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Des courtes & des brèves

Perceval_aelis
Citation:
Mes salutations Dame-Capitaine !

J’ai des informations au sujet d’un possible conflit sur notre route : En Armagnac.

Tout ce que je sais c’est qu’une armée rebelle sévit donc prudence !

Loghan vot’ chevalier servant


Citation:
Loghan ou préférez-vous Lùgane ?

Capitaine, ou Perceval pour ma part, je ne suis point Dame.
Je vous remercie pour vos informations mais je crains que nous n'en aurons pas l'utilité.
Notre point de chute est Bordeaux, avec peut-être un bref passage à Bergerac.

Perceval


Citation:
Salut Capt’ain !
Quelle route emprunterons-nous pour l’Artois ensuite ? D’autres arrêts entre Bordeaux et l’Artois ? Comment se porte le détachement de votre sœur ?
LS


Citation:
Bonjour,

je vous écris pour vous prévénir que beaucoup de brigands sont signalés sur les routes du Périgord-Angoumois. Des opérations de sécurisations sont en cours sur toutes les routes du Comté mais en attendant leur fin je vous conseille d'éviter de vous déplacer: vos biens et votre vie pourraient être menacés.
Par ailleurs je vous informe que la capitale, Périgueux, ainsi que la ville de Bergerac sont fermées à tous les voyageurs.

Melpot de Le Rocheraud
Maréchal d'Angoulême


Citation:
Perceval,

Avez-vous reçu la missive du Marechal d’Angoulême au sujet des brigands et de la fermeture des routes ? Si non, je vous la transmets sur le champ.
LS


Citation:
Lùgane

Je l'ai, je m'en occupe dès que possible. Je vais essayer de contacter la Comtesse, nous avons partagé quelques glorieux instants en Valachie.

P.


Citation:
Eudoxie,

Merci, message bien reçu.
Je suis à Angoulême, dites à ce couillon de barbu que je m'en occupe et qu'il se prépare à déguster. Il me paiera cet affront, et bien chèrement.

Perceval


Citation:
Leyah,

Je suis Perceval, fille d'Amédée de Montjoye, vous souvenez-vous de je ?
Nous avons fait quelques visites culturelles en Valachie et dézingué une armée barbare.
Je ne viens point à vous pour vous faire rappel d'une nostalgie passée mais pour vous parler du présent.
Il est avéré qu'un de mes hommes, et un seul, profite de votre hospitalité dans vos prisons, à Bergerac.
Blond, couillon et répondant au nom d'Adrian Watelse, je ne sais comment il s'est retrouvé là et souhaiterait faire la lumière sur cette affaire.
J'ai en charge de le ramener, il est - à mon grand dam- le médecin de mon père et il doit être dans le convoi retour pour l 'Artois.
Si rançon est demandée, je paierai sous négociation.

Dans l'attente de vos nouvelles, je stationne avec quelques uns de mes gens sur Angoulême, je peux si vous ne souhaitez point que je passe par la capitale, passer par Bordeaux pour récupérer mon encombrant paquet à Bergerac.

Salutations.

Perceval


Citation:
Perceval,

Donnez moi la description de vos compagnons de route, laissez vos armes sur Angoulême, je vous permets de venir me rendre une petite visite afin que nous .. devisions sur le passé qu'il vous plaira de me rappeler mais également que nous négocions.

A vous voir.

L.


Citation:

Lùgane*,

Nous restons ce soir à Angoulême, et demain, vendredi nous reprenons la route pour Périgueux.
Nous aurons des sauf-conduits et traverserons sans encombre, nos armes doivent être laissé ici-même, je les ferai mener à Bergerac si nous y parvenons.

Une fois à Périgueux, nous repartirons mardi, j'ai à négocier avec la Comtesse.
Ne connaissant l'état du marché, essayez de faire quelques achats pour ne pas vous trouver sans un quignon à ronger.

Perceval


Citation:
Bongour Dame,

Et bienviendue à Angoulême !

Notre maréchal vous a vue entrer dans la ville ce matin et m'a tout balancé (ne lui faites pas confiance !).
Donc les rappels d'usages : nul n'est censé ignorer la loi, même si elle est complètement conne, et gnagnagna... Nous n'avons d'ailleurs plus de décret local en Angoumois, vous serez donc sous le joug de la coutume périgourdine (qui comme chacun sait est complètement stupide, mais moins que la coutume limousine quand même, parce qu'on est pas des paysans nous). Elle doit être affichée quelquepart, coincée entre une annonce pour un mariage et avis de recherche.

Cependant, si votre voyage fait une pause chez nous pour quelques jours et que vous trimballez avec vous des merdes dont vous aimeriez vous débarasser, faites le moi savoir. Peut-être pourrais-je vous faire une proposition.
Profitez-en également pour rester assister à la course de carrosses entre Angoulême et Périgueux dont le départ a été donné il y a peu, vous verrez peut-être les trainards. Et puis comme ça vous ferez d'une pierre deux coups et éviterez de continuer vers Périgueux qui a été bouclée (à cause de la course de carrosse bien sûr et pas du tout parce qu'on est envahis de birgands, non, non, non), tout comme Bergerac également où l'armée patrouille autour à ce qu'il parait. Je vous déconseille de tenter l'aventure. Y'en a qui ont essayé...

Si vous avez besoin de vous ravitailler, n'hésitez pas, sans pour autant mettre en péril le marché dans la mesure du possible.

Cmyrille, maire d'Angoulême et Roi d'Angoumois.


Citation:
Leyah,

Je vous remercie de votre bénignité et du bon vouloir de me recevoir.
Nous voyageons en groupe de cinq personnes, trois femmes, deux hommes.
Deux rousses, dont je, assez grande, montée sur ardennais, la vesture sombre, l'autre plus... féminine de rouge et de blanc, et une brune assez sèche. Un homme chapeauté, de rouge et de noir, ainsi qu'un géantin bien carré d'épaules, vêtu d'un long manteau azuréen. Ne nous tirez pas comme des lapins.
Nous prenons route demain, seront à Périgueux samedi.

Salutations.

Perceval.


Citation:
Leyah,

Nous sommes bien arrivés, je vous en remercie.
Passons sans détour à l'affaire qui me mène icelieu.
Où et quand. Je serai là.

Perceval


Citation:
A Vous,
De Nous,

Mon antre, mon chez moi. " Le Tripot et moi"

Au soir de ce lundi.

Faites gaffe au chat.

L


Citation:
Je, vous, nous,

Entendu.
Tant qu'au "Tripot et moi " il n'y ait pas une Tripotée de gens.

P.


* et les membres de la lance
_________________
Perceval_aelis
Citation:
A Vous Perceval
De Nous Leyah de Varenne Salmo Salar, Comtesse du Périgord ET de l'Angoumois,

Actons ce jour de nostre accord suite à négociations :

La libération de votre comparse et médecin de famille, le dénommé Adrian VW contre ...

Le port obligatoire de la barbe une année durant par ledit Sieur
Une ode a nos petons nus parce que nous le valons bien suivi d'excuses publiques au Périgord ET à l'Angoumois pour les troubles causés sur nos terres.
Une centaine de caillasses en guise de compensation devra être offerte au Périgord Et à l' Angoumois.

De plus .. il faudra ériger une Statue d'un Rose pure à l'effigie de Notre Procureure mais aussi du Chat. Parce que Goustave, c'est Goustave ! Pas de rose pour le Chat par contre.

Ce ne sera qu'une fois toutes les conditions réunies que nous consentirons à relâcher de nos géôles votre gugusse en question.

Signé et Scellé au Tripot et Moi en Périgueux.

Leyah de Varenne Salmo Salar.

Je, Perceval, m'engage en mon nom à ce que Adrian Watelse fasse acte de pénitence en remplissant point par point les termes de ce présent contrat.
Ainsi j'atteste et signe
Perceval


Citation:
Leyah,

Point que votre hospitalité ne fut bonne, mais il nous faut prendre route et nous acquitter de notre engagement envers vous.
Il n'y aura finalement qu'Arnauld, en plus dans nos bagages, son ami reste.

En toute amitié.
Perceval


Citation:
Leyah,
Vos prisons sont de vraies passoires, vous m'avez perdue MON prisonnier.
Va falloir que je lui mette la main au collet, ne vous inquiétez nullement, nous remplirons ce à quoi JE me suis engagée.
Perceval


Citation:
Leyah,

Si votre parole me délie d'un des termes de notre contrat, les écrits sont inchangés.
Il faut y remédier afin qu'aucun quiproquo vienne à entacher nos bonnes relations.
J'ai fiance en votre intégrité mais reste une incorrigible rigoriste, ce qui est signé et scellé se doit d'être respecté à la lettre.

A nous revoir en meilleure occasion, je reste la débitrice de vos bénignités.

Perceval

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Arnauld,

J'ai obtenu vos sauf-conduits, pour vous et votre ami.
Veuillez donner vos noms exacts à la Comtesse afin qu'aucun incident nous arrive à la poterne.

Perceval


Citation:
Bonsoir,

Merci beaucoup. Malheureusement, mon ami ne veut plus faire le voyage : c'est le retour qui l'inquiète. Quant à moi, je suis toujours décidé à rentrer à Bordeaux où m'attend ma femme, et je maintiens donc ma participation au voyage. Mon nom complet est Arnauld Cassenac, né à Béziers, résident à Bordeaux, menuisier, marié, deux enfants - je ne sais pas si toutes ces informations sont requises, mais mieux vaut trop que pas assez.

Bien cordialement,
Arnauld Cassenac


Citation:
Arnauld,

J'en avertirai Leyah. Je ne pense point que toutes ces informations soient utiles, le nom est suffisant.
Si l'envie vous le dit quand Minah nous aura rejoint à Bordeaux, souhaiteriez-vous nous accompagner en Gascogne ? Je dois aller chercher des pierres pour le Périgord, un aller-retour rapide.

A vous lire.
Perceval


Citation:
Bonjour,

Merci bien. Je vous retrouverai ce soir pour le départ avec mes affaires - ne vous en faites pas, je ne suis pas très chargé.
Quant à la Gascogne, je veux bien, mais je ne vous promets rien pour l'instant. Je n'ai pas vu ma femme depuis longtemps et je la sais assez fatiguée, sans doute trop pour ce genre de voyage, et je n'aime pas trop l'idée de la laisser encore. Je verrai en fonction d'elle, de la durée de cet aller-retour, de la date à laquelle il se fait... J'espère que vous comprendrez.

Cordialement,
Arnauld


Citation:
Arnauld,

Vous voilà sain et sauf en votre cité.
Nous attendons juste le retour de Minah (et d'une autre brebis égarée) pour reprendre route pour l'Artois.
Finalement il ne nous est pas nécessaire d'aller en Gascogne, vous pourrez ainsi profiter à loisir de votre famille.

Salutations.
Perceval

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Cavalèr,

Nous prenons route ce soir en direction de Bergerac et ensuite de Bordeaux.
Malgré-moi, nous devons changer nos plans et faire un crochet par la Gascogne avant de rentrer en Artois, afin de ramener de la pierre pour le Périgord (une dette à m'acquitter). Nous attendrons juste à Bordeaux des nouvelles de ma soeur Minah.
Avez-vous quelques informations en rapport avec les routes de Gascogne ?

Bien à vous.
Perceval


Citation:
Salve.

Ok. Si Dieu le veut, la route sera plus aisée maintenant.

Je vais me renseigner sur la Gascogne, tenez-moi au courant de la suite !

L.S


Citation:
Cavalèr,

Nous restons quelques jours sur Bordeaux, le temps que les égarés rejoignent le troupeau.
Dès que la date du départ est connue, je vous en tiendrais informée, vous pouvez ainsi vaquer à quelques occupations de votre choix.
Il n'est désormais nul besoin de nous rendre en Gascogne, nous filerons tout dret en Artois.

Perceval

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Minouche,

Où te trouves-tu ?
Ce branquignole d'Adrian et sa bande de bras cassés me fichent dans une mélasse noire en Périgord.
J'ai pu négocier mais je crains que l'affaire nous prenne du temps et nous coûte un détour.
Il me faudra chercher des pierres en Gascogne afin d'effacer l'ardoise de ce con (oui j'ai bien écrit ce con).
Je ramène depuis Périgueux le faiseur de pitou, ton ami, quand seras-tu à Bordeaux ?
Bécots.

Perce-oreille


Citation:
Persouillllleeeee !

Onné ankaure pairdu. Sa maprandra a teunir la carrte ah lanvair. Mé chu praiske surre onné dent leu Poitou, ya dais zaaaaaaaaannnne y son troooooooooo troooooooo miniiiiiioooooonnnn avaik leurre pouail lon !!!!! ♥♥♥ On seura ah Bordeaux dent la seumène. Naurmaleuman.
Kesskil ah fée Adrian pourre queue tu han pair taie baune maniaire ? Il haie tonbez dent la mailace ?
Haie ta rancontrez Arnoooooooooooooooo !!!!!!!!!!!!!!!!!!!?????????!!!!! Sait trau biun !!!!!!!! Il va biun ? Il haie janti, un !!! Geai troooo ate deux vou reuvouar tou laid de !!

Gro poutou baveu,

Minah

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Anaïs,

Êtes-vous jà à Bordeaux ?
Nous sommes en Périgueux, à essuyer quelques traverses.
Nous partons ce soir pour Bordeaux, nous y serons sous deux jours, il me semble.
Malheureusement je dois m'acquitter d'une dette pour le Périgord et aller chercher de la pierre en Gascogne.
Je vous conterai cela de vive-voix si nous arrivons à nous croiser.
Une fois accomplie la dette, nous formerons les lances afin de partir pour l'Artois.
Et vous, mon amie, comment vous portez-vous ? Et votre barbu ? Avez-vous mis bas ?

Déos vous garde, vous et les vôtres.
Perceval


Citation:
Bonjour Roussette,

Oui nous y sommes toujours et oui nous nous portons bien. Catarina est une jolie petite fille et son pere est ravi, même si il parle déjà de me faire le troisième ! il veut un garçon.

Donc oui voilà, nous vous attendons à Bordeaux, j'ai pas tout compris ton charabia, où tu dois aller, pour faire quoi mais de toute façon, c'est prévu qu'on rentre avec toi, alors on suivra !

Prenez soin de vous, à très bientôt.

Anaïs


* * *


Citation:
Père,

Je prends du retard dans notre avancée.
Je tente de régler un problème engendré par votre médecin, Adrian, en Périgord.
En geôle à Bergerac pour des sottises de déstabilisation du comté, quand je lui aurai mis main dessus, explication sera demandée.
Pour l'heure, je dois m'acquitter d'un arrangement avec la Comtesse.
Et vous ? Quelles nouvelles ?

A Déos je vous laisse en garde.

Perceval

P.S. : Du fou, ni trace, ni rumeur. Je cherche en vain.


* * *


Citation:
Capitaine adorée,
Vous serez soulagée, j'imagine, d'apprendre que je suis sorti sans heurt des geôles de Bergerac avant d'y crever de faim, de soif, et de tout le reste.
Je suis à Bordeaux où j'attends vos ordres pour vous retrouver, maintenant que je vous sais non loin.
Votre sous-fifre préféré,
A.W

_________________
Perceval_aelis
Le mot est bref, l'écriture protocolaire et austère ne semble pas émaner de la main d'une si jeune fille, il n'y a aucune calligraphie savante, juste un trait rapide, soigné et sans coquetterie aucune.
Disposée négligemment, d'un roux flamboyant, nouée d'un ruban noir, une mèche longue d'une demi-coudée, formant une légère boucle contrariée. La parure est soignée, et mêlée au parfum léger de baies de laurier, une odeur plus charnelle, la sienne.
Elle même ne connait pas la raison de son geste, inconcevable, inconvenant et diamétralement opposée à sa nature profonde, comme si l'Aconit possédait quelques charmes surnaturels qui agiteraient en elle un trouble secret.


Citation:
L'Aconit,

Mortel poison ou délicate fleur ?
Ne cherchez point d'explication, mon entendement s'est jà heurté aux limites de ma raison, il n'y a aucun sens à ceci.
C'est une offrande, dénuée d'intérêt, gratuite, mue peut-être par votre rougissement que j'ai trouvé si... déroutant.
Ni voyez là aucune tentative de séduction, je n'y suis point rompue, et ne goûte guère à ce genre de plaisir.

A vous revoir au gré du hasard.

Perceval


* * *


Le mot aussi bref que celui reçu, l'écriture est cependant déliée, étudiée et une belle lettrine ouvre la lettre digne d'un moine copiste. Les mots ont été passés au buvard, ils ne souffrent d'aucun engorgement. Visiblement, l'expéditeur est maniaque. Une mèche d'un blond chérubin, quasiment blanc est nouée d'un ruban bleu, courte, formant un accroche-coeur léger. Le tout est chichement scellé à la cire du sceau écrasé d'une bague épiscopale. Elle est rousse. Elle ressemble à un garçon. Elle a un nom de garçon. L'amalgame est facile, peut-être surtout plaisant. Ce n'est pas tous les jours qu'on lui tend un peu de fantasme et qu'on le délaye de paradoxes. Longuement pensif devant ce Perceval aux attributs relégués au second plan, le jeune évêque se décide à faire partir réponse, emballé par l'audace contagieuse. Puisqu'elle a oublié qu'il était religieux, il oubliera qu'elle est fille. D'ailleurs, l'est-elle vraiment?

Citation:
Perceval,

les ambivalences sont souvent à la discrétion de qui les brode.
Soit. Je ne cherche point d'explications, s'il n'y a aucun sens à ceci, alors rien n'empêche d'en inventer un.
Je n'y vois rien qu'une bien belle offrande, et si vous ne tentez de séduire ni mon âme ni mes faiblesses, c'est arrangeant, en tant que religieux je laisse cela au diable.

A dieu.

Faust Nicolas de motfort Toxandrie. L'Aconit.


* * *


Foutre ! Ce Faust pourrait être peut-être le seul crevard de papiste qui serait en capacité de convertir Perceval, à lui donner le goût des visites au confessionnal, à abdiquer sa lutte religionnaire pour ne vouer qu'un unique culte à l'Aconit.
De la mèche, c'est à peine si elle a osé la toucher, craignant de révéler quelques songes confus où une main aux doigts bien trop longs viendrait courtiser les épis d'un blond si luminescent et se perdre finalement en d'autres endroits anguleux infiniment plus dangereux.
Parce qu'il est tout comme elle un paradoxe, qu'elle éprouve une si vive émotion à le lire, à découvrir l'exquis de son délié, elle, qui lui envie l'élégance de ses gestes, le délicat de ses traits, le sublime qui l'auréole d'un éclat fascinant et par dessus tout, jusqu'aux attributs qui font de lui ce qu'elle ne sera jamais. Un homme.
A elle, l’ambiguïté se cultive sur son dos, à son insu, de son nom jusqu'à sa silhouette bien trop grande, bien trop droite, qui ment sur son âge, sur son genre et pourtant bien plus que fille, elle est déjà femme, payant mensuellement son lourd tribut en corolles vermeilles. Et pourtant si elle ne cherche à tromper, par essence, elle fraude même dans ses courriers, y délayant son ambivalence dans une prose asexuée.
Et de tout cela naît une périlleuse urgence de le revoir, à défaut, il est bien plus sage de répondre qu'entreprendre une rencontre.
Bref est le mot, l'écriture n'a pas changé, minimaliste, économe, elle va à l'essentiel sans détour aucun.


Citation:
Faust,

Je vous sais à l'église pourquoi donc chercher à corrompre vos engagements ?
Si je ne cherche à vous séduire, peut-être par défaut, je le suis à votre encontre.
Il m'est plaisant d'avoir ce quelque chose de vous, si intime, je le garde tel un secret précieux, je vous en remercie.
Savez-vous ? Il est étrange, j'ai failli mander une consultation à l'Hostel Dieu à mon dernier passage à Paris, puis j'ai chassé l'idée, le doyen porte le nom exact qui est le vôtre, d'ailleurs, je pense même que c'est vous.
Si nous nous n'étions encontrés en Périgord, nous l'aurions fait un jour ou l'autre en Paris.
Les hasards n'existent pas.
A Dieu je vous remets.

Perceval
L'Abeille.


* * *


Citation:
Prenez le comme le gage de mes accents religieux. Ce que l'on me donne, Dieu m'exhorte à le rendre. Ainsi, tout ce que vous laisserez à mon égard, gages simples de bontés ou présents dénués de corruption, et même ces mots innatendus mais acceptés, il me faudra vous les retourner avec le geste, l'abandon et le coeur.
par ces mots que vous me donnez si gentiment sans me connaitre, savez vous que désormais il me faudra à l'ajout du roux aimé coudre la part du "Vous" qui rendra plus spéciale encore cette relique? Est-ce bien raisonnable ...

Une consultation? Seriez-vous souffrante? l'Hostel Dieu m'offre à quinzaine le gîte et le couvert, car j'en suis bien le doyen. Par doyen, rien en rapport d'âge, vous imaginez bien. Le titre ne m'a été donné que parce que j'occupe là bas tous les rôles.Je soigne, j'enseigne et je prie. La situation financière de l'établissement a contribué à la réduction de ses effectifs... Je ne sais pas même pourquoi je vous dis tout cela. Je ne sais rien de vous que ce roux controverse, délicieux, propice à rêver un peu. Et puisque les hasards n'existent pas... Abeille, je dois l'avouer, vous piquez désormais mon attention. Alors la prochaine fois que vous passerez à Paris. N'hésitez pas.

J'ai prié pour vous.

L'Aconit.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Bel'Aconit,

Vous me déroutez par la qualité et la sagesse de votre coeur, vous savez aimé prou alors que je ne suis qu'imposture en ma piété, j'admire cette abnégation dont vous faites preuve pour l'Hostel Dieu, et souhaite votre totale réussite dans l'engagement que vous avez pris.
A y penser, que pourriez-vous y coudre à cette relique ? Je crains de vous décevoir pleinement, je ne suis guère digne d'intérêt pour mériter tant d'attention de votre part.
Jusqu'à ce roux qui semble vous subjuguer et dont je peine à comprendre le pourquoi, il n'y a là qu'un triste héritage, celui de parfois m'arrêter sur mon reflet, la toquante serrée, croyant avoir aperçu ce qui me semblait être ma mère, et de comprendre que je ne suis que son fantôme.

Je vous rassure, si j'ai pensé à consulter ce n'est pas pour quelques intempéries sérieuses, bien qu'il me reste les reliquats d'une grippe Alexandrine qui vient me tarabuster de temps à autres et dont l'extermination se fait nécessaire, il n'y a guère péril en ma santé, ou je suis dans l'ignorance.
J'ai balayé mes inquiétudes et finalement ait préféré ne plus y prêter attention. Je peux m'ouvrir à vous, et vous jugerez par vous même si cela est sujet à crainte.

En décembre, je fêterai mes quatorze ans, ma stature depuis jà ma dixième année est des plus hautes, j'ai dépassé mes pairs depuis longtemps et maintenant même je dépasse certains de mes aînés. Je ne sais si ma croissance se déroule naturellement ou si quelques dérèglements viennent perturber cet état, et si cela va s'arrêter un jour sans trop me nuire en m'affligeant d'une silhouette de géantin.
Voyez, rien de bien urgent.

Peut-être passerais-je vous rendre visite si le travail ne vous accapare point pleinement à la fin de juin et si vous vous trouvez en la capitale.

A Dieu je vous laisse en garde.

Perceval
L'Abeille





* * *



Les mots sont tracés pensivement d'un index lent. Le temps est long à Paris. Il lui faudra rentrer. Bien heureusement, cette correspondance l'égaye un peu. Faust est d'une mélancolie que rien ne sait percer. mais le miel adoucit tout. Il réfléchit à ce que Perceval a couché sur vélin. Ce correspondant qui ne se confirme pas bourdon, dans sa prose asexuée. Volontairement ou pas... Il l'imagine comme lui. Tige qui finira tôt ou tard par s'étoffer. S'accomplir. Plume trempe sa pointe dans l'encrier. Lettrine prend son temps. Géantin a quatorze ans. Un géantin d'hiver, pour un blondin d'été. Demain il aura dix neuf ans. Il se reconnait dans cette maturité qu'il ne partageait avec personne à son âge, lorsqu'il était encore écuyer. Perceval à bien des égards lui fait se rappeler de la Bretagne. Du roux qui émerge toujours de là bas. Peau blanche, cheveu de feu. L'originel émoi. Les bleus s'égarent un peu sur le vierge du vélin. Perceval viendra... Ciel. Perceval reviendra.

Citation:
Imposture... Je ne suis pas d'accord. Pas d'accord. On n'est jamais que soi-même lorsqu'on se tait. Vous vous êtes assise. Vous vous êtes cachée derrière votre silence. Puis vous êtes partie en me laissant un cadeau. Le cadeau de votre authenticité. Ne dites pas que vous êtes une imposture, la religion n'entend rien à cela. Vous croyez, n'est-ce pas? On croit tous à quelque chose. C'est ce qui compte. Qui que vous soyez, je finirais par le savoir. Et je l'accepterai. Comme vous m'avez accepté. N'est-ce pas que c'était cela, ce cadeau d'au revoir? Vous ne me décevrez pas : je n'attends rien de vous. Ne soyez pas votre mère, je ne suis pas mon père, et je n'ai pas eu le temps de connaitre la mienne. Cela fait de nous ce que nous sommes; Nous. Une fleur et une abeille. Quel bon hasard. Puisqu'il n'y en a pas.

Faust.




* * *



Du doigt, toucher l'infinite perfection, s'y brûler, le coeur étreint de sentiments contradictoires.
L'Aconit plait à l'Abeille, c'en est certain.
La mèche est effleurée encore une fois, furtif est le geste, incertain est ce qui l'agite.
Faust. Il lui faut comprendre.
Faust. Il lui faut le revoir, se confronter au trouble.
Fermer les yeux et glisser une dernière fois l'index sur le blond chérubin, se laisser gagner par un frisson, un abandon.
A la parfin, écrire.
Irraisonnable ? Peut-être un peu.


Citation:

D'accord, d'accord, je vous l'accorde, imposture n'est pas le plus approprié des termes.
Simplement que l'on me prête des qualités qui me font finalement défauts et parfois l'impression m'est de jouer un rôle de composition. Ce que l'on suppose, ce que l'on attend, ce que l'on devine de ma personne, quelle part de vrai me reste-t-il une fois que l'on égruge toutes les hypothèses échafaudées ?
Est-ce, ce que je suis, ou ce que je cherche à ne pas être ?
Passons là, je pousse ma réflexion dans les angles obscures, tortueux recoins de ma pensée, cela a pour habitude d'occuper la vacuité de mes nuits alors que plus jeune j'y mettais en lumière les prières les plus belles.

Ce que vous avez pris pour un silence, était un bruit, grêle, étouffé, inaudible pour le commun et que vous avez pourtant perçu peut-être même à votre insu.
Ce bruit, c'était ma peine.
Un chagrin dévorant, muet qui ne méritait pas même les mots pour le dépeindre.
Sournoisement logé dans ma poitrine telle une épine de glace plantée dans mon coeur.
Votre simple présence a adouci mon âme malmenée, un baume sur ma plaie ouverte et je n'ai donné en contrepartie qu'un peu de moi.

A Paris je serai sous peu.
Plaise à vous de me recevoir.

Perceval



* * *



Le Retz l'avait élevé dans un univers d'hommes, où la seule place des femmes se reléguait aux cuisines et aux bordels. De tout temps, Nicolas y avait cherché sa place. En mouvance, entre cette figure paternelle qui ne l'était pas, et ses envies profondes et secrètes d'apprécier sa différence.
- RP "Cherchez le Garçon" -


Citation:
Perceval.

Nous jouons tous un rôle. Au final, il reste la personne que vous êtes, en elle celle que vous ne voulez pas être. Il reste toujours au bout du compte celle que vous êtes et que vous n'avez pas encore rencontrée. Sans vous offenser, c'est de votre âge, et je crois aussi avoir eu ce genre de réflexion il y a quelques années...

Regarder pousser des réflexions, c'est ce que l'on apprend de mieux dans les ordres, je vous l'assure. Au début c'est effrayant, puis cela devient nécessaire. Pour ne pas dire ... Vital. Car la connaissance, de soi ou des autres, appelle la connaissance en un inégalable cercle vertueux. Il y a donc toujours un moment ou l'une ou l'autre d'icelles prennent un peu le pas sur les prières... Toutes belles soient-elles.

C'était un bruit. Vraiment? Alors le bruit de deux bruits qui se rencontrent, c'est donc cela? Une tisane qui coule dans un godet... Intéressant. Je vais y méditer. Quant à vous méditez cela: Nous avons tous de la peine. Et certains d'entre nous savent même l'exprimer par le plus assourdissant des silences... Oui. mais c'est une faculté trop obscure pour être toujours vertueuse et consolante. Je vous le dis, je peux vous le dire, vous n'y trouverez rien de bon. Le silence est par trop souvent l'épitaphe du bonheur.

Faust.



* * *


Citation:

Faust,

Quel genre de chagrin a pu vous étreindre pour que vous me donniez pareil conseil ?
Certes, je n'ai nullement le droit de vous le mander, la question s'est juste posée.
Que dois-je donc faire, de votre avis, qu'est-ce qui vous a été salutaire ?
La foi, je m'en doute, mais encore ?

Vous savez le silence est un cocon, il fait parti de mon existence, j'ai grandi ainsi, hors du monde.
La montagne, les troupeaux, le lac, sont de peu de mots, ils sont vents, orages et appels viscéraux mais rien que l'on ne puisse transcrire, rien que l'on ne puisse dire, juste une écoute sévère de la vie et de la mort, des saisons qui passent où finalement nous ne sommes pas grand chose dans cet univers, tout juste un point parmi tant d'autres.
J'ai apprivoisé le silence, comme il en a fait de même pour je.
A tel point que ma propre existence semble assourdissante de bruits.

Vous n'avez point répondu la dernière fois, pensez-vous que mon problème nécessite-il une consultation ?
Si oui, dois-je prendre un rendez-vous et comment ? Y aura des nonnes ? Elles ne vont pas me mettre à poil ? Vous non plus ? Cela m'effraie un peu, je n'ai pas aimé ma dernière consultation. Me faire tâter c'est dérangeant.

A Paris demain,ou la journée suivante, serez-vous là ?
Je vous laisse en Sa garde.

Perceval

P.S. : A Faust, je préfère Nicolas, c'est plus doux, au deux c'est l'Aconit qui raisonne le mieux à mon âme d'Abeille.



* * *



Citation:
La foi en l'autre.

Voilà ce qui est salutaire. La foi en vous ne ferait pas de mal non plus, cela dit.

Tout comme vous, silence m'accompagne souvent, m'a accompagné longtemps. En ce moment j'ai pour divin exercice par exemple, une correspondance rousse avec une piquante au surnom rayé. La seule représentante féminine qui ne soit pas ma soeur. C'est étrange, mais finalement, pas déplaisant.

Votre "problème" en est-il vraiment un? Avez vous peur d'être plus haute que votre père, que votre frère? Je vais faire des recherches dans mes ouvrages de médecine. J'ai plus l'habitude de soigner des phtisies, des scorbuts , des poisons et des blessés par arme blanche. Vous serez, sauf votre respect, un grand sujet d'étude. Acceptez vous cela? Point de rendez-vous à l'Ostel Dieu, chacun s'y rend et sonne la cloche de l'entrée s'il le peut. Et nous accueillons. Il y aura des soeurs oui, hormis le vieux Clément je suis pour l'heure le seul homme oeuvrant. Avez vous peur des soeurs? Elles sont douces et jeunes, et d'une pudeur absolue. Elles ne résistent d'ailleurs jamais longtemps à me laisser soigner tout ce qui est velu, poilu et sanguinolent... Personne ne vous tâtera. Tâter c'est dérangeant.

Je repars vers le Périgord dans quatre jours. Demain, sera dejà aujourd'hui quand vous me lirez.

A bien tôt.

l'Aconit



* * *

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Perceval_aelis
Citation:
Perceval,

Merci beaucoup d'avoir fait la route avec moi. J'ai hâte de revoir Minah ! J'espère que vous resterez tous un petit peu avant de repartir en Artois - quelle idée de s'installer ainsi à l'autre bout du pays ?

Bien cordialement,
Arnauld


Un billet court, à la hâte griffonné.

Citation:
J'essaierai de passer en soirée après les neuf heures pour vous faire mes adieux.
J'espère vous y croiser.
Perceval


Citation:
Chère Perceval,

Je ne pourrai malheureusement pas me libérer d'un dîner chez ma belle-mère ce soir. Croyez-moi quand je vous dis que je suis le premier à le regretter... (mais ne le répétez pas à ma femme - encore moins à ma belle-mère).
Si je parviens à survivre à ce qu'on me fera ingurgiter là-bas, et à m'échapper avant d'être forcé de dormir sur place, je passerai en taverne - sans doute assez tard - dans l'espoir de vous croiser. C'est très gentil de m'avoir envoyé ce mot et je serais désolé que cette attention soit vaine.

Cordialement,
Arnauld

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Perceval_aelis
Citation:
Capitaine,

Puisque vous êtes friande de vérités, je vous épargnerai les excuses telles qu'horribles maux de ventre ou braies bouffées par le chien pour expliquer mon absence.
Mes comparses du tournoi ont été massacrés par ces crétins de Guyennois. Je me demande encore pourquoi on ne les avait pas annexés, dans le temps, tant ils semblent stupides. Sûr qu'ils n'ont pas inventé l'eau tiède, ces idiots.
Je vais pas vous dire non plus qu'il s'agit là d'une impulsion vitale du bienveillant médecin que je suis, de les soigner, même si l'inquiétude était réelle.

Me donnez-vous l'autorisation de les veiller et de les aider à s'effacer du paysage (et je ne parle pas là d'un mauvais dosage de simples) ?
Je me plie à vos exigences protocolaires, ayez l'amabilité de le prendre en compte.

Sachez que si vous refusez, je retournerai servir celui à qui me lie mon contrat du moment.
Votre père.

Adrian


Citation:
Adrian,

Vous avez enfin compris comment communiquer avec je. Félicitations.
Tout dret, sans détour et faux semblant, voilà qui m'est agréable.
Mes exigences n'iront pas au delà de ce que me réclame de votre part la comtesse du Périgord.
Si vous travaillez pour mon père c'est que vous travaillez jà aussi pour je, et inversement, pour Arlon nous en sommes les deux entités, ses choix s'impriment dans les miens et toutes choses concernant l'un sont partagées par l'autre.

Vous avez mandé et en mon âme et conscience, il ne serait pas pieu de vous le refuser. Les vies sont précieuses, alors si vous pouvez les sauver, allez-y.
J'y consens de mon gré et non de votre menace.

Revenez et prenez soin.

Perceval


Citation:
Capitaine,

Nous allons cette nuit passer les frontières de la Guyenne pour en sortir. Mes comparses sont mal en point, mais vivants et leur jeune âge (et quelques remèdes) les remettront sous peu sur pieds. Déjà ils fourmillent de projets qui les entrainent vers Sion. Ainsi je vous demande à pouvoir les y accompagner, puisque vous êtes une des têtes du Cerbère à qui je dois mander la permission.
Si vous me l'accordez, je rejoindrai ensuite Cambrai sans détour.

D'ici là, toutes les stupides exigences de la Comtesse périgourdine seront exécutées. Je ne vous mettrai pas dans l'embarras une nouvelle fois, même s'il est divertissant de voir votre jeune personne irritée.

Adrian

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Perceval_aelis
Citation:
Tanneguy,
Affaires sont closes de mon côté. Et les vôtres ?
Les nôtres restent inachevées.
Mie ni miette de ce qu'il vous arrive, tant est que je ne sais plus si à je, vous êtes encore lié.
Baillez nouvelles, je vous prie. Savoir si je dois vous chercher ou bien oublier votre nom.
Perceval.

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Perceval_aelis
Citation:
Bonjour,

je me suis pas bien réveillée ce matin et j'ai manquer ma caravane, par hasard irez vous à Blaye demain?
Si oui , pourrais je me greffer à votre groupe?
car je suis seule et même si cela n'est qu'à deux noeuds, je préfère voyager en groupe.
Merci d evotre réponse.
Bien à vous

Muzzz


Citation:
Bonsoir,
Désolée, nous allons au nord.
Bonne chance à vous pour trouver de nouveaux compagnons.
Cordialement

Perceval


Citation:
Merci de votre réponse....
belle balade à vous.
Muzzz

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Percichiante, Percie?

Capitaine,

Je me permet de vous écrire pour avoir des nouvelles de mon mari, Adrian.
Est-il avec vous? Est-il au moins en vie?
Merci pour votre réponse.

Jeannine


Citation:
Jeannine,
Quelle voie détournée que la mienne, ne serait-il point plus simple de lui envoyer courrier ?
Il ne voyage point avec nous, néanmoins je le crois vivant (l'on ne m'a pas ramené sa dépouille, c'est bon signe, non ?). Il est sorti de Guyenne mais point par le nord, c'est la route que nous prenons, et point par le Perigord, peut-être Toulouse ? Gascogne ? Rouergue ? Je ne sais.
Souhaitez-vous que je me renseigne ?
Bien à vous.

Perceval


Citation:
Perceval,

J'ai bien essayé d'avoir des nouvelles par lui même mais il semble ne pas vouloir me répondre. J'imagine qu'il doit être avec ses fameux amis. Compte-t-il toujours vous rejoindre? J'en doute fort si il reste avec eux.

Si vous avez des nouvelles, je les veux bien. Et merci de m'avoir répondu.

Que le très haut vous garde.

Jeannine


Citation:
Jeannine,
Je vais m'en enquérir, et de ce que je comprends, sans mot dire de vous.
Il est avec cette compagnie que je n'apprécie guère mais il devrait revenir, il me l'a promis et on ne me promets pas dans le vide, sinon je l'attache et le traîne jusqu'en Artois avec mon cheval.
Prenez soin.

Perceval


Citation:
Perceval,

Je ne les apprecie pas non plus et c'est peu dire. Méfiez-vous de ses promesses.
Encore merci.

Jeannine


Citation:
Jeannine,
Comme promis je vous baille nouvelles.
Il se rend avec ses compères à Sion et reviendra en Artois.
Hier, il semblerait qu'il ait été à Clermont.
Et vous ? Voyagez-vous ? Point seule j'espère ?
Prenez soin.

Perceval


Citation:
Perceval,

Merci beaucoup pour ces informations.
Je voyage, pour le moment avec une amie mais je pars ce soir, seule.
Je ne sais même pas si je dois le rejoindre en Artois. Il s'obstine à ne pas me donner de nouvelles. Mais après tout, c'était l'idée de départ.

Que le très haut vous garde.

Jeannine


Citation:
Jeannine,
C'est imprudent. Où êtes-vous ?
Si vous n'êtes pas loin, nous vous prenons avec.
Demain, nous arrivons en Bretagne.

Perceval


Citation:
Perceval,

Je suis a Gueret donc loin de vous. Et si il m'arrive quelque chose, ca fera un moyen de le faire culpabiliser un peu.

Jeannine


Citation:
Perceval,

J'ose espérer que mon mari vous a dit la vérité et qu'il se rend bien à Sion. Malgré tout, je vous préviens qu'il se trouve actuellement à Nevers et que je ne crois que c'était la route la plus rapide pour aller par delà les alpes. Faites ce que vous voulez de cette information. Quant à moi je vous informe que je n'ai plus besoin des vôtres, je ne viendrai pas en Artois non plus.

Je vous souhaite toute la réussite dans vos projets, quels qu'ils soient. Vous avez l'air d'être une personne intègre et digne de confiance, j'aurais aimé vous connaitre.

Encore merci pour tout.
Que le très haut vous garde.
Jeannine


Citation:
Jeannine,

L'espoir s'éteint avec le dernier de nos souffles. Tant que ce dernier agite notre poitrine, rien n'est vain.
Nous nous rencontrerons. Un jour.
J'en fais pari.
Rien n'est hasard, tout n'est que synchronisme du divin.
Dans l'intervalle, prenez-soin.
A Dieu je confie votre chemin.

Perceval


Citation:
Perceval,

Etonnant que vous disiez ça. J'ai rendu mon dernier souffle il y a trois jours. Pour mieux le retrouver ensuite. Dieu m'a donné une seconde vie, il est vrai que j'étais trop jeune pour mourir. Par contre, j'ai des gros trous noirs sur certaines périodes de ma vie passée, comme après une grosse cuite. J'ignore pourquoi je vous écrivais et je ne chercherai pas à le savoir pour une fois. Je pense que si je l'ai oublié c'est qu'il y avait une bonne raison.

Je ne relève pas le pari, je risquerai de le perdre. Par contre j'aurais bien aimé savoir ce que vous auriez mis en jeu?

A à un jour donc.
Et prenez soin de vous aussi.

Jeannine

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Bonsoir,
Drake n'a pas pu nous suivre dernièrement.
Pouvons-nous l'attendre ce soir ? Il sera là demain.
Merci d'avance,
Ael.


Citation:
Ael,
Cette préoccupation là a déjà été faite, je m'en suis occupée.
Il est prévu que nous restions là ce soir pour l'attendre.
Bien à vous.
Perceval



* * *



Un petit courrier tout teinté de son écriture austère, facilement reconnaissable, de son élève préférée. Avec, une petite boîte en bois, toute simple, où attachée avec une grosse ficelle, un mot dessous indiquant clairement ceci : " NE PAS MANGER ! DENTS DE RECHANGES ! ".
On n'sait jamais ! Effectivement, lorsqu'on ouvre le coffre miniature, se trouvent remisées telles des pierres précieuses dans une petite aumônière de velours, les joyaux nacrés qui ornaient jadis la bouche peu propice aux sourires de Perceval.
Vingt. Elles sont toutes là. Le compte est bon.


Citation:
Pépé,

Ci-joint mes dents d'enfantelets, pour quand tu n'auras plus les tiennes.

J'ai lu une annonce étrange, que te voilà gouvernant de la progéniture royales.
Après m'avoir donc enseignée les doux préceptes de notre religion, te voilà propulsé au plus haut sommet du gardiennage de mioches.
Si cela est vrai, me voilà nourrie d'inquiètudes pour toi. T'es trop vieux pour courir après des gosses, ils vont te rompre le dos, t'user les jambes plus rapidement qu'une troupe de teutons en vadrouille, et mettre en exil le reste de poil gris qui a élu domicile sur ton crâne. Et puis tu as pensé à Inge ? (poutoune-la fort de ma part d'ailleurs), la pauvrette, ils vont lui tirer les oreilles, la queue, et les poils du museau... ils vont lui rompre l'échine à sauter dessus, les sales morveux ! En tous les cas... si tout cela est vrai, prends soin de toi et de Inge, baille-moi nouvelles de temps à autres.
A Déos je t'en remets.

Perceval, ton affectionnée.


Citation:
Merci pour les dents, mon petit

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Adrian,
Baillez nouvelles, avec les gredins qui vous accompagnent vous n'êtes pas à l'abri de reprendre du dessert (tarte au marrons) une seconde fois.
Oû êtes-vous ?

Perceval


Citation:
Capitaine,

N'avez-vous pas reçu ma précédente missive ? Je vous y demandais humblement à pouvoir me rendre sur Sion.
Ce jour, nous sommes à Clermont, sages comme des Saints.
En tout confidence, je ne suis pas très sucré et je compte sur mes comparses pour m'éviter l'indigestion.

Vous manqué-je déjà ? C'est adorable.

Adrian


Citation:
Capitaine,

Vous questionnez, mais ne répondez ?

J'ai écrit mon ode. Je vous la recopie au dos de cette lettre. Elle vous est dédiée ! Le verrez-vous ?
J'enverrai le tout à l'autre idiote quand j'aurais réussi une sculpture qui ne ressemble pas à un truc fait par un gamin de deux ans. Je vise les sept ans !
Voulez-vous vous charger de l'envoi, à ce moment ?

Votre sous-fifre le plus rimé,

Adrian


Spoiler:
De gorge généreuse, de cul rebondi et de lèvres charnues, des poèmes il y a trop
Alors pour vous, Madame, ma douce geôlière, moi condamné, j'écris celui-ci en Memento
Il y sera fait mention de vos petons aussi graciles que votre cou
Qui s'élancent, l'un après l'autre, dans le sable chaud où vous voulez danser

Ils tournent, tournent avant de s'enfoncer dans les grains brûlants, las, beaucoup,
De vos folies, mais fidèles, toujours, à vous porter dans vos désirs, vous, l'adorée.
Oh, pauvre de moi qui ne peux, si loin, du bout des doigts les toucher !
Ils m'étouffent, me tuent. Ma muse ! Je songe à vos orteils et cela vrille mon estomac
J'en pleure, je crie. Quel horrible fardeau vous avez jeté sur mes épaules, mon absentée
Alors je chante arpions et panards tels un douloureux leitmotiv
Alors je susurre "orteil" toutes les nuits à mon oreiller en espérant que le pied viendra
Mais il n'y a que mon orgueil à terre que vous écrasez sans pitié, usant de ces pieds comme outil


Citation:
Adrian,

Je vous questionne, vous me répondez.
Attendiez-vous de moi, quelconque autre courrier de ma part ?
Pour quelle raison ? J'ai ma réponse, cela me suffit.
Nous ne sommes point assez familiers pour que je vous conte par le menu les détails de mon voyage.
Si vous ne souhaitez point entendre de couplets moralisateurs, laissez-moi échanger avec vous à ma guise et selon la nécessité.

Vous avez néanmoins un certain talent pour ce qui est du bout rythmé, je vous le concède, n'ayant guère le goût pour la prose.

Soyez sage !
Perceval


Coursier avec paquet.

Citation:
Ma rigide et adorable Capitaine,

Voilà la fin de ma pénitence achevée.
Ne vous brûlez pas trop les yeux en admirant mes oeuvres. J'y ai passé plus d'heures qu'on ne pourrait le croire... La prochaine fois, soyez mignonne : laissez-moi crever en cellule.

Je vous laisse transmettre le tout à ces Périgourdins qui n'ont décidément pas inventé l'eau tiède.

Laissons donc la sagesse aux personnes qui n'en ont pas le choix, puisque qu'il n'y a aucun plaisir sans danger.

Adrian

PS : La visite culturelle se poursuit gaiement. Je rentre bientôt.


Citation:
Mon agaçant et fuyant Adrian,

Vous êtes bien plus doué de la plume que de vos mains, je ne sais si je dois m'en inquiéter pour votre qualité de médecin. Cependant, vous avez accompli votre part du marché, j'en suis satisfaite.
N'ayez aucun souci, sachez donc que la prochaine fois, c'est moi qui prendrai plaisir à vous crever, en cellule ou ailleurs.

Vous sachant en Helvétie et en connaissant les troubles qui l'agitent, j'espère que vous n'avez pris aucune part à ces remous, je serai peinée d'apprendre que tel n'est pas le cas.
Mon père vous attend, ne lanternez point de trop.

Perceval

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