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[RP] Taverne du Prisonnier Sans-Nom

--Grandroger




Par les roubignoles d'Aristote ! Un poète ! Bientôt il va nous faire rimer écus avec coup de pied au ... euh ... oui, bon, vous avez compris ! Grandroger contemple son vis-à-vis avec cet air ahuri qui le caractérise lorsqu'il est dépassé par les événements, se demandant si le chapeau à plumes n'est pas complètement ramollo du ciboulot. C'est bien sa veine, ça, de tomber sur un agité de la cafetière. A qui peut-on se fier de nos jours, si même les pires magouilleurs se mettent à déclamer des alexandrins alors que la situation est particulièrement embarrassante ?


Reprends-toi, mon gars ! Un peu de sérieux ! D'ailleurs écoute, quelqu'un vient dans l'escalier ! Tiens-toi sur tes gardes, on ne sait jamais !

Grandroger pose une énorme paluche sur les cailloux étalés sur la table. Si un quelconque abruti désire lui barboter les bijoux sans aligner les écus, ça ne va pas se passer comme ça ! Celui qui cherchera à l'entuber se fera embrocher comme un goret ! Bon, p't'être bien qu'il sera d'accord pour marchander un peu, mais pas question de se faire rouler dans la farine par le premier venu ! C'est pas un péquenaud, Grandroger, il est un peu blond parfois mais faut pas s'y fier !

Son épée surgit comme par magie dans son autre main ! Ses yeux gris et froids comme l'acier se tournent vers le bas des marches ! Il est aussi tendu qu'une pucelle harcelée par une douzaine de braquemarts au garde-à-vous ! Fichtre, voilà qu'il a un mauvais pressentiment tout-à-coup ! Ça risque de chauffer dans ce piège à rats !

Alton
ALTON


Alton acquiesce du chef lorsque Maxance annonce qu'il passera devant. Le géant est un compagnon de longue date et il sait que cette montagne de muscles donnerait sa vie pour lui.
Pas le temps de répondre que déjà le goliath descend deux à deux les marches de l'escalier raclant au passage de son lourd gourdin de bois le sol.


Le maitre des lieux et Maxance débouchèrent dans la salle où les tonneaux de chêne étaient entreposés. Daermon en compagnie d'un inconnu étaient Installés autour d'une table comme si ils étaient chez eux ce qui hérita intérieurement Alton. Le monte en l'air était une vieille connaissance et ça faisait longtemps qu'il ne donnait plus aucun signe de vie. Le revoir ce soir renvoya à Alton beaucoup de souvenirs ; de ceux qui énervent, un mélange de vieilles dettes et de cavale.

Alton commença avec douceur " Je n'arrive pas à décrire avec précision ce que je ressens à cet instant. Est-ce de la joie ou du dégout qui m'envahis de suite. Il reprend Sans doute un peu des deux. Joie car j'ose espérer que tu es venu ici dans le but de me rendre ce que tu me dois et dégout car tu te pointes ici chez moi sans même me prévenir alors que ça fait des mois et des mois que je te cherche et que tu as quitté la capitale sans rien dire..."

Alton dans toute son élégance s'approche dégageant tout son charisme.

" Tu sais Daermon, j'ai bien cru pendant un moment que tu avais quitté Paris pensant garder tes dettes à vie et j'étais actuellement sur le point d'engager quelques personnes afin qu'ils te retrouvent et te ramènent à moi."

Le sombre personnage fait craquer ses doigts ajoutant un air encore plus malsain à l'ambiance déjà pesante.

"Je me voyais déjà demander à Maxance de t'écarteler vivant afin que tu comprennes qu'on ne me trompe pas mais... Il se met à sourire. Tu es là... Et je suis prêt à oublier beaucoup du passé si tu me rends ce qui me revient par contre Maxance..."

Alton regarde le géant un sourire carnassier aux lèvres.
Daermon a intérêt à avoir les bons mots...
Daermon
DAERMON



Citation:
« Rien ne ressemble tant à un honnête homme qu'un coquin qui connaît son métier. » de George Sand


Le bellâtre reprend tout de suite son sérieux lorsqu'il entend le bruit d'une lame provenant du fourreau du Grand Roger.
Cet imbécile allait tout faire foirer si Alton...
Pas le temps de le dire que déjà le patron était face à eux accompagné du bestiau de Maxance, il n'était pas aussi grand dans ses souvenirs, ce qui n'allait pas pour le rassurer.


Daermon était une fine lame mais il connaissait bien Alton pour le savoir doué également au jeu de l'épée même s'il avait toujours tendance à se faire passer pour novice en la matière.
De plus, la taverne était bondée et il savait que la majorité des clients donneraient leur sang en échange des faveurs du maitre de maison.


Si la confrontation devait en venir aux armes, Daermon ne partirait pas favori mais le duelliste était venu ici dans le but de discuter et si possible de gagner du temps.

Lançant un regard noir en direction du Grand Roger pour qu'il remette rapidement sa lame au fourreau, Daermon se mit à écouter Alton, non sans quelques mauvais frissons lorsqu'il évoqua le passage où il devait se faire écarteler.

Oh moi partir comme ça ? Jamais, c'est mal me connaître voyons.

Il fallait trouver les mots et les bons.

J'étais parti voir une vieille amie dans le sud ! M'enfin...

Il s'enfonce...
Il faut trouver quelque chose.
Sa main touche un objet sur la table.


Je ne viens pas les mains vides ! Voilà de quoi rembourser la totalité et même le retard !

Il pousse la totalité des bijoux en direction de Alton pour qu'il puisse les voir.
Le visage se tourne vers Grand Roger, il ravale mal sa salive. Un coup de botte dans le tibia du gus histoire qu'il ne fasse pas capoter les pourparlers.


Et sinon comment vont les affaires ? Vois-tu avec mon ami là, on ne dirait pas non contre un peu de boulot.

Décidément... Daermon comme à son habitude aime se mettre dans des situations dantesques.
--Maxance



Le colosse se décale dans le passage. Si retraite souhaitée il y a, ce ne sera pas par là. Le patron lui a toujours dit de surveiller ses arrières, et pour les surveiller, pardi, il les surveille. Faut dire qu'après l'enfer carcéral du Saint Empire, il a pris le coup de main. Certains parleraient même d'une seconde nature.

Il scrute, soupèse et détaille ses vis-à-vis. Daermon ça se rappelle à lui. Doucement... Comme une gueuse culbutée un soir de pleine lune dans une botte de foin : sympa, mais pas un souvenir impérissable. D'un geste nonchalant de sa grosse mimine il se gratte le menton. Et bien il semblerait que les épées soient déjà tirées. Maxance glisse un regard vers Alton. Si le type a l'épée se jette sur lui en premier il aura le temps de le pousser pour parer le coup de son gourdin. Il se rejoue en pensées quelques bottes défensives pour rebuter l'attaquant dans un coin de la pièce. De celles qui sont plus efficaces qu'elles n'en jettent. Ho ça les bijoux risquent de voler...

Le bougre finit par tirer sur son col de chemise. Allons mon gars détend toi... Si Alton ne moufte pas c'est qu'il gère. Et s'il gère, c'est que tout va bien. Lentement quelques uns de ses muscles se détendent.

Tandis que distraitement il gratte le bout de son arme de son index, il essaie de se concentrer sur la conversation.

Quoi ?! Un écartèlement ? Le faciès s'illumine. Alton sait vraiment y faire pour présenter ses surprises. Déjà Maxance exulte. Ô le doux chuintement de la peau qui s'étire ! Ô le crépitement joyeux des cartilages qui se disloquent ! Ô la plainte lassive du prisonnier qui souffre ! Et l'apothéose, son bouquet final à lui : le corps pantelant qu'on détache sans vergogne.
--Ragnelle


[A l'étage..]

Ragnelle regarde Alton partir, puis braque ensuite ses ébènes sur l'homme brun qui ne parle pas françois. Le dos au comptoir, il attend patiemment. Elle le rejoint donc, souriante comme jamais, et se plante devant lui, bras rangés derrière le dos, comme une communiante bien sage.

Vous allez être content ! Il veut bien vous recevoir.
Il a précisé : « seul ou accompagné »..


D'un geste du menton, elle désigne la donzelle aguicheuse, un sourire à peine ironique sur les lèvres, puis reprend plus sérieusement cherchant le regard de l'homme.


Alors, Damoiselle Fossettes peut venir ! Ce sera votre décision...

Elle se détourne à demi, reluquant la donzelle au décolleté provocant.
Dieu sait ce qu'aurait fait son Baron de mari s'il l'avait trouvée elle-même accoutrée de cette façon ! Sans doute, en aurait il profité pour la prêter à tous ses amis... Il était très partageur, sommes toutes.
Un de ses yeux cligne involontairement, puis chassant l'idée d'un petit mouvement de tête, elle précise rapidement..


Cependant, il a dû s'absenter quelques instants pour régler une affaire urgente. Il vous rejoindra dans son bureau dès qu'il le pourra.

Repassant ses mains devant elle, elle les joint, les cachant un peu dans le tissu noir de sa robe, et s'incline un peu..

Si vous voulez bien me suivre..
--Grandroger




[Dans la cave.]


C'est un gorille qui apparaît en premier lieu au bas de l'escalier, cachant à-demi Alton, qui n'a pas le même gabarit. Certes, on ne juge pas un gars selon son faciès, mais Grandroger ne peut s'empêcher de penser que la brute est sans doute mieux fournie en biceps qu'en neurones. C'est le genre de bonhomme qu'il vaut mieux avoir dans son camp que sur le dos, car il pourrait briser les reins de n'importe qui en deux coups de cuillère à pot. Notre vide-gousset note d'ailleurs que le mastodonte se place de façon à empêcher toute fuite par les escaliers, et c'est de bonne guerre, mais il ne se sent pas directement concerné : il est là tout d'abord pour négocier.

La conversation prend immédiatement une orientation inattendue. Les bijoux passent au second plan. Il y a visiblement un litige ancien entre le patron de la gargote et l'homme au chapeau à plumes. Ce-dernier est vraiment un âne d'être revenu se fourrer ainsi entre les pattes d'Alton et de son molosse. Comment Daermon va t-il se tirer sans casse de cette situation ? Grandroger l'ignore, et ça ne le tracasse nullement, ça l'amuserait plutôt. Il se détend un peu. Le voilà réduit au rôle de spectateur et ça lui convient parfaitement. Les trois zigotos peuvent bien s'entre-tuer, il n'en a rien à cirer. C'est la loi des miracles. La loi du plus fort. Si tu as fait une grosse connerie et que tu es pris, ton compte est bon. Daermon a intérêt à trouver un bon moyen pour régler ses dettes, sinon cette cave sera son tombeau.

Grandroger écoute les explications de son vis-à-vis avec un p'tit sourire narquois. Daermon est un gars sympathique, certes, mais il n'a aucune raison de prendre des risques pour lui. Les menaces d'Alton sont très claires, et le magouilleur s'emberlificote dans ses justifications. Il est franchement pitoyable. Terminé d'essayer d'en mettre plein la vue en vue en récitant des alexandrins ! Avec deux pépins de raisins entre les fesses, il nous ferait trois litres d'huile.

Mais soudain ! Que fait-il ? Le voilà qui se jette comme un malade sur les bijoux abandonnés sur la table et qui les pousse en direction d'Alton, en paiement de sa dette ! Non mais quel culot ! Grandroger voit rouge ! Et ce n'est pas le coup de pied discret que lui refile Daermon qui y changera quelque chose !


Touche pas à ça, bougre d'animal ! J'n'ai pas fait deux cents lieues pour qu'un abruti me rafle mes cailloux ! Tu t'es mis dans la panade tout seul, à toi de t'en sortir !

Grandroger pose à nouveau sa paluche sur les joyaux, les rassemble vivement et les remet dans sa fouille. Il se tourne vers Alton. Je suis venu te proposer une affaire en or ! Et il y en aura beaucoup d'autres à l'avenir. Je ne bosse pas seul, j'ai toute une équipe à mes ordres. Demande à ton colosse de virer ce guignol et on pourra discuter entre personnes raisonnables !

Daermon
DAERMON



Citation:
« Rien ne ressemble tant à un honnête homme qu'un coquin qui connaît son métier. » de George Sand


[Dans la cave]

Le voilà dans une belle m...
Le Grand Roger ne vient pas en plus l'aider.
Il le voit encore toit à l'heure boire à ses côtés à la santé de dame perruche.
Il faut contrattaquer et vite.


Mais je ne rafle rien du tout.

Murmurant à Roger.

Laisse moi faire je te dis, je m'occupe de tout, ça fait parti du plan !

Revenant à Maxance et Alton, il poursuit.

Donc, je ne reviens pas les mains vides comme je le disais...

Il cherche les cailloux.
Trop tard, ils sont déjà dans la fouille du voisin de table.
Décidément, il va faire tout foirer, il reprend.


Je te présente Grand Roger, un honnête homme de ceux avec qui je suis certain tu aimeras travailler. Surtout que j'ai cru comprendre que tu cherchais du monde, on en parle d'ailleurs dans tous les bas fonds de Paris...

Daermon ravale sa salive.

Tu vois, j'avais pensé... Que peut-être... il y aurait un travail pour moi...

Ça ne va pas bien passer, il le sent.

… Et Grand Roger, qui d'ailleurs a une belle petite troupe sous ses ordres. Je suis certain que tout le monde y trouverait son compte assurément.

Il se tourne de nouveau vers l'intéressé et murmure.

Je t'en conjure laisse moi finir
Sinon je vais finir en martyr.


Puis à Alton.

Alors, le marché te convient ?
Ma petite bande heu... enfin celle de Grand Roger... Et on oublie un peu le passé...
Arnos
Impatient ? Ou bien fatigué d’attendre ? Mais pas du tout voyons. Il s’occupait à dévisager tous les clients présents dans la pièce. Après avoir approuvé les dires de sa comparse par un large signe de tête accompagné d’un grand sourire presque coquin pour rentrer dans le jeu de sa collègue. Ingénieux, très ingénieux d’ailleurs qu’il n’y aurait pas pensé tout seul. Bon bien sûr avec du temps, genre quelques semaines, l’idée lui serait apparu tout naturellement.
Le dos contre le comptoir, il regarda un instant sa nouvelle recrue. Elle lui semblait prometteuse, mais il ne voulait pas se réjouir trop tôt, et attendait de voir le résultat de la négociation à venir.


Arnos n’était pas un homme qui avait pour habitude de travailler en groupe, et c’est sans doute pour cette raison qu’il avait du mal à déléguer des taches capitales. Bon il n’était pas à la tête d’une horde de soldat sans cervelle, mais cela ne lui empêchait pas d’être toujours sur le dos de ces collègues. Et puis le dicton « on n’est jamais mieux servi que par soi-même » avait du mal à laisser la place à « un pour tous et tous pour un ».

D’un autre côté, sa réputation faisant un peu de chemin, sa méthode n’était peut-être pas si mauvaise que cela. De toute manière cette fois-ci, c’était lui et personne d’autre qui allait s’occuper de cette affaire. Tout était prêt pour qu’il s’en mette plein les poches, ne manquait plus que l’acheteur de ses services.

D’ailleurs, en parlant d’acheteur, cela s’agita un instant près d’une sorte d’escalier. Deux hommes les empruntèrent, avant que ne les suivent, un peu plus tard, deux autres personnes. Que de monde, et peut-être que le patron en faisait partie. Difficile de se douter de quoi ils allaient parler, ni même de savoir qui ils étaient.
Pourtant ce n’était pas le plus important à ses yeux. En effet son regard noir cherchait plutôt la serveuse pour ensuite savoir ce qui allait advenir de nos deux mercenaires. Et c’est enfin qu’elle réapparut.

Arnos l’écouta sans prononcer un seul mot, tout dans la sobriété et l’intimidation. Il ne lâcha qu’un
Hum, ben [Hum, bien] à la fin. Il jeta un dernier coup d’œil à son amie avant d’emboiter le pas de notre serveuse.
Sans méfiance ni appréhension, les deux mercenaires se dirigèrent donc vers une nouvelle affaire.


[Je me permets juste de dire que notre amie ljd Lafeeline qui sera indisponible jusqu’à mardi ou mercredi de la semaine prochaine. Bonne continuation]
Alton
ALTON


[Arnaques, mensonges et complicité en sous-sol]

Le comique de Daermon commence sensiblement à énerver Alton qui écoute d'une oreille distraite ses pales explications à propos de sa disparition mystérieuse.
Décidément, ce bête vient ici chez lui et se permet de l'insulter en vomissant ses mensonges. Tout portait à croire que le receleur allait faire un geste de la main ordonnant à Maxance de charger l'imbécile mais c'était sans compter sur les bijoux facilement proposés.


"- Là tu commences à jouer d'une musique qui ne souffre d'aucune fausses notes et j'apprécie vois-tu. D'ailleurs Maxance aussi car tu dois bien le savoir, il n'aime pas les mauvais accords. "

Alton regarde avec insistance Daermon juste avant d'être surpris par un retournement de situation. L'inconnu silencieux jusqu'à maintenant remballe les bijoux accusant au passage l'idiot de voleur. Ce dernier se défend tel un chat retombant toujours sur ses pattes. C'est bien lui...

" Il est vrai effectivement que je recherche des personnes pour un travail bien particulier."

Il s'arrête un instant comme une hésitation avant de reprendre.

" Des personnes sérieuses qui ne disparaissent pas du jour au lendemain mais...
Je te connais qualifié par ce que tu as prouvé par le passé et serais prêt à discuter plus en avant avec toi si tu m'enlevais de l'esprit cette malheureuse dette qui me rappelle que tu m'as trompé !"

Alton s'intéresse à l'inconnu présenté comme se nommant GrandRoger.

" Une affaire en or ? L'image me plait mais comment mesurer votre sérieux. Pour le moment, je ne vous vois qu'en compagnie d'un coquin qui n'a que peu d'estime à mes yeux."
Lafeeline
Il commençait à être temps pour la belle noiraude qui n'était pas d'un naturel très patient que la serveuse revint avec un semblant d'informations.

Elle la suivit du regard, détailla sa silhouette, trouvant qu'elle était sobre mais ravissante. Ho pas que Lafeeline était fortement attirée par les femmes, mais elle savait apprécier ses congénères pour se qu'elles étaient.

Quand cette dernière prit les devants, au regard de son 'patron' elle lui emboîta le pas en se dandinant bien sûr du derrière tout en redressant les épaules pour afficher fièrement ses deux atouts principaux. Quoique ceux de derrière l'étaient tout autant. Les regards des hommes qui pouvaient la convoiter, ne savaient plus trop où mettre les yeux tant ils en avaient plein la vue. En haut...En bas... Devant...Derrière. Bref, passons!

Sourire aguicheur aux lèvres, elle les lécha meme quelque peu. Question de faire bien sentir son appétit des hommes, l'appétit peut-être envers celui qui était devant et surtout, parce que la place était envahit de ces mâles plus ou moins en rûtent plus ou moins aux aguets d'un voisin véreux près à le tuer pour une bière.

Ainsi quittèrent-ils les bruits infernaux pour un autre lieu qu'ils découvriraient sous peu.


[Je confirme les 'dires' du joueur d'Arnos. Une semi retraite pour quelques jours sans plus.]
--Maxance



Les yeux de Maxance passent de l'un à l'autre. Vache c'est que ça se renvoie vite la balle... Daermon n'en mène pas large. Il voit bien que le type se liquéfie sur sa chaise. Et le blond en face qui ne rentre pas dans la danse. C'est décevant tiens ! Ça aurait pu donner lieu à des accord en dessous de table. Le chauve hausse un sourcil pour lui même et émet un autre grognement en entendant son nom. C'est toujours la classe de grogner. Alton lui a dit que ça foutait la pétoche et qu'en plus ça lui coûtait pas un mot. C'est que Maxance il n'aime pas beaucoup parler. C'pas pour autant qu'il a la cervelle aussi grumeleuse que le ragoût de Ragnelle. Mais il s'en sert pas non plus à faire bouillir le ciboulot. Un peu. Là. Comme ça. Dans des caves sombres, avec Alton au premier rang.

Il aimerait bien jouer un peu ce soir. Casser du nez, ou des doigts. Ho tiens... S'ils ne finissent pas trop tard il pourra peut-être arpenter la rue qui mène au bouge pour chercher bagarre ? Y'a toujours un type ou deux suffisamment débile pour se dire qu'ils peuvent tenir tête à l'armoire à glace.

Maxance ramène son gourdin sous son bras, et fait craquer ses deux mains massives.

Là. Ça donne un peu de rythme.
Evil_erin
Mon regard suit un malingre et son double qui s'esquivent par un escalier donnant sans doute dans les sous-sols.
Puis mes yeux reviennent sur la serveuse, suffisamment commune pour passer inaperçue, mais je fronce les yeux quand je la vois s'arrêter à une autre table où discutent à voix basses un mignon, dont l'apparence bien trop propre sur lui contraste avec l'allure du coin, et une grognasse, surement catin de son état vu l'étalage d'attributs qu'elle offre à tous vents.
La brune les entraine à l'étage ...

Bordel ! J'étais entrée dans un salon de thé sans même le savoir ! J'esquissais un rictus qui se voulait un sourire. Puis d'un geste lent, je me relevais, la salle était vide ... Mes yeux circulèrent rapidement sur chaque issue ... Pas de bruit de l'étage, du sous sol venaient quelques échos de voix masculines, tous étaient apparemment bien occupés.

D'un pas nonchalant, je m'approchais du comptoir, en fis le tour et chopais un verre. Je fermais un œil pour l'examiner rapidement et le frottais contre ma chemise, puis j'attrapais au vol une bouteille de gnôle.
Je posais le verre sur le comptoir pour le remplir, posais la bouteille à coté et, après avoir reniflé le contenu, je l'avalais d'un coup. Avec un léger soupire de satisfaction, j'en reversais un second qui fit le même trajet, à peine moins vite. Je passais la main sur mon menton, moment de réflexion pour me dire que c'était pas ici que je trouverais un peu d'animation.

La cour semblait endormie, soit le feu couvait, soit le guet faisait trop bien son boulot, ce qui serait un peu con en soit.
La bouteille dans une main, le verre dans l'autre, je rejoignis ma table. Me réinstallant, je décidais de finir la bouteille tranquillement et me casserai si rien ne se passait d'ici la dernière goutte ...

_________________
--Grandroger




[Dans la cave.]


Voilà que Daermon est à nouveau sur la sellette, et ses justifications sont toujours aussi laborieuses. Grandroger n'en a que faire. Il le laisse se dépatouiller. A présent qu'il a récupéré ses précieux cailloux, il ne peut plus rien lui arriver de vraiment fâcheux, à part peut-être un bon coup de massue sur la cafetière. Il continue donc à épier le dénommé Maxance, tout en suivant la conversation. Les yeux d'un côté, les oreilles de l'autre. C'est-y pas beau ça ?

Bon ! Il tique un peu lorsque Daermon se permet de parler à nouveau en son nom, en suggérant à Alton qu'ils pourraient tous les deux se mettre à son service. Décidément, l'homme au chapeau à plumes est un indécrottable baratineur en plus d'un fieffé culotté. Un jour, s'il en a l'occasion, il faudra qu'il mette les choses au point avec cet impudent personnage ! Ou qu'il lui coupe la langue ! Bonne idée ça, non ?

Le tavernier confirme alors qu'il recherche de la main d’œuvre, mais surtout, bonne nouvelle, il paraît intéressé par l' « affaire en or », c'est-à-dire les bijoux. Le reste importe peu. Grandroger n'est pas venu pour chercher du boulot. Les manoirs à visiter et les p'tites vieilles à plumer sont nombreuses en province. Il évite donc le sujet. Si Alton le relance il y réfléchira plus sérieusement après la transaction, si elle se déroule conformément à ses vœux. Quant à la remarque concernant Daermon, elle lui arrache un hochement de tête exaspéré puis une vive réplique :
Tu fais erreur, Aton ! Je ne suis en compagnie de personne ! Je connais ce gars depuis dix minutes ... dit-il en désignant Daermon du menton. Et si c'est un coquin qui n'a que peu d'estime à tes yeux, fais le jeter dehors par le malabar qui t'accompagne ! Je pense que ça amusera beaucoup Maxance !

Il lève les yeux vers le colosse, lui adresse un clin d’œil amical – ça pourra toujours servir de gagner les bonnes grâces de l'hercule – puis il dévisage à nouveau le tavernier. Bien ! Si on en revenait à nos moutons ? Tu as sans doute fort à faire ailleurs et moi aussi ! J'ai là quelques bijoux fabuleux ... poursuit-il en les étalant pour la seconde fois sur la table, juste sous le nez d'Alton. Tu me dis si ça t'intéresse, et on se dépêche de conclure l'affaire. C'est 250 écus pour le lot, mais ça en vaut facilement le double ou le triple ! J'imagine que tu as assez de contacts dans le milieu pour les écouler facilement, non ? Ou bien une jolie drôlesse à récompenser pour ses gâteries ...

Grandroger jette alors un regard particulièrement éloquent à Daermon et lui balance : Et toi bas les pattes cette fois ! Occupe toi de sauver tes fesses et mêle toi de tes oignons !

Ryxende_bodhran
elle sait pas ce qu'elle fout là, mais elle y est . peut être juste un besoin de sentir les remugles d'un temps passé où plane encore une certaine nostalgie .. où une nostalgie certaine . pas de bon poil, la toute petite brune . pas des plus agréable, pas des plus engageante . faut dire qu'à une croisée de ruelles glauque un fou a eu la bonne idée de lui demander son nom et de la prendre pour une puterelle du coin . le fou devait tabler sur une bonne différence de stature et de taille pour se faire une petite gâterie . quand comprend ils que la taille et la corpulence n'ont rien à voir avec la hargne ? c'est donc, presque naturellement que le fou se retrouve avec une entaille à l'entre jambe . les braies n'ayant que peu freinées la dague apparue, soudainement, dans la petite main fine .

un couinement de porc plus tard, elle avise une taverne aux fenêtres sales et aux lueurs glauques . voilà l'endroit parfait pour aller avec son humeur badine et taquine . pousser la porte n'a rien de grandiose . un regard circulaire ne regardant personne . juste se faire une idée du nombre . ne pas entendre les bruits alentours . juste se mettre dans un endroit à peu près sec et presque propre .

et , comme il faut bien que sa taille lui serve à quelque chose, elle se glisse dans un coin sombre et s'y tasse . pas envie de se mêler aux autochtones .

et en parlant d'autochtones ... une longue silhouette blonde semble décidée à se taper, seule, une bouteille . léger sourire en coin lorsqu'elle reconnait, non pas la silhouette, bien que , mais l'épée accrochée dans le dos . faut dire, qu'elle la souvent vu et de près . Chantebrume n'étant jamais loin de sa propriétaire, peu de chance que la longue silhouette ne soit autre que ... ouep, elle même, her self, même ! et si c'est pas elle, ben la toute petite brune va encore devoir faire chanter sa lame, certes plus courte, mais tout aussi affutée .

l'hésitation est minime . petite silhouette se dépliant doucement pour se déplacer en silence et venir se coller contre mur gluant de suie et d'humidité . s'en fout, elle est pas là pour faire gravure de mode .

tiens, et qu'est ce que nous avons là ? tu connaitrais pas une chieuse qu'écoute jamais rien ?

c'est pas si facile de décrire la relation entre elles deux . parcourt pas loin d'être identique . jeu du chat et de la souris au départ . baston pour bien se connaitre et s'apprécier . une complicité se forgeant au fil des années .
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Arnan
Mouais, y était encore vivant, faut croire. En plus, y avait un truc à la main, genre, tampon chiffon usé qui avait déniché y sait plus trop où. C'était plutôt ce qui avait dessus qui l'intéressait.

Ça faisait un moment qui rechignait à ce pointé, mais c'tait ca, où rester pieuter entre deux noeuds pour les prochains dix ans.

Le géant entra dans ce qu'il détestait le plus après les branches d'arbre, les tavernes. Ces foutus pioles où t'avait que des poutres pour t'sonné la cervelle et te rappeler que t'aurai toujours un bleu qui suivrait l'autre. Y avait déjà assez de donzelles chiante qui lui tombait sur le crâne, pas besoin d'bois en plus. non mais hin! Et c'pas dire, on lui piquait son rhum aussi! Y se rappelait plus qui avait dit que les nana était tout jolie et qu'elle buvait pas, mais qu'il aille ce faire ..... biiiiiiiip...

Zieutant ce qui avait dans le coin, il lâcha un lourd soupire, prenant bien soin de s'arreter avant hin. Pas un chat. Y zieuta encore une fois son truc, et s'approcha du bar. Bah.. c'tait ici

Tout bien réfléchis, y ferait mieux d'évité si la subtilité était encore de mise. Pour le moment, y cherchait que l'patron de la place. Quand y avait un bon boulot, du fric à la pointe, y répondait toujours présent!

C'est pour ca qui eut soudain un grand BANG!. Hé, j'ai dit subtile, mais j'ai pas dit discret. Le balafre zieuta le bar, fallait pas tout cassé quand même. Ouf, y avait eu chaud, qu'une marque. Tout baignait alors. Ce fut de ca voix forte et profonde qui dit ;


Hé! Si y a quelqu'un, magniez vous l'train, y fait soif!
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Un gros merci à JD Lililith!
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