Don.
Premier jour de l'été
Jumelles Diaboliques
ISAURE
Jumelles Diaboliques
ISAURE
"On brûlera toutes les deux
En enfer mon ange
Jai prévu nos adieux
À la terre mon ange
Et je veux partir avec toi
Je veux mourir dans tes bras."
En enfer mon ange
Jai prévu nos adieux
À la terre mon ange
Et je veux partir avec toi
Je veux mourir dans tes bras."
Impact. Comme un coup de gourdin en plein dans les omoplates, elle est là, il est possible de la sentir, de la toucher. Par quel miracle, cette nonne avait-elle les clés ? Comprendre, réfléchir, un instant, court, bref. Et puis qu'importe finalement, oublier, s'en foutre. De tout. Étreindre, à bout. Eteinte, malgré tout.
La flamme essaye de jaillir, de prouver à son Autre qu'elle peut vivre tant qu'elle est là.
Je te pensais morte, amour, ce n'est pas le cas.
La tête lui fait mal, l'esprit vrille. Incompréhension.
"Que la mer nous mange le corps,
Que le sel nous lave le cur,
Je taimerai encore."
Que le sel nous lave le cur,
Je taimerai encore."
Rythme cardiaque s'accélère, l'illusion voile ceux qui peuvent lui permettre de voir. Mirage est considéré, Isaure n'est pas là, n'est pas vérité.
D'une main brusque, Dôn repousse la silhouette venue l'enlacer. Ardeur, témérité qui finalement l'accule dans ses retranchements, son équilibre. Tout est précaire ici, sauf sa rage.
Dégage !
"Je mexcuse auprès des dieux
De ma mère et ses louanges
Je sais toutes les prières
Tous les vux
Pour que ça change
Mais je veux partir avec toi
Je veux mourir dans tes bras."
De ma mère et ses louanges
Je sais toutes les prières
Tous les vux
Pour que ça change
Mais je veux partir avec toi
Je veux mourir dans tes bras."
Maëlweg crache sa peine, son désarroi devant cet être qu'elle pense fantasmer.
Elle répand un timbre, strident, cri des viscères, le son s'évade brutalement. Hurlement effrayant, visant à faire fuir cette bête sans nom venue prendre possession de son entendement.
Dornataer ! Arc'houere !
Mallozh Doué !
Serr da veg ! Serr da veg ! Serr da veg !!!
Profitant de l'étourdissement sororale, Dana se précipite vers elle et l'empoigne, l'entraînant vers la sortie. La seule. L'issue.
Phalanges blanchissent tant l'effort est décuplé et sous la pression de ses doigts, on peut ressentir la douleur que ce contact engendre. La peau malmenée est très certainement cramoisie désormais. Mais Dôn n'en a cure, et n'écoute plus que sa démence, maîtresse de son tout. Le coeur saigne pourtant en imaginant que Beaumont puisse être réelle, mais la tête gouverne, aussi désaxée soit-elle.
Silhouette siamoise est projetée à l'extérieur, au monde qui n'appartient plus qu'à elle, et aux autres. Clameur ultime s'extirpe d'une gorge éreintée et par sa protestation véhémente, accompagne le bras volontaire, faisant claquer la porte.
Silence.
"Que la mer nous mange le corps,
Que le sel nous lave le cur,
Je taimerai encore
Je taimerai encore
Je taimerai encore
Je taimerai encore...
Que le sel nous lave le cur,
Je taimerai encore
Je taimerai encore
Je taimerai encore
Je taimerai encore...
Spoiler:
- Manipulateur ! Démon !
Malédiction de Dieu !
Ferme ta gueule ! Ferme ta gueule ! Ferme ta gueule !!!
- Paroles citées : On brûlera - Pomme
Malédiction de Dieu !
Ferme ta gueule ! Ferme ta gueule ! Ferme ta gueule !!!
- Paroles citées : On brûlera - Pomme
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