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[RP] Examen pratique et final

L_aconit
Examen pratique

- Eliette, parmi les huit cursus que vous avez étudié, j'en ai choisi deux pour votre exament final, dans lesquels il faudra vous illustrer comme un medecin confirmé et un embaumeur reconnu. Et tant que je vous tiens, j'ai ... Hum, remarqué une erreur non corrigée dans votre 3eme cursus


Citation:
4) Quels remèdes utiliseriez-vous pour soigner une brûlure légère ?
J’userais d’un cataplasme à l’ail Non, à l'oeuf. Pas à l'ail. L'ail a déjà tendance à brûler.



Il présente un patient à eliette:

- Après une auscultation minutieuse voici ce que l'on peut savoir de ce patient :


Citation:
Prognose du Patient
Morphologie : paysan d’âge mur, environ la trentaine, de bonne corpulence
Antécédents familiaux : parents corpulents, la mère boulangère, le père boucher
Ses occupations : travaille dans les champs et dans sa ferme
Sa manière de vivre : Sans arrêt à courir à droite à gauche pour gérer la ferme
Antécédent médicaux : Une coupure à la main gauche causé par une maladresse en fauchant le blé.
Symptômes : montre des signes de fièvres et de frissons, perd l'appétit, manque de sommeil.
Alimentation : fort grasse car marié à une cuisinière qui aime la bonne chair.


- Avec tout ce que vous avez pu récolter comme information concernant ce patient, vous décidez donc de lui faire une saignée. Montrez moi cmment vous procédez, suivant vos connaissances et la prognose du patient. Enfin, vous voyez ce porc là bas?


Il désigne un porc abattu déposé sur une table de pierre non loin.


- Il vous faudra l'embaumer en détaillant vos actions à haute voix étape par étape, partons du principe que c'est un porc noble d'une famille émérite... Vous disposez pour ces deux pratiques de tout le nécessaire ici.


Il prit place non loin d'eux et observa avec attention l'étudiante. qui a dit qu'on s'ennuyait à l'Hostel Dieu?

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Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Eliette.masurier
La naine avait suivi le blanchâtre à travers la faculté jusqu’à cette petite pièce où était censé se dérouler son examen final. Elle avait hâte, après tout, il s’agissait de la dernière étape avant qu’elle ne soit officiellement reconnue comme médecin, l’importance du moment était saisissante. Tout en écoutant l’Aconit d’une oreille, acquiesçant à sa rectification, elle nota la présence d’un homme et, plus loin, un porc. Mort. Elle plissa légèrement le nez, se demandant si l’homme n’était pas importuné par la présence du cadavre, mais après tout, elle n’était pas là pour juger.

- Après une auscultation minutieuse, voici ce que l’on peut savoir de ce patient.

Et voilà le sourcil rouquin qui se hausse, l’œil vert qui regarde plus directement l’homme. Voici donc mon premier patient. L’adolescente avait noté le front humide avant que son professeur n’arrive aux symptômes dans son énumération. Elle ne pipa mot, s’approchant du patient tandis que le religieux édictait les consignes et l’observa longuement, les bras croisés.

- Bonjour, sieur.

Tout en attrapant sa natte et en la relevant sur sa tête pour former un chignon, elle fronçait les sourcils, réfléchissant. Tout cela ne lui convenait pas, mais après tout, elle était encore là pour apprendre, pas pour enseigner. Quoi que, techniquement, c’est mon examen, j’ai terminé les cours, et même si je n’enseigne pas encore, si je ne suis pas d’accord, je devrais lui dire non ? Elle secoua la tête et fit la moue. Après tout, elle était là pour apprendre, elle n’avait rien à perdre à se tromper, au contraire. Enfin, décroisant les bras, elle leva l’index, inspira pour commencer sa phrase, s’arrêta, et offrit au malade un sourire.

- Veuillez m’excuser quelques petites secondes…

S’en retournant, elle s’approcha du chapelain et, tirant sur ses doigts de nervosité, l’interpella doucement.

- J’ai bien conscience que si vous estimez que le patient a besoin d’une saignée, je devrais obéir sans discuter, mais…enfin, j’aimerais comprendre pourquoi je devrais faire cette saignée. Avec cette corpulence, ces antécédents familiaux, sa manière de vivre et son alimentation, cet homme est clairement…enfin, la saignée me semble complètement contre-indiquée…Et je suis vraiment désolée mais il m’est impossible d’effectuer un tel acte sans en comprendre les motivations…

Elle fit de nouveau la moue, osant à peine regarder son enseignant dans les yeux, et croisant mentalement les doigts pour qu’il ne la fiche pas dehors à coups de pieds.
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L_aconit
Le sourire du chapelain s'éclaira un peu. Il l'écouta jusqu'au bout, observa le pauvre hère en coin qui commençait sérieusement à lorgner le porc. Avec un peu de guigne, il allait partir avec ... La viande était si chère .

Il prit un air soupçonneux et finit par regarde Eliette.


- Vraiment? Vous ne voulez pas pratiquer cette saignée?

Il inspira.

- Hé bien soit... Vous avez réussi votre première épreuve ...

Son sourire se fit plus grand. Eliette avait immédiatement identifié la non possibilité d'un tel traitement, et avait brillamment évité le piège qu'il lui avait tendu. La lame au fil de la peau aurait été immédiatement arrêtée si elle avait décidé d'écoute bêtement ses consignes.
Il fit signe à une soeur qui passait de prendre soin du paysan.

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Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
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Eliette.masurier
    Notre mini-rousse relâcha visiblement la tension qu’elle avait juste entre les deux épaules en entendant la réponse de son enseignant, soulagée d’avoir décelé le piège et surtout d’avoir osé en parler. Elle glissa un regard vers le porc, et espéra un instant que la pauvre bête n’avait pas été abattue dans l’objectif unique d’être l’objet de son examen final, mais son esprit pratique prit rapidement le dessus et elle avança d’un pas résolu jusque la table en pierre, observant le nécessaire à l’embaumement déposé juste à côté.

    Elle tapota la pierre, les paupières baissées, tout en se remémorant le plus exactement possible les différents cursus qu’elle avait découvert en ces lieux. Une fois cela fait, elle ouvrit les yeux et entreprit d’organiser différemment tous les différents objets qui étaient à sa disposition pour l’exercice, mettant d’un coté le sel, les aromates et le vin, les bandelettes et tout ce qui les imprégneraient, et le drap. Une fois cela fait, elle vérifia qu’elle n’avait rien oublié, puis elle commença à organiser ce qu’elle utiliserait pour la seconde partie de son travail, méthodiquement et calmement. Elle en avait complètement oublié la présence du médecin derrière elle tandis qu’elle cherchait une baignoire dans laquelle elle aurait pu plonger le corps de l’animal. Finalement, elle approcha lentement son visage du cadavre et remarqua enfin l’odeur d’alcool qui émanait de lui, visiblement il avait déjà été immergé dans de l’alcool, chose qu’elle apprécia grandement car il ne faisait aucun doute qu’il devait être bien trop lourd pour qu’elle soit capable de le transporter toute seule.

    Cela étant, elle attrapa les bandelettes qui étaient disposées sur sa droite, les disposa dans un récipient et les ensevelit de résine de pin et d’encens, ajoutant la poix, la gomme arabique et le mastic. Elle sélectionna ensuite parmi tous les baumes disposés sur la table celui qu’elle estimait devoir utiliser, réalisé à base de tiges de menthe et de noyer, d’angélique et de feuilles de noyer, laissant le petit pot de côté, près du récipient contenant les bandelettes.

    Elle hésita ensuite sur l’instrument à utiliser, avant d’opter pour un scalpel, et elle tourna quelques minutes autour de la table, cherchant le meilleur angle pour opérer, avant de se rendre compte qu’elle n’en trouverait pas tant que le porc serait dans cette position. Elle grimaça, reposa le scalpel, et commença à tourner le corps afin qu’il se retrouve les quatre pattes en l’air, cela lui prit du temps car il pesait son poids. Avisant une petite table sur laquelle reposaient des cordes, sans doute pour tenir en place les patients trop récalcitrant, la jeune femme alla en récupérer quatre. Elle en noua une à chaque patte de l’animal, avant de les relier aux pieds de la table, de cette manière, il se retrouva immobile les pattes en l’air, offrant son ventre, et donc, un angle parfait pour l’extraction des organes. Une fois cela fait, elle prit le temps d’une pause, et sautilla un peu sur place pour dégourdir ses mollets ankylosés avant de reprendre, soufflant sur une mèche rebelle échappée de son chignon fou.

    Alors qu’elle s’apprêtait à récupérer son scalpel, elle arrêta son geste, se rendant compte qu’elle n’atteindrait jamais la peau, la table était bien trop haute pour elle. Elle fit rapidement le tour de la pièce avec les yeux, avisa un tabouret, se dépêcha d’aller le chercher et grimpa dessus. Voilà, là, elle était à la bonne hauteur. Enfin, elle se saisit du scalpel et réalisa une incision abdominale allant du bas du sternum au pubis, puis, plongeant les mains dans les entrailles de l’animal en grimaçant légèrement à cause de l’odeur et de la chaleur qu’elles dégageaient, elle entreprit d’extraire les viscères, qu’elle déposa dans des bols qu’elle avait préparé à cet effet, n’ayant pas sous la main de baril de plomb. Bien qu’elle soit plongée dans une extrême concentration, une petite part d’elle rêvait déjà de se plonger dans un bain, elle était recouverte de sang jusqu’aux épaules et maudit sa taille si réduite, car à n’en pas douter, une personne de taille normale ne se salirait pas autant. Elle déposa ensuite à l’intérieur du torse éviscéré les aromates et le sel censés le dessécher et en modifier l’odeur répugnante avant de passer à l’ablation du cœur, qu’elle déposa également dans un bol, ne disposant toujours pas de boîte de plomb ou d’or.

    Une fois ces étapes terminées, l’après-midi en était déjà arrivé à sa fin et des bougies avaient été allumées afin d’éclairer la pièce, tant et si bien qu’elle ne se rendit même pas compte que cela faisait plusieurs heures qu’elle travaillait. Elle incisa profondément les muscles et y introduisit un baume à base d’aromates et de sel, puis elle attrapa du fil et des aiguilles pour suturer l’anus avant de boucher les narines avec de l’étoupe et des aromates.


    Avec un soupir, elle descendit de son tabouret et alla chercher le baume et le récipient de bandelette qu’elle avait mit de côté, avant de remonter sur son piédestal afin de recouvrir précautionneusement le corps avec le baume. Elle prit son temps, car il fallait que cela soit bien réalisé, et cela profitait aux bandages qui allaient profiter d’un peu plus de temps pour être bien imprégnés du mélange préparé, cela ne la dérangeait pas, après tout son patient ne risquait pas de partir en courant, et elle non plus, avec ses courtes jambes douloureuses d’être si longtemps debout. Enfin, elle attrapa les bandelettes et enroula entièrement le cadavre avec, très lentement car elle n’avait plus la moindre force dans les bras, avant de finir en le recouvrant d’un drap.

    Elle redescendit du tabouret et s’avança en titubant jusqu’à une chaise sur laquelle elle se laissa tomber sans aucune pudeur, le souffle court, reprenant ses esprit et levant des yeux fatigués sur le blanchâtre qui, espérait elle, avait été attentif durant son calvaire. Avec un minuscule sourire, elle leva un doigt en s’adressant à lui.

    - Si cela ne vous dérange pas…on procédera à l’habillement demain….

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L_aconit
Les heures défilèrent sans qu'il ne perde une once du spectacle, attentif aux moindres gestes, aux moindres éléments utilisés, outils réceptacles, et il ne bougea pas non plus lorsqu'éliette exténuée affrontait les difficultés dues à sa petite taille.

Pourquoi? Cruauté? Nenni. Parce que telle serait la vie de medecin d'eliette, et sans Faust Nicolas derrière elle lorsqu'elle franchirait les portes de l'Hostel Dieu diplome en main... Il fallait qu'elle puisse se débrouiller seule, mettre en pratique son enseignement, et qu'elle puisse continuer l'exploit qu'elle avait dejà perpétré jusqu'ici: vivre avec son handicap une vie tout à fait normale...

Les bleus ne ratèrent rien des techniques utilisée, et si parfois il souhaita l'arrêter pour faire une pause et boire un verre d'eau fraiche, il demeurait curieux de connaitre les limites de cette petite boule d'énergie. Lorsqu'enfin Eliette termina sa sale besogne, il admit qu'elle méritait dignement de cloturer ces labeurs avec quelques félicitations. Le trait d'esprit lui arracha un sourire. Les mains pâles, lentement, claquèrent alors l'une contre l'autre dans le silence revenu de la pièce.


Eliette Masurier, vous avez fait beau travail... Je pense que nous pouvons admettre que vous allez en chier, sauf votre respect , mais que vous allez faire des merveilles dans le milieu... J'ai une dernière question à vous poser.


Il décolla son dos du mur et vint observer de près les sutures.


Quelle est la différence entre un medecin et un médicastre?


Saisissant un couteau, il remonta ses manches. Hé oui... L'heure était venue pour lui de travailler à son tour. Là où cessait le labeur de la rousse commençait le sien. Découper au plus vite les parties encore comestibles de l'animal avec qu'il ne se gâte, et faire appel aux soeurs pour la préparation de la potée à la viande, privilège rare du dimanche.

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Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
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Eliette.masurier
C’est avec hébétement que la rousse regarda son professeur tandis qu’il s’exprimait, il lui semblait étrange d’entendre cette voix si…retentissante après le silence de l’après-midi. Les félicitations lui mirent du baume au cœur, quoi qu’elle fût encore trop épuisée pour les apprécier à leur juste valeur, et elle ne pouvait nier que tout cela allait être très difficile pour elle si elle ne se trouvait pas des équipements adaptés…comme un tabouret rien qu’à elle et un ou deux assistants.

- La différence entre un médecin et un médicastre ? J’admet n’avoir jamais prêté attention à cela…

Elle haussa un sourcil en voyant le chapelain remonter ses manches avant de comprendre ce qu’il allait faire. Heureusement que j’ai soigné l’assaisonnement…Elle secoua la tête pour se réveiller et répondit à la question posée, désirant ardemment sortir se rincer les bras et se changer.

- L’un est diplômé tandis que l’autre non ?
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L_aconit
Les mains dans le sang, il dénoua délicatement ce qu'eliette avait durement noué.


Le medecin est un artiste, le médicastre est un charlatan.

Vous avez mérité de devenir une artiste. Il est de votre devoir désormais de le faire savoir au petit peuple lorsqu'il fera l'outrage de se tromper, par innocence ou par naiveté.


Il pausa une seconde, donnant des bleus à la petite silhouette.


Allez vous reposer. Je vous prépare votre diplome. Bonne nuit Eliette. Ce fut un plaisir. Je n'oublie pas que je vous dois le gîte t le couvert.

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