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[Bergerac] Tu t'es vu quand t'as... (ouvert à tous)

Eudoxie_
Ouvert à tous, pour des "tu t'es vu", moment de vie, interaction, etc..
Ou l'endroit où poster son rp quand il n'y a juste pas d'endroit précis pour le faire ;
)


"C'est dans l'abnégation que chaque affirmative s'achève." (André Gide)

Périgord ? Angoumois ? Même combat...

[Bergerac, ville morte, dommage collatéral]

Tu t'es vu quand t'as juste envie de hurler et de tout défoncer


Un passage, ça ne devait être qu'un simple passage... Mais pourquoi avait-il fallu qu'ils rebroussent chemin pour récupérer ce lot gagné en Limousin alors qu'ils s'apprêtaient à quitter Bergerac pour rejoindre le Béarn ?
Pourquoi avait-il fallu qu'ils repassent par Bergerac et la masure du père de l'enfant qu'elle portait ? Pourquoi avait-il fallu que ce soit ce moment que la soeur de Dési et ses "amis" choisissent pour attaquer ce comté ?

Pourquoi n'avait-elle pas contourné ce de bled merdique !!! Eviter la vallée des poneys rose dragées et consors, sans scrupule, sans fierté, sans morale, qui vous foutent en procès pour n'importe quoi, vous trainant pieds et poings liés jusqu'au tribunal après vous avoir mis les fers, et qui sans aucune gène viennent pleurer votre aide au moindre petit pet de travers.
Pourquoi, pourquoi et nom de.... POURQUOI !!!! La petite brune se le demandait franchement alors qu'aucune supplique n'avait suffit à empêcher son blond de répondre à l'appel de la macaronnée rose orangée à forte poitrine et de remettre cet uniforme à la teinte à gerber, ni le besoin de lui, ni son enfant à naître, ni une menace de partir seule sur les routes, rien n'avait eu raison de sa détermination à défendre son PA d'amour.

Alors... le voyant se préparer à aller affronter des brigands organisés, bien mieux que cette maréchaussée qui demandait d'aller rejoindre un groupe sur un noeud pour que le groupe soit en ville le lendemain pour au final demander encore tout l'inverse le lendemain, la béarnaise avait préféré trainer son ventre rond en taverne.
Visages aperçus, roussitude, barbitude, mine patibulaire, tête joviale, franchement, aucune importance, boire, se saouler, oublier et ne pas penser, opium elle aurait tué pour de l'opium mais dans un bled aussi paumé... fallait pas rêver et dans un geste rageur, et non pas à la danoise, les godets vides vinrent s'éclater contre les murs de la Périgourdine.


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Eudoxie_
C'est le grand rassemblement, c'est la fête ou la teuf des Grands
Aux yeux écarquillés, aux pupilles dilatées
Et aux coeurs dressés, par le batt'ment de coeur
Qu'elle te prend sans savoir
Ton pauvre coeur qui n'en peut plus, de ne plus pouvoir respirer (Tryo)


Vide ? Cumul ? Folie...

Tu t'es vu quand tu perds la raison


Quand trop c'est trop et qu'une brune pète un câble elle n'a qu'une envie qu'on lui foute la paix, qu'on l'oublie au fond de son trou périgourdin, s'enivrer le tête en vidant les fûts de Sainte et maudire de ne pas avoir ses opiacés pour une promesse donnée.
Les mois à vivre sur le qui-vive, l'étape parisienne, les Houx rouges... et maintenant ça... quand un plus un font deux mais que même deux devient trop lourd comme chez les Monty Python, vous savez le petit chocolat de fin de repas qui fait que le corps explose.

La béarnaise en était là... Séquestration, torture psychologique, mise en danger et quand tout semble rentrer dans l'ordre, que le chemin d'Orthez est enfin pris pour un peu de calme avant l'arrivée imminente de la descendance Eriksen et bien non... non... refusé !!!
Un Périgord en errance et un danois qui s'envole vers ailleurs, risquer sa vie, mourir sur le bord d'une route en la laissant derrière elle, oui, oui je l'accorde pas fort optimiste la bestiole, mais à force de se prendre les pires saloperies sur le coin du bec, on imagine le pire, bah ouais.

Parti au soir du 2 juin, le lendemain avait vu une visite des geôles Bergeracoises, pour qui, pour quoi ? pff aucune idée... Et est-ce que ça avait été utiles au final ? pff aucune idée non plus...
Le marché se vidait a vu d'oeil, et le 4 au matin rien d'étonnant, plus un pain, plus une denrée, rien... tout juste des pâtés d'oie à quarante écus, Eud en avait pris un qu'elle ne mangerait sans doute pas.

La maison de Soren avait été rejoint et une longue inspiration poussée en refermant la porte, deux jours déjà et aucune nouvelle, pas un mot, rien... et les échos qui remontaient de l'attaque de la veille entre Bergerac et Castillon n'étaient pas glorieux.
Mais était-il seulement là-bas ou encore entre Bergerac et Sarlat ? Ca... Nul sommeil depuis son départ et le corps lâchait doucement prise pour l'emporter vers le monde des rêves.

Fantôme maternel, chevelu ensanglanté, sourire narquois et pédant, sous-sol, cadavre en décomposition, cavalcade sur les routes périgourdines, macarons, uniforme, geôle, mains rougies de sang...
Et lui, le corps étendu inerte en bord du champ de bataille, l'éveil se fit d'un bond, le front en sueur, les pupilles dilatées par la peur des visions oniriques, son ventre se contractant douloureusement...

Peu de sommeil, peu de nourriture, angoisse, inquiétude, solitude, ignorance et silence...
Lentement le désespoir et la folie s'insinuaient et l'entrainaient vers le fond...


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Eudoxie_
Encore toute une nuit à rêver de ton retour
Mais le réveil me replonge dans ce cauchemar
Sans toi, je m'ennuie, je souris
Quand je repense aux discussions qu'on avait matins et soirs
Je pense tellement à toi
Parfois, j'ai l'impression d'entendre le son de ta voixr (M. Gims)


Solitude ? Manque? Détresse...

Tu t'es vu quand tu as peur et tu espères


Les jours défilent, se suivent, se ressemblent, s'assemblent... étranglent, à peine deux ou trois se sont réellement écoulés mais qui semblent pourtant une éternité loin de lui, et la petite brune qui dépérit, n'ayant plus d'appétit.
Visite quotidienne aux prisonniers, du pain, du vin, du boursi... woops je m'égare, mais des herbes quand même sous forme de tisane pour un des leurs blessé qui crèvera de la fièvre sans ça.

Tous les matins depuis qu'il est parti, un rituel, un espoir d'en apprendre sur ceux qu'il est parti traquer mais sans succès réel, mais c'est le jeu hein ma pauv Lucette, alors au pire ça te fait de la compagnie.
Bergerac endormi, habitants à l'abri sans doute, mais de toute façon aucune envie de voir quiconque en tout cas pas de ceux pour qui il a pris le risque de se faire tuer et qui ne sourcilleront même pas pour lui.

5 juin, petit matin, rencontre étrange, matinée, journée, point d'ennui ce jour là, aucunement, plutôt des frissons, des exactions, du... Nom de.... mais qui m'a jeté le mauvais oeil, filez-moi un boisseau de sel.
Et puis le rayon de lumière qui vient effacer tout le reste en début de soirée, et une petite brune cramponnée à la fenêtre pour la nuit après avoir reçu une missive annonçant son retour.



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