Louis.t
En même temps qu'il avait volé, sa dague lui était tombée de la main. A taton, il la cherche, s'attendant à essuyer une pluie de coups, ne cherchant pas vraiment à les esquiver, mais il voit la fureur du Maître dont il a souvent entendu parler, mais s'il avait entendu des cris, il n'y avait jamais assisté ainsi.
C'est assis, la dague dans la main droite, tremblant de peur qu'il le regarde, n'osant plus bouger. Lorsque le papier lui est jeté à la tête, il le prend, arrivant à peine à lire, tellement il est terrorisé... mais fini par réussir à apercevoir les mots "père inconnu" et "850 écus".
Les mots du Maître raisonnent dans sa tête, le murmure est menaçant, il le sait, ça va lui coûter cher... Il se lève, lentement, silencieux, baissant la tête et s'approche de son Maître, rangeant sa dague à la ceinture de ses braies, puis lève des yeux embués une nouvelle fois vers son Seigneur et Maître, et ouvre la bouche pour parler, mais la referme pour déglutir, avant de murmurer d'une voix à peine audible.
J'vous d'mande pardon.
Un léger soupire, un frisson qui lui parcourt l'échine, la rudesse du coup qui l'a à moitié sonné, il redevient le toutou obéïssant, complètement sous la coupe de cet homme. Louis se sait pris au piège, englué, et lui tend le document prouvant son achat d'une main incertaine, bien que ce soit sa main gauche, il n'a plus aucune maîtrise de l'angoisse qui l'a saisi et l'envahit toujours.
Je... Je rangerais si vous voulez.
Il tourne la tête pour regarder le désordre provoqué par la fureur du Maître, sachant que c'est lui qui l'a provoquée, puis regarde son Maître, sans moufter, dompté, pour le moment.
C'est assis, la dague dans la main droite, tremblant de peur qu'il le regarde, n'osant plus bouger. Lorsque le papier lui est jeté à la tête, il le prend, arrivant à peine à lire, tellement il est terrorisé... mais fini par réussir à apercevoir les mots "père inconnu" et "850 écus".
Les mots du Maître raisonnent dans sa tête, le murmure est menaçant, il le sait, ça va lui coûter cher... Il se lève, lentement, silencieux, baissant la tête et s'approche de son Maître, rangeant sa dague à la ceinture de ses braies, puis lève des yeux embués une nouvelle fois vers son Seigneur et Maître, et ouvre la bouche pour parler, mais la referme pour déglutir, avant de murmurer d'une voix à peine audible.
J'vous d'mande pardon.
Un léger soupire, un frisson qui lui parcourt l'échine, la rudesse du coup qui l'a à moitié sonné, il redevient le toutou obéïssant, complètement sous la coupe de cet homme. Louis se sait pris au piège, englué, et lui tend le document prouvant son achat d'une main incertaine, bien que ce soit sa main gauche, il n'a plus aucune maîtrise de l'angoisse qui l'a saisi et l'envahit toujours.
Je... Je rangerais si vous voulez.
Il tourne la tête pour regarder le désordre provoqué par la fureur du Maître, sachant que c'est lui qui l'a provoquée, puis regarde son Maître, sans moufter, dompté, pour le moment.