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[RP] Taverne du Prisonnier Sans-Nom

--Jack_letueur
Jack regarde le tavernier, son regard se porte sur un homme qui vient les rejoindre surement à cause de la serveuse, puis entre une femme. Il la dévore des yeux, et oublie aussitôt pas le temps. Il sort alors une gros bourse et la met sur le comptoir avec fracas, pour bien faire comprend, qui'l n'aime pas rester des heures ici.
--Grandroger



Nope ! Pas d'accord mon gars ! T'es beaucoup trop exigeant ! Si tu veux une part du magot, il faut que tu te bouges pour la mériter !

Les prunelles grises se font plus dures. Grandroger n'aime pas qu'on le prenne pour une poire. Mais il s'est déjà trouvé souvent dans de telles circonstances, face à un gars qui cherche à profiter de la situation sans se mouiller, juste en indiquant un éventuel amateur, et il sait parfaitement comment procéder.

Puisque tu connais le gars, il y a 20 pourcents pour toi si tu m'aides à obtenir le prix que je veux de mes cailloux. Si je dois baisser mon tarif ce sera peau de balle et balai de crin ! Et puisque tu es un habitué de cette gargote, il faut que tu me déniches un endroit pour la négociation. Par exemple une chambre, une cave ou une arrière-salle. Sans ça, tu n'auras pas un poil de cul mon gars. C'est moi qui ai pris tous les risques pour réunir ces pierres pendant que tu te la coulais douce dans un bistrot ou dans ton plumard ! C'est donc à prendre ou à laisser ! Décide-toi maintenant ! Si ça ne t'intéresse pas, bonsoir ! Je ne te retiens pas ! Je me débrouillerai autrement !

Les paroles sont murmurées, afin que personne ne les perçoive, mais le ton est catégorique. En réalité Grandroger n'a pris aucun risque sinon celui d'estourbir une vieille peau à-demi impotente, et de vider en hâte son coffre à bijoux, mais ce détail ne regarde que lui. Ça s'agite un peu autour d'eux, et notre vaillant cambrioleur inspecte furtivement le va-et-vient qui l'entoure. Certains clients s'impatientent, le fanfaron exhibe imprudemment ses écus, et une catin aux tétons avantageux s'en vient parader dans le troquet. Il l'embarquera peut-être plus tard, après la transaction, si personne ne lui a mis le grappin dessus.

Daermon
DAERMON



Citation:
« Rien ne ressemble tant à un honnête homme qu'un coquin qui connaît son métier. » de George Sand


Mais je me bouge, je me bouge, je ne fais que ça.

Il boit encore.
Décidément, il venait juste pour profiter de la bourse de la dame perruche et voilà qu'il allait encore se retrouver dans une petite arnaque digne de lui.


Tu en veux combien de tes pierres ?
Pour ton pourcentage ça me convient, je m'occupe d'organiser une rencontre...
Mais tu me laisses parler hein ?


Petite œillade.
Daermon se tourne vers une table de jeu où se tient le patron de la boutique. Il va falloir la jouer fine maintenant.


Un regard de nouveau vers le grand Roger, il reprend.

Il y a quoi exactement dans ton butin ?
Sauf si le monsieur veut qu'on aille voir le contenu ailleurs.
Allez viens !


Daermon se lève, replace son ceinturon et aligne son fourreau. Il prend au passage son couvre et se dirige vers un escalier en colimaçon au fond de la grande pièce.
En bas, ils pourraient facilement discuter loin des regards indiscrets.


Alors qu'il traverse la pièce, le bellâtre passe au niveau de la table de jeu où se tient le patron.
Les regards se croisent, on dirait qu'ils se connaissent...


Daermon disparaît dans les profondeurs des escaliers, ça en claque vachement.
Est-ce que le grand Roger est derrière ?
--Ragnelle


Sans vraiment s'en cacher, Ragnelle écoute la discussion en dévisageant de temps à autres les deux hommes qui discutent au comptoir. Le grand blond près du pilier semble détenir quelque chose d'intéressant pour le gars en rouge. Elle n'a pas compris quoi. Il n'en a rien dit devant elle. Possible également qu'il souhaiterait se soulager d'autre chose. Elle a noté instinctivement que les yeux gris se posaient sur elle, parlant en silence dans un vieux langage connu de tous.

Les ébènes jaugent rapidement, doutant qu'il soit homme à chanter pour elle. Il est grand, plutôt imposant, et sans doute un peu trop sur de lui. Pas trop du genre à chanter surement...
Une main agitée requiert son attention un peu plus loin. Elle avisera plus tard si l'occasion se présente de façon plus directe.

Armée de son plus joli sourire, elle approche de l'homme et l'écoute avec attention.
Pas un gars d'ici, celui là.. Lo patron m'espera ? Il espère le patron ?
Ragnelle hausse un sourcil et dévisage le brun un instant en silence, le temps d'une petite réflexion. Le patron recherchait du monde. Il devait venir pour une place. En tout cas, il venait pour voir Alton, à n'en pas douter.
D'une voix douce et grave, elle le rassure rapidement.


Ne bougez pas, Messire de Navarre. Je vais m'enquérir de sa disponibilité pour vous recevoir.

Déjà, du regard, elle cherche la table de jeu où elle l'a vu la dernière fois. Une femme à l'allure aguicheuse s'installe pas très loin. Elle fera d'une pierre deux coups. Elle incline doucement le visage et s'envole avec un sourire rejoindre Alton. Mais le bruit d'une bourse pleine d'écus tombant sur le comptoir l'arrête dans son élan...
Il y a bien du monde aujourd'hui !


Bonsoir Messire. Je suis Ragnelle.
Navrée de vous avoir fait attendre ! Désirez vous quelque chose ?
Arnos
Finalement ça ne se passa pas trop mal. Pas de « j’pige rien » ou de grimaces bizarres, ou encore d’yeux qui se lèvent au plafond. Oui, finalement, la négociation ne s’annonçait pas trop mal. C’est fou d’ailleurs comme un simple échange de quelques mots eut suffi à mettre notre bonhomme de bonne humeur. Bon cela ne se voyait pas forcément beaucoup, ni même pas du tout, mais intérieurement il jubilait, comme s’il venait de conclure l’affaire du siècle. C’était évident qu’il se réjouissait bien trop tôt, et pour pas grand-chose, mais bon.
Le montagnard laissa donc la serveuse s’éloigner sans forcément lui prêter plus d’attention que nécessaire, car il venait d’apercevoir quelque chose de bien plus intéressant.


Une femme, encore une me direz-vous, mais celle-là, normalement, elle devait être de son côté. Il avait un doute, car s’était une recrue récente. Il ne savait pas trop s’il s’agissait d’encore une autre serveuse, ou d’une simple catin locale, bien que la description qu’on lui ait faite correspondait au profil.

« Grande, belle, généreuse, mais tout en étant pieuse malgré tout ». Et oui c’est en la voyant qu’il comprit ce qui se cachait derrière ce « pieuse malgré tout ». Il fallait bien l’avouer, quand on lui en avait fait la description, il s’était imaginé une femme au gros nichon, portant pour seul vêtement une robe de curé. Autant dire qu’il avait souri un peu naïvement à ce moment-là.


Non, c’était bien elle, il n’y avait aucun doute.
Arnos aurait malgré tout bien attendu qu’elle vienne à sa rencontre, mais il craignait qu’elle se fasse embarquer le premier venu, ou par un mec trop alcoolisé.
Elle était là, il ne fallait pas louper son coup, et pis après tout, elle travaillait avec lui, ou pour lui, enfin la nuance était minime, mais le résultat identique, il avait besoin d’elle pour les négociations qui s’annonçaient.

Il se leva donc de son tabouret, et se dirigea vers elle, avant de zieuter une dernière fois la serveuse occupée avec un autre client. Cela lui laissait un peu de temps pour faire ce qu’il avait à faire.
Un pas lent, comparé à sa propre entrée, le mena à sa hauteur, et aussitôt il posa sa main droite sur son épaule. Au premier coup d’œil, on aurait pu le prendre pour un client normal, cherchant un peu de compagnie pour une nuit torride. Il préféra alors dissiper tout doute en prenant la parole le premier, en se rapprochant de son oreille.


Vous voici enfin. Notre homme ne devrait pas tarder, et avec lui les négociations pour l’embauche de notre compagnie. Autant dire qu’une grosse somme d’argent est en jeu, du moins je l’espère. Votre mission sera simple, le déconcentrer pour que je puisse mieux l’arnaquer. Je veux qu’il soit plus occupé à regarder vos seins, ou à nager dans votre regard sulfureux, qu’à écouter ce que je lui dit.
Votre récompense suivra aussitôt si tout se passe bien. Des questions ?


Il avait essayé de faire vite, et discrètement pour ne pas être surpris par l’arrivée d’une serveuse, ou même de l’homme en question. Il avait même fait un effort à parler en Français classique, chose qui était rare, très rare. Mais la raison en était simple, il voulait être compris rapidement de son interlocutrice. Pour vous donner une idée, il parlera bien l'Oc avec le patron.

Il avait beau être un mercenaire qu’on disait extrêmement fidèle au contrat qu’il signait, il n’en était pas moins un filou à essayer de s’en mettre le plus possible dans les poches.


Il redressa la tête, s’assura que personne ne les dévisageait avec un peu trop d'assistance, pour finalement se mettre dos au comptoir, pour attendre, une question, une rencontre, ou autre chose, allez savoir.
Lafeeline
Dans l'attente elle détaillait les hommes. Pourquoi s'en priver quand le plaisir des yeux pouvait se rincer l'oeil? Ainsi put-elle voir chaque homme. Leur visage, rictus, sourire, leur sérieux ostentatoire, leur couleur de cheveux, leur état, leurs fesses... Mmmmm ça commençait à sérieusement l'intéresser. Quoiqu'elle ne chercha pas plus loin pour ne pas se mettre trop en appétit. Pas encore du moins.

Elle passa de cette façon du blond du comptoir, allant à celui qui portait un vêtement sombre aux reflets dorés. Pour tomber sur celui qui ...S'approchait d'elle avec assurance. Comme dans un pays conquis.

C'est là qu'elle su que c'était lui. Qu'avec lui elle devrait travailler. Aboutir à détourner les attentions de l'homme dans son décolleté et pourquoi pas plus sans trop en mettre pour ne pas faire choir la mission de l'homme qui lui en expliquait les grandes lignes.

Sa main sur son épaule laissait voir aux autres qu'il tentait peut etre de marchander avec elle une éventuelle sauterie. Elle lui sourit alors, de son sourire charmeur, aux mignonnes fossettes qui se dessinaient aux paroles suaves qu'elle prononça
.

Tout est bien m'sieur. Je vous suivrai où il vous plaira. Manière de dire qu'elle était d'accord et qu'elle ferait se qu'il attendait d'elle. Redressant alors les épaules pour une poitrine plus remontée... J'espère que vous serez satisfait de mes services, conclut-elle en le regardant dans les yeux.
--Jack_letueur
Il regarde la dame,
Bonjour, ma belle, tu peux dire au patron que je l'attend j'ai besoin de ses services, de troque. Faut que je vois Alton, j'ai une affaire régler, mais je peux la réglé temps que je peux pas le voir. Dit tu serais sympa d'aller le chercher ma belle.
Il bois cu sec son verre et en recommande un autre.
--Ragnelle


Elle dévisage l'homme de ses yeux sombres.
Diantre ! Encore un pour Alton.. Si ça continuait, il y aurait bientôt la queue devant le bar !
D'une main ornée d'ongles longs, très soignés et taillés en pointe, elle attrape son verre qu'elle remplit d'eau de vie. Une bonne quantité, vu qu'il devra patienter...

Voici pour attendre.. Alton est très demandé ce soir...
Vous savez ce que c'est.. j'imagine. On ne peut pas toujours déléguer, n'est ce pas ?


Le verre est posé devant lui, doucement, sans rien renverser, et elle prend congé de son client dans un petit sourire.
Contournant le comptoir, elle passe dans la salle, rejoignant Alton à la table de jeu. Elle refait un tour d'horizon pour situer ceux qui attendent « le » patron. L'homme étranger roucoule à présent avec la donzelle aguicheuse.

Elle se penche vers son patron, frôlant sa joue de la sienne, pour pouvoir lui parler à voix basse. Sa dextre emprisonne sa chevelure pour ne pas qu'elle le gène tandis que sa senestre se pose délicatement sur son épaule à l'opposée. Elle murmure, espérant que sa voix grave sera entendue dans le brouhaha ambiant.


Alton ? Le brun avec la pétasse sur ta gauche.. il veut te causer... Parle pas l'françois, on dirait..
Et aussi, l'homme qui picole tout seul au comptoir. Un troque à régler avec toi, soit disant.


Elle se redresse ensuite, regardant un instant les dés rouler sur la table distraitement. Elle n'a jamais vraiment aimé ces jeux de hasard. Elle préfère maitriser les choses, voir dominer pour contrôler au maximum. Ses ébènes reviennent sur Alton, guettant d'éventuelles consignes.
--Grandroger




Deux nouvelles ! Une mauvaise et une bonne. La mauvaise c'est que la catin aux gros poumons est occupée à se faire embarquer par l'étranger. Il n'a pas perdu de temps, celui-là. Il devait être en manque. Donc Grandroger, t'es de la revue, mon gars. T'es condamné à te la mettre sous le bras.

La bonne nouvelle maintenant ! Daermon a revu ses prétentions à la baisse, et Grandroger se congratule. Il se décerne à l’unanimité le premier prix du parfait bonimenteur. L'homme au chapeau à plumes va même négocier à sa place. C'est pas beau ça ?

Notre grande asperge jette un œil à la serveuse, qui semble avoir les oreilles qui traînent partout. Aussi curieuse qu'une pie, la nénette, mais elle a un joli arrière-train et elle le déplace avec élégance, donc Grandroger lui pardonne son impudence. Il baisse cependant la voix pour répondre aux questions de son ... euh ... associé d'un jour.

Combien valent ses pierres ? Au départ il évaluait le lot à 200 écus, mais comme Daermon risque de lui en pomper une partie, il revoit son prix à la hausse. 250 écus ... grogne t-il en guise de réponse. Ainsi c'est l'acheteur qui paiera les 20 pourcents. C'est qu'il est bougrement futé, notre zigoto.

En quoi consiste son butin ? Grandroger se met à énumérer : Bah il y a un bracelet serti de pierres précieuses, un collier en or avec un gros diamant, deux paires de boucles d'oreilles avec des perles qui pendouillent, et deux bagues avec des rubis. Et c'est pas de la camelote, je t'assure que je m'y connais vachement fort ! J'arrive ... ajoute t-il, un peu surpris, lorsque l'autre l'invite à le suivre vers ... euh ... ailleurs. Ce sont finalement des escaliers en colimaçon qu'ils dégringolent l'un derrière l'autre, leurs pas résonnant sur la pierre froide et grise.

Bel endroit pour un attrape-nigaud, constate notre vide-gousset, dont la paluche s'est prudemment refermée sur la poignée de son épée.

Daermon
DAERMON



Citation:
« Rien ne ressemble tant à un honnête homme qu'un coquin qui connaît son métier. » de George Sand


Ils débouchent dans une pièce où d'énormes tonneaux sans doute du vin sont stockés.
Le lieu est calme, tout ce qu'ils recherchent.


Daermon, lance pour ne pas changer un large sourire. Il regarde le Grand Roger.

250 écus... Maravilloso !
Je ne doute pas de tes talents d'orfèvre mais j'aime bien voir et toucher la came car le prix qu'on va essayer d'arracher, c'est pas une bourse de ruffians.


Le gringo pose son couvre sur une table non loin.
Il se pose sur un tabouret et d'un coup de botte en approche un autre du comparse.


Le gars qu'on va rencontrer, c'est Alton !
C'est le patron de l'endroit... Il n'est pas désagréable et on s'entend plutôt bien...


Le bretteur rajoute.

Allez montre moi les bijoux qu'on regarde réellement si ça vaut le prix que tu demandes.
--Grandroger




C'est donc là que se déroulera la négociation.Tirés par Daermon, deux tabourets ripent sur le vieux carrelage, crissant comme des ongles éraflant un tableau noir, et les deux comploteurs s'installent à côté d'un important stock de tonneaux, qui occupe une grande partie de la pièce. Cherchant à se rassurer, Grandroger lorgne subrepticement vers chaque recoin, mais rien n'attire son attention. A priori, personne ne guette dans l'obscurité pour lui tomber sur le râble.

Daermon lui apprend alors que l'éventuel acheteur du tas de jolis cailloux est tout simplement Alton, le patron de la gargote, celui qui s'est joint aux joueurs de dés. C'est étrange, Grandroger n'a pas remarqué que son interlocuteur faisait un signe au cabaretier pour qu'il les suive, et dans sa caboche retentit un vigoureux signal d'alarme. D'un œil, il se met à surveiller le bas des escaliers en colimaçon, car, connaissant parfaitement les lieux, Alton pourrait éventuellement lui tendre un piège et débarquer avec quelques sbires.

L'opération déballage commence. Grandroger repêche dans sa fouille les bijoux volés et les étale sur la table où son vis-à-vis à déposé son galurin. Les cailloux brillent de mille feux dans la pénombre de la cave.


Voilà ! ... conclut-il avec son éloquence habituelle en finissant de disperser ses breloques sur la table. Qualité garantie et prix non négociable ! ... ajoute t-il immédiatement. Mais tu peux y jeter un œil avant que notre acheteur ne se pointe ...

Ce n'est pas que ça le réjouisse que Daermon se mette à tripoter les joyaux, mais c'est difficile de ne pas accéder à son vœu puisqu'il devrait en principe mener la négociation.

Alton
ALTON


Alton observait avec amusement la partie de dés. Les jeux d'argent le fascinaient mais il aimait se délecter encore bien plus de l'analyse des différents comportements des joueurs. L'anxiété se manifestant par un silence, un tremblement, sudation ou autres... Les individus présents autour de la table étaient véritablement hétéroclites ce soir, et Alton aurait sans doute voulu s'essayer à une partie si des éléments plus importants ne l'auraient pas dérangé.

Sentant à sa manière si délicieuse la belle Ragnelle, il comprit rapidement en quoi devait être l'objet de la visite de l'étranger. Alton était décidément ravi ce soir, ils avaient répondu à son appel et son plan allait pouvoir se mettre tout doucement en place.

- "Invite donc cette personne seule ou accompagnée dans mon bureau par le passage que tu connais, je ne vais pas tarder à venir.
Pour l'autre personne, je ne le connais que de réputation... Qu'on dit mauvaise !
Fais le patienter s'il me demande de nouveau car avant de rejoindre l'étranger , il me faut régler une petite affaire... J'ai vu ce petit rigolo de Daermon descendre au sous-sol... Il me tardait de le voir..."


Alton se frotta machinalement les mains. Décidément, cette soirée s'annonçait pleine de surprises.
Il se leva de table prenant congés auprès des joueurs et se dirigea d'une manière calme vers l'escalier.
Daermon
DAERMON



Citation:
« Rien ne ressemble tant à un honnête homme qu'un coquin qui connaît son métier. » de George Sand


Les yeux de Daermon brillent presque autant que les bijoux.
Il approche d'un peu plus près sa tête comme pour s'assurer qu'il ne s'agit pas de contrefaçon.


Je crois qu'une baronne ou duchesse pleure en ce moment.
Pendant qu'une prolifique association se forme patiemment.
Daermon et Grand Roger pour vous servir irrésistiblement
Un coquin et un filou bientôt riches largement.


Le bellâtre regarde son nouveau complice.

On va facilement en tirer une petite fortune.
Cependant laisse moi parler si tu veux toucher ta tune.
Alton et moi c'est une vieille histoire d'amitié
De celle qu'on raconte devant un bon vin ambré...


Daermon est conscient de ce qui va se jouer.
Alton et ses hommes ne vont pas tarder à venir il le sait.
Ce n'est qu'une question de temps pour voir descendre les intéressés.
Il se sait quelqu'un de connu à la taverne du prisonnier sans-nom... Peut-être un peu trop de notoriété d'ailleurs.
Evil_erin
Quelle idée aussi ! C'était couru d'avance, mettre un pied à la Cour des Miracles, c'est forcement trouver une bagarre en chemin ! Je glissais machinalement ma main sur le pansement juste renouvelé sous ma chemise. Une cicatrice de plus ... Plus tellement à ca près.

En tous cas, deux jours plus tôt, bien mal lui avait pris à ce pauvre hère de croire qu'il pouvait me faire les poches aussi facilement. Et encore plus, en me mettant en colère alors qu'il sortait une dague accrochée à sa taille. J'avais lancé mon coude en avant, lui faisant cracher quelques dents au passage, mais sa main armée avait glissé dangereusement le long de mes cotes, ouvrant une brèche dans la peau blanche qui s'était aussitôt empourprée. Mon poignet s'était alors abaissé pour attraper sa main, le forçant à retourner sa lame contre lui, ma seconde main plaquée sur son visage, mes ongles enfoncés dans sa chair. Il n'avait pas fallu plus de trois minutes pour que l'action se déroule et se fige, l'homme s'écroulant à mes pieds, sa propre dague enfoncée dans son foie. Lui, un dernier sursaut, un dernier souffle. Moi, je grimaçais en portant la main à mon flanc.

Bref ... Quelques soins avaient suivi, soins de fortune, puis soins fortunés chez un apothicaire un peu voleur mais c'était la Cour, c'était comme ca.
Remise d'aplomb, j'avais besoin de quelques verres avant de quitter la Lugubre. J'avais déjà testé les Cinq Sens et le Rat Crevé, il me fallait un autre endroit à "découvrir", et l'enseigne dodelinant lentement me tenta : Prisonnier Sans Nom. Ma foi, l'anonymat était notre lot à tous, dans la vie comme dans la mort, et souvent il valait mieux.

Je poussais lentement la porte, m'avançant normalement à l'intérieur, je lançais un regard circulaire avant de decider de l'endroit "stratégique" à investir. Les comptoirs ne m'avaient jamais plus, trop de proximité avec le personnel, je me posais alors sur une chaise le long du mur adjacent la porte, mon épée glissant à ma droite sur la table.

Un signe bref pour attirer l'attention de la serveuse, j'ajoutais sans hausser le ton :
Une bouteille de gnôle ... et un verre un tant soit peu propre ...
_________________
--Maxance



Dans sa grosse paluche une mèche de cheveux dansait, tandis que du coin de l'oeil le colosse surveillait le reste de la pièce. Ses doigts caressaient avec une tendresse emplie de déférence ce reliquat du passé, alors que ses yeux scrutaient les moindres faits et gestes des personnes présentes.

Alton était bien là.
Droit.
Observateur.

Maxance émit un grognement. Il lui avait déjà dit de ne pas se tenir si éloigné de lui. Pour peu qu'un des poireaux du bar ne sorte une dague, et trébuche avec, ce serait le patron qui la prendrait dans le dos, et lui, pauvre ère, aurait l'impression de n'avoir servi à rien.

Le grognement s'accentua quand il y eut mouvement.

Hopopop... Il n'allait pas se laisser distancer de la sorte. Pas encore.

Avant que le patron n'atteigne l'escalier il fit écran de son corps, et baisse ses yeux sombres vers lui.


J'passe avant.

Court. Mais efficace.

Il pivota avant d'attendre la réponse, et dût se pencher pour ne pas toucher le plafond. Lentement son imposante carcasse amorça sa descente dans les caves, la main sur son gourdin de bois.
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