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[RP] Taverne du Prisonnier Sans-Nom

--Ragnelle


La porte s'ouvre et le regard de la brune s'arrête un moment sur celui qui vient de rentrer. Les ébènes jaugent un instant comme elle aime si bien le faire.
Celui-là semble perdu.... ou alors...
Elle repose le chiffon dont elle se sert pour essuyer les verres un instant, le visage intrigué. Si les gamins rentraient maintenant, où allait-on !
Du bout du pied, elle pousse le tabouret qui est sur son chemin, comptant bien l'inciter à repartir avant qu'il ne trouble les jeux des adultes, mais elle s'arrête elle-même en le voyant s'avancer sans crainte, et réclamant même un repas. Manque pas de toupet, celui-là !


J'ai de quoi manger, bien sûr !


Elle ne peut s'empêcher de regarder vers la porte, guettant l'arrivée d'un adulte qui aurait dû l'accompagner. Mais, point !
Alors ses ébènes retournent se poser sur l'enfant, en soupirant légèrement. Un instant, elle hésite puis, relâchant ses épaules, elle fait demi tour, tout en lui répondant..


J'ai encore quelques œufs et de la charcuterie... si ça peut convenir.
Mais reste pas dans le passage, va au bout du comptoir ! Allez !


D'un geste autoritaire, elle lui indique un coin un peu à l'écart, et retourne dans son « antre », se penchant déjà pour visiter son garde manger...
Lam_de_llobregat
[Dans sa chambre à l'étage ]

Ha m'en fiche !
Du blabla !
Hum du parfum, sur une femme folle !
Ma soeur, pas souvent que j'en ai !
Du blabla !
Du blabla !
Du blabla !
Du blabla !
Du blabla !
Du blabla !
Pour les élections du duché, !
L'autre liste bien évidement !


Après avoir lu les missives qui voulait lire, il se dirigea vers la fenêtre de sa chambre et l'ouvris avant de descendant direction le comptoir parce quand on a faim, bien on a faim !

[ En bas, dans la taverne. ]

Alors Hubert tu perd ou tu gagne cette fois ?, dit lam en allant voir le pauvre Hubert un habitué qui perdait plus qu'il gagner.

Ha jolies mains, bonne chances les gars et gardez moi une place pour ce soir.

Ha ma chère Ragnelle toujours aussi ravissante, tenait voilà ma payer de cette semaine et cela que j'avais pas pus vous payer avec les intérêt bien sur.

Il regarde vers le fond du comptoir.
Tient on accueil les enfant sans adulte maintenant ?, dit il plus surpris par l'enfant seul que par l'avoir accepté dans la taverne, après tout Ragnelle fait ce qu'elle veut.

Il se retourne vers Ragnelle.
Au fait, tenez c'est pour vous, dit il en offrant un collier avec un diamant, j'ai choisi ce diamant pour qu'il soit parfaitement en harmonies avec vos yeux.

Vous avez de nouvelle bière ou de nouveau vin aujourd'hui ou pas ?, oui parce que parfois on avait de nouveau vin qui arrivez, ils existait déjà, mais certain était très chère qu'on en commandait peu, seul les bordels de luxes, et les tavernes de luxes pouvait se permettre d'en avoir.
Mais la taverne appartenait à un magouilleur de première donc on avait plus facilement ce qu'on voulait, c'est cela la cours des miracles.

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Il n'y a qu'une noblesse, la noblesse de coeur.

Son métier dresseur de chevaux.
Quennegan
La tavernière n'avait pas l'air commode mais je ne me démontai point.
Je m'avançai jusqu'au bout du comptoir sans broncher, la fixant dans le blanc des yeux comme pour lire en elle.
Qu'allait-il m'arriver si je me sauvai sans payer ? C'était cela que j'essayais de lire en ses yeux.


-« Bien m'dame... Ce s'ra parfait !


Il lui fit un sourire enjôleur et patienta sagement au bout du comptoir lorsqu'un type déboula.
Un enfant, il avait osé dire un enfant.
Je me souviens m'être retourné vers lui et de lui avoir lancé des éclairs avec mes iris.
Du haut de mes onze printemps, je ne me considérais plus comme un enfant.
Je dois bien admettre aujourd'hui que j'avais un peu la trouille.
Qu'allait-il se passer ?
Serait-ce aisé de filocher sans payer ?

Et comme pour défier cet homme que je ne connaissais ni d' Ève ni d' Adam mais qui m'avait traiter d'Enfant, je tapai du poing sur le comptoir et demandai :
« Et une cervoise s'iou plait m'dame !
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--Arok
Un homme entre dans une taverne, même la taverne, l'une des plus réputé de la cour des miracles.

Chemise de mailles, épée bâtarde ranger dans le fourreaux, arbalète lourde attache dans le dos, c'est un homme d'âge moyen, à la barbe rasé, aux mains remplis de sang d’innocent, et d'un regard noir, montrant que la mort c'est sa passion, qu'il entre dans la taverne.


Ha la Belle Ragnelle, votre réputation n'est plus à faire, dit il en la regardant dans les yeux.
J'espère avoir le droit à votre compagnie ce soir en me couchant, déclara à plein voix, d'un ton ferme et sec.

Son regarde se tourne vers l'homme qui est au comptoir, ainsi qu'à l'enfant accouder au comptoir.

Tiens, tiens tiens un voyageur ? dit-dont tu pourrais m'offrir un verre non ?
D'ailleurs tu es assis à ma place alors dégage et vite faite, d'accord ?
Tiens depuis quand il y a des morveux dans une taverne ?


Il saisit fermement le visage de Quennegan et l'inspecta sous tout ses angles.

Depuis quand des morveux de 8 ans sont autorisé à entré en taverne ? Hein ? Me dit pas que tu as un gosse, je serais vraiment deçu !
Remarque c'est pas possible que se soit le tient, sinon, il serait plus aussi beau que toi, hein Ma Ragnelle ?

dit il en fixant l'enfant présent avec son regard noir, sachant très bien que son âge était plus autour de 10 - 12 ans.

Hé ma bière Ragnelle, elle arrive oui !
Quennegan
-« Lâche-moi, gros patapouf !

Ah ! Oui ! J’allais oublier !
Il y eut ce gus qui entra dans la taverne et qui vint m’enquiquiner.
Non mais pour qui se prenait-il pensé-je alors.
Et du haut de mes onze printemps je me levai sur mon tabouret et bombant mon maigre torse, lui répliqua :


-« Hé ! J’ai passé treize hivers, pépère !

Je failli bien le mordre lorsqu’il prit mon visage entre ses mains, mais je me retins.
Ce type avait l’air dangereux.
Maintenant je peux l’avouer, j’en avais un peu peur.
Et je le pris en exemple, en gonflant mon torse et en essayant vainement et ridiculement de grossir ma voix.


-« Et la mienne ?! Elle arrive, alors ?!
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--Ragnelle


Le jeunot obtempère sans moufter, et ça la rassure un peu.

Souvent prompts à piquer les bourses, les gosses de la Cour n'ont pas bonne réputation.
Les clients viennent se détendre, pas surveiller du coin de l’œil le mauvais coup qui pourrait venir dans leurs dos pendant qu'ils lancent leurs dés. C'est cela qui inquiète Ragnelle, bien entendu.
Mais celui là, il a beau lui faire un doux sourire, elle l'aura à l’œil dans son petit coin.

De sa dextre, elle a déjà sorti du garde-manger deux œufs et un reste de pâté qu'elle pose sur le comptoir, lorsque justement le client de la « Grande » arrive et lui tend le paiement de la chambre.
Priorité absolue pour les écus !
La bourse file vers la planque habituelle, tandis que la clé disparait avec habileté derrière le comptoir. Elle a tout juste le temps d'apercevoir le mouvement du gamin qui se retourne quand soudain devant ses yeux, un ruban orné d'un diamant attire son regard.

Il doit être bien riche, cet homme là pour distribuer des bijoux de si haute valeur. Les ébènes s'étonnent au-dessus d'un sourire, son visage s'incline pour un remerciement, mais se redresse aussi vite pour répondre à sa question sur le vin.


Oui ! du vin de Bord... « Et une cervoise s'iou plait m'dame ! »

Son visage se tourne immédiatement vers l'autre bout du comptoir, sourcils froncés. Il est pas banal celui-là ! Allure misérable et donneur d'ordre !
La voix grave de Ragnelle reprend tranquillement, sur un ton un peu plus ferme cependant, tout en se retournant vers son client...


... Du vin de Bordeau, donc ! ... que Maxence a trouvé chez un vieil ami d'Alton...


Le collier rejoint la bourse du Sir dans la planque - elle examinerait tout cela plus tard – puis elle attrape un joli verre qu'elle remplit du breuvage dont elle parle, qu'elle dépose avec un sourire devant l'homme.

Vous m'en direz des nouv...

La brune n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'un autre client entre, et s'adresse à elle comme à une catin des rues. Ses ébènes le suivent sans broncher, les lèvres pincées dans un silence contenu. Qu'il cause celui-là, si ça peut soulager sa frustration de mâle éconduit.
Jamais elle ne couche avec les clients !

Un léger sourire sarcastique accueille son petit manège avec le gosse qu'il ose prétendre être d'elle. Quel rustre !
Rejetant une de ses longues mèches de cheveux noirs en arrière, elle enchaine ensuite ses gestes habituels, se saisissant de deux verres et les remplissant de bière comme demandé. Son calme et son silence tranchent de manière flagrante à coté des flots de paroles précédemment échangées...
Elle ne relèvera rien. Ça n'en vaut pas la peine.

Cependant quand le gamin s'y met à son tour, elle ne peut s'empêcher de le toiser de manière soudaine.
Posant le verre en face de lui, sa voix grave l’interpelle :


On m'appelle Ragnelle, Jeune Homme !
Et on ne tape pas sur le comptoir pour me passer commande !
J'exige un minimum de respect ! C'est une taverne réputée, ici...
On s'adapte... ou on sort !


Ses ébènes fouillent un instant son regard pour appuyer ses dires, puis se reposent immédiatement sur l'autre client qui devrait également comprendre la leçon, s'il n'est pas trop sot.
Lam_de_llobregat
Oui ! du vin de Bord... « Et une cervoise s'iou plait m'dame ! »

Sa tête se tourne vers le gamin, hésite à se lever pour lui donner une clauqe, mais au final non, cela n'en vaut pas la peine.


... Du vin de Bordeau, donc ! ... que Maxence a trouvé chez un vieil ami d'Alton...

Ha c'est du vin de Bordeaux, jamais gouter je crois.

Vous m'en direz des nouv...

Un gars qui entre bien armé au premier coup d'oeil, il n'a pas peur de rien, et aime bien chercher les ennuis apparemment, enfin même certain, Lam voudrait bien que Ragnelle vient dans son lit, il lui avait demandé, elle avait dit non, et il avait pas insisté plus, il comprenait très bien, mais la traiter Ragnelle de catin fallait le faire.

Il suivrait son code de conduite, jusqu’aux bout même avec un gars comme lui dans le coin.

Tiens, tiens tiens un voyageur ? dit-dont tu pourrais m'offrir un verre non ?

Ha non désolé plus d'écus, dommage quelque minute plutôt et vous en auriez eu.

Il fait un petit sourire à Ragnelle, il désigne d'un doit discret sa bourse qu'il a devant lui que l'homme ne peut voir.


D'ailleurs tu es assis à ma place alors dégage et vite faite, d'accord ?

Voyez-vous cela aurait été avec plaisir, mais je me suis blessé,e t je ne peux bougé de place hélas, mais heureusement pour vous, il y a d'autre place.

Dit il en frappant sa jambe doucement, et mis sa main sur la garde son épée, alors qu'avec l'autre, il continua à boire son vin de Bordeaux.


Tiens depuis quand il y a des morveux dans une taverne ?

Depuis que tu es arrivé, je crois, parce que à part toi, il y aucun morveux dans cette taverne.
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Il n'y a qu'une noblesse, la noblesse de coeur.

Son métier dresseur de chevaux.
--Arok
Ha non désolé plus d'écus, dommage quelque minute plutôt et vous en auriez eu.

Mais il se fiche de moi se type ou quoi ?

Voyez-vous cela aurait été avec plaisir, mais je me suis blessé, et je ne peux bougé de place hélas, mais heureusement pour vous, il y a d'autre place.

Mais oui, il se fiche clairement de moi, mais on va vite voir à qui sait cette place.

-« Lâche-moi, gros patapouf !, dit l'enfant tau moment où Arok inspecta son visage.

Depuis que tu es arrivé, je crois, parce que à part toi, il y aucun morveux dans cette taverne.

De un il cherche les emmerdes, et de deux il vient d'énerver Arok, voilà encore une journée de gâcher par un mec qui se crois supérieur aux autres, on aura tout vue, conséquence, il saisit son couteau et lui met sous la gorge :

Pardon !, j'ai mal entendu !, c'est qui le morveux ici ? hein ??? c'est qui ?

-« Hé ! J’ai passé treize hivers, pépère !

Toi le môme la ferme ! Alors un le Messire qui n'a plus d'écus, le messire qui peux plus changer de place, il parle moins !

On m'appelle Ragnelle, Jeune Homme !
Et on ne tape pas sur le comptoir pour me passer commande !
J'exige un minimum de respect ! C'est une taverne réputée, ici...
On s'adapte... ou on sort !


Ta compris la dame mon gars ? on s'adapte ou on sort, je te conseil de faire le bon choix !

-« Et la mienne ?! Elle arrive, alors ?!

T'inquiet gamin, t'en auras même deux parce que toi, je t'aime bien, tu la ferme quand faut la fermer.

Au fait Ragnelle, ce petit malin là, il est un bon client pour la taverne ou pas ? non que je sache si je le trucide ou si je le saigne un peu ? Comme cela on pourra voir si le Môme c'est un homme ou pas hein ?
Quennegan
Tout ce boucan n’était pas pour me rassurer.
Faut dire que la tavernière m’avait sérieusement remis en place.
Tout penaud, je me contentai d’un petit
« D’accord Ragnelle… » en guise de réponse.
Quant-aux deux autres, je les laissais s’engueuler, n’osant point trop ramener ma pomme.


-« Oui boon… ça va, hein. dis-je sans pouvoir m’en empêcher.

J’attendais alors sagement ma cervoise et ma ripaille sans trop me faire remarquer.
Sans trop me faire remarquer ?
J’avais toujours ma vièle derrière le dos. Elle ne me quittait pas. Cette vieille vièle était le dernier souvenir de ma mère. J’en jouais chaque fois que l’occasion m’en était donnée. A force d’entraînement, j’étais devenu à onze ans à peine un petit virtuose.
Je la sortie de son étui, et me mis à jouer un air endiablé qui accompagnait à merveille l’ambiance tendu.

J’allais boire et ripailler à l’œil, je le savais.
J’allais devoir m’enfuir, et vite.
Qu’allait-il vraiment se passer ? Je ne le savais pas encore…

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--Ragnelle


Personne ne trucide, ni ne saigne personne !

Le client qui venait de rentrer n'a visiblement pas pris l'avertissement pour lui..
Ragnelle le fixe de son regard noir sans en dire plus long, puis ressert une deuxième bière pour le jeune homme qui n'a pas l'air de se rebiffer outre mesure. Son assiette et son premier verre sont poussés plus avant vers lui. Qu'il mange donc, et ne cherche pas plus les histoires !
C'est qu'un pauvre môme après tout...


D'un léger geste de sa main ouverte, elle invite les hommes à consommer les boissons servies, souhaitant de tout son cœur que le calme revienne autour de son comptoir. Du coin de l’œil, elle vérifie que tout va bien dans la salle, puis tourne soudainement la tête en entendant un son incongru...
De la musique !!
Un long sourire s'étale sur son visage. Rayonnante, elle l'écoute comme si un peu de magie venait de prendre place dans la taverne.


T'es pas banal, toi !
M'est avis que t'as plus d'un tour dans ton sac !


De sa dextre, elle attrape un verre supplémentaire, et s’octroie une bière à son tour.
Les yeux pleins d'étoiles, l'esprit de la brune est reparti dans ses souvenirs d'enfance...


(HRP : Pardon pour le retard !)
Sacralia
C'était là que le rendez-vous avait été donné, là que Sacralia allait retrouver la suite de sa troupe qui ne se résumait pour le moment qu'à sa simple personne. Simple personne vous avez dit ? Mais non une déesse n'était pas qu'une simple personne et celle que Sainte Menehould avait vous renaître à la manière de Vénus quelques aurores auparavant était sans doute la plus puissante. Oui, vous avez bien lu, Sacralia se prend pour une déesse, d'ailleurs c'est en blanc et en romaine qu'elle se promenait dans les bas fonds, là où chacun affectionnait les longs capuchons noirs.

-Une amphore de votre meilleur vin.

La jeune femme avait passé sa commande en tapant du poing sur la table, comme le faisaient tous les rustres du coin. En guise d'amphore elle eut un pichet et en guise de verre un vieux gobelet de bois plus que douteux. Sacralia fit tout de même rouler une pièce sur le comptoir, elle se contenterai de ce peu là, tant que la vinasse enivrait...

De ses yeux sombres la jeune femme parcourait la pièce, le moins qu'on puisse dire était que personne ne semblait bien commode dans le coin. Le moindre sourire pouvait en émoustiller plus d'un et de ses spectacles elle pourrait tirer d'avantageux pourboires, quitte à étirer le rêve dans les coulisses. Dans les villages, les bonnes femmes s'offusquaient de tout et ses représentations n'étaient pas toujours du meilleur goût. Un ecclésiastique douteux avait aussi tenté de l'exorciser, mais la séance s'était finie d'une telle façon que l'homme s'en était retrouvé perverti. Dans les bas fonds, il ne serait nullement question de ce genre de scenarii, non... Dans les bas fonds chacun était friand de ce qu'elle comptait offrir et personne ne trouverait sale qu'elle expose sans vergogne un sein ou une cuisse trop écartée, le tout en riant comme une hyène cela va de soi. Les croisades et les récits fabuleux qui s'en étaient alors suivis avaient aiguisé chez beaucoup un certain engouement pour l'exotisme, ils voulaient de l'exotisme ? Alors Sacralia allait leur servir tout ce qu'elle possédait de plus exotique.

Lentement, la jeune femme buvait son vin, son goût était d'ailleurs en tout détestable. Derrière elle un client entamait un air grivois, il n'était pas difficile de deviner que la piquette avait largement été à son goût. L'étrange dame faussement vêtue en vestale regardait tour à tour les personnes entrant en taverne, attendant qu'enfin ce cher Q. fasse son entrée. Elle ne le connaissait que peu, mais tout ce qui importait était qu'il lui avait promis un avenir des plus fastes et qu'il avait dans un esprit une idée qui pourrait révolutionner et moderniser ses spectacles. Une renaissance entraînait irrémédiablement une nouvelle vie, il était donc temps qu'elle vive comme la déesse que désormais elle était.

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Saint.quentin
J’étais pas convaincu…Mais alors pas du tout…Tout juste revenant d’une rencontre tarifée, je m’approchais vivement du véritable but de ma venue à Paris ce soir là. J’avais les bourses et l’estomac vides. Une ivresse qui commençait à s’estomper me donnait la migraine…J’étais pas convaincu. Il avait dit que c’était une folle. Une des ces femmes errantes qui délirent, mi folle mi sorcière… elles ont les portes de l’enfer dans le fond de la gorge ces femmes là…

Puis rien que le lieu le plaisait pas trop. Les filles sont accessible, faut que commerce se
fasse. Mais les tavernes elles, se placent aux hasards des vies de leurs propriétaires. Là, j’étais déjà plus loin que je ne m’étais encore aventuré dans la fameuse Cour. Des charognards semblaient me guetter…J’étais pas convaincu…je tenais sous ma cape de bure une dague d’une main en essayant de me persuader que je pourrais le refaire le moment venu…

Enfin au brouhaha et quelques lumières, des vapeurs d’alcool et de la sueur me firent trouver le lieu choisit. A l’intérieur une joyeuse bande buvait avec entrain. La migraine qu’en finissait pas… Quelques regards se tournèrent vers moi. J’ai guetté des yeux celle que j’attendais. Elle était là, au centre de la taverne, comme une anachronique invocation issue des fantasmes rêveur d’un poète grec. Un pas. Mal de crâne.

L’envie de tourner les talons me prit. J’avais déjà assez de deux personnes dans ma tête. J’avais atteint ma limite de démence…elle picolait…la donne changeait. Sans trop y réfléchir mes pas son partie en quête d’un verre de vin. Si elle était folle, j’aurais pas trop de mal à lui escroquer quelques écus.

Je me suis assit face à elle.


« Bonjour dame. Le Saint, enchanté. »

Je ne pu m’empêcher de regarder son verre. C’était après tout, le meilleur remède contre la migraine…
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"Aimer les femmes intelligentes est un plaisir de sodomite."
Zoro_roronoa
Des escapades en solitaire, rejoindre Paris la merveilleuse puis la Cour la malheureuse mais dans quel but par tous les damnés un lointain étranger voudrait rejoindre les miracles ? « Rrrr, pfua ! (bruit de cracha) Aucune idée ! » Vous répondra notre intéressé qui en réalité n’a qu’une seule idée en tête.
N’est-ce pas à la Cour des miracles que l’on peut visiter le célèbre bordel de la Rose Pourpre, là où l’on trouve les plus beaux cuisseaux. La Reyne Pourpre, réputée sur bien des sentiers du Royaume, tenancière de ce bordel, l’on raconte que sa chevelure pourrait vous embraser pendant toute une nuitée. D’autres racontent même que le célèbre incendie de la Cour des miracles (datant d’il y a quelques années), serait le fruit d’un débat amoureux ayant duré deux jours et deux nuits avec cette même Reyne Pourpre, La Succube.
Mais l’on raconte aussi qu’il n’est pas mince affaire de pouvoir s’offrir ce délice qu’est une nuit passée aux côtés de cette enfant du sans nom alors pour l’occasion, celui qui répond au nom de Zoro se contenterait bien de l’une de ses disciples. Et puis, c’est aussi l’occasion pour lui de pouvoir faire l’acquisition de bons vins et de visiter les échafauds de Paris, en tant que bourreau du Béarn, il se devait de visiter ces sites dits historiques à ses yeux.

Mais avant tout, les catins et le bon vin ! Ah la Cour des miracles, rien n’a changé depuis sa dernière visite. Les bâtisses tirent toujours une aussi triste mine, les marmots se font rares par ce temps mais ils ne perdent pas l’espoir de pouvoir se remplir les fouilles. Mais Zoro ne semble pas être le bon client pour se faire tirer ses biens car c’est une jambe entrainée qui vint faire trébucher l’un de ces mioches qui pensait pouvoir lui faire les poches.
Tout sourire aux lèvres, le jeune bourreau reprend sa marche, manquant tout de même de tomber à son tour lorsque le bout de sa chausse vint percuter un pavé imparfait de la Cour mais il se ressaisit bien assez vite. La mémoire lui manque si bien qu’il ne connait plus la position des tavernes et autres lieux sombres des environs. L’occasion parfaite pour faire de nouvelles rencontres et éventuellement, de pouvoir participer à l’une de ces éternelles bagarres comme on en voit partout ici.
Suivez l’sang sec sur l’pavé, tournez l’œil, prenez garde à l’enseigne qui penche et traverser la ruelle, ne marchez pas dans la flaque, le trou est plus profond que vous ne le pensez et ne ramasser pas l’écu qui traine, c’est un attrape couillons, en revanche, saluez la donzelle, elle est réputée dans l’coin et arrive presque à terme de sa carrière.
Les joies de la Cour des miracles, on ne s’en lasse pas, ici, tous les beaux rêveurs peuvent espérer pouvoir monter une affaire en quelques jours. Zoro lui n’y a jamais songé, préférant avant tout le calme, loin des grandes villes. Et puis venir à Paris représente alors pour lui une étape, une sorte de pèlerinage, chacun le sien après tout et comme à chaque fois, il se dit que celui-ci pourrait être le dernier.
Il se souvient encore à l’époque d’avoir croisé le fer avec un de ces adeptes de la Horde Sanguinaire, ce n’étaient pas des marrants, encore moins des beaux parleurs mais ceux-ci sont repartis aussi vite qu’ils sont venus en ces lieux.

La passé, qu’il garde sa place. Après quelques courts instants supplémentaires de recherche, sa main se pose enfin sur une porte au bois humide et creusé par le temps, porte qu’il ne tarde déjà pas à pousser avant de s’engouffrer à l’intérieur de la bâtisse en question. Une taverne qu’il connait et pourtant dont le nom lui échappe encore. Entrée réussie néanmoins car ceux ne sont que quelques sourcils qui se sont levés lors de son entrée. Une tablée, et vite, proche du feu qui se meurt, non loin d’une ouverture donnant sur la ruelle à l’extérieur et suffisamment loin de l’espace centrale pour ne pas se prendre une choppe en plein vol.
C’est une… Femme ? Enfin c’est ce que l’on pourrait croire qui vient à lui pour lui apporter une choppe en bois d’une bière aussi chaude que la pisse. Pas moyen de commander, visiblement, hormis la bière, le vin se faisait manquant. Quelques deniers adressés à la tenancière et voici qu’elle repart sans rechigner.
Aussitôt, bouche sèche vint tremper ses lèvres dans la boisson, léger raclement de gorge alors qu’il en profite pour se rincer l’intérieur avant d’avaler le tout. Il se sent vivant comme jamais le jeunot, rien de mieux pour entamer une nouvelle journée.

Regard vif porté sur les environs alors que le bout de sa langue vient décrocher un bout de pain resté coincé entre ses deux dents. Bout de pain qu’il ne tarde pas à cracher face à lui, sans même prendre garde de l’endroit où celui-ci pourrait chuter. Mais il n’a que faire des manières et autres politesses, les nobliaux eux, vivent ainsi mais lui n’a pas été lavé dans le même bain. Son eau était noire et froide, rien à voir avec ces nombreux culs propres.
Autour de lui dans la taverne, des clients typiques des environs mais le voici rassuré de constater qu’il n’a pas éveillé les soupçons. Choisir de porter une cape sombre (salie par le temps), une paire de bottes usée et des vêtements simples mais tout de même chaud aura été une bien bonne idée pour ne pas se faire remarquer.
Ces clients qui l’entourent n’ont de cesse de se tirer sur le coin de la trogne pour savoir qui d’entre eux se devra d’offrir la prochaine tourner, ce qui est loin d’être son souci premier, vu qu’il se trouve être seul à sa tablée. D’autres dans le fond semblent partager une partie de cartes alors que la tenancière elle rêve sans nul doute de pouvoir serrer contre elle, un de ces nombreux clients.
Plus il y pense, plus l’envie de se rendre à la Rose Pourpre se fait sentir mais… Léger pincement de deux de ses doigts sur sa bourse bien trop maigre suffit à lui faire changer d’avis. Avec les maigres économies qu’il a en sa possession, il ne pourra qu’à peine s’offrir quelques choppes de plus dans ce bordel.
Ici la bière est certes mauvaise mais il pourra s’en offrir d’avantage. Autre gorgée pour faire passer la mauvaise nouvelle…

Regard qui se pose sur la tablée face à lui et c’est du coin de son ongle crasseux qu’il se met à gratter dans le bois sec et fragile. Il peine à graver ne serait-ce qu’une simple inscription, lui qui en y réfléchissant pourrait tout aussi bien inscrire *Zoro tombeur de cranes du Béarn, amateur de belles miches* mais… L’écriture était loin d’être son fort bien que ce n’était pas une qualité requise pour un bourreau de sa trempe.

Les clients vont et viennent, l’ambiance est loin d’être festive et pour tout avouer, le passé lui manque terriblement, quand ces groupes organisés descendaient dans les différents commerces de la Cour des miracles pour y réclamer un impôt forcé. Il y avait alors une chance sur deux pour que tout dégénère, c’est dans ces moments que notre jeune bourreau était du genre à faire les poches de ceux qui restaient au sol et parfois même, il se joignait à la partie et ne repartait jamais sans quelques marques de coups.
C’était le bon vieux temps… Mais ça ne remonte qu’à quelques années à peine, où Diable sont passés tous ces marauds ?!

« Erf… »

Bière chaude comme… Non, vous n’avez pas envie de savoir, cette gorgée est simplement mal passée, la prochaine sera bien meilleure pour lui.
_________________
~ Bourreau du Béarn ~
Sigrid_
« La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas. »
de Charles Baudelaire

Si il est un endroit ou la Flamboyante se sent bien ,c'est à Paris. Le jour elle se pavane et fait ses emplettes multiples dans les beaux quartiers Parisiens. Robes, parfums, tout y passe afin de combler ce manque qui se fait de plus en plus grand à mesure que le temps passe. Ce n'est pas de l'amour dont elle à besoin comme toute femme le cherche et le désir ardemment. Non. Elle à une envie bien plus sombre à assouvir, à accomplir. Mais le jour elle n'en parle pas, lorsque l' astre rayonnant est en place elle porte son masque le plus parfait. Celui qu'elle porte bien souvent pour tromper son monde, elle joue la Gentille, la Douce, la Candide. Personne n'a encore réussis à découvrir ce qu'elle cache derrière cet apparat de jour. Nul ne peu se douter que derrière un sourire aussi enjôleur se cache la porte des Enfers.

La Nuit finit toujours par tomber. Les gens de bonne famille diront nous, fuit les ruelles pour rejoindre leurs maisonnettes douillettes et chaleureuses. C'est à cet instant que les rues deviennent des labyrinthes. A ce moment que n'importe quel bruit peu devenir celui de votre trépas. Lorsque la merveilleuse Lune prend toute sa place dans le ciel , les ombres apparaissent. Les démons sortent de leurs tanières. Les Loups se font affamés et les Innocentes deviennent des proies de choix.

Logiquement toute personne issue de la noblesse, ou ayant eu une bonne éducation, ne devrait pas sortir à cette heure. La de Trévière devrait rester au chaud dans l'appartement qu'elle loue la bas. C'est surement ce qu'elle aurait fait, bien au chaud sous ses draps de satins, si le Malin n'avait pas pris possession de son esprit. Cela fait quelques mois deja qu'elle à laissé le Vil entrer en elle et parasiter tout son être. Elle à goûté au sang et ne peu dorénavant plus s'en passer.

Quel est le meilleur endroit à Paris pour assouvir certains penchants interdits? Un endroit ou tout n'est que Vice et Souffrance. Ou les uns se font piller, les autres violer. La ou la justice et la vertu n'on plus aucune emprise ni valeur. Seul le Mal règne en Maitre dans cet endroit dépravé. Les ruelles puent la pisse, suintent le foutre et le sang. Je vous le donne en milles. Vous ne devinez toujours pas? La cour des miracles...


Le sang et le vin ont la même couleur
A la cour des miracles
A la cour des miracles*


Il suffit d'avancer sur quelques ruelles, de tourner à la taverne du chien enragé. La on trouve la boutique de l’apothicaire, il se dit même que ce rouquin serait un sorcier. Passer devant le bouge le plus connut de Paris, la ou les ribaudes ont des cuisses laiteuses à souhait. Les sucs qu'elles offrent à qui voudra bien les payer ont parait-il des vertues miraculeuses. Leurs carmines savent embraser les sens du plus pieux des hommes. Continuer encore et toujours à travers les ruelles sombres. Eviter les coups de massue qui peuvent potentiellement pleuvoir sur vos trognes comme une pluie battante. Encore quelques pas et vous y voila...La cour des miracles.

Les filles de joie dansent avec les voleurs
A la cour des miracles
A la cour des miracles*


Il est tard, il fait sombre mais la Sublime n'a peur de rien. Elle avance d'un pas rapide, se moquant de l'odeur pestilentiel qui vient lui chatouiller les narines. Ce soir elle à envie de s'amuser. Pas de combats clandestins , elle désire autre chose. L’appât du gains, se moquer du plus riche, le plumer sans aucun scrupule. Oui ce soir elle veux jouer. Voila qu'elle arrive enfin devant la taverne de ses envies. La dextre délicate pousse la paroi de bois alors que tous les regards se tournent vers elle. Faut dire que sa chevelure enflammée attire forcement l'oeil, ainsi que son corps tout en courbes et en rondeurs ou il le faut. Elle ignore les regards et file rejoindre la table au fond. La, ils semblent jouer au ramponneau. Son jeu favoris.

La senestre tire une chaise vers l'arrière, et la Rousse s'assoit sans même saluer les personnes présentes. Dextre opaline qui glisse dans la besace et viens recupérer une bourse qu'elle jette avec provocation sur la table. Les emeraudes sont brillantes, elle sait comment se faire sa place ici, il faut quelques pièces et surtout beaucoup de cran. La serveuse passe rapidement pres de la Superbe et pose une chopine de bière devant elle que celle-ci ne manque pas de s'envoyer cul sec. Les perles de jades sondent les personnes présente, qui va gagner? Surement elle , ça elle n'en doute pas. Son timbre est doux, suave, etrangement cristallin au vu de l'assurance qui émane d'elle, ça peu en déstabiliser plus d'un pour sur.


- Bonsoir Messieurs, cette jolie bourse bien remplie en gage pour une partie. Que l'on me donne des cartes, je me joint à vous. A moins que l'un d'entre vous ai peur de perdre la face devant une femme hum?


Provocatrice comme toujours elle les observe un à un. Les carmines s' étirent en un large sourire moqueur alors que l'oeil pétille de malice. Touchés dans leur fierté de Mâle, les hommes acceptent et distribuent les cartes. La partie commence, ils sont stressés, elle non. De l'argent elle en à plus qu'il n'en faut et ne joue que par plaisir de gagner. Faisant du charme à celui qui lui fait face, elle bat des cils. Sa dextre glissant au niveau de son corsage qu'elle abaisse legerement pour laisser voir le galbe d'un sein. Provocatrice, tricheuse elle tente de désarçonner son adversaire. Voila que celui-ci met tapis...tant mieux ça permettra à la Rouquine de le plumer. Le jeu continue, les uns se couchent jusqu'a ce qu'il ne reste plus que la Catherine et un molosse à l'air pas commode du tout. Elle ne joue pas de ses charmes avec lui se contentant de rester mystérieuse...gagnera ou gagnera pas. Par jeu elle effectue une mise bien trop importante pour le destabiliser. Tant et si bien qu'il finit par mettre tapis. Aucune obligation pour la Belle de montrer ses cartes, mais le vice est la, le désir d'humilier aussi. Elle abat ainsi son jeu...même pas une tête. Un jeu digne du top "10" des plus nuls.

D'un geste lent elle récupère les écus de tous les joueurs et les met dans sa bourse en les toisant d'un air moqueur. Soudain l'un des compères se lève et vient abattre son poing sur la table faisant ainsi voler les cartes. L' atmosphère se charge en electricité, les hommes sont blessés et vexés ce qui en résultante se traduit par un simple mot "baston". Les autres se lève aussi ainsi que la Catherine qui les fixe toujours prête à en decoudre. Petite, pas forte mais agile elle peu encore peu être se menager une porte de sortie. Le premier coup par en sa direction, elle esquive habillement en penchant la tête sur le côté et en flechissant les genoux. La bourse est rangée vivement dans la besace alors que les emeraudes cherche un endroit par ou sortir. Les mauvais perdant se mettent alors à hurler de rage tandis que le tavernier est pret à s'en méler.


- Espèce de putain! Voleuse! Tricheuse on va te faire la peau la donzelle !


*"La cour des miracles" de Notre Dame de Paris (comédie musicale)
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Merci à Lucky pour cette superbe bannière**Envie de rp? MP!
Zoro_roronoa
Calme, bien trop calme pour un soir dans l'une des nombreuses tavernes de la Cour des miracles. Dans un senq, cela plaisait au jeune bourreau mais dans un autre, quelques coups à distribuer à un ivrogne à grande gueule ne serait pas de refus.
Tout naturellement, sa main se saisit une nouvelle fois de sa choppe qu'il porte à ses lèvres pour en vider le contenu d'une seule traite. Suite à ceci, son visage se redresse alors que du regard, il cherche le tenancier des lieux dont l'attention est bien vite captée.
Langage silencieux et qui plus est, à distance, une autre choppe lui est bien vite apportée en échange de quelques deniers. Ici, pas moyen de tenir une ardoise avec quelconque tenancier, à moins de vouloir y laisser ses dents.
Cette pensée le fait quelque peu sourire, lui qui se remémore avoir été contraint par le passé, de filer par les toits pour éviter de devoir s'expliquer quant au fait qu'il n'avait pas de quoi payer ses consommations.
Mais ce temps est résolu désormais, le bourreau n'est plus un crève la dalle et malgré ses maigres économies, il parvient tout de même à satisfaire ses envies du moment.

Son regard se perd quelques instants dans le reflet de sa boisson, une image qui lui revient en tête, ses sourcils qui se froncent et c'est d'une seule et unique traite, qu'il vide le contenu de sa choppe.
Le retour de celle-ci sur la tablée est brutal quand le bois vient rencontrer le bois, faisant basculer sa première choppe qui termine sa course à même le sol de la taverne, s'alliant alors à quelques maigres détritus.
Les visages autour de lui ceux-sont tournés mais, nullement dans sa direction car c'est l'entrée des lieux que tous fixent avec légère insistance. Une silhouette se profile devant la porte de la taverne qui se referme enfin, tous ici devinent la présence d'une femme à la chevelure épaisse. Soit une habituée, soit une donzelle en proie à une folie sans nom pour oser pénétrer en ce lieu, sans crainte.
De sa position, le bourreau suit les agissements de la dernière venue qui semble vouloir attirer l'attention sur sa propre personne. Une bourse bien trop hâtivement exhibée sur une autre tablée au fond alors qu'un tout nouveau défis est lancé.

Par tous les diables, serait-elle donc vraiment folle ? Un jeu de cartes et donc bien vite entamé et les participants sont nombreux. Zoro lui campe sur ses positions, nul envie de voir ses économies disparaître et encore moins, face à une donzelle.
Attentif aux faits et gestes de l'inconnue, celle-ci ne manque pas de plumer tous ceux qui se dressent face à elle. Les uns après les autres, les joueurs quittent la table, sans un seul écu en poche. Trop maligne sans doute, elle ne manque pas d'attirer l'attention sur sa personne, chose peu recommandable en ces bas quartiers de la ville de Paris.
La partie se termine assez rapidement, les gains disparaissent dans le même élan et la donzelle, sans nul doute satisfaite semble pouvoir se tirer d'affaire.
Mais tout n'est pas chose aisée à la Cour et déjà, un des plumés semblent ne pas être en parfait accord avec l'issue de cette partie de cartes. Le ton monte, le point frappe sur la table et bientôt, les lames seront sans nul doute de sortie pour faire la peau de cette délicieuse rouquine.

Zoro connait bien les lieux, il y est venu par le passé et cette taverne ne comporte que deux issues. Bien qu'il pourrait laisser la dite donzelle se débrouiller par ses propres moyens, celle-ci semblait visiblement bien plus à l'aise avec des cartes en mains plutôt que face à un groupe d'hommes en proie à une haine certaine alimentée par les effets de la boisson.
S'en est décidé, le bourreau se redresse d'un seul bond, faisant basculer le tabouret sur lequel il était assis jusqu'à présent. Son allure est vive, peu contrôlée mais le voici qu'il prend la direction de l'autre bout de la taverne, au fond.
Prenant appui sur une autre tablée centrale par dessus laquelle il ne manque pas de passer, faisant tomber bien des objets au sol et par la même occasion, basculant tout le contenu d'une choppe sur un cul sale, endormi qui ne redressa même pas un sourcil, ses yeux se posèrent sur un poing fermé qui prit la direction du visage de la rouquine.
Corps jeté et bras en avant, le poing manqua sa destination lorsque le jeune bourreau vint percuter la donzelle. Leur deux corps basculant vers l'arrière avant de venir percuter une poterne qui se brisa sous l'effet du choc.

Et le voici fesses contre sol dans une venelle à l'arrière de la taverne, le visage recouvert d'une nouvelle plaie sur la joue face au bois de la porte qui ne l'a pas épargné.
Il cherche du regard, avec hâte, la donzelle est là et déjà, il l'empoigne tant bien que mal pour la forcer à se redresser et le suivre.

" C'est pas l'moment d'se r'poser ! "

Les plumés à l'intérieur se sont décidés à les suivre et déjà, Zoro entraîne l'inconnue dans une course folle. Endroit qu'il ne connait pas et pourtant, il déboule à travers cette sombre venelle, renversant bien des objets sur son passage et manquant par moment de faire trébucher certains mioches qui traînaient.
La course dura ainsi pendant quelques instants mais le jeune bourreau se décida à arrêter sa fuite dans une autre venelle, bien plus étroite et plus sombre encore, venelle seulement éclairée par la lueur de la lune.
Main posée contre un mur froid et humide, la tête basse, le voici qui tente de reprendre sa respiration, tant bien que mal.

" Mais... mais où Diable avez-vous donc la tête ?! "

Oui, c'est bien à elle qu'il s'adresse...
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~ Bourreau du Béarn ~
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