Vivia
[Hôtel - Rue Montorgueil]
La Cour des Miracles, le lieu de résidence des gueux, des puterelles et des brigands. Un espace anarchique néanmoins organisé en secteur et en clans distincts où boiteux, sanguinaires et bordels se partagent ruelles et écus. A l'orée de cette Cour, où civilisation et âmes putrides se croisent encore, se niche un hôtel à la façade bancale dont le second étage avait été acheté par Ludovica Corleone et Théophile Derocher. Depuis leur arrestation, l'héritière avait néanmoins décidé de s'y installer et d'y apposer sa marque. S'il avait fallu plusieurs années pour que la douleur s'estompe au rythme de leur odeur rassurante et familière, la Sicilienne était néanmoins parvenue à se sentir à son aise. De cet appartement comprenant deux chambres, une salle d'eau et un cabinet de consultation, Vivia en avait gardé le mobilier et la composition générale. Mais seul l'Atelier, avait un véritable intérêt à ses yeux. Dans ce dernier, une couche avait été aménagée contre l'angle d'un mur, tandis qu'un bureau trônait au centre de la pièce, entouré de par et d'autres par de larges étagères emplies de potions, décoctions, matériels de barbier et autres indispensables.
Revenue depuis quelques jours dans l'appartement, Vivia prit le temps de retrouver ses notes, ses rituels et ses expériences. Chaque jour se résumait ainsi à la préparation d'essences curative, de potions et diverses recherches et lectures. De temps à autre, quelques connaissances à son père, s'aventuraient encore au delà du seuil pour rencontrer celle, qui avait hérité des traits Siciliens de Ludovica et de la passion dévorante de Théophile. D'ailleurs, un patient frappe à sa porte.
Par le biais du bouche à oreilles, bien des gueux et autres tordus du la Cour entendirent parler de ce médecin installé à l'orée des leurs pavés. Et force est de constaté que celui qui foule le sol de l'appartement n'a rien de ces clients habituels. Il ne s'agit que d'une femme dont l'allure parle d'elle-même et dont les maux se devinent à même les plaies qui rongent sa peau. C'est une de ces putains qui beugle quand vient la nuit tombée, qui vomit sur le palier de l'hôtel l'aube venue et qui s'écroule telle une loque devant le seuil, une fois le jour levé. Elle se prénomme Rose, un nom de fleur bien délicat pour une donzelle dont les pétales et le jardin est contaminé par une maladie bien connue des médecins. Pour elle, il n'existe pour l'heure aucun remède et si autrefois cette fleur attirait par sa beauté un nombre important de clients, elle n'est qu'un végétal qui de jour en jour se flétrie. Les pétales chutent au rythme de cette peau rongée et ce que les clients venaient cueillir n'est désormais qu'un gage de contamination et de mort. Pour elle, Vivia ne s'attarde pas d'avantage et contre quelques écus dûment gagnés, des décoctions sont échangées. Leur effet n'est pas miraculeux, au contraire, les plantes choisies ne font qu'apaiser les douleurs et estomper le Mal qui la ronge lentement. Et malgré ses conseils, une fois de plus, Rose continuera de traîner à même les ruelles. Sa croûte, c'est ainsi que Rose la gagne et contre quelques écus, ce sont des patients qu'elle engendre.
Ainsi est la vie à la Cour des Miracles...Le Malheur des uns, fait la fortune des autres et qui mieux qu'un médecin peut s'assurer prospérité dans un tel gué-pied.
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La Cour des Miracles, le lieu de résidence des gueux, des puterelles et des brigands. Un espace anarchique néanmoins organisé en secteur et en clans distincts où boiteux, sanguinaires et bordels se partagent ruelles et écus. A l'orée de cette Cour, où civilisation et âmes putrides se croisent encore, se niche un hôtel à la façade bancale dont le second étage avait été acheté par Ludovica Corleone et Théophile Derocher. Depuis leur arrestation, l'héritière avait néanmoins décidé de s'y installer et d'y apposer sa marque. S'il avait fallu plusieurs années pour que la douleur s'estompe au rythme de leur odeur rassurante et familière, la Sicilienne était néanmoins parvenue à se sentir à son aise. De cet appartement comprenant deux chambres, une salle d'eau et un cabinet de consultation, Vivia en avait gardé le mobilier et la composition générale. Mais seul l'Atelier, avait un véritable intérêt à ses yeux. Dans ce dernier, une couche avait été aménagée contre l'angle d'un mur, tandis qu'un bureau trônait au centre de la pièce, entouré de par et d'autres par de larges étagères emplies de potions, décoctions, matériels de barbier et autres indispensables.
Revenue depuis quelques jours dans l'appartement, Vivia prit le temps de retrouver ses notes, ses rituels et ses expériences. Chaque jour se résumait ainsi à la préparation d'essences curative, de potions et diverses recherches et lectures. De temps à autre, quelques connaissances à son père, s'aventuraient encore au delà du seuil pour rencontrer celle, qui avait hérité des traits Siciliens de Ludovica et de la passion dévorante de Théophile. D'ailleurs, un patient frappe à sa porte.
Par le biais du bouche à oreilles, bien des gueux et autres tordus du la Cour entendirent parler de ce médecin installé à l'orée des leurs pavés. Et force est de constaté que celui qui foule le sol de l'appartement n'a rien de ces clients habituels. Il ne s'agit que d'une femme dont l'allure parle d'elle-même et dont les maux se devinent à même les plaies qui rongent sa peau. C'est une de ces putains qui beugle quand vient la nuit tombée, qui vomit sur le palier de l'hôtel l'aube venue et qui s'écroule telle une loque devant le seuil, une fois le jour levé. Elle se prénomme Rose, un nom de fleur bien délicat pour une donzelle dont les pétales et le jardin est contaminé par une maladie bien connue des médecins. Pour elle, il n'existe pour l'heure aucun remède et si autrefois cette fleur attirait par sa beauté un nombre important de clients, elle n'est qu'un végétal qui de jour en jour se flétrie. Les pétales chutent au rythme de cette peau rongée et ce que les clients venaient cueillir n'est désormais qu'un gage de contamination et de mort. Pour elle, Vivia ne s'attarde pas d'avantage et contre quelques écus dûment gagnés, des décoctions sont échangées. Leur effet n'est pas miraculeux, au contraire, les plantes choisies ne font qu'apaiser les douleurs et estomper le Mal qui la ronge lentement. Et malgré ses conseils, une fois de plus, Rose continuera de traîner à même les ruelles. Sa croûte, c'est ainsi que Rose la gagne et contre quelques écus, ce sont des patients qu'elle engendre.
Ainsi est la vie à la Cour des Miracles...Le Malheur des uns, fait la fortune des autres et qui mieux qu'un médecin peut s'assurer prospérité dans un tel gué-pied.
Précisons donc qu'il s'agit d'un hôtel.
Le rez-de-chaussée est dédiée aux plantes et aux soins d'urgence.
Le premier étage à l'accueil des patients (salle d'attente) et des soins. Il contient également, la chambre à coucher du Barbier Fou.
Précisons que les examens et soins, se font sur une table en bois recouverte d'un socle épais en verre (Malgré le contact froid, cela reste plus aisé à nettoyer !)
Le 2ème et dernier étage donc a été aménagé en salle de réunion (débauche et concile des clans)
Plan des lieux :
Le rez-de-chaussée est dédiée aux plantes et aux soins d'urgence.
Le premier étage à l'accueil des patients (salle d'attente) et des soins. Il contient également, la chambre à coucher du Barbier Fou.
Précisons que les examens et soins, se font sur une table en bois recouverte d'un socle épais en verre (Malgré le contact froid, cela reste plus aisé à nettoyer !)
Le 2ème et dernier étage donc a été aménagé en salle de réunion (débauche et concile des clans)
Plan des lieux :
Spoiler:
RDC :
1er étage :
2nd Etage :
1er étage :
2nd Etage :
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