas pour la mignonnette qui gouvernait son coeur et qui avait décidé de trucider son paternel, ce séjour en zonzon lui faisait prendre conscience du point faible qu'elle était dans sa vie. Depuis elle, il manquait de clarté. Il perdait son esprit en pérégrinations amoureuses au lieu d'être concentré sur les combats. Il vivait dans l'hier, le demain, mais plus dans l'aujourd'hui. Elle avait rendu sa vie plus complexe, mais il la voyait comme plus compliquée. Il s'était pensé capable d'assumer. Mais il ne parvenait même pas à lui montrer combien il l'aimait. Dans son quotidien, elle avait juste mis un beau bordel. Et puisqu'elle n'était plus là pour lui rappeler que ça valait terriblement le coup, il retournait à ses travers d'avant.

Citation:
Je t'apprendrai. Je manque d’entraînements, ça nous servira à tous les deux. Enfin si on sort d'ici. Trainez pas.
A.


Le mot fut tendu au soldat qui s'en alla sans rien dire.
Orkaange
Et pendant ce temps là au PC de crise.. Ork Leyah et le Capitaine...


-MAIS NON! Pisque j'vous dis qu'il faut envoyer des gens par là!!
-Mais c'est ou là?
-Ben c'pas ici.. C'ets là
-Ben moi j'voyais plutôt des gens ici. Pis la cheffe elle a rameuté des renforts du Poitou pis de Guyenne
-QEWAH? NOUS FAIRE AIDER PAR DES SOUS DEVLEOPPES QUI VONT VOULOIR PROFITER DE NOUS? A MOOOOORTTTT!!
-ON S'EN FOUT C'EST LA CHEFFE QUI DECIDE!!
-Martine? Mouahahahaha.. La vrai cheffe c'est moi!
-Vous voulez qu'elle sorte ses cuillères?
EH BEN PISQUE C'EST COMME CA JE BOUDE! DEMERDEZ VOUS POUR GERER LE BOUZIN!!



Un peu plus tard dans la nuit noire

Cheffe? psst Chefffeeeeuh!
guemefremeuh?
CHEFFE! REVEILLEZ VOUS!!
QUOI QUOI QUOI?? ON EST EN PENURIE DE MONTBAZILLAC???
Non Cheffe!! Mais c'est grave
Pire que la pénurie de bibine? Zavez intérêt Gérard de pas m'avoir réveillé pour rien hein j'vous préviens!
Votre père..
Quoi papa? Il a changé les serrures de la cave avant d'aller taper du brigand?
Non.. Enfin je sais pas
MAIS PARLEZ BORDEL!
Ben.. Il était parti avec votre belle mère et Rodown et Phyla vous vous souvenez?
Si vous abrégez pas Gérard, j'vous en colle une mémorable j'vous préviens!
Oui bon.. Ben ils l'ont eu.. Et pas que les méchants
Hein?
Ben.. Il était visiblement parti pisser dans les bois et vous savez comment ça se passe avec les vieux, la prostate, toussa..
JE NE VEUX PAS SAVOIR COMMENT VA LA PROSTATE DE MON PERE!
Mais beuglez paaaaaas! Donc ils lui sont tous tombés dessus, y compris votre belle mère, et Rod et Phyladelphia... Ils l'ont pas reconnu, vu comment les violeurs de poule l'avaient déjà arrangé. Du coup votre belle mère s'est mis à vomir, et ils sont rentrés à Sarlat!
Bon! Gérard! l'heure est grave!! IL ne sera pas dit que les Lande Morte seront ridiculisés en toute impunité! Ecrivez à Soeur Robert et on y va


Sur les chemins autour de Sarlat et bergerac, on sait plus trop bien ou

-C'est encore loiiiiiiin? J'ai un caillou dans ma chaussureeeuh!
-Courage Cheffe! Je vois des traces! Ils sont partis par là
-Qui ça? Les violeurs de poules ou Soeur Robert, Elio et Fof? J'les vois pluuuus
-C'ets normal ça, vous avez traîné pour ramasser des fleurs! Vous savez qu'on est pas là pour faire des bouquets hein?
-Non mais c'ets une technique de combat ça
-Ha,?
-Ouais..; faut toujours offrir des fleurs aux violeurs de poules. Du coup ils lâchent leurs armes pour prendre le bouquet, les yeux remplis de larmes en se disant "Hoooo! Mais personne ne m'a jamais offert de fleurs! Se pourrait il que cette merveilleuse blonde au décolleté plongeant ait vu en dedans de moi ma véritable nature, qui est celle d'un brave père de famille qui aime les papillons?". Et c'est àce moment là que vous frappez Michou
Pourquoi moi?
Passque
C'est brillant Cheffe
Fayot gérard
Ta gueule Michou

-Tiens d'ailleurs regardez!! Cet accorte affreux là bas! C'ets le charretier qui livrait le Montbazillac à la COmtesse! YOUHOU!!! MESSIRE!! CES QUELQUES FLEURS??
SCHBUNK
AIEUH CA VA PAS NON??
SCHBUNK SCHBUNK
AU SECOUUUUURS! SOEUR ROBEEERT!! ELIOOOOOOO! A MOUAAAAAAA! AIEUH AIEUH AIEUH!!! J'SUIS BLESSEEEEUHH!!!!

_________________
Leyah
[ Périgueux, la gueule en vrac ]

Et la Comtesse pendant c'temps là ...

MES BOTTES BORDEL !
Non non !
Commencez un tantinet à me sortir par des trous dont vous ne soupçonnez pas l'existence !
Elles portent malheur vos bottes
Je m'en contrefous et je vous conchie Cyprien, il me faut ces putains de bottes, les bains de boue c'est bien mais y'a des limites !


Quand l'Altesse fait un caprice, elle devient exécrable, ou presque, tout dépend avec qui.
Etant donné que personne dans cette baraque ne pouvait dire où elle avait rangé sa seule et unique paire de putain de bottes, elle décida donc de chercher toute seule comme une grande. Ouais, des fois ça lui arrive.
Affaires trouvées, affaires enfilées, et cavalcade dans les couloirs à nouveau. C'est bon pour l'endurance.

Tout était bien calé, tout bien pointé sur les velins, tout était au point quoi.
Pour une fois que tout avait été presque limpide, j'ai dit presque .. on ne dira jamais à quel point ça peut s'arracher les cheveux et le vol des cuillers lalalalalalala, c'est donc presque confiante que la donzelle pointe son nez devant les remparts de Périgueux en braillant


ET N'OUBLIEZ PAS QUE JE VEUX MON PORTE MANTEAU !
Puis le nez plissé, le presque étant bien tapé.
Les yeux s'écarquillent et les bras se lèvent dépités
Non mais qu'est ce que c'est que ce ....
La machoire lui en tombe
C'tune blague ?

Le ... bordel ...
Et pour une fois que ce n'était pas le Bailli et sa tonne de malles..

Sérieusement comment voulez vous qu'on avance avec ça !
Bordel j'ai mis des bottes pour rien
Faisant tourner son index autours de sa tempe
Vous imaginez ? Oui ? Non ? Non ? Oui?
Et de loucher
Ben il faudrait ! C'est grave !

Quoi de pire qu'une Altesse cinglée qui fait un caprice bizarre ? Et bien une Altesse cinglée à qui on retire son caprice pardi.
Et VLAM , les bottes de voler hors des pieds, direction qui voudra bien les prendre en pleine face, non mais !


Bon.
Se grattant la tempe
Va falloir changer de tactique.
Une grimace
Encore...

Exposant dix !

_________________
Yap.
[Pas très loin du bordel ambiant]

Après une rencontre fortuite entre les buissons digne d'une scène de chasse gersoise avec 2 gramme dans le sang, où Yap s'était révélée comme un agent de police très doué, un pigeon s'envola jusqu'à la mairie d'Angoulême.

Citation:


Mon très cher Cmyrille (je vous hais mais c'est pour la forme),

Voilà vous savez que je porte un grand intérêt aux affaires du Périgord ces derniers temps, et que j'ai comme seconde nature d'aider mon prochain. Ce qui explique encore une fois la manifestation devant Angoulême, j'vous jure que c'était de bon coeur !

Bref, voilà, je tenais à vous confier que je me suis reconvertie et que je suis maintenant agent de police. Oui oui, je maintiens l'ordre quoi, ça a toujours été une passion pour moi, sauf que j'avais pas compris le principe et que je faisais plutôt du "désordre".

ALORS FAUT QUE JE VOUS DISE ! J'ai un tuyau de la plus grande importance.

T'y pas qu'on surveillait la frontière avec le Poitou que trois personnes en situation irrégulière essayait de nous passer sous le nez pour venir à Angoulême ! Evidemment je les ai interpellé expressément pour leur faire subir un interrogatoire.

Voilà mon rapport :

Dans la journée du 4 juin, il faisait à peu près 24 degré quand j'ai senti une odeur de saucisse grillée. J'ai suivi l'odeur et je suis tombée comme par hasard sur un feu de camp illégal où deux personnes à l'air louche se repentait. Je me suis manifestée en montrant ma plaque de police et j'ai hurlé d'un air autoritaire "MAIS QUI ETES VOUS ?!"

Il m'a fallu plusieurs minutes pour identifier les deux individus, armés chacun d'un codex et d'une pelle, comme étant "Chataigne" , une blonde de son état, et "Tristan" un homme mûr qui se donnait un air intelligent en ouvrant la page 658 de son codex. Il s'agirait selon eux, de simples touristes venus voir un match de soule, profitant du beau temps pour ramasser des fleurs et faire des bouquets.

Evidemment, tout ceci était faux, car après moult investigations et discussions, n'hésitant pas à user de mon charisme naturel pour les faire parler, j'ai découvert qu'il s'agissait en fait de trafiquants de drogues venus faire un BBQ illégal dans le Périgord.Vous trouverez ci joint des brins de romarins et de fleurs de pavot comme pièce à conviction.

De plus, les frontières étant ouvertes seulement sur carton d'invitation nominatif, ne pouvant m'en fournir, ils ont décrétés que ce n'était pas leurs soucis. Je leur ai ensuite dis que si, et qu'ils risquaient une amende de deuxième classe s'ils continuaient leurs routes. C'est à ce moment là qu'ils me parlèrent de faire des amandes grillées, ce qui est illégal en Périgord depuis la loi sur le maraudage. Face à ce refus d'obtempérer, j'ai dû faire appel à des renforts.


Monsieur le maire, deux dangereux trafiquants de drogues et certainement de mèches avec les agitateurs de la région essayent de rentrer en Angoulême, je vous prie de faire le nécessaire pour éviter que nos enfants finissent par prendre le mauvais exemple sur eux.

Bien cordialement,
Votre agent, Yap.
Parys.lmt
[Quelque part en campagne... vers Périgueux]

Parys était content (la satisfaction niaise et un peu coconne était plus ou moins son état d'humeur permanent). Son valet - Hector le butor aka le valet de cœur (ou de pique quand il était chiant) - le suivait difficilement à entendre son souffle rauque. Le garçon sifflotait, cueillait 2 pâquerettes, 3 jonquilles et 4 brins de lavande : il fallait bien s'occuper pendant que le vieux reprenait ses esprits - et ses poumons accessoirement.

Bon. On y va, Hector ? Vous savez, mon vieux, il va falloir vous dégourdir plus souvent les gambettes... Parce qu'un athlète de ma condition physique ne peut souffrir d'un tel accompagnement !

Et d'éclater de rire. Le blond papillonnait des yeux, mimant l'effort physique.

Parys de Lande Morte-Troy ne manifestait pas la moindre prise de conscience de la situation actuelle du Comté, ni des raisons pour lesquelles il se rendait à Périgueux (il préférait Bergerac). L'oeil compatissant, Hector suivait tant bien que mal, occupé à se dire que, définitivement, "celui-ci n'est pas moins timbré que les autres". Ce qui, faut l'avouer, n'était pas tout à fait faux.

Bref. Lorsqu'un hululement se fit entendre, Parys releva machinalement la tête, cherchant d'où venait le bruit et, surtout, s'il voyait la chouette : c'est mignon les chouettes, il grimperait bien à l'arbre pour l'attraper et la caresser. Ca ferait un joli cadeau pour maman, tiens !
Mais non. Comme dit le proverbe : quand tu ne vas pas à la chouette, la chouette vient à toi. Ou en l'occurrence, elle te tombe sur la gueule, après que Hector a ouvert la bouche :
ATTEN...!, et que Parys a fermé les yeux, ne se départant pas son beau sourire : Gné, euh... meuh. Ah.
BOUM.

Le cul par terre, la tête dans les cailloux et le ventre dans les genoux, voilà que débarquait toute la smala sur lui : le cochon, une espèce de folle, les cloportes, les termites, les poux (han !), les chouquettes (yiiiiiiii !) etc. Manquait plus que Noé, Zoé, Aimée et tout le bordel... le tableau serait complet.

Constatant que les forces ennemies se préoccupaient de son identité et (un peu moins) de son sort, le jeune (Lande) Mort(e) releva son menton terreux et sa tronche de hérisson défoncé.


Hého, du bateau ! Ce n'est pas très trop gentil tout ça hein ! Je ne suis pas mort, chère madame, je vous ferais dire ! Et je dirais même plus : je ne suis pas fort !

Et de faire tournoyer son index, passant en revue les troupes.

Regardez-moi ce bordel ! J'ai subi une agression en règle par des forces supérieures en nombre, et surtout... SURTOUT, j'ai été mordu à la cheville par votre porc ! Je demande que vous reconnaissiez qu'il y avait faute, tacle par derrière ! Pas vrai monsieur l'arbitre ?!!! C'est carton rouge, ça ! Et ensuite que vous m'offriez un dédommagement : je n'aime pas les pieds de cochon, c'est bien votre chance, mais j'ai un faible pour les chouquettes aux marrons.
Na !


Cela dit, sautillant maladroitement (la faute à la cheville récalcitrante), le garçon planta ses beaux yeux sur la madame.

Oui. Bon. Et sinon, vous nous raccompagnez jusqu'à Périgueux ?
Il est temps... d'aller au dodo.
Adrian.w
[Bergerac - Dans les geôles]

04/06/1466 10:07 : Vous déterrez un Heaume des Gardes de Sa Majesté en creusant en X71-Y42.


Une bonne partie de la journée avait été occupée à taper contre les barreaux à l'aide du casque trouvé sur un squelette qui partageait la même cellule que Romerick et lui. Le bruit d'enfer ne gênait personne, Magdelon enchainant les crises épileptiques, Samaël sombrant de sa fièvre et Rominou ayant le sommeil plus lourd qu'un nouveau-né.
La faim l'épuisait. Le manque d'alcool levait le voile sur le flou qu'il jetait résolument sur sa vie dernièrement.

Après une sieste, ou le sommeil quotidien, il n'aurait su le dire, il avait trouvé un mot dans leur cellule, chiffonné, jeté là sans doute par le même gardien véreux que la veille. Sa femme.
L'abattement le prit. Il ignorait si elle parlait vrai ou métaphoriquement. C'était la mention du chagrin qui lui vrillait l'estomac. Combien de femmes avait-il abandonné sans un regret ? De corps utilisés et rejetés, sans culpabilité ni remord ? Alors pourquoi ne l'oubliait-il pas, elle ? Pourquoi l'imaginer malheureuse jetait aussitôt un fardeau d'un poids insoutenable sur ses épaules ?
Il s'endormit de nouveau, roulé en boule, le mot dans sa paume, une douleur lancinante dans tout le corps.

Réveil. Encore. Il gueulait pour réclamer à manger quand une femme enceinte jusqu'aux yeux s'était pointée. Il avait obtenu une miche de pain. En avait becqueté un bout, gardant le reste pour ses compagnons. Avant qu'elle ne parte, il avait arraché une page de son carnet et avait écrit un mot à l'adresse de la Persauveuse. La femme le transmettrait. Ou pas.
Toujours est-il qu'il allait bien falloir que quelqu'un vienne les sauver. A cette allure, le renard allait crever d'une infection, Marguerite allait devenir folle et Romerick... Il mourrait peut-être en dernier. Lui-même était bien moins en forme qu'il ne le laissait supposer. Il n'avait plus ni l'âge, ni la forme d'être enfermé si longtemps, dans des conditions si drastiques.
Quand l'engrossée était partie, il avait regardé son carnet sur tous les angles. On y trouvait des noms, des dates, des pensées écrites à la volée, des croquis de plantes, des recettes, testées ou non. Une partie de ses secrets. De ce qui n'était livrable à personne. Il arracha deux pages vierges, remisées aussitôt dans son manteau. Puis il se mit à écrire, à la suite du reste, en pattes de mouche.


Citation:
Jeannine. Il va falloir que tu fasses la queue. La justice périgourdine aura mon cou avant toi. Est-ce vrai, pour ton paternel ? Si c'est le cas, tu as bien fait. C'était un connard. Si non, cela veut dire que tu as tourné la page. C'est courageux aussi. J'avais une lettre pour toi, je l'ai perdue. Alors je te donne tout le reste. Je tiens beaucoup à la vie, mais plutôt moi que toi. Et si je m'en sors, tu peux bien avoir ce privilège... Ou vivre avec moi. Cambrai. Adrian.


Quand le garde véreux se repointa, il lui tendit le carnet. Destination la Roche.
Karvag
[Pendant ce temps-là, ça s’enjaille en rase campagne]

Citation:
03/06/1466 04:09 : Vous avez racketté … qui possédait 705,28 écus et des objets.

Citation:
04/06/1466 04:09 : Vous avez racketté … qui possédait 45,46 écus.

Citation:
05/06/1466 04:10 : Vous avez racketté … qui possédait 188,71 écus et des objets.


Vas-y DJ !! Fais péter le soon !! 10 heures du matin et on est déjà à foond !!


Voici à peu près l’état d’esprit de Karvag alors que plusieurs jours de détroussage en règle et dans la bonne humeur avec le groupe, viennent de s’écouler et pas un poney en vue.

On ne lui avait pas menti, le Périgord était vraiment un comté avec un bon terrain de jeu. Encore mieux que la Guyenne, et ça, ce n'est pas peu dire.
Un comté où il fait bon vivre.
Un comté où au printemps la nature s’éveille doucement, les oiseaux sortent de leur nid en chantant en rythme, les lapins pointent leur museau en dehors du terrier, les brigands courent après les nobles.

Karvag réside lui-même dans le comté et il ne l’avait jamais vu de cet œil-là. Une des dernières fois où il y avait mis les pieds, il avait été condamné à de la tôle. Il se souvient très bien de ce jour sombre… très très sombre… Il ressortit du tribunal avec plein de paillettes roses dans les yeux !
Une vraie torture encore plus dure à supporter que de lui couper les vivres dans les geôles humides et sombres de ce comté.
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Indri
[Allô la civilisation ??? Ici, le trou de Q du monde]

Complètement déprimée ... je chante à tue-tête. Et tellement faux que je fais fuire les nosieaux ...

Celui qui n'a jamais été SEEEUUUL
Au moins une fois dans sa viiiiiiie
Seul et même pas de lit
Jusqu'au bout de la nuiiiiiiiiiiiiit


Pas de doute ... dans le genre discrète, je sais y faire ... !

C'est alors qu'un cuicui aux couleurs de la comtesse (oui j'ai une bonne vue ... c'est toujours ça !) me largue un message lesté. Juste sur ma tête. POC. AIEEEUUUh ... Je comprends directement, défait le lestage prestement et le revois au volatile ...

Sale bête. Dégage avant que je te plume espèce de zosieaux de malheur ...

Un petit mot doux de mon Namoureux qui pense à moi ? Je déroule fébrilement le parchemin ... toute à l'excitation de le lire enfin. M'annonce-t-il qu'il vient me rejoindre pour de folles aventures à la belle étoile ? Rhoooo qu'il est romantiiiique. J'en frémis de plaisir. ... Ah ben non ... c'est sa mère, je reconnais l'écriture ! Je lis tout de même malgré l'intense déception ...

Leyah a écrit:
T'as pas envie de nous faire un petit dessin de celui que tu croises tous les jours là ?


Dessiner l'abruti qui passe et repasse sans se lasser ... tu m'fais rire toi ! Je lui réponds alors de vive voix ... comme si elle était à côté de moi. Oui bien sûr. Je peux le faire. Je retire donc un bout de charbon et quelques teintures de la besace que j'ai emmenée (hèhè ... pas bête la guêpe !) et je m'applique à restituer ce dont je me souviens ... j'y ajoute un petit commentaire au cas où ce ne serait pas très clair. Et un ps qu'à rien à voir mais ... voila quoi !



Pas peu satisfaite de mon oeuvre, je l'accroche à la papatte d'un de mes fauxcons et l'encourage ... Reviens-moi vite ... j'en salive déjà !
_________________
Samael.
Open up your gate
Peer inside your hate
Whisper to my friends
Death is not the end

Metallica
ouvre ta porte,
contemple ta haine,
murmure a mes amis
que la mort n'est pas la fin




    [Quelque part dans une geôle, enchaîné]


Les poings liés par une lourde chaîne, Rouquin, fiévreux, rongeait son frein tout comme il usait les nerfs de ses geôliers et de ses compagnons d’infortune.
Le cliquetis du fer parcourant les barreaux dans un tactactac lugubre et raisonnant au travers du long couloir obscur et humide, laissait place à des coups, sourds et réguliers tout autant énervants.
Et cela durait des heures.


    TACATACATACATACATAC


Petite pause

    Bam Bam Bam


Inlassablement, Maël arrêtait son vacarme avec sa sempiternelle demande.

    Ou est-elle ?


Comme toute réponse, il devait se contenter de l’écho, donc le bruit assourdissant recommençait.

    TACATACATACATACATAC


Petite pause

    Bam Bam Bam



Jusqu’à ce qu’une clef fit grincer la serrure et qu’un garde, usé et de mauvais poil, lui administre une mandale. Ils ne furent pas de trop à trois pour s'occuper du roux, pas collaborant du tout qui après avoir craché,mordu et s'être débattu, injuriant la mère des uns et la soeur de l'autre, se laissa traîner comme un poids mort. La douleur lancinante de sa cuisse l’aurait fait boiter et le zig, trop fier pour demander des soins préférait se laisser ronger par la fièvre.
Il fut enchaîné à un anneau, loin des barreaux et la porte reclaqua.
Ainsi privé de son moyen de percussion, il fit raisonner du caisson, hurlant comme un damné


    Ou est-elle ?


Il émit son petit ricanement et sifflota un air entraînant et enjoué –oui j’vous assure- s’interrompit pour reprendre ses hurlements.

Les gardes revinrent, il put dans la pénombre, reconnaitre la frêle silhouette qu’ils encadraient, ainsi que la petite voix fluette.

A moitié rassuré et ayant finalement réponse, il sombra dans un sommeil délirant.

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le Renard
Leyah
[ Périgueux, Castel, toujours ]

    Plus tôt

Puisque le démarrage avait littéralement foiré, changement de technique elle avait dit.
Et changement de technique il y eut.
" Sécuriser - Sécuriser - Sécuriser "
" Fauchage intempestif capitaine "
Quelques demandes faites, quelques instructions de données, passage dans le bureau de la porte parole, des petits messagers envoyés partout, et le temps que ceux-ci affichent, dormir !
Parce qu'arrive à un moment donné, où la gueule enfarinée, on ne fait plus rien de bon et qu'à force de jouer avec ses p'tites cartes, elle en perdait le nord.
Pour quelqu'un qui est a l'Ouest c'est quand même un comble ...


    Plus tard

Bestiole de la Bretonne, un éclat de voix, mélangé entre le rire et le bouarf.
C'est qu'elle était potentiellement douée la donzelle avec ses fusains
Vite fait bien fait, elle relance Indri, elle veut un autre portrait, en donnant quelques données très très exactes


Citation:
... ] avec une bouteille de vin et un cuissot [....


Un passage dans le bureau de la porte parole avec des velins d'un peu partout sous le bras, la pauvre étant déjà débordée, la Rouquine de lui en remettre une couche.

Ma Blonduchesse, je vais faire une nomination officielle. Si si .
Un air foutrement sérieux sur le faciès
Nommons ce jour Indri de Guérande Portraitiste du CSI Périgord Angoumois.
Plissant le nez
Centre pour les Secoués Intellectuels

Retour de la Bretonne, la Rouquine se marre; fallait bien pouvoir un rigoler tout de même et de le montrer à sa Pépé.
Tu vois qu'elle est trop douée ? Bon vais déjà afficher ça , j'lai en main

Et de repartir dans l'autre sens, après avoir griffonné quelques mots :


Citation:
AVIS DE RECHERCHE
Le Petit " La Filoche " est demandé au centre d'accueil.








Re dodo ?
Oui.

_________________
Parys.lmt
[Château de Grignols]

"Gare de Grignols, 2 mottes d'arrêt" disait le cheval TER (de Trait Express Régional) réquisitionné par un Parys déterminé quelques heures auparavant.
Déterminé, Parys l'était généralement lorsqu'il s'agissait de dormir, de manger ou (à la rigueur) de se balader en forêt. Ca devenait plus compliqué dès qu'on parlait de se battre : aussi adroit avec qu'une épée qu'une huître avariée l'était avec un cintre, le brun avait sagement décidé de se décréter pacifique.

Hélas, parfois, la vie, c'était chiant. T'es tranquille, pépouze : posé en somme, et là, des sales (à tous les sens du terme parce que les routes ne sentaient pas la lavande) types débarquent et viennent faire chier le monde. Bon, qu'ils prennent 2 mairies, c'est l'histoire, c'est le scénar habituel... après les gens gueulent sur le Comté en mode "vous êtes incapables", "moi je yakafaukon", "blablabla bordel", les sortants sont sortis et ça repart pour de plus belle.

Mais là non. NON. Le pire s'était produit : papoche et mamoche avaient été sauvagement agressés dans le cadre de leurs fonctions. Parys leur avait fait parvenir un panier de chouquettes et un bouquet de violettes (pour maman), et, après une intense nuit de réflexion, avait pris la seule décision qui vaille : manger ses céréales.

Là, son désir de justice et sa volonté de ne pas laisser impunis ces agissements qui minent l'être collectif et qui attaquent le cœur de nos sociétés (la solidarité pour celles et ceux qui ne suivent pas) avaient pris le dessus. Il fallait écrire à sa grande sœur. L'Orque avait souvent des idées... et ça aide généralement les idées. Ni une, ni quatre, il était sur les routes pour Grignols.

Opération Tempête dans la gueule.


Citation:

Ma bien chère soeur,

Je me doute que tu fus horrifiée, mortifiée et effarifiée à la lecture de l'annonce des Filouchard et ses loubards : ils se sont dégourdis les armes sur papa et maman !!!!! Bon, qu'ils attaquent des gens, c'est déjà pas très gentil... mais qu'ils osent s'en prendre à des vieux - papa ne fait plus le poids face à une horde hostile supérieure en nombre, il faut l'avouer -, c'est carrément très trop méchant ! D'autant qu'ils s'en vantent dans toutes les chaumières. Pauvre mamoche.

Il faut réagir : vengeons-les ! Comme c'est généralement toi qui as les bonnes idées - tu vois, j'ai au moins cette lucidité -, je m'en remets entièrement (ou presque, je conserve un veto) à ton jugement. En espérant que ce soit le dernier pour ces malotrus héhé.

Le bisou,

Parys


Citation:

Ptit con euh Mon cher frère

oui tu as raison c'est mal de taper papa. C'est mal de taper sur les vieux en général. Sauf quand ils sont guyennois. Ou Poitevins. Ou limousinois. Eux c'ets même recommandé, parait que ça soulage. M'enfin bon. Si encore ils l'avaient fini, on aurait pu se partager l'héritage mais non même pas ! Ils nous l'ont juste amoché. Pour être juste, Elayne en a rajouté une couche, passque elle l'avait pas reconnu. Tu auras remarqué que j'ai fait mettre sa tête à prix à l'affreux. Tous les poneys sont sur le coup. J'étais partie en expédition punitive depuis deux jours pour essayer de le choper, mais c'est lui qui m'a eu, et du coup faut que je rentre à Grignols me refaire une santé deux ou trois jours. Je vais réfléchir à un plan d'action, et je te recontacte. Tu peux d'ailleurs venir me voir à Grignols pour qu'on en discute

A plus ptit con euh cher frère

Ork



Citation:
Orque,

Non mais hé ! ho ! Tu te rends compte de ce que tu écris ?! C'est vraiment horrible d'avoir des pensées aussi vénales sur papa et maman, je suis choqué... et je ne te parle pas du pigeon : il faisait une crise d'angoisse rien qu'à la lecture de tes méchants mots (oui j'aime bien que Hector me fasse lecture de tes missives avec ta voix de crécelle diva). Moi j'aime papoche et mamoche, quels que soient leurs titres, leur richesse et leur prostate (tu me dis si j'en fais trop).

Alors, parce que moi je les aime GRATUITEMENT, je leur ai envoyé des girolles que j'ai cueillies moi-même avec mes belles mains et mes jolis bras... juste avant que ta timbrée, son cochon, son arche, son hibou et tout son bordel m'agressent à l'entrée de Périgueux : t'as fait exprès, avoue ! Et que dire de ce pauvre pigeon... y'en a que pour les poneys avec toi, il était déshydraté. Je l'ai appelé Canadadraille, c'est rigolo hein ?

Bref : j'arrive. Faut leur refaire la façade façon calamar à la romaine à ces méchants bandits.

Je t'aime. Bisous,

Parys

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