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[RP] En avant, mauvaise troupe !

Magdelon
~~*~~ Avant que tout ne bascule ~~*~~


Bloquée dans le triangle des bermudes, la bande de bras cassés n'avait de cesse de retourner invariablement sur ses pas, comme si une force étrange les poussait à y revenir. Depuis son départ du Berry presque un an auparavant, force était de constater qu'il lui était impossible de mener une vie sans aléas. Bourgogne n'avait été que le prémisse des événements vécus les mois suivants, allant crescendo. Pourtant, pucelle pensait qu'un calme tout relatif allait s'installer de par leur prochain voyage en direction de l'Artois, mais cette destination paraissait aujourd'hui totalement nébuleuse et impossible à atteindre.

Il y avait eu Limoges et son prêtre fou, la laissant sur le carreau, à deux doigts de glisser dans les limbes pour l'éternité.
Il y avait eu Angoulême et son église cramée, redonnant un semblant de lumière aux prunelles sombres s'égarant dans l'obscurité.
Il y avait eu Rochechouart et sa ville pillée, ainsi que sa tentative avortée de perdre sa virginité lors d'une nuit de mai.
Il y avait eu ce retour à Angoulême, où leur escapade auprès de la mairie s'était transformée en mascarade.

Et puis il y avait eu ce plan, qu'ils avaient décidé de suivre. Cette route prise en direction de la campagne et cette promesse de lancer des pierres et de vider des poches. L'écho de la nuit les avait accompagnés les premiers jours car aucune âme qui vive n'avait décidé de fouler les chemins. L'attente s'était soldée par du rien, mis à part des journées à vagabonder dans la forêt pour en respirer l'air frais. La noiraude n'était pas mécontente de s'éloigner des villes et de leur tracas, de son côté, même si le vieux gascon pestait de ne pas avoir accès aux putains urbaines. Quant à Samaël et elle, ils tentaient de laisser derrière eux la cuisante défaite qui s'était jouée sur le bureau des animations quelques jours auparavant. Oui, décidément, pucelle était faite pour le rester.


~~*~~ Après l'orage, dans l'obscurité d'une cellule ~~*~~


Les premières heures après leur arrestation avaient été brouillées, vécues dans un état vaporeux. Sa première crise lui avait valu d'être enfermée loin d'eux, et surtout loin de lui. Une cellule sombre, vide et sans fenêtre avait été son cachot plusieurs jours durant. La peur sans doute de l'inconnu avait poussé les gardes à la coller dans un endroit où personne n'irait mettre les pieds. Là, brunette s'était laissée emporter par son mal, grandissant au fil des jours à cause de l'enfermement et de la solitude. Encore une fois, son esprit avait recommencé à se briser, et il lui avait fallu une bonne dose de courage pour ne pas sombrer totalement et se laisser crever.

~~*~~ De retour parmi les vivants ~~*~~


L'oiselle ne sait pas ce qui a poussé les gardes à la faire sortir de là pour aller rejoindre les autres, mais c'est avec une trogne fatiguée et le corps à nouveau amaigri qu'elle passe les barreaux de sa nouvelle cellule. La nuit les enveloppe tous, et il lui est pour l'heure impossible de discerner qui se trouve là. Râles, ronflements et gémissements percent la nuit, recouverts l'espace d'un instant par la grille qui se referme et le verrou qui claque. Du coin de l’œil, son compagnon de galère de cellule, d'abord pris pour une femme, est observé et détaillé. Plus tard, il se prendrait de nombreux coups de genou dans les couilles, histoire de calmer son envie de la tripoter.

Laissant passer la nuit et ses crises, brunette découvre enfin au matin le visage de ses compagnons de route. Et surtout, surtout, elle le voit, lui. Sa chevelure emmêlée repose sur ses épaules, et même si ses mains sont liées par une chaîne, un soupir de soulagement passe ses lèvres de le voir vivant. Vivant mais avec une putain d'infection au cul qui risque de dégénérer et mal se terminer s'ils ne sortent pas de là.
Les mains crades et fines s'accrochent aux barreaux, dextre tente ensuite de se frayer un chemin vers celle tendue du rouquin, et quand enfin leurs doigts se rejoignent, Magdelon réalise à quel point la vie sans lui ne peut exister et perdurer. Ses prunelles s'ancrent aux siennes, plongeant dans les émeraudes brillantes qui lui font face, malgré tout voilées par la fièvre qui s'est emparée de lui.

    - J'veux pas mourir là.
    - Tu ne mourras pas, on s'en sort toujours.
    - Tu crois ? Parce que si j'meurs, je mourrai pucelle au moins, comme prévu.
    - Non mais... non tu peux pas mourir pucelle.

Magdelon et Samaël, ou le sens des priorités...
_________________

~~*~~ ReVolte ~~*~~
Cmyrille
[Angoulême - Jour X - 22h17 au soleil]

L'indépendance avançait bien ces derniers jours. Bon, faut dire que ça fait des mois qu'il travaille pour être indépendant économiquement du Comté déjà, tout en faisant bonne figure genre "vous avez vu, je collabore dès que je peux !" mais en fait il y a peu de chances que le pôle économique imagine ce qui lui passe sous le pif depuis des mois. Le commerce angoumoisin est probablement plus actif que le commerce comtal. Pis il fait monter des remparts aussi. Bon attention, ça casse pas des briques, les remparts, mais ça avance gentiment. Déjà deux chantiers achevés, le troisième en attente et de la pierre taillée pour au moins plusieurs semaines. Le diocèse qui, enfin !, propose de participer au financement des remparts et à la défense. Tout le monde qui est déjà rodé à la défense de la ville justement pour quand ça comptera vraiment. Les malandrins qui se cassent les dents sur les défenseurs systématiquement. Et plus important les angoumoisins qui l'acclament dès qu'il fout un pied en dehors du bureau du maire ou de son château et le réélisent à chaque fois avec des scores d'imperator romain. Non franchement, ça avance bien. Le seul point d'achoppement dans tout ça, ça reste encore la Comtesse du Périgord, qui ne sait pas voir qu'elle a déjà perdu la main sur l'Angoumois et qui refuse toutes ses offres. Il ne veut pas en arriver là, mais à un moment, il faudra qu'elle choisisse entre renoncer à un pouvoir qu'elle n'a plus ou déclencher une guerre civile.

Oui, il est en train de faire le bilan de son action à la tête de la mairie de la capitale de l'Angoumois, calé dans son fauteuil, les pieds sur le bureau, une boutanche à la main. Pépouse quoi. Parait qu'il y a encore des agitateurs en ville, mais il s'en fiche un peu, il a fermé la porte de l'intérieur et laissé la fenêtre de son bureau entre-ouverte pour laisser entrer l'air frais du soir. Ce soir il a même prévu un petit barbe au cul en mode posey. Bref, il glande.

Quand soudain, surgissant du néant, une clameur se fait entendre aux abords de la mairie.


- Ah ! Mes gens viennent m'acclamer, comme tous les soirs, avant de vaquer à leurs affaires nocturnes. Je les ai bien élevés. Bon ils sont un peu cons quand même...


Il se lève de sa chaise, s'avance vers la fenêtre, l'ouvre en grand pour s'y pencher.

- Hey ! Les connards ?!
Vous me mettez à cuire une côte de porc aux herbes ? Merci.



Evidemment que ses gens administrés sont là pour le servir soutenir dans son quotidien fastidieux. Mais ils ont pas la même tête que ceux de d'habitude.

- Tiens ? Z'êtes nouveaux non ?
Alors euh... Le "connards" c'est parce que je m’attendais à voir débarquer ma Moche-Soeur et mon Bof, hein, c'est pour ça. Croyez pas que je vous parlerais comme ça, non non. Ni à personne qui passerait dans la rue. C'est pas mon genre. C'est un horrible malentendu. C'est qu'on a prévu un repas de famille et je les att...
Mais... Que... ? Pourquoi vous avez des fourches et des bâtons ?...



Il rentre vite la tête dans son bureau et rabat le battant de la fenêtre avant que ne pleuvent les probables projectiles.

- Merde... C'est pas les connards habituels. Ils ont une sale gueule ceux-là... Ils sont pas là pour faire un tennis-poneys à mon avis...


Il revient devant la fenêtre, mais sans l'ouvrir cette fois (pas con !) et fait de grands gestes en direction de l’attroupement en gueulant.

- ALLEZ ! BARREZ-VOUS !!!
J'VEUX PAS ACHETER DE ROSES !!! NI LAVER LES VITRES DE LA MAIRIE !! J'AI PAS D'ECUS SUR MOI ! NI DE TICKETS-TAVERNES !!
CASSEZ-VOUS J'VOUS DIS !
OU J'INVOQUE LE HUILEUX POUR QU'IL SUIVE VOTRE FAMILLE PENDANT DIX GÉNÉRATIONS !!!



Si avec ça ils ne se barrent pas, il ne sait pas ce qu'il faut faire.



07/06/1466 04:08 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater.


edit pour les balises d'entête
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Nabeille
Citation:
A la Filoche et à ses sbires !

Alors, comme ça, z'en avez marre d'embêter les comtaux et les nobles et vous v'nez rendre visite aux paysans ?

Bien, bien !

Bon déjà, bonne nouvelle pour vous : vous devriez pas avoir de problème pour la graille par ici ! Le vidage de marché, ou les portiers devant les tavernes, c'est pas une méthode homologuée locale. C'est une spécialité inventée par les nobles : ça, on en fait pas ici.

Après, j'sais pas c'que vous envisagez vraiment d'faire pendant vot'visite... même si on s'en doute un peu quand même hein !

Ben seconde bonne nouvelle : vous pouvez vous frotter les mains parce que l'comté vous a déjà préparé l'terrain : il s'est occupé dans l'temps, personnellement avec le Louvre et toute une bande nobliaux (pleins d'titres siou plaît !), du décimage de la population locale. Alors du coup hein... ça d'vrait vous aider grandement nan ?

Quoi d'autre ? Ben, on f'ra c'qu'on peut et on vendra pas notre peau volontairement pour autant. Mais au cas où, notez ça aussi : j'vous laisse d'quoi bouffer gratos au moins un jour et un salaire minimum supérieur au RMI en mairie. M'enfin, j'vais essayer, parce qu'après, entre les frais d'la mairie qui y'aura entre aujourd'hui et d'main et mes éventuelles erreurs sur la quantité d'gus dans vot'troupe, faudra pas m'en vouloir non plus si j'me suis plantée dans mes calculs. J'ai arrondi l'compte en m'basant sur une estimation de 30 personnes. J'pense qu'ça devrait coller à peu près à vos besoins !

Sur ce, j'vous bise pas, mais j'vous crache pas au visage non plus : respect quoi ! Mais j'ai du taf qui m'attend encore !

Nabeille, maire de Castillon.

_________________
Les vrais parasites du peuple ? Les nobles, leurs sbires, sans oublier les armées et tous les rampants obséquieux à leur service bien sûr !
Filochard
Citation:
Aïe ça aurait pu bien finir la Guêpe...
Hélas si tu commences ta prose en considérant Yap et Rebel comme mes sbires, t'as mis un ticket gagnant sur le braquage de ta turne. Y vont pas être contents mes deux lapins.
En fait on voulait finir en beauté. Avec du style tu vois. Castillon, déjà le nom, ça pétille alors on s'est dit qu'un feu d'artifice ça te ferait plaisir.
Inutile de balancer la philosophie sur les bons et les méchants, les nobles et les autres avec nous. On s'en tape le haricot.
Pour le marché, j'aime bien ton coté social mais c'est pas avec nous qu'il faut te pavaner. T'es p't'être quelqu'un de bien l'Abeille, mais ne te vexe pas si je te dis qu'on s'en cogne.

Ce soir tu auras vidé la mairie, tes méthodes sont identiques à celles des villes voisines que tu parais détester. On va juste se mettre une bonne branlé pour le fun.

C'est notre touche "sociale"

Les Piques sous ! La Meute ! et les Manouches !

_________________
Nabeille
Citation:
A la Filoche et aux autres

Alors et d'une, votre organisation interne, c'est pas mes oignons et je m'en tape le coquillard. Tant pis si y'a des égos qui s'sont sentis froissés chez ceux qui t'accompagnent.
Là dessus, au moins, vous avez un point commun avec les politicards... Comme quoi, la nature humaine finalement, ça n'a aucune influence sur la voie qu'on décide de suivre.

Après, tes opinions sur les méchants ou les pas méchants, les bons, les brutes et les truands, les méthodes honorables ou pas, ben en fait, j'en ai rien à secouer nan plus. J't'explique juste pourquoi, ça va être du gâteau pour vous là... et j'soulage ma conscience. Parce que c'est comme ça et qu'faut bien de temps en temps profiter des occasions qui s'présentent pour le faire. Mais t'inquiète hein, faut pas s'leurrer, j'sais bien qu'on est toujours tout seul en fin d'compte et présent'ment, j'fais avec, comme tout l'monde.

Pour la mairie, vu qu'c'est le bien collectif de tout un village et surtout pas l'mien mais que j'en ai la charge, ben faut bien qu'j'assume mes responsabilités vis à vis des castillonnais. C'est un peu comme chez vous : les chefs s'occupent du partage entre vous dans vot'coin et vous faites l’aumône de temps à autre avec du pain à 2 écus histoire de soigner votre image de marque.

Faut pas non plus prendre les enfants d'Aristote pour des canards sauvages, et tu viens d'le prouver dans ta réponse : t'es pareil que tout l'monde et tu vaux pas mieux ou moins qu'n'importe qui ! Dans l'fond, t'en as à carrer des autres et des pauvres, c'qui t'intéresse c'est d'pas passer inaperçu ou d'faire passer les intérêts de ta horde ou d'ta meute avant l'reste !

Pis , aussi, vu qu'vous autres vous êtes pas du village, y'a pas d'raison qu'on vous fasse cadeau de c'qui nous permet de vivre et de répondre à nos besoins. Mais r'marquez quand même qu'on partage un peu car toute peine mérite salaire : on s'garde pas tout en vous laissant que d'quoi vous faire des tisanes. Surtout qu'les tisanes avec le temps qu'vous passez à vous planquer sur des noeuds, vous d'vez avoir un sacré choix coté parfums !

Nabeille, (encore à c't'heure) maire de Castillon.

Post Scriptum : A vot' départ, merci d'pas mettre de poste de milicien en partant, qu'on puisse reprendre la mairie sans qu'le comté s'sente obligé d'venir mettre son nez dans nos affaires et estime qu'c'est l'bon moment d'rameuter tous ses toutous.

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Les vrais parasites du peuple ? Les nobles, leurs sbires, sans oublier les armées et tous les rampants obséquieux à leur service bien sûr !
Rebel_jr
Citation:
A toi la "Guêpe",

T'as vu j'met un majuscule quand même...

Et tu sais pourquoi je met une majuscule par ce que t'es une femme respectable, mais franchement je t'ai connu plus combative par le passé...
Je te trouve bien pessimiste quand à tes défenses de ta ville, aurais tu pas confiance en tes administrés ?
T'sais nous on veut juste deux tulipes et trois marguerites, après si on piétine un peu le reste ca devrai être l’ego dont tu te fout.

Maintenant si on viens te voir faut pas croire que c'est parce qu'on t'aime bien, évidemment laisser trois miches de pain, pour 3 familles,
Ca laisse un pain pour chacune d'elle, c'est un peu maigre et sa pourrai laisser un froid, toi qui à l'air si chaleureuse et partageuse de nous accueillir chez toi.
Aussi on s'imagine bien que tu laissera pas 100 balles dans les caisses, d'ailleurs si on veut se remplir les poches c'est pas dans une mairie qu'on ira.

Tes potes de "quadrupèdes à crinière rose", nous ont déjà bien servit sur les chemins, merci à ses amateurs au passages,
se faire dérouiller avec 2000 pecos sur soi en venant nous chasser.. faut vraiment rien à voir dans le crane, mais on leur
dira merci plus tard si mon frangin la Filoche l'a pas déjà fait depuis qu'on traîne ensemble , je sais qu'il fait les choses bien,
d'ailleurs c'est lui qui parlotte en générale, nous on a les poches pleines et c'est pour ca que le pauvre pain que tu vas laisser
garde le donc pour ton "p'tio", nous on s'en cogne comme de notre dernière chemise.

Tu vois je vais meme te donner moi Rebel, une info de première ordre, juste par ce que tu as une bonne volonté, j'irai pas pisser sur ton siège.
Et on te le rendra proprement sans trace de bottes dessus. Tu m'en voudra pas certains par contre chez nous son mal éduqués.

Et pour finir, on rien a voir avec les politicards, ce que je déteste tout autant que les nobliaux et tu sais pourquoi parce que
chez nous et quoi qu'on fasse y a du respect entre nous, de la reconnaissance, du partage et de l'honneur, oui m'dame !
On lâchera jamais personne en route meme si il faut se cartonner encore après une baston, on reviendra chercher nos blessés.

A quel heure les politicard on ne serai ce que du respect pour son voisin ?

Bon voilà je te laisse faut que je vérifié les clés qu'on ma confiées pour cette nuit.

Rebel de La Meute.

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Nabeille
Citation:
A Rebel JR de la meute et à ses potes

Merci pour la majuscule, j'apprécie hein, faut pas croire !

Désolée pour toi, mais on dirait que les clefs qu'on t'a refilé, ben, c'était pas les bonnes. J'crois qu'tu t'es fait arnaquer sur ce coup là. J'espère quand même que t'as pas trop raqué pour les avoir.

Pas confiance en mes cons.. citoyens (c'est la comtesse qui les a appelé comme ça dans un mot d'amour qu'elle m'a envoyé hier) moi ? Tu rigoles quand tu dis ça, nan ? M'dis pas qu't'imagines de telles conneries quand même ! T'sais, c'est pas une histoire de confiance l'souci. Disons que... ce sont tous les fantômes qui m'accompagnent chaque jour que Dieu fait : y sont là, toujours avec moi, à chaque heure, à chaque seconde, du matin au soir et du soir au matin. La combativité n'a rien à voir la d'dans et les castillonnais, ben, c'sont des gens exceptionnels. Un seul castillonnais vaut bien plus que tout un troupeau de poneys, t'sais...

N'empêche que, rev'nons à nos moutons : on est pas là pour faire du sentimentalisme... même si ta diatribe sur le code d'honneur des brigands mérite le respect.

Z'avez prévu une autre fiesta c'soir ? J'dis ça parce que j'pense à vot'sécurité un peu là hein. C'est qu'ça s'organise dur du coté des armées à coté d'Castillon en c'moment. Pas qu'je sois dans les secrets d'la comtesse, et de ses petits soldats, vas pas encore t'imaginer des trucs ! Vu son gentil p'tit mot d'amour d'hier où elle a déballé pas mal de trucs charmants et pas grossiers du tout, sur c'qu'elle pense des castillonnais, et surtout d'leur maire... j'fais pas vraiment partie du p'tit cercle de ses confidents.

J's'rais vous, j'm'attarderai pas trop dans l'coin et j'bougerai mon fion, avant qu'y soit trop tard. A voir hein ! C'sont vos oignons et pas les miens, mais ce s'rait bien qu'vous causiez un peu entre vous pour savoir si vous allez encore perdre vot' temps par ici ou pas. M'enfin, c'est vous qui voyez t'manière. Nous, en tout cas, ben on s'ra sur les remparts et on r'gard'ra d'la haut c'que vous aurez décidé.

Nabeille (toujours maire de Castillon à c't'heure)


16/06/1466 04:09 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Smoothys parmi les assaillants.

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Les vrais parasites du peuple ? Les nobles, leurs sbires, sans oublier les armées et tous les rampants obséquieux à leur service bien sûr !
Princekris
(Castillon le 16/06 au matin)

Après avoir pris une branlée à la soule en Périgueux, slalomé entre l'armée périgourdine et autres brigands, c'est défense mairie. Défense qu'il aurait du faire à la soule. bref...
C'est en compagnie de Vanu que le castillonais est placé à un coin de rue donnant sur la mairie. Consigne de Nab " personne ne passe " en dehors des castillonais de confiance.
Et vlà ti pas que des inconnus se pointent et essaient de foutre en l air Vanu et Kris en gueulant


Désobéissance ! Révolte ! Tous à la mairie !


Ni une ni deux même pas trois, levée de batons et de boucliers

Arrières voyous, ouste, c'est pas le bon chemin pour la mairie !

16/06/1466 04:09 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater.

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Hasta la victoria siempre ! C'est dans la rue que ça se passe
Filochard
Citation:
Bon bah v'là une bonne marave hein !
Tes ouailles étaient aux rendez vous Nabeille donc c'était pas la peine de jacter tes grands discours.
P't'être que t'as des comptes à régler avec la voisine qu'est en fait t'as patronne non? Mais nous en s'en tamponne de vos histoires de tricot.
Y a un mec qui voulait écrire un truc dans la presse sur nos aventures, je l'ai envoyé chier avec ses conneries. C'est des trucs pour vous les nobles, pas nobles, bons, méchants, curé, branleurs et j'en passe beaux parleurs à la petite semaine.
Nous on refait pas l'monde, on le vit. Ca va comme ça vient.

Vous avez été braves et efficaces. Chapeau bas la bourgeoise.

La filoche


16/06/1466 04:09 : Votre révolte a été un échec. Vous étiez une bonne quinzaine contre un nombre important de gardes.

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Rebel_jr
Citation:
la "Guêpe", ....... et toujours avec un majuscule.....

Ouai bon les clés que j'ai chourave sur un pauv' clochard était pas les bonnes... ben des fois on gagne des fois on perds,
sans doute encore un d'c'est Poney déguisé ou au naturel d'ailleurs, caché sur un nœud pour faire du repérage, mais la
j'ai vraiment dû taper sur "le clampin d'service" en plus avec ses clé pourris, lui était moins con, il avait rien d'autre dans les poches.

Bon ben voilà on a quand meme passé une belle soirée tous ensemble, dommage qu'on est pas eu accès aux caves
j'aurai bien pris une bonne lampée de ta réserve personnel.
Et bravo encore a toi et ton équipe "fantôme" à priori, ils sont toujours présents au bon moment.

Après coté défense Comtale, ils ont leurs infos, on a les nôtres donc "peu être" qu'on va bouger ce soir
ou prendre une cuite avant de forcer à la barre de fer la porte municipale........ va savoir..

Mais comme dis mon pote la Filoche, belle défense, bravo

A la r'voyure.

Rebel


16/06/1466 04:09 : Votre révolte a été un échec. Vous étiez une bonne quinzaine contre un nombre important de gardes.

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Filochard
[Quelque part en campagne Périgourdine]

"choses promises, choses dues..."

Elle lui avait demandé au marais d'arrêter ses conneries, il avait dit ok mais à la condition qu'ils se maravent en tête à tête sur un noeud.

On y était.

La crapule avait choisi un endroit pénard pour inviter la rouquine à se détendre sous les lunes noyées d'étoiles. Il ne faut pas chercher à comprendre parfois. Des lunes point barre.
La veille au Tripot.


"oh le chouchen ! 'faut pas que j'oublie le chouchen !"

La route, l'installation et...
3 caisses de chouchen plus tard, les lunes ! 'comprenez mieux? Bon laissez tomber.
Donc le couple atypique révisait les règles établies.
Pas d'arme,
Pieds nus et...à poils. Ah non ça c'est pas prévu dans le programme.
Oui mais le Chouchen? oui ça c'est prévu
Alors à poils? Bah oui comme si une altesse royale et un tire laine ensemble sur un noeud à poils c'était un truc anormal???? vous avez encore des questions idiotes mon cher?
Du chouchen et des lunes pour faire simple.
Quel résultat? Allongés et ronds comme des queues d'pelles !
A poils? C'est une obstination !
Ils ronflaient ! ça c'est une certitude !


Un bruit plus tard, le manouche ouvre un oeil, la bouche pateuse et toujours vivant.
P'tain elle attaque !
Ni une, ni deux, mais une rafale de gifles sauce Balkanique vers l'assaillante.
"mais mais...mess...messiiiiire ! arrêter !"
Hein? messire? p'tain t'es vraiment raide ! et de lui remettre une dose avant d'agripper son décolleté.

Arrêt. Tâtonnements interrogatifs. Réflexion rapide "erff où sont les roberts? y a plus d'roberts?!?"

Non messire je ne m'appelle pas Robert ! je suis Guiberd un modeste voyageur.
Raaaaahhhhhh ! qu'est ce que tu fous au milieu de mon pique nique???!
Je je...
Dégage je vais encore avoir des emmerdes avec la Proc. Bon t'as combien?
60 écus et des bas.
Dépose ça là et file !

Le malchanceux quitta le camp sans traîner.

Demi tour.

Elle est où meeeerde !
Sous ses yeux embrumés, là, allongée de tout son long, bras en croix sur le ventre. Les cheveux sont en vrac décorés de pâquerettes et d'herbe sèches et... Elle ronfle !

A poils?

Au matin... trou noir.


21/06/1466 04:44 : Vous avez racketté Guiberd qui possédait 60,56 écus et des objets.

_________________
Leyah
[ Quelque part en campagne, au même endroit ]

"choses promises, choses dues..."
Elle lui avait demandé au marais d'arrêter ses conneries, il avait dit ok mais à la condition qu'ils se maravent en tête à tête sur un noeud.

Ci fait !
Note pour plus tard, ne jamais défier la Rouquine avec ce genre de conneries, elle va forcément plonger dedans la cuiller la première.
Ouais, pour ceux qui en doutaient encore, elle n'est décidément pas très nette dans sa tête !

Pas d'armes il avait dit .. Mouais .. C'était sans compter sur l'arsenal culinaire de la folle rousse. Aussi avait elle laissé tomber ses cuillers .. Beaucoup de Cuillers ..
Si le sol n'avait pas été rempli de feuilles qui amortissent, ça aurait fait " Cling " dans tous les sens. Ben quoi ? En soi, ce n'était pas bien grave, y'avait le plan B !

Plan B qui consistait en caisses de Chouchen et la boite en bois.
J'vous raconte même pas la défonce ...

Commencent donc les démonstrations de force. Si si ! Parce qu'en fait y'en a eu plusieurs ... Vous allez mieux comprendre ...

Démonstration numéro une : Quand tu bois, t'as besoin de pisser.
Une donzelle bien élevée, si elle doit pisser dans la cambrousse elle se planque derrière un buisson. Première bataille, les épines ! Ouais faut pas se gourer de buisson quand t'es bourré et que t'es juste dans un état si pas second bien plus loin que ça.

Démonstration numéro deux : Quand un Manouche explique comment pisser debout à une Altesse, deuxième bataille, réussir à tenir debout ! Toute autre histoire ... Mouarf !

Vient la troisième .. Quand on vous dit que ça fighte dur hein ! Entre le VRAAAMMM de la gamelle qui forcément devait arriver et le CHLLLLIIIIINNGGGGGG de la cuiller qui dépasse subtilement du décolleté quand le Manouche atterrit le nez dedans. Acte certes involontaire mais ..

BIIIIIIIIIIEN FAIIIIIIIIIIIIIT !
B'jour Robert ?

Chouchen et re Chouchen, les événements s'enveniment .. ou pas ..
Du grand n'importe quoi ? Sans doute !
Vrille obligatoire, picole encore plus .. Entre rond et rond, on multiplie les bulles.
Les lunes, la lune ? Jusquiame ! On enfume ! Chouchen ? On arrose ! Vas y que j'en rajoute trois mille couches ou que j'en enlève. Y'a comme une odeur de pisse mélangée à celle des pâquerettes...

Ô Pâquerettes ! Cherchez pas , ça se complique jusqu'au roupillon.

P'tain elle attaque !
Dix huit secondes plus tard
Gneuuuuh ?
Dix huit secondes trop tard
P'tain je vais m'en prendre une
Sans prendre le temps de réfléchir, Chemise trop larges et marionnettes , de cavaler D'abord faut esquiver hein .. La meilleure des ripostes ? La fuite ! Au moins le temps de se remettre les yeux droits quoi ...
Treize secondes plus tard .. demi tour ..
VLAAAAAAAAAAM vole la claque

Aie !
Non mais mettre une claque ça peut faire mal aussi hein ... et puis ça rend pas content.
Non non, pas contente la Rouquine, défoncée, partagée entre toujours en cuite et gueule de bois
Et revolent les claques , les coups d'orteils et on va même jusque mordre. Un avant bras ? Bizarre ... C'pas poilu un Manouche ?

Ben t'es pas un mâle en fait ? T'es une donzelle ?
Et de loucher, avant de papillonner des cils, faut se rendre un peu de vision
Ah merde ...
Au bout de la main qui serre un col, une donzelle.
Un sourire imbécile affiché, de lacher prise, on réajuste la donzelle et heu

Oups ?
Ca n'ira pas plus loin, quelques piécettes tombées dans sa menotte, éberluée la Rouquine ...
Les talons sont tournés et les mains en porte voix

On vous l'rendra !

Un peu plus loin , la Rouquine met les mains en vigie, genre elle va mieux voir dans le noir comme ça. Débile.
Pour en rajouter encore, elle plisse les yeux .

Bordel, où il est passé ? RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
Bon .. Qu'à cela ne tienne, retour où ça pionçait avant, reprendre une bouteille de Chouchen, en siffler une bonne moitié en guise de somnifère et ...
RON PICH !


21/06/1466 04:45 : Vous avez racketté Boadicee qui possédait 10,30 écus.

_________________
Filochard
[ Sarlat. Cure paroissiale]

La nuit cachait les ombres des deux compères. Un à gauche l'autre opposé frôlaient les murs. Le Rom avait promis de ne plus faire de conneries mais il fallait bien entraîner Lino à se débrouiller dans la vie. Le gamin était le prétexte idéal.
Un, il n'avait rien promis sur ce sujet.
Et deux, Leyah l'aimait bien.
Et ça avançait toujours jusqu'à la claque derrière la tête du gavroche.
P'tain c'est quoi ça ! Le bras tendu vers la cure.
Bah une fenêtre ouverte pourquoi?
Pourquoi???! si tu vois pas ça c'est une faute professionnelle p'tain ! Aller ! on s'y enfile mon cadet !

Les deux lascars entrent dans la cure sur la pointe des pieds. Observation, lueur de bougie et ronflement dans la pièce adjacente : méfiance...
Azlane s'y risque.
Vautré dans un fauteuil, un curé gras comme un cochon semblait cuvé son vin. Le manouche s'approche et arrache une cuisse au poulet froid qui campait un plat d'argent. Léger regard vers l'ivrogne en échapant un "amen" puis retour à l'observation.


Lino... le buffet là. Fouille donc.

Le gamin s'exécute.
Des serviettes de table...
Ouais mais non.
On refouille.
Une médaille d'Aristote en bois...
Au feu.
Ah...ça je sais pas c'que c'est.

Le jeunot tend une boite en bois foncé au grand sifflet. Le temps de poser son cul et doucement ouvrir l'objet surprise.
Sourire franc à la vue du contenu il s'adresse au curé endormi.

Hey, la quête ça rapporte hin !
C'est quoi? renvoie impatient le tchavo.

Si elle m'épouse pas avec ça...j'abandonne.
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