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[rp]Baptême de Euphorbe

Cathelineau.
[Primatiale de Bretagne, Rennes]

Aujourd'hui le Primat devait célébrer un baptême, il aimait toujours officier les baptêmes, l'entrée dans la famille Aristotélicienne était toujours un grand moment.
S'habillant dans la Sacristie, il enfila ses insignes épiscopaux et fit sonner les cloches afin d'indiquer aux fidèles qu'ils pouvaient entrer.


BONG !BONG !BONG !
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Euphorbe

« - Dites-moi quand vous aurez votre curé et j’irais le voir. »

Dante Tommaso Ceresa. Un soir en Périgord.



Et il avait tenu parole.
Mieux que ça encore puisqu’il avait – la di Scopio ne savait trop comment – lui-même trouver l’officiant et ce dernier n’était pas qu’un simple prêtre. Loin de là. De Limoges à Rennes. Non. De Périgueux à la Capitale Bretonne, tout était allé très vite. Elle n’oserait néanmoins pas penser « trop » car les lieux avalés lui avaient permis de réfléchir. Et si l’ancienne Oisillon n’avait pas obtenue des certitudes sur tout, elle devait reconnaitre une forme de soulagement à l’idée de ce baptême. Les jours passant, avec le retour du Vénitien à ses côtés, Ellis prenait de plus en plus le pas sur Euphorbe mais la jeune femme s’obligeait – sous couvert de la solitude et avec l’aide d’Orius – à ne pas laisser filer trop rapidement cette part d’elle-même.

On a toujours besoin d’une plante toxique.

Nerveuse depuis leur approche de la ville dont elle ne gardait que peu de bons souvenirs, elle accusait de léger signe de fatigue. L’histoire allait-elle se répéter ? Pénétrant dans le lieu Saint au son des cloches, elle glissa un regard au Cérésa Père avant de poursuivre sur les Fils. Leurs fils. Elle s’y ferait. Un jour, elle s’y ferait. Leur adressant un fin sourire, elle jeta un regard circulaire autour d’eux, espérant voir l’arrivée de sa future Marraine. La seule qu’elle a souhaitée dans ce rôle et à qui, elle avait fait parvenir un pli dès que la cérémonie était devenue une certitude. Mais ce fut l’officiant – devant qui elle s’inclina légèrement - qui s’imposa à sa vue.


« - Bonjour Monseigneur. »

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Cathelineau.
Demat, comment allez vous ? Attendez vous marraine ou parrain ?

Il sourit à la jeune femme afin de la décontracter. C'était un grand jour après tout.
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Liz52
Il est des rencontres que l'on fait et qui vous marquent à jamais. Le Venitien etait de ceux là. Le revoir apres l'experience partagée chez elle à Donges avait quelque peut perturbé Liz. Le souvenir des prunelles inquisitrices et de ses mains sur elle sembait plus vivace qu'elle ne l'aurait avoué. Elle pouvait encore sentir les effluves du parfum d'orient qu'il lui avait fait decouvrir et l'effet qu'il avait eu sûr ses sens. L'abandon de soit qu'il avait provoqué et ce sentiment de pleinitude que jamais elle n'avait plus eprouvé Elle se souvenait de l'envie de "plus" suscitée par Dante et de la frustration lorsqu'ils en étaient "resté là".

Il n'avait pas changé. Toujours cette aura inexplicable qui l'enveloppait. La surprise avait ete totale lorsqu'il s'était fait annoncé. Les gardes sur les dents lorsqu'un "non breton" demandait à voir la Duchesse, avaient eux aussi été pris au piège. La jeune femme avait ete amusée de l'effet de l'italien sur eux.
Une fois introduit, ils avaient longuement échangé sur les presents d'orients qu'il etait venu lui apporter. Puis, il etait venu à lui parler d'une femme... importante visiblement à ses yeux. Cela marqua assez Liz pour qu'elle pretta attention lorsqu'il lui expliqua avoir besoin d'un homme d'église pour un baptême.
Ils etaient en Bretagne quelques jours, aussi la Duchesse de Bretagne usa de ses prerogatives et organisa une rencontre entre la Dame en question et son ami Cathelineau Prima de Bretagne. Ils s'etaient entendu et du coup elle se presentait ce jour à la primatiale, invitee au bapteme d'Ellis qu'elle n'avait du coup pas rencontrée. Que cela ne tienne !

Elle etait là par amitié pour Dante et peut etre aussi par curiosité et voir celle qui touchait l'innaccessible vénitien.
Sa garde en position à l'entrée et en tenue officielle, elle entra dans l'edifice où Monseigneur etait en discussion avec .... elle.

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Cathelineau.
Ah Demat Liz, je suis heureux de te voir.

Ainsi nous allons débuter ce baptême, fait marquant d'une vie car il symbolise l'entrée dans la famille Aristotélicienne, j'ai coutume de dire que si l'on oublie le Maire de sa naissance, on oublie pas le Curé qui nous a baptisé.

Pour débuter cette cérémonie, il convient de répondre à quelques questions affirmant votre demande de recevoir le baptême.

Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettez-vous le Péché ?

Pour échapper au pouvoir du péché, rejettez-vous ce qui conduit le mal ?

Pour suivre Aristote, rejettez-vous ce que l'on ne nomme pas qui l'auteur du péché ?

Croyez-vous en Aristote, en Christos, les prophètes les saints et l’amitié Aristotélicienne ?

Croyez-vous en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ?

Croyez-vous en la vertu, en la Sainte Église Aristotélicienne en la Vie éternelle ?

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Euphorbe
L’entrée suivante ne fut pas celle que l’Euphorbe espérait puisque, si l’arrivante était bien Duchesse – déduction faite par Ellis à la vu de sa tenue, son maintien mais surtout de ses gardes postés aux entrée – elle n’en était pas Normande. Un discret « Bonjour Votre Grasce. » fut émit, l’identité de l’inconnue étant confirmé par le prélat. Les craintes la cueillir à nouveau jusqu’au l’écoute de nouveaux pas sur le saint dallage. Nouveau coup d’œil au parvis et un soupire de soulagement lui échappa.

« - Ah la voilà ! »

Un sourire étira le coin des lipes Scipocienne. La Duchesse avait acceptait. La Duchesse était là. L’accueillant d’une petite inclinaison, elle n’eut le temps, avec elle, de n’échanger que quelques mots, s’assurant de sa santé et son voyage. Quant aux restes, il devrait être évoqué plus tard, la cérémonie débutée.

Le Péché.
« - Je le rejette. »
Le mal.
« - Je le rejette. »
Le Pécheur.
« - Je le rejette. »
Aux Prophètes.
« - J’y crois. »
En Dieu.
« - J’y crois. »
En la vertu & l’Eglise.
« - J’y crois. »

Post écrit avec accord de Jd Deedee.

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Deedee
      Etape 1 : Réaction

    « Je ne souhaite personne d’autre que vous »


    Elle avait dû lire et relire, et encore relire, et même faire lire la missive par sa camériste pour être sûre d’en avoir bien saisie le sens de tous les mots coucher sur le vélin.
    Devenir la marraine de quelqu’un était toujours un moment inoubliable, un privilège et une grande responsabilité qui ne devait pas ni se prendre sur un coup de tête ni s’accepter à la légère.
    Accompagner quelqu’un sur le chemin de la foi quand soi-même l’on perdait parfois la foi était assez complexe. Et pourtant…

    Comment aurait-elle pu refuser cela ?
    Comment aurait-elle pu LUI refuser ?

    Petit oisillon qui s’était posé un jour sur le parvis de l’Hôtel-Dieu…


    -Vite ! Qu’on attelle la voiture ! Nous partons en Bretagne !

      Etape 2 : Action

    Partir en Bretagne quand on est en alerte contre cette province… Tout un paradoxe !
    La voiture avait pourtant bien quitté Vire, empruntant les routes principales du duché avant de bifurquer peu avant Avranches de façon à contourner l’armée en stationnement. Manquerait plus qu’on la prenne pour une espionne, qu’on l’accuse de trahison, haute trahison ou que sais-je encore… Et que l’armée ne l’attaque.

    Bref, 3 précaution valent mieux qu’une seule, l’attelage attaqua les routes secondaires, rallongeant le trajet mais évitant les dangers.

    Et c’est ainsi qu’après de longue, longue longue heure de voyage, entrecouper de quelque pause pour reposer les chevaux et se restaurer qu’Adeline arriva enfin à Rennes, pile le troisième jour.
    Pile à l’heure.
    Ou presque !


      Etape 3 : arriver discrètement, sans se faire remarquer, comme si de rien était.

    Les cloches avaient fini de sonner, seul un léger tintement persistait indiquant donc que l’heure était passée et l’office… probablement commencé.
    Remontant légèrement le pan de sa robe, la marquise pressa le pas, essayant tant bien que mal de ne pas faire trop de bruit sur les pavés de l’édifice.

    Ouf ! Juste à temps !
    L’Archevêque n’avait pas encore commencer, même si tout le monde semblait déjà présent.
    Tout le monde ?
    Visiblement oui…. Tout le monde, même si ce tout le monde…


    -le bonjour Monseigneur… déclara-t-elle à voix basse en s’approchant d’Ellis non sans jeter un regard suspicieux sur…
    Nouveau regard vers Ellis avec qui elle échangea quelques mots à voix basse dans un sourire bienveillant. Les explications viendraient plus tard, ou pas, cela restait à voir et n’avait finalement pas d’importance.

    En attendant la Marquise salua les autres personnes présente, une légère caresse sur la tête des deux petits dévoreurs de brioches, un regard vers la duchesse à qui elle adressa un sourire et un signe de tête en guise de salut.
    Et enfin… un dernier regard vers l’Italien qu’elle salua, respectueusement d’un signe de tête, avec un peu de discernement et d’éducation, il n’y aurait pas d’esclandre en eux aujourd’hui.

    Et la cérémonie commença presque aussitôt, quittant alors du regard l’Italien, la Normande se tourna vers le Prélat et sa futur filleule, attentive à l’instant présent.


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Cathelineau.
Bien, j'invite maintenant la marraine à réciter avec vous le crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN!


Ainsi, il prend sa fidèle coquille st jacques, symbole Briochin et la plonge dans l'eau baptismale afin de faire tomber des gouttes sur le front d'Euphorbe.

Euphorbe, Nous allons maintenant vous accueillir dans la Famille Aristotélicienne.

Puis il allume le cierge et le donne à la jeune femme.



Ainsi par ce baptême, vous demeurez toujours dans la lumière .

Il remet alors à Euphorbe la médaille des baptisés.



Recevez la médaille des baptisés, partout dans les Royaumes vous serez désormais reconnue ainsi et vous trouverez toujours un frère ou une sœur pour vous aider.

Soyez la bienvenue, Euphorbe, dans la grande famille Aristotélicienne.


Puis le traditionnel certificat est remis à la jeune femme.

Citation:


Primatie de Bretagne, Archidiocèse Suffrageant de Rennes, Paroisse de Rennes.

Moi, Monseigneur Cathelineau Botherel de Canihuel, Archevêque de Rennes, Primat de Bretagne, Vice Amiral Pontifical, Inquisiteur Exorciste, déclare,

Vu le Code de Droit Canonique, Livre 1 : Les sacrements de la Sainte Eglise. Partie I : Le sacrement du baptême

Avoir célébré ce samedi 11 maris de l'an 1465, Dans notre Primatiale de Bretagne, le Baptême de la Demoiselle Euphorbe sous le regard de sa marraine, Deedee.

Afin de prouver l'authenticité de ce certificat, j'en appose mon sceau.


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Dante.tommaso
Il était là, il était venu et regardait du coin de l'œil l'oisillon dans toute sa splendeur. Parce qu'elle était belle ce jour-là toute auréolée de ce petit je-ne-sais-quoi qui la rendait si pure et si intouchable. Alors il lui avait souri le vénitien, un de ses sourires timides qui en disait long sur ce qu'il se passait en lui.

C'était de sa faute à lui si aujourd'hui il remettait les pieds dans une église mais le chemin qu'il faisait aux côtés d'Ellis était sa rédemption à lui et à personne d'autre. L'oisillon avait toujours été sa faiblesse, et pour elle il aurait tué le premier qui s'en serait approché, mais en ce jour, il tentait de lui rendre ce qu'il lui avait pris… de gré mais surtout de force. Et cette part d'humanité qu'il avait perdu ce jour-là tentait de revenir au galop dans son être au point que parfois, il lui arrivait encore de se sentir mal. Pourtant, il faisait avec et continuait sa route comme si de rien n'était.

Redressant le menton, il mit fièrement une main sur l'épaule de chacun des garçons avec bienveillance. Il tenait à ce que tout se passe bien et même si les petits n'avaient pas encore conscience que leur vie était irrémédiablement bouleversée, un jour ils seraient fiers d'avoir été là pour les moments importants de leur mère. Dante fit un signe de tête à Ellis pour l'encourager puis se tourna vers les différentes personnes qui entrèrent. Quant à l'archevêque, il évita son regard le plus longtemps possible. Le vénitien fuyait les hommes d'église depuis qu'il avait rossé le prêtre qui s'en était pris à sa sœur jusqu'à lui offrir une corde pour se pendre. Sa foi en avait pris un coup ce jour-là et depuis… lui et Aristote n'étaient plus vraiment en bon terme…

Un léger sourire sur les lèvres de Dante effaça les mauvais souvenirs qui n'avaient pas à prendre forme en ce jour. Un hochement de tête pour saluer Liz, la blonde marquise qu'il avait initiée aux saveurs d'Orient sans pour autant lui offrir la fin de voyage. La dame était de celles qu'on ne touche qu'avec les yeux, refusant de se laisser aller à gouter aux joies du pêché… tant pis, il était certain qu'elle aurait apprécié mais elle n'aurait pas de seconde chance à moins qu'elle y mette les formes et ça, il en doutait donc… un sourire aimable, la remerciant au passage de ce qu'elle avait fait pour qu'Ellis puisse être baptisée. Puis arriva celle qu'il n'attendait absolument pas en ces lieux. Là, le sourire s'effaça et les mâchoires se contractèrent. Et Dante comprit que c'était elle la marraine de son oisillon.

Inspirant profondément, le vénitien enfermait sa colère au fond de son âme pour mieux offrir un visage moqueur en regardant Adeline. Sourcil arqué, lèvre supérieur légèrement retroussé, yeux inquisiteurs scrutant la tenue de la marquise de Normandie, il fit craquer sa nuque avant d'écouter les paroles de l'archevêque. Plus tard, il aurait de quoi faire mais plus tard…

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Euphorbe
Prier, c’est comme marcher. Ca ne s’oublie jamais.

« - Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant, créateur du Ciel, de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort. Et je crois en Aristote, son prophète, fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés. » A mesure que le crédo avançait, des souvenirs, des impressions lui revenaient pas flash. Louise et elle, agenouillée aux troisièmes rangs de la chapelle moniale. Puis au cinquième et ainsi de suite à mesure que leur âge avancé. Elles, toujours, à genoux au pied de lit voisin dans le réfectoire transformé chaque soir en dortoir. Leurs mains jointes et dressées vers le ciel. Leurs regards brefs et complices. Leur rires étouffées mais heureux. A la vitesse de la mémoire, tous lui revenait. « Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut. » Puis se fut son choix, leur séparation, les pleurs qu’elles essaient de contenir, les promesses faites à la va-vite. En avait-elle tenue une seule ? A cette question, son cœur se serra violement et son timbre dérailla légèrement. « Je crois en l'Action Divine, en la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible. Je crois en la communion des Saints, en la rémission des péchés, en la Vie Eternelle. » Alors lui revinrent ses premières impression dans ce monde immense, ses premières découvertes, ses premières rencontre aussi. « Amen. »

La fin de la prière stoppa trop plein de souvenir et c’est en silence, avec un sourire, qu’elle accepta la flamme et la médaille, tentant d’ignorer la goutte d’eau s’échappant de son cuire chevelu, suivant le sillon de son nez avant de mourir sur ses lèvres. Du bout de la langue, elle termina de la faire disparaitre.

« - Merci. »

Alors, respectueusement, elle s’inclina vers l’officiant. Ravie que cela soit finie mais sceptique quant à son effet. Pourquoi ne ressentait-elle pas le soulagement espéré et attendu ?

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Deedee
    A l’invitation du Prélat, Adeline releva doucement la tête et récita à sa suite :

    Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    Envoyé pour enseigner la sagesse
    Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés
    En la Vie Eternelle.

    AMEN!


    D’ordinaire, elle le récitait du bout des lèvres, discrètement, se fondant dans la masse, mais aujourd’hui, était-ce pour faire bonne impression devant le prélat, ou simplement… pour narguer le vénitiens ? Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la normande en sentant le regard de l’Italien lui picoter la nuque et machinalement elle se redressa, cambrant légèrement les reins juste pour lui faire comprendre qu’elle était là, et cette fois… Il n’était pas maitre à bord !

    Et l’office continua, Adeline observa chaque geste du prélat, les mains jointe, essayant d’être le plus attentive qui soit à ce qu’il se déroulait devant ses yeux, tout en observant du coin de l’œil l’Italien.
    Ellis entrait dans la grande famille aristotélicienne. Le début d’une nouvelle marche, dont elle-même cherchait encore le but. Une marche remplie d’obstacles, de doutes, de questions, une marche épuisante dont la destination restait parfaitement inconnue. Mais qu’importe, elle aurait son aide et son soutien tout au long du chemin, même si pour cela elle devait affronter une nouvelle fois son pire ennemis.

    Tandis qu’Ellis recevait sa médaille symbole de son baptême, la Marquise glissa une nouvelle fois son regard vers l’Italien avant de le poser sur les deux enfants juste devant lui.
    Qu’ils étaient sages !
    Immobile, l’un contre l’autre, observant leur mère un peu intrigué. Comprenaient-ils seulement ce qu’il se passait ? Probablement pas… Mais peut être qu’Ellis ou Dante leur expliquerait.
    Dante…
    Son regard se posa une nouvelle fois sur lui, puis sur les garçons, puis sur lui, et encore sur les garçons.

    Elle arqua un sourcils.
      Se pourrait-il que ?
        Non… Mêmes pas en rêve !
          Quoique… il en était capable !
            Non… Impossible, ce n’était pas le genre à s’encombrer de telles responsabilités…
              Pourtant...


    Le petit « merci » sortant de la bouche d’Ellis la ramena rapidement sur terre et Adeline lui adressa un sourire bienveillant. Le temps des réponses viendrait plus tard, quand elles seraient seules à seule. Mais pour l’heure, il était juste temps de féliciter la nouvelle baptisée.
    Et d’ignorer purement et simplement le bellâtre !


    -Bienvenue dans la famille d’Aristote. Déclara-t-elle en la serrant doucement dans ses bras avant de lui chuchoter. Mon rôle de marraine ne s’arrête pas uniquement à cette journée, tu sais que tu pourras compter sur moi en tout temps et en toute circonstance.

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