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Des courtes & des brèves

Perceval_aelis
Citation:
Perceval,

Vous pouvez l'imaginer sur mon visage, ce "genre de moue", quand j'ai lu le début de votre lettre. Il se peut que j'en eu été un rien vexée. Si vous vous souvenez si bien de tout, c'est déjà un objet de fascination, non ? Et puis si vous me prêtez expression d'enfant, on peut vous prêter bien plus que votre âge, et votre notoriété semble déjà importante. Vous n'êtes pas n'importe qui.

Mais Nicolas semble aller bien. Je dis semble, car il est fort silencieux, souvent, et en cela vous ressemble, quoiqu'il reste plus disert que je ne vous ai connue en Valachie. Ne le connaissant que depuis peu, je ne peux affirmer qu'il est au mieux.

Si vous pensez apprécier Camille et Lallie, j'en suis ravie, car ils ne sont pas toujours aisés d'abord. Ils ne m'ont pas dit qu'ils vous avaient rencontrée. Comment trouvez vous l'Artois ?

A nous voir,
Dieu vous garde aussi,

Kasia



Citation:
Kasia,

Je crains vous décevoir, il n'y a nulle fascination à avoir une inaltérable mémoire, tout juste est-ce une aptitude un peu hors du commun, mais rien qui ne soit d'importance ni à mérite.
Faire naître des émotions par sa créativité, là se trouve motif à s'extasier, et en cela, je n'ai aucun talent, croyez-moi.

Nicolas va bien, je m'en suis assurée, je vous remercie pour ce complément d'information.
Mais vous, comment allez-vous ? Quand rentrez-vous ? Et Ophélie ? Est-elle toujours de votre compagnie ?

Comment je trouve l'Artois ? Inhospitalière... ce qui finalement, me plaît.

A nous voir.
L'Unique vous veille.



_________________
Kasia
Citation:
Perceval,

Je crois bien qu'il n'y a pas de fascination, dans le mérite. A bien y réfléchir, on peut admirer, peut-être, quelqu'un de très méritant. Mais c'est une admiration froide, raisonnée. Le mérite ne passionne pas, il ne transcende pas, je crois. Ce qui fascine, c'est peut-être justement l'inverse du mérite. L'incroyable, le pas ordinaire, ceux qui par goût, ne veulent, ou parfois plus encore, ne peuvent se fondre dans la masse des gens ordinaires. Ceux qui revendiquent d'être eux, uniques, comme ceux qui ne peuvent se cacher de l'être.

Je crois que Nicolas en est. Et je crois, bien que j'en sois moins assurée, vous ayant moins entretenue, que vous en êtes aussi.
Quant à l'art. La créativité. J'ai eu le temps d'y réfléchir. L'on m'avait soumis une épreuve, où il fallait démontrer quelque don artistique. Il y a maintes façons de répondre. Mais la créativité se niche là où personne ne l'attend, sinon elle ne le serait pas, créative. Elle se contenterait de copier, même si certaines copies valent, voire dépassent la valeur de l'original. L'art ce n'est pas forcément la création. L'émotion n'est pas forcément créatrice, ni créée. Un paysage, vu cent fois, toujours à la même heure, peut cent fois inspirer le même sentiment, cent fois faire venir aux lèvres les mêmes mots, la même action de grâce. Le paysage est une création du Très Haut, mais après tout, l'homme aussi.

J'ai aussi trouvé l'Artois inhospitalière, et les artésiens peu chaleureux. Et aujourd'hui, je n'ai guère de raison d'y retourner. Camille m'a adopté, certes, et tient Assevillers. Mais tout Artésien qu'il soit, il se tient aux côtés de son épouse qui s'engage pour l'élection du Grand Duc en Bretagne. Et Ophélie a repris la route, pour s'arrêter en Armagnac. Avec Mortymer. Je flotte, moi, entre deux eaux. A dire vrai, l'irruption de Nicolas à Vannes m'a tiré d'une grisaille morne ; mais il me faut malgré tout choisir entre mes obligations envers ce père qui m'a donné un nom, et le sud où me porteraient mes pensées - non qu'elles y aillent toutes, certaines me portent en Bretagne, d'autres ailleurs encore. Le devoir l'emporte, à la fin.

L'Unique, c'est une curieuse formule.
Je prierai le Très Haut, que l'Artois continue à vous plaire.

Kasia
Guise_eusaias
Citation:
Ma soeur,

Vous devez me trouver bien cavalier de n'avoir su me trouver là où je devais vous attendre. Il s'est avéré que ma santé fut plus délicate que je ne le crus ou que je ne m'en fus simplement persuadé. Il m'a fallu faire preuve de raison afin de ne pas perdre l'esprit. J'ai ainsi pris la route vers la Normandie puis le bateau vers la terre des Angles. J'en ai eu le tournis, si vous me permettez cette note d'humour sur mes humeurs. Voyez comme je m'ennuie que j'en suis réduit à jouer avec les mots pour ne pas perdre la tête.

J'ai vu un médecin de ma connaissance. Il était engagé, par le passé, sur un navire qui m'avait vu mousse, il me semble. Je garde de ce séjour une outre d'un alcool préparé par ses soins. Il dit que c'est bon pour moi tout comme la menthe à respirer dès que le souffle me manque. Je pratique également la mandoline. Il semble que ce soit l'idéal afin de traiter ma mélancolie. Je ne sais lequel du remède ou du mal est le plus pénible pour mes voisins de couloir.

Mon état de santé s'arrange toutefois. Je me trouve en Flandres désormais, à Gent pour être plus précis. Ne me demandez pas comment cela se prononce, je suis bien en peine de traduire cet accent qui m'écorche la peau des lobes.

Il me tarde de vous revoir. Ou de vous voir pourrai-je dire. Nous avons tant de souvenirs à recréer.

Votre frère,
Guise
Perceval_aelis
Citation:
Mon frère,

Me voilà bien partagée en mon sentiment, de votre silence, j'en ai conçu un chagrin fort amer, comme si par deux fois vous m'aviez abandonnée.
La prime au seuil du trépas maternel, la seconde lorsque j'ai dû accomplir pour elle, une de ses dernières volontés, laisser à la Bretagne, terreau de sa naissance, une partie d'icelle en cendres.
Je vous en ai voulu de ne point être venu.
Je vous ai cru mort, vous ne me répondiez plus.
Je m'en suis voulue de vous en avoir voulu, s'il vous était arrivé malheur.
Le vice en circuit fermé.

Je suis heureuse de vous savoir en vie malgré les traverses qui vous agitent, et j'ai hâte de vous retrouver, j'ai gardé de vous l'image de ce grand garçon un peu gauche que j'affectionnais tant, une image si vive, si intense, qui ne s'étiole pas et qui creusait en mon âme, la dol de votre absence.
Je n'oublie pas, Guise.
Je n'oublie jamais rien, là est ma plus grande affliction.

Nous nous trouvons en Artois, à quelques jours d'où vous êtes, nous allions justement prendre chemin pour les Flandres afin d'y commercer, je viendrai vous voir, et si vous le souhaitez, vous ramener.
Arlon vous est toujours ouvert, mon père vous affectionnait tout à plein et je pense qu'il vous a toujours aimé comme son propre sang, il sera heureux de vous retrouver.

Quelles intempéries vous ont été diagnostiquées ? Sont-elles bien curées, ou tout du moins sont-elles sous maîtrise ?
J'ai un excellent médecin de mes connaissances, par la male heur calotin papiste du plus bel acabit, néanmoins il soigne sans jugement sur notre Conscience, souhaitez-vous vous soumettre à son jugement médical ?

Ne m'en voulez point de me montrer peut-être plus froidureuse qu'il m'est coutume de vous accorder, le revers de Tours m'est encore bien imprimé dans la poitrine.
A vous revoir, j'en serai peut-être guérie.

A Dieu, je vous confie.



_________________
Perceval_aelis
Citation:
Au jeune inconnu, plus de Blaye

Apparemment mon pigeon vous trouve sans aucun problème.
Je cherche pour le nom, quelque chose qui vous convienne.
Pour avoir traverser le Poitou par deux fois, nous n'y avons rencontré aucun problème, il faut dire que nous nous sommes abstenus de demander des autorisations et avons évité la Capitale.
Si vous leur dites venir d'Anjou, là se trouve peut-être le problème.

Que savez-vous de la compagnie ? Que je puisse vous répondre au plus juste.
Que Dieu veille à votre chemin.




Citation:
J'avance bien, sans faire de halte. Je suis arrivé ce matin à Bergerac, demain je serai à Sarlat et ensuite je suivrai la route de Limoges.

Pour ce qui est de la compagnie des bandes noires, je n'en sais pas plus que ce que j'ai pu lire sur l'affiche que j'ai aperçu. Ce qui m'a séduit notamment est l'idée d'aventure et des combats.

J'ai compris que la compagnie s'adonnait au mercenariat mais je n'en sais pas plus.

À très bientôt,
Le voyageur sans nom.


Citation:
Bonjour à vous,

J'espère que vous vous portez bien.

Ma route se poursuit sans le moindre accro. Je suis arrivé hier matin à Limoges. Le travail à la mine toute la journée, et la course au marché pour y trouver la moindre victuaille m'ont réellement épuisé. Au point que je n'étais plus capable de prendre la route hier soir.

Je reprendrais la route ce soir pour rejoindre Bourganeuf avant de continuer vers le Berry.

Je dois avouer que j'ai hésité à profiter de la pénurie alimentaire pour aller acheter des provisions à quelques jours de marche et faire quelques bénéfices au passage.

Quoi qu'il en soit, si je ne fais plus de halte, je devrais arriver exactement dans deux semaines à Cambrai. Je profite de la route pour me renforcer chaque jour autant que possible, et peut-être un jour devenir un guerrier redoutable.

Bonne continuation à vous et à très bientôt,
Le jeune inconnu.


Citation:
Inconu sur la route,

Veuillez excuser le retard de ma réponse, j'ai eu à faire.Je vous remercie, je vais bien, j'espère que mon courrier vous trouvera en santé.
Vous avancez bien, ne vous fatiguez pas trop tout de même.

Pour vous répondre sur la compagnie, c'est un peu plus complexe que du simple mercenariat.
Un mercenariat à cause dirons-nous.
Je n'ai participé qu'à la dernière quête du Khan et avons réduit à néant cette armée mongole, les bandes noires sont revenues exsangues de cette campagne.
Avant cela, il y a eu une participation à un putch savoyard, à la libération de la Lorraine qui se voulait française, et avec Raoul, le père d'Amédée, la reprise de Dijon sous Eusaias lorsque Vonafred était Roy. Mais il vaudrait mieux demander directement au marquis.
La compagnie avant tout sert les intérêts du marquisat d'Arlon.

Nous reprendrons la route, je ne sais quand mais nous vous tiendrons informé, un voyage, rien de bien ambitieux, nous rentrerons le plus vite possible.

J'ai planché sur un prénom, Dieu que c'est compliqué,je me demande comment font les futurs parents lorsqu'ils doivent nommer un enfant.
Je vous soumets quelques uns : Ismaël, celui que Dieu entend; Isaac comme mon pépé Izaac, Dieu rit; Yvain, parce que Perceval; Lupin comme la plante que l'on nomme gueule de loup; Fèlis la version occitane de Felix qui veut dire heureux. Peut-être y trouverez-vous votre compte ou bien cela vous ménera vers d'autres voies.

Dieu veille à votre chemin.



Citation:
Bonjour à vous,

Tout d'abord merci pour ces éclaircissements sur la compagnie au sujet de la compagnie. C'est encore plus motivant de se sentir investit dans une cause. À défaut de souvenir, j'appartiendrai au moins à quelque chose en prenant part aux quêtes de la compagnie.

Pour ce qui est du prénom, j'aimerai que l'on m'appelle Karadoc. Je n'en connai pas les origines mais, étrangement et sans raison, il m'inspire la sagesse, la bravoure et la noblesse. Peut-être que ces qualités me guideront.

Je suis arrivé ce matin même à Chateauroux, et je ne suis ainsi plus qu'à quelques jours de marches de Cambrai. Si vous partez d'ici là, nous nous croiserons peut-être en chemin.

Je continue de m'entraîner au maniment du bâton tous les jours. Cela ne vaut peut-être pas une épée mais je n'imagine pas avoir un jour les moyens de m'en offrir une. J'espère malgré tout devenir un jour un combattant aguerri..

Demain j'arriverai à Bourges. Je vous donnerai bientôt d'autres nouvelles de mon avancement sur la route.

D'ici là, je vous souhaite une bonne continuation et à très bientôt.

Le voyageur sans nom dit Karadoc.


Citation:
Karadoc,

Pourquoi pas, vous avez la chance de choisir un nom, autant que celui-ci vous plaise.
J'en userai désormais pour vous parler.

Si nous partons, il y a peu de chance que nous nous rencontrions de suite, notre direction sont les Flandres, nous serons diligents, peut-être aurez-vous à souffrir de notre absence pour quelques jours, guère plus.
Pour votre épée, ne vous en inquétez point, j'ai une forge, vous l'aurez donc à moindre coût.

Je vous attend.
Dieu veille à votre chemin.



_________________
Guise_eusaias
Citation:
Ma soeur,

De tous les maux qui me torturent, celui qui me cause le plus de douleur est celui de ne point avoir été fidèle à la parole couchée par mes soins. Je ne suis point mort, ma sœur, je ne suis point mort.

Gardez donc cette image que vous avez de moi. Gardez surtout cette affection que nous partageons. Gardez-la comme un trésor que l'on garde jalousement contre son cœur.
Il n'y a rien à oublier et tout à se souvenir.

Je suis là, de la pointe d'une plume noircie par l'encre. Si loin, si proche. Je me languis de vous serrez contre mon corps battant. Venez et ramenez-moi. J'ai les remèdes dont ma santé a besoin. J'en connais les recettes et envisage de les confectionner par et pour mes propres soins. La médecine attise ma curiosité et suscite en moi un intérêt aussi vif que votre esprit, ma sœur.

Ne vous inquiétez plus pour moi. La vie coule dans mes veines et rien ne saurait en modifier le cours.

Je ne peux que comprendre la rigueur de l'hiver qui étreint votre cœur. Il pleut sur le mien aussi drument qu'un soir d'automne.

Vous revoir sera comme le feu qui réchauffe les os et l'esprit. Hâtez-vous.

Votre frère,
Guise
Perceval_aelis
Citation:
Guise,

Ne croyez point en me retrouvant y trouver la petite fille de jadis, il n'en reste rien, sauf une boîte contenant toutes mes primes dentines que j'ai offert à Izaac le genevois, pépé fait mien par acquisition malencontreux de mon coeur.
Je prends route ce jeudi, des travaux me retiennent en ma forge jusque là, et il me faut les acquitter.

Je crains de ne pas avoir le pardon facile, j'ai dû hériter de ce trait de notre mère, d'ailleurs de tous les absents de ses funérailles, vous seul existez encore à mes yeux, ainsi de la cartographie généalogique j'ai éradiqué tout un pan des von Frayner. J'en ai banni jusqu'au nom à mes lèvres.
Vous seul persistez, plante vivace qui ose fleurir à mon âme sans que je n'ose en arracher un seul pétale.
Est-ce faveur ou malheur que je vous accorde ? Je ne saurai le dire, le temps se fera interprète de mon coeur.

Je m'inquiète car cent fois je vous ai cru mort, car cent fois j'ai battu le rappel, j'ai questionné, fureté, enquêté. Jusqu'à votre propre père je suis allée m'enquérir.
A la reddition de votre paternel, à son abandon, face à mes doutes, mes craintes j'y ai imposé l'inébranlable espérance de ma foi, ne voulant m'avouer vaincue à la seule condition de voir votre corps sans vie.

Je garde en ma réminiscence, une nuit sombre de décembre, où du coin de mon oeil endormi, j'ai entraperçu le fugace d'une chevelure de rouille et le noir bruissement d'un cotillon. Elle s'en est allée, sans un dernier baiser à ma joue, de crainte de me réveiller.
Le matin me fit orpheline.
Et ce baiser chaque jour vient à me manquer.
Comme une pièce du puzzle que je ne pourrais achever.
Un trou béant dans ma poitrine que je ne peux ni ne veux combler.

Ainsi donc, c'est mon droit d'être inquiète pour vous, ne me spolier point de cela.
A l'Unique je vous confie.



_________________
Perceval_aelis
Parmi tant d'autres plus usuels, de seaux à cercler, de commandes pour le menuisier, de voyage à organiser.

11/08 a écrit:
Perceval,

Si il n'est pas dans mes habitudes -même si ça m'arrive à de très rares occasions- de laisser un courrier sans réponse plus de deux jours après sa réception, mes correspondants eux, se le permettent souvent. J'ai donc l'habitude d'attendre et je ne vous en tiens pas rigueur, soyez rassurée.

Pour ce qui est des restrictions de Rome, à vrai dire j'en ai aucune idée non plus! Je n'ai lu que le livre des vertus et quelques autres trucs sur Aristote. Tout ce que je sais d'autre, je le sais de ma mère, vicaire d'Angoulême et voyante plutôt très ouverte. Et en parlant de ma mère, je me dois de vous poser la question : vous n'avez qu'un oeil?
Et là c'est vous qui allez me poser la question, quel rapport avec ma mère? Phinomène, ça vous dit quelque chose? Dans tous les cas si vous la voyez un jour, vous comprendrez.

Pourquoi allez-vous donc faire courir un chien dans un cynodrome? C'est assez contre nature! Faites le courir après des moutons ou des vaches. Ce sera utile en plus.
En revanche, je n'ai jamais été à Paris et je compte bien m'y rendre un jour. Mais je vous avoue que ce sera plus pour faire les boutiques.
Comment vous amusez-vous si vous n'aimez pas les jeux?

Et les vaches Limousines ne sont pas violettes mais elles sont imposantes et tout en muscles. Elle ne donnent pas beaucoup de lait mais leur viande est merveilleuse.
Pour ce qui est du conseil, du piquant certes, mais plus du à l'irritation que me provoque le comte.
Et je m'ennuie un peu en ce moment. Plus je m'ennuie moins j'ai envie d'en faire et donc mon journal est au point mort. Il faut dire que je n'ai rien de très croustillant à raconter. A part les conneries du comte. Je suis persuadée que les ragots qui pourraient m'interesser concernent ceux qui me les donnent d'habitude ou leurs proches. Je ne suis donc pas prète d'en savoir quelque chose malheureusement.

Que le très haut vous veille.

Jeannine


Citation:
Perceval ,

Je vous remercie pour l'invitation, j'en suis .

J'intègre tout de suite votre lance .

Amicalement

Mumbly


Citation:
Samarche !!

Poutouye !

Minah


Citation:
Capitaine,
Prêt à vivre d'extraordinaires aventures ?
Prêt à avoir des cors au pied ?
Prêt à entonner de bonnes paillardes autour du feu ?
J'ai hâte de ce séjour avec vous.
A.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
    Perceval.

    J'ai une personne non loin de chez vous qui me vend un Plastron des gardes de sa majesté, je suis collectionneur d'objets rares et je me demandais si vous aviez le temps d'aller me le chercher ,et de venir en Périgord par la même occasion... Il se trouve à Cambrai.chez dame malignia, elle le vend 200 écus J'ai également une Hallebarde des gardes de sa majesté qui se trouve à Blois chez Poireauquileurre pour 240 écus, et je recherche un soc si jamais. Bref, vous l'aurez compris, si vous avez du temps à perdre , cela me rendrai service. Vous pourriez venir voir l'avancée de mon chantier, même en fin d'année, je ne suis pas pressé, et puis ce serait l'occasion de nous revoir dans un cadre moins... médical et de rencontrer les gens qui m'entourent. Je vous présenterai mon page récalcitrant, Jorgen. C'est un tendre, mais il a ses têtes.

    Prenez soin de vous et ne vous sentez obligée de rien.

    L'Aconit.


Citation:
Bel'Aconit,

Pour vous rien n'est obligation, ni devoir. Juste le plaisir de vous être agréable.
J'irai mandé votre plastron et quérir votre hallebarde, bien que je ne comprenne guère pourquoi vous collectionnez des objets liés à la guerre.
Pour le soc, je vais travailler au corps ma soeur, elle en a un et si elle vous le vend, je pourrai toujours lui prêter le mien pour ses récoltes et ses semailles, nous l'avions fait à Snagov. Vous le souhaitez pour combien ? Que je le marchande.
Avez-vous besoin de tapisseries encore, ici j'en ai trouvé à 110 écus, et je vais en Flandres dans les prochains jours. Je vous les ferai à 130 si je dois vous en faire la livraison, point chiche je suis, mais précautionneuse de mes écus, comme vous pouvez bien le penser.
Je vous dirai quand nous prendrons la route pour le sud. Probablement avant l'hiver. C'est que le calme artésien devient vite ennui.
Ainsi j'aurai plaisir à rencontrer votre ruche et vous, la mienne (bien que le plaisir n'y sera peut-être pas pour vous).

Pour Jörgen, je l'ai croisé à la course de lévriers, il ne vous en a rien dit ?
Il est de constitution agréable, un peu trop expressif et volubile de mon point de vue mais j'en connais des bien plus extravertis dans ma compagnie, il vous faudrait néanmoins penser à le nourir correctement, de viande surtout, il a l'air tout malingre.

Que l'Unique vous veille, tel est mon souhait.
Votre dévouée



_________________
Perceval_aelis
Une arrivée surprise peu au goût de notre bestiole.

Citation:
Ma soeur,

Prévoyez un tranchoir de plus pour le dîner.

Guise


Un départ raté.
Un courrier comme une sentence, bref et sans détour.


Citation:
Vous avez failli.
P.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Perceval,

Ma demande va vous paraître étrange peut être : Savez-vous si mon mari est vivant?
Ce n'est pas tant que je m'inquiète pour lui, bien au contraire. Mais tant qu'il est vivant, j'ai comme un boulet à mes pieds et j'aimerais autant savoir quand je pourrais l'enlever.

Merci de votre réponse.
Et que le très haut vous veille toujours.

Jeannine


Rousse voyage, le temps est maigre, les mots sont chiches.

Citation:
Votre boulet est désormais mien.
Comment délier l'attache qui vous lie, sans lui ôter la vie ?

Qu'IL vous fasse libre, à jamais.





Citation:
Pour le pire, jusqu'à la mort.
Pas d'autre issue.
Ceci dit, il est vieux. Je suis jeune. Quelques années tout au plus.

Jeannine

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Bonjour Perceval,

Cela fait maintenant quelques jours que je ne vous ai pas de donné de nouvelles. J'ai eu la chance de ne pas croiser la route de malfrat sur les chemins. J'ai traversé ce matin les portes de la ville de Compiègne. J'arriverai donc après-demain à Cambrai.

Je dois admettre que j'ai hâte de vous rencontrer, vous-même et les autres membres de la compagnie. J'espère terminer ma route sans encombre.

De votre côté, avez-vous déjà pris la route pour votre mission ou aurai-je la chance de vous retrouver à mon arrivée ?

Dans l'attente de vos nouvelles,
Cordialement.

Karadoc.


Citation:
Karadoc,

Le temps que ce courrier vous parvienne, je pense que vous serez déjà à Cambrai. Nous sommes en Flandres avec la majorité de nos gens, vous pouvez néanmoins contacter sire Amédée qui est resté sur place.
Nous ne traînerons guère, juste le temps de voir Bruges qui n'est guère éloignée de Cambrai.
Prenez le temps de vous reposer, il viendra bien assez tôt, le temps des rencontres.

Qu'Il vous veille.





Citation:
Bonjour Perceval,

J'espère que vous allez bien et que votre voyage se passe sans inconvenue. À mon tour, en attendant votre retour, je me souvenais de prendre de vos nouvelles. Si bien sûr avec un peu de chance, le dernier pigeon que vous m'avez envoyé vous retrouve.

Pour ma part, je me suis bien installé à Cambrai. J'ai pris contact avec Amedee, qui j'ai pu l'apprendre était votre père. Nous espérons nous rencontrer prochainement.

J'ai aussi pu me promener dans les tavernes de la ville. Peut être pas au bon moment, je n'y ai jamais rencontré personne. Alors je passe le plus clair de mon temps à travailler à la mine.

Ce matin aussi, je me suis rendu à la messe dans le vain espoir de rencontrer quelques personnes.

Je peux donc vous avouer que j'attend avec impatience votre retour. Il me hâte de vous rencontrer en chair et en os.

À votre arrivée, vous n'aurez aucun mal à me trouver. Je me suis permis de prendre une chambre dans votre taverne. Je ne manquerai pas évidement de vous payer mon dû à votre retour.

Dans l'attente d'une réponse,
Je vous souhaite un bon voyage.

Karadoc.


Citation:
Karadoc,

Cambrai est souvent une froidureuse cité, qui ne se laisse pas facilement séduire, et qui n'aime guère non plus se montrer hospitalière.
Etant d'égale nature, je m'y trouve bien même si l'ennui parfois me tiraille et m'envoie en voyage.

Nous sommes à un jour de voyage de Cambrai mais ayant perdu quelqu'un en route, nous devons passer par Calais, afin de récupérer notre oublieux.
Un détour qui nous coute cinq jours tout de même.
Par la suite nous reprendrons route pour le sud, Périgord, et ailleurs, si cela vous tente, nous avons de la marchandise à livrer,nous verrons si nous étirons le voyage en Bourgogne.

La messe, je m'y rends, mais cette religieuse a le propos creux, et se trouve d'une bêtise sans nom, vous me direz qu'étant de la nouvelle Opinion, je ne goûte guère à ses sermons.

Vous pourrez séjourner en ma taverne et n'aurez rien à débourser, il m'est agréable de vous compter parmi nous, et j'ai grande hâte de vous connaître aussi.

Que l'Unique vous veille.





Citation:
L'idée de perdre quelqu'un me fait plutôt rire. Il ne devait pas être très bavard pour ne pas remarquer son absence.

Pour ce qui est du voyage, je serai très intéressé. Repartez-vous directement ou séjournerez-vous un peu à Cambrai ?

Je vais encore passer pour un ignard mais qu'est-ce que la nouvelle opinion ?

En vous souhaitant toujours une bonne route,

Karadoc.


Citation:
Karadoc,
Demain, nous serons à Cambrai.
Nous aurons l'occasion d'en parler.
P.


Citation:
Bonjour Perceval,

Je me réjouis de votre arrivée et j'espère que nous pourrons très prochainement nous rencontrer en chair et en os.

Je dois reconnaitre que je n'ai pas été dérangé par l'agitation de ces derniers jours, alors j'espère ne pas vous brusquer par mon enthousiasme.

Bon retour chez vous,

Cordialement.
Karadoc.


Citation:
Préparez-vous, si tout va bien départ lundi.
P.


Citation:
Bonjour Perceval,

Cela fait un départ un peu précipité et je vais avoir du mal à m'organiser.

Je vous tiens au courant.

Cordialement,
Karadoc.


Citation:
Bonsoir Perceval,

Je suis désolé de vous apprendre que je suis en mauvaise santé depuis quelques jours. Il m'est même compliqué de m'alimenter. Il m'arrive de voir trouble et je me désèche rapidement à la mine. Peut être le manque de gras, il faudrait revoir les menus de la Dame de Pique.

J'ai consulté déjà deux fois un médecin nommé Libba. La seconde fois à sa demande. Je suis toujours encore sans diagnostic et je ne sais ni si je pourrais endurer le voyage, ni si je pourrais toujours me préparer une alimentation de qualité.

J'espérais qu'elle puisse diagnostiquer l'origine de mes maux et me proposer des soins à temps avant votre départ mais ce n'est hélas pas le cas. J'en ai gros !

J'espère pouvoir faire parti d'une de vos prochaines expéditions, même si je regrette sincèrement de ne pas pouvoir être des vôtres aujourd'hui.

En votre absence, je tenterai de m'imprégner au mieux de l'ambiance Cambrésienne et Artoise pour peut être un jour servir au mieux la compagnie et la Mesnie d'Arlon.

Nous n'aurons pas eu le plaisir de nous rencontrer en votre taverne durant ces quelques jours et j'espère que nous trouverons le temps à votre retour.

Je vous souhaite une bonne route et je prendrai de vos nouvelles régulièrement.

Cordialement,
Karadoc.


Citation:
Karadoc,

Cessez de faire l'enfant, ces troubles n'ont jamais empêché de voyager.
Libba est le médecin le plus désolant qu'il m'a été donné d'avoir. Voilà trois mois que j'attends remède de sa part, par deux fois je l'ai consulté pour qu'elle me dise exactement la même chose que ce qui m'a été dit à Snagov, que j'étais porteuse de la grippe d'Alexandrie (les joies du partage des armées), à la parfin, j'ai commandé un remède en Périgord, chez une de mes connaissances.

Nourrissez-vous exclusivement en taverne, cela passe mieux, et les troubles cesserons d'eux-mêmes, il faudra curer, certes, car le mal sera toujours là, à attendre le moment propice pour revenir.

Nous partons ce soir. Il est encore tant.





Citation:
Bonjour,

Pouvez-vous juste me dire combien de temps partons-nous ?

Cordialement,
Karadoc.


Citation:
Quelques mois.
Si besoin de maïs à petits prix ou couteaux pour votre élevage, je pourrais vous en mettre ce soir ou au cours du voyage. Nous tâcherons dans la mesure du possible de voyager de ville en ville jusqu'à ce que vous alliez mieux. Si vous nécessitez de liquidité, veuillez me le faire savoir.
P.


Citation:
Bonjour Perceval,

Comment allez-vous?

Je me trompe peut-être mais j'avais l'impression que nous avions égaré quelqu'un au départ de Cambrai. J'espère que tout le monde est bien arrivé à bon port ?

Reprenons nous la route ce soir ? Je n'aurai pas le temps de venir en taverne ce soir hélas. Tenez moi au courant dès que vous pourrez .

Cordialement,
Karadoc.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
    Perceval,

    la guerre, hé bien figurez vous que je l'ai faite. Avec mon maître il y a fort longtemps. Du temps où j'étais encore écuyer et où il me destinait à devenir un sbire impitoyable ... Nous avons fait la bataille de Sarno, où je fus employé du haut de ma douzaine, à aller semer le trouble dans le camps adverse. J'étais à l'époque un gringalet agile aux cheveux longs , que l'on prenait souvent pour une fille et mon maître encore Prince de Retz. Il m'a élevé ainsi. Parmi les soldats, les Cerbères - sa garde rapprochée - et les putains - qui constituaient la majeure partie de ses fréquentations féminines. Les armures et les armes ont à mes yeux une valeur inénarrable, nostalgique, ou peut-être est-ce l'interdiction de porter les armes qui rend ces reliques attirantes à mes yeux. Qui sait.

    Je suis touché de votre dévouement à me trouver ces objets. Quant au soc, négociez-le pour moi, je ne manque pas d'argent mais je le consacre exclusivement au chantier ces temps-ci. Vous jugerez . Tapisseries seront bienvenues et le prix est correct, et si vous avez déjà pris la route, ce n'est rien. J'ai adresse où aller en quérir.

    Entre temps j'ai eu vent de vos exploits, ou plutôt de ceux de votre chien, au Cynodrome. Voilà que vous tenez une bête d'exception, prenez le avec vous, nous sommes amateurs par chez nous... A ce propos, je serai avec mon entourage le plus proche aux courses de septembre. Peut-être nous y verrons nous? Le page ne daigne rien avaler d'animal, vous songez à cela? Comment le faire forcir, il n'aspire qu'à croquer de la verdure, et pis encore, il trouve que ces mets là sont parfois aussi trop " mignons " pour êtres aussi avalés... Ah! Parfois, quand je le regarde, je me vois plus jeune. J'étais aussi maigrelet que lui. J'ai trop grande affection pour tenter de le changer cependant. Sagesse et poids viendront en leur temps.

    Vous ennuyez vous un peu? Que puis-je faire pour vous remercier de tous ces bons soins portés à mes demandes?

    Dieu vous garde,

    l'Aconit.


Citation:
Aconit,

Savez-vous que j'ai grande peine à vous imaginer participant à une guerre, tout en vous n'est qu'une sorte de délicat appel à la paix, j'oublie que vous aviez une vie avant d'embrasser la vocation qui est vôtre.
La guerre, je le crains, est mon dessein.
La légende dit que j'ai été conçue sur les cartes de l’état-major durant un siège.
La légende raconte aussi que ma prime bataille fut de survivre sous le nombril maternel alors que cette dernière tomba sous les lames impériales et fut par la suite traînée en geôle.
Je suis née dans son exil, sur un chemin, et de cette période ma mère m'a nourri à un lait amer qui me revient encore parfois en bouche, à tel point que jamais je n'ai remis un pied en Lorraine.

Pour le soc, je l'ai négocié à 250 écus, ma soeur me l'a cédé à un très bas prix et je la soupçonne fortement que c'est sa curiosité crasse à votre propos qui en est la prime raison. Elle s'échine à fouiner toute affaire me concernant, affectionnant pointer de son doigt ce qui est sujet à trouble ou à secret dans mon existence.
Et comme je suis un être scellé, tout est sujet à être pointé.

Septembre me verra au Cynodrome, j'ai grand plaisir à venir à ces courses, encore plus maintenant que je sais votre venue. Vous y verrez Khan et je pourrai admirer la superbe de votre Désiré.
Et avec octobre et sa cohorte de feuilles rouilles, je m'en viendrai à Périgueux, je vous tiendrai au courant, afin de connaître l'état des frontières et ayant séjourné il y a peu sur les terres d'Arlon, je vous ramènerai quelques draps de qualité pour garnir votre Vésone.
Ni voyez aucun dévouement, mais simplement le plaisir amical et égoïste de vous revoir en dehors de mes vistes à l'Hostel Dieu.

Pour Gendry, quelle hérésie ! Avoir les moyens de s’offrir de la viande et ne pas en manger, quelles sont donc ces sortes de convictions ? Est-ce religieux ? Je pourrais l'entendre. Moi-même, suivant la conduite scrupuleusement, je m'interdis toute autre viande que celles préconisées. Pour le remplumer, pensez donc au régime imposé aux malades afin de les rebiscouler, bouillie d'avoine, gruau agrémenté de compotes ou confitures de fruits, pensez aussi à ce que l'on mange en armée, la viande y est rare, les fèves ont la part belle et elles ne sont pas des plus "mignonnes". Le lait et le miel sont aussi bannis de son alimentaire ? Si c'est le cas, je ne donne pas cher de sa peau à une prochaine épidémie.

Si je m'ennuie ? Pas qu'un peu mais je crains que vous en soyez un peu le responsable, votre compagnie m'est agréable, et avec vous, je me sens juste moi sans autre artifice que ma nature peu liante que vous semblez apprécier tout de même.
Ce que vous pouvez faire ? Un remède contre la grippe Alexandrine ? J'attends depuis des mois que le médecin de Cambrai s'y mette.
Sinon, un jour, venir me rendre visite dans mon septentrion, Artois ou Arlon.
Après ce prochain voyage, j'aurai moins loisir de me rendre dans ce sud qui est si cher à mon coeur, Paris sera je pense le plus loin qu'il me soit permis.

A vous voir, à vous lire, prochainement.
Que l'Unique vous veille.





Citation:
    Abeille,

    de peine il ne faut avoir. Je n'étais qu'un enfant, et je n'ai pas pourfendu d'hommes ni bataillé du sang sur le visage, comme vous auriez pu le faire vous... Je n'étais qu'un petit écuyer, dont on se servait pour son agilité et pour sa ruse. Ou surtout pour son dévouement. J'aimais mon maître comme la seule chose que je possédais, ou qui me possédait. Et je crois que l'un dans l'autre, rien n'aurait su au nom de ma fidélité me faire reculer devant ses désirs. En lisant votre histoire, en y ajoutant les ingrédients déjà récoltés avant dans vos missives et dans mes conversations avec Kasia, je reste sur cette idée tenace que vous êtes modelé pour guerroyer, et pour de justes causes sans nul doute, vous pourfendrez le mal.

    Je crois que je vous admire Perceval. Et ne prenez pas cela à la légère, je ne l'ai jamais dit à personne.

    Du reste, ce soc à un prix si bas me fait penser que vous me gâtez. Je mentirais si je disais que je n'aime pas cela, cependant votre soeur ne va-t-elle pas réussir à vous négocier quelques secrets pour ce prix incroyable? Je connais la ténacité des soeurs. La mienne a un caractère difficile que je n'arrive plus avec le temps, à dompter. Vous me demandiez la teneur de ma famille, je crois qu'elle se résume à cela. Eclatée. Depuis la mort de mon père, je n'arrive plus à supporter grand chose, et laisse les liens se rigidifier malgré moi. Je ne veux plus m'entretenir avec ma soeur pour lui en vouloir entre autres de m'avoir enlevé mon filleul sans raison, un enfant que j'élevais à l'église. J'ai quitté mon suzerain pour avoir appris qu'il allait prendre une putain comme autre vassale. Je crois que je perds le gout des tolérances. C'est mal. Très mal pour un religieux. J'en veux au monde de me laisser en vouloir au monde. Et j'ai l'impression que ce n'est que le début.

    Jorgen et la viande? Une histoire d'affection je crois. Ce jeune trouve des mignonneries dans tout ce qu'il rechigne à manger. Voilà encore bien grand mystère.... Compotes et bouillies de gruau me verront ployer bien avant de réussir à les lui faire manger, vous n'avez pas encore vu mon page sous son jour le plus vrai. Cela viendra! Vous comprendrez alors qu'il n'est pas aisé de le manœuvrer....

    Dans quatre mois je quitterai pour un peu de repos mes charges épiscopales, je serai de fait libre de venir vous voir. En attendant, mi octobre vous accueillera chez nous avec plaisir. Et je commande le remède pour la grippe.

    Dieu vous garde;

    d'un Aconit clerc à une abeille combative.


Éciture hâtive, billet court.

Citation:
Aconit,
J'aimerai vous écrire plus, le temps me fait défaut.
Mon prochain pli sera plus épais, je vous le promets, je trouverai à me faire pardonner.
Route est prise, en sus, six tapisseries et un fût de la fameuse bière de Tastevin.
Rousse apparemment.

Dieu garde.




Sceau rouge, Aconit en filigrane.

Citation:
    mimizan, le 20 septembre.

    Que les vents et le temps vous soient favorables pour venir jusqu'à nous, je vous attendrais avec impatience, et nous boirons ensemble cette bière dont vous me parlez tant. Ici d'est de la sainte Illinda que nous buvons, et elle n'est pas rousse. Cette particularité la rendra meilleure, j'ai toujours votre mèche de cheveux sur moi, elle ne me quitte pas, je la soupçonne de me porter chance.

    L'Aconit.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Bonjour Dame,

Je me présente je suis Merlin tisserand d’Azin et…Je me permets de vous envoyer une petite missive pour vous remercier de l’achat de mes tapisseries sur le marché. Je suis à la recherche de laine pour continuer à en réaliser car je ne fais pratiquement que ca et malheureusement… je n’en trouve presque jamais voir….. jamais.

Veuillez encore m’excuser pour cette missive dame …je ne voudrais pas paraitre impolis à vos yeux…mais je n’ai trouvé que cette solution pour essayer de trouver cette matière première.

Si toute fois cela vous intéresse sachez que j’achèterai toutes les pelotes jusqu’a 12.50 l’unité

Pour vous remercier de ces achats et si vous comptez en acheter une autre ..allez voir sur notre marché je suis permis de vous en reserver une à votre nom.

Je vous souhaite une belle et bonne journée Dame

Cordialement

Merlin


Citation:
Merlin,

Point de dame, juste Perceval. Veuillez pardonner mon temps de réponse, j'ai laissé de côté ce courrier et les jours ont passé sans que j'appose ma plume pour vous répondre. C'est scandaleux vous trouvez ? Je le trouve aussi.

Je suis Perceval, je marchande un peu et vos tapisseries sont en route pour le clément climat du sud où j'en tirerai bon prix. Suite à votre courrier, j'ai un peu regardé l'état des marchés, et les pelotes effectivement se font rares. Je n'en n'ai trouvé qu'à Honfleur, et en peu de quantité, que j'ai prise pour vous.
Avez-vous vous même des moutons ? Si tel n'est pas le cas, pensez-y, cela serait peut-être plus rentable pour vous.

Dans quelques mois, je serai de retour en Artois, je passerai vous rendre visite je pense, à moins que vous pensiez un jour prendre pied à terre à Cambrai. Si je trouve de nouvelles pelotes, je vous les prendrai.

Dieu garde.




Citation:
Bonjour Perceval,


Ne vous inquiétez pas pour le temps de réponse Perceval…je sais très bien qu’on ne peut pas toujours faire comme on veut..moi même il m’arrive de répondre avec du retard.


Je suis content de lire que vous marchandez un peu…je suis moi-même un marchand indépendant et je me laisse aller à faire du troc aussi. J’espère que vous ferez un bon bénéfice avec la revente de vos tapisseries. Effectivement les pelotes de laine se font rares… je peux lire que vous en avez trouvé quelques unes sur Honfleur…c’est dèjà beaucoup pour moi et je vous remercie de les avoir acheté pour moi.


Hélas non je n’ai pas de moutons…j’ai bien essayé de me lancer dans l’élevage …mais je n’ai pas trop de temps devant moi pour les nourrir et beaucoup sont morts…en plus je dois avouer que je suis un peu tête en l’air…alors j’ai laissé tombé je ne suis pas fait pour l’élevage…l’avantage avec le maïs c’est que je n’ai pas besoin de m’en occuper.


Prenez tout votre temps Perceval rien ne presse…je ne suis pas homme à bouger beaucoup je reste le plus souvent sur Azin j’attendrais donc votre venue….au cas ou je peux acheter du bois aussi.


Merci pour votre courrier Perceval…je vous souhaite une bonne continuation pour votre commerce et je profite de ce courrier pour vous souhaiter une belle et bonne journée.


Amicalement


Merlin

_________________
Perceval_aelis
Bouquet automnal.

Mumbly :

Citation:
Préparez-vous, si tout va bien départ lundi.
P.


Citation:
on se prépare , on se prépare si tout va bien .


* * *


Citation:
Jeanne,
Nous partons pour le sud mais nous n'aurons plus de place au retour.
Restez et veillez sur mes affaires.
Dieu garde.
Perceval


Citation:
Perceval,

Je veille au grain. Gaffes à vous sur la route!

H


* * *



Citation:
Bonjour Perceval,
Pour le plan de route je n'en ai pas besoin, je vous fait confiance et je continuerai à suivre. Si l'unique vous a mis sur mon chemin, c'est qu'il veut m'enmenner quelque part !
Pour les rations j'ai toujours 10 à 15 jour d'avance, mais merci de vous en préoccuper. Si il faut aider d'autres membres du groupes je peux le faire également.
J'ai hâte d'échanger de nouveau avec vous, en attendant reposez vous bien car la route semble encore assez longue.

Bien à vous,
Noël.


Citation:
On retourne à Blois, on va chercher Verrazzano.
P.


Citation:
Bonsoir Perceval,

Et bien allons y joyeuseument!
Vous ne semblez pas avoir soif ce soir alors, à une autre fois en taverne,

Bien à vous,
Noel


* * *


Citation:
Salve,
Je suis Perceval, mandatée par Nicolas, évêque de Périgueux.
Je viens chercher ses marchandises.
Pourriez-vous laisser le tout en mon nom au marché, je viendrai dans la journée les récupérer.

Dieu garde.

Perceval


* * *


Citation:
Siméon,
Actuellement en Berry, je fais route vers le sud.
Y serez-vous ? Aurai-je l'heur de vous y croiser ?
Dieu garde.



* * *


Citation:
Luciano,
Nous ne nous croiserons point, ou point pour l'heure.
Je reprends route pour le sud.
Ne vous amochez point de trop à la guerre.
Si jamais Paris vous tente, faites-moi signe, j'y suis régulièrement.

Dieu sauve.



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