Sindbad
Le soir commençait à tomber tandis que Sindbad, à coups de bêche, terminait de labourer le champ de maïs d'un propriétaire local dont il avait oublié le nom.
La sueur perlait sur son torse dénudé. Tous ses muscles, endoloris par l'effort consenti en cette journée, réclamaient relâche. Le constantinopolitain acheva néanmoins son ouvrage, avant de se saisir de son outre pour s'accorder une bonne rasade d'une eau que l'exposition prolongée au soleil avait rendu tiède. Vivement la taverne et sa bière fraîche...
Son regard se porta machinalement vers la route alors qu'il s'emparait d'un quignon de pain qu'il conservait toujours pour ce moment de la journée, afin de se restaurer. La silhouette de deux femmes se dessinait. Deux femmes loin de lui être inconnues : la première, noire de peau, n'était autre qu'Aparajita. La seconde, il l'aurait reconnu à sa chevelure blonde : Ranya, tribun de Murat, douanière, mais aussi beaucoup plus que cela pour lui.
Il fronça les sourcils : que s'était-il déroulé entre ces deux là pour qu'elles viennent ensemble à sa rencontre ? Une chose était sûre : elles n'en étaient pas venues aux mains, sinon, l'une des deux femmes serait absente. En outre, leur attitude l'une envers l'autre semblait...amicale ? Se pourrait-il que... ? Il allait en avoir le coeur net, puisqu'elles arrivaient à hauteur du champ dans lequel il terminait de travailler. Il les salua :
Bien le bonjour , Mesdames. Que me vaut l'honneur de votre visite ?
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La sueur perlait sur son torse dénudé. Tous ses muscles, endoloris par l'effort consenti en cette journée, réclamaient relâche. Le constantinopolitain acheva néanmoins son ouvrage, avant de se saisir de son outre pour s'accorder une bonne rasade d'une eau que l'exposition prolongée au soleil avait rendu tiède. Vivement la taverne et sa bière fraîche...
Son regard se porta machinalement vers la route alors qu'il s'emparait d'un quignon de pain qu'il conservait toujours pour ce moment de la journée, afin de se restaurer. La silhouette de deux femmes se dessinait. Deux femmes loin de lui être inconnues : la première, noire de peau, n'était autre qu'Aparajita. La seconde, il l'aurait reconnu à sa chevelure blonde : Ranya, tribun de Murat, douanière, mais aussi beaucoup plus que cela pour lui.
Il fronça les sourcils : que s'était-il déroulé entre ces deux là pour qu'elles viennent ensemble à sa rencontre ? Une chose était sûre : elles n'en étaient pas venues aux mains, sinon, l'une des deux femmes serait absente. En outre, leur attitude l'une envers l'autre semblait...amicale ? Se pourrait-il que... ? Il allait en avoir le coeur net, puisqu'elles arrivaient à hauteur du champ dans lequel il terminait de travailler. Il les salua :
Bien le bonjour , Mesdames. Que me vaut l'honneur de votre visite ?
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