Le_g.
Citation:
On me dit que nos vies ne valent pas grand chose, qu'elles passent en un instant comme fânent les roses, on me dit que le temps qui glisse est un salon et que de nos chagrins il s'en fait des manteaux
On dit que le destin se moque bien de nous, Qu'il ne nous donne rien et qu'il nous promet tout Parait qu'le bonheur est à portée de main
Alors on tend la main, et on se retrouve fou.
J'ai reçu une missive m'annonçant que tu étais vivant alors.. J'aimerai vérifier. *
J'entreprends un petit voyage, j'aimerais te croiser, je ne pourrais pas plus d'un soir mais ça sera largement suffisant, je pense, pour nous rendre à noveau compte que l'Amour s'est taillé.
Je crois.. Je crois que c'est ça que je veux vérifier.
D.
On dit que le destin se moque bien de nous, Qu'il ne nous donne rien et qu'il nous promet tout Parait qu'le bonheur est à portée de main
Alors on tend la main, et on se retrouve fou.
J'ai reçu une missive m'annonçant que tu étais vivant alors.. J'aimerai vérifier. *
J'entreprends un petit voyage, j'aimerais te croiser, je ne pourrais pas plus d'un soir mais ça sera largement suffisant, je pense, pour nous rendre à noveau compte que l'Amour s'est taillé.
Je crois.. Je crois que c'est ça que je veux vérifier.
D.
Il avait reçu une drole de missive, une dont il ne pensait pas qu'elle lui parviendrait un jour, une de celles auxquelles on répond, non pas par obligation, mais par besoin qu'on ressent dans ses tripes. Déa, son attachiante... Il n'avait pas osé lui écrire après ce qu'il lui avait fait subir, il avait préféré faire le mort, se faire oublier d'elle. Il refaisait sa vie, la reconstruisait, petit à petit et espérait finalement qu'elle aussi.
Citation:
*un pigeon fatigué arrivera sans doute tardivement.*
Bonsoir Déa,
Ton pigeon, je l'ai tué pour abréger ses souffrances. Il était à bout de souffle. Pour ce qui est de ma santé, elle va mieux. Je crois que ni le Très-Haut, ni le Sans-Nom ne savaient que faire de moi, alors ils m'ont renvoyé ici.
Pour ma part, s'il m'arrive de penser à toi, c'est parce que je n'ai pas oublié notre relation tumultueuse. Pourtant, il est possible et probable qu'il n'y ait plus rien entre nous. Une prochaine rencontre nous le confirmera ou pas.
En attendant, j'ai cru lire un sous-entendu dans ta missive, que tu veux vérifier en un soir. Seulement, je n'ai ni la date, ni le lieu de ce rendez-vous, à moins que je ne me sois complètement trompé.
J'ai changé, du moins je le crois. Lest m'a quitté, et je dois dire que... je n'en suis pas mort, bien au contraire. C'est étrange quand j'y repense. Je ne porte plus le nom de Lioncourt et je me sens plus léger. Tu m'avais dit qu'on pouvait survivre à tout, je le crois volontiers à présent.
J'ai une femme dans ma vie, et aussi étrange que cela puisse te paraitre, autant qu'à moi d'ailleurs, je n'ai d'yeux que pour elle.
Tu dis que l'amour s'est taillé ? Déa, il s'est taillé le jour où tu es partie avec un traitre... Que tu n'aies pas été fidèle, à vrai dire, je ne l'étais pas non plus, je n'ai donc rien à en dire, mais je n'oublie pas que tu m'as menacé de mort si je tentais de m'en prendre à lui.
J'ai survécu à la mort. Pour qui, pour quoi ? Je n'en sais rien moi-même, mais je te pardonne. Je ne t'en veux plus. Tu t'es vengée de ce que je t'ai fait subir, et je le comprends. J'espère que tu pourras un jour me pardonner de tout le mal que j'ai pu te faire.
Embrasse Victoire pour moi, si elle sait qui je suis, sinon, tant pis, inutile de perturber une enfant qui n'a pas besoin de moi pour être heureuse, et peut-être même le contraire, qui est plus heureuse sans moi.
Prends soin de toi, Déa.
Louis
Bonsoir Déa,
Ton pigeon, je l'ai tué pour abréger ses souffrances. Il était à bout de souffle. Pour ce qui est de ma santé, elle va mieux. Je crois que ni le Très-Haut, ni le Sans-Nom ne savaient que faire de moi, alors ils m'ont renvoyé ici.
Pour ma part, s'il m'arrive de penser à toi, c'est parce que je n'ai pas oublié notre relation tumultueuse. Pourtant, il est possible et probable qu'il n'y ait plus rien entre nous. Une prochaine rencontre nous le confirmera ou pas.
En attendant, j'ai cru lire un sous-entendu dans ta missive, que tu veux vérifier en un soir. Seulement, je n'ai ni la date, ni le lieu de ce rendez-vous, à moins que je ne me sois complètement trompé.
J'ai changé, du moins je le crois. Lest m'a quitté, et je dois dire que... je n'en suis pas mort, bien au contraire. C'est étrange quand j'y repense. Je ne porte plus le nom de Lioncourt et je me sens plus léger. Tu m'avais dit qu'on pouvait survivre à tout, je le crois volontiers à présent.
J'ai une femme dans ma vie, et aussi étrange que cela puisse te paraitre, autant qu'à moi d'ailleurs, je n'ai d'yeux que pour elle.
Tu dis que l'amour s'est taillé ? Déa, il s'est taillé le jour où tu es partie avec un traitre... Que tu n'aies pas été fidèle, à vrai dire, je ne l'étais pas non plus, je n'ai donc rien à en dire, mais je n'oublie pas que tu m'as menacé de mort si je tentais de m'en prendre à lui.
J'ai survécu à la mort. Pour qui, pour quoi ? Je n'en sais rien moi-même, mais je te pardonne. Je ne t'en veux plus. Tu t'es vengée de ce que je t'ai fait subir, et je le comprends. J'espère que tu pourras un jour me pardonner de tout le mal que j'ai pu te faire.
Embrasse Victoire pour moi, si elle sait qui je suis, sinon, tant pis, inutile de perturber une enfant qui n'a pas besoin de moi pour être heureuse, et peut-être même le contraire, qui est plus heureuse sans moi.
Prends soin de toi, Déa.
Louis
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