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Des courtes & des brèves

Perceval_aelis
Citation:
Bonjour Perceval,

J'espère que vous allez bien ? Je suis déçu que nous nous soyons croisés si brièvement hier soir. J'aurai apprécié de pouvoir rigoler à vôs côtés en taverne.

Je voulais vous poser une question. En tant qu'habile forgeronne, vous saurez certainement me répondre. Noël a eu la bonté de m'offrir une partie de son trésor pour m'offrir une épée. Je voulais donc te demander quel était un bon prix pour épée ?

En espérant te revoir très bientôt,
Cordialement.

Karaddoc.


Citation:
Karadoc,

L'on demande point le prix des épées que l'on risque d'acheter à la concurrence à une forgeronne que vous dites habiles. Pour l'heure nul besoin d'épées, nous ne rentrons point en conflit. Néanmoins je puis vous armer à moindre coût lorsque nous serons en Artois si cela vous convient.
En général une bonne épée se trouve vers les 180 à 200 écus.

Ne vous méprenez point, si vous souhaitez rire, ma soeur Minah est bien plus habilitée à la tâche que je, néanmoins je serai heureuse de vous croiser un peu moins brièvement que la dernière fois, il est parfois difficile d'accorder ses horaires à chacun.

Dieu garde.





Citation:
Bonjour Perceval,

Je suis sincèrement désolé si je vous ai offensé et loin de moi cette idée. Notre dernier compagnon, Noel, m'avait convaincu de l'importance d'acquérir rapidement une épée. Alors j'ai voulu m'en remettre à la personne qui me semblait la plus qualifiée. Si cela peut attendre, alors je préfèrerai que vous m'en fournissiez une.

J'espère que nous pourrons très bientôt prendre le temps de discuter.

À ce soir,
Karadoc.

_________________
Perceval_aelis
Elle a menti, elle en a honte un peu.
Ne lui avait-elle point promis un courrier plus épais ?
Mais être disserte ne se mâtinait point avec son humeur morose de ces dernières semaines, elle traîne ses insomnies, se ronge les sangs, se nourrit d'amères inquiétudes.
Parce que l'Abeille bien que piquante, est sensible, se trouble au moindre changement, s'étourdie du moindre heurt qui impacte sa vie mais sans mot dire ni plainte, elle supporte les traverses et autres chagrins intérieurs.

Alors, pour compenser, ou pour alléguer son propos, le courrier a bien de l'épaisseur, une consistance plus physique qu'épistolaire, la lettre enveloppant un présent, bien peu grand.
Une petite aumônière de soie immaculée, brodée de graciles hampes aux lourds pétales d'un bleu magnétique. Il y a un peu trop de rigueur encore dans les fils soyeux piquetant l'étoffe et peut-être quelques petites maladresses dans le travail d'aiguille effectué.
L'écriture, elle, reste identifiable, serrée, malingre et d'une régularité quasi effrayante, les mots un peu froidureux et détachés masquent les sentiments qui l'agitent, dans son âme, une tempête de colères tristes.



Citation:
Blois, encore, nuit du cinq octobre.


Bel'Aconit,

Nous quittons Blois (à nouveau) ce soir, nous avons dû revenir sur nos pas, et perdre ainsi deux jours précieux car le vassal de mon père s'est oublié en chemin avec mes tapisseries.
J'ai l'heur de vous annoncer néanmoins que si aucune armée belliqueuse, ou en mode moissonneuse batteuse vient à nous croiser, nous serons là dans une semaine, samedi pour être précise.

J'ai vos marchandises, d'ailleurs votre vendeur n'est-il point un peu illuminé ? Ce calotin m'a assuré être un ange descendu du ciel afin de répandre de l'amour.

Dieu garde.



P.S. : J'ai aussi une peau d'ours en tapis si cela vous intéresse.
P.S. bis : Oh ! L’aumônière est compensatoire, je dors mal donc je brode. C'est pour vous.

_________________
Perceval_aelis
le 6 octobre


Citation:
Perceval,

Je serai à Toulouse, ainsi vous pourrez connaître Mirepoix, Blagnac et le Pic-noir

Siméon


le 26 octobre


Citation:

Siméon,
La semaine prochaine. Probablement le samedi 3.
Nous ne resterons guère.


_________________
Perceval_aelis
Citation:
Capitaine,

Vous êtes où ? Encore à trainer avec votre ami périgourdin ? Ca dure, ça dure, ça dure.
Et je ne suis pas la patience incarnée. Chaque jour passé loin de vous me rend d'autant plus grognon : vous voilà prévenue.
Revenez.

Votre sous-fifre adoré


Citation:
Adrian,

Point de sous-fifre, sinon plus de lettre !
Seriez-vous donc jaloux ? Vous apprendrez que je ne suis point encore arrivée en Périgord.
Je traverse la Limousie. Quelques détours ont dû être faits.
Il me faudra aussi passer en pays toulousain, bailler respect et salutation à mon promis.
Profitez, Bourgogne est riche en vin.

Dieu garde. Toujours.






Citation:
Capitaine,

Oui. Oui, extrêmement jaloux. Jaloux ET grognon. ET je n'aime pas le vin : il parait que ce n'est bon que pour les palais délicats.
Le patron m'a parlé de votre époux : il est bien plus prolixe que vous sur la question. A quoi bon lui montrer votre museau maintenant, vous aurez assez de la vie pour cela, non ?
Moi aussi, je veux un détour.
Revenez.

Adoré tout court


Citation:
Adrian,
N'avez-vous point remarquer que mon père est un hâbleur et que je suis calanta* comme me le disait ma mère.
Tolosa, c'était le comté d'adoption d'icelle, par là c'est un peu elle que je vais retrouver, et les terres qui seront miennes.
Le vin c'est bon pour les grognons.
Je viendrai. Soyez patient.

Dieu garde. Toujours.




*Calanta = taiseuse

Citation:
Capitaine,

Un bourdon me propose une partie de chasse quand une abeille me demande de patienter comme un vieux con.
Vous pensez qu'après avoir turbiné au bourgogne, je choisis quoi ?
Me laissez plus derrière vous, si je suis vraiment votre homme. Et pressez le pas : si ce sont vos futures terres, vous aurez bien assez le temps de les contempler, elles comme le bonhomme qui vous fera pondre des chiards aussi souriants que vous.
Votre paternel se porte bien, soit dit en passant.

Le préféré.


Bref et mal'engroin poulet

Citation:
Le bourdon c'est moche !
Vous veillez sur mon bien le plus important.
Si vous n'êtes pas là à mon arrivée, je vous empale.




Citation:
Capitaine,

Des menaces, des menaces, mais jamais aucune récompense ! Pourtant, je fonctionne bien plus à la carotte qu'au bâton. Une enfance trop choyée peut-être ? Ah !
Le bourdon a un cul bien plus rebondi que l'abeille, cela étant dit, et je vais aller lui tirer sur les ailes, pour voir.
Ca me fera patienter.
Mais allongez le pas quand même, ça me ferait plaisir.

Le préféré adoré


Brève.

Citation:
J'ai croisé votre épouse.



Citation:
Et, Perceval ? Et quoi ?
Epargnez-moi la carte du simple constat, vous qui ne vous fendez de lettres à mon égard que trop rarement pour que ce puisse être une excuse plausible.
Vous vous desservez.
Adrian


Citation:
Et quoi ?
Rien ma fé. Juste qu'elle est jolie et que je l'ai vue.
Avant que vous ne l'appreniez par quelques autres sources que je, et m'accusiez de vous l'avoir celer.




Citation:

Vous ne répondez point ?
C'est donc que j'étais dans le vrai.
Vous aviez un ordre, celui de veiller sur mon père.
J'apprends que vous l'avez laissé seul sur Sémur.
Soyez là à mon retour.



Citation:
C.

Que voulez-vous que je réponde ?
"Merci de m'imaginer accusateur !" ?
" Jolie, vraiment ? " ?
"Discutons-en plus amplement autour d'une bonne infusion, la prochaine fois ! " ?

Le patron m'a donné sa permission pour retrouver une compagne de chemins. Je serai déjà de retour sur Sémur demain.
Là, pour la justification.

Pour le reste, vous m'avez contrarié.

A.


Citation:
Capitaine,
Capitaine,
Puisque vous souhaitez avec un écho de ce que je transmets au patron, voici les nouvelles : je quitte Sémur pour ramener la Chancelière Franc-comtoise chez elle. Vous devriez être enfin satisfaite : je fais preuve de diplomatie.
Votre père n'est pas seul, je le laisse aux bons soins de Jean.
Adrian

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Salve,
Minah ayant égaré son couvre-chef hibouté, nous retardons le départ.
Demain lundi. Tenez-vous tous prêt cette fois.
Celui qui s'est amusé à planquer Philemon est prié de cesser cette mauvaise blague, et le lui rendre dans le plus bref délai.



Citation:
Bonjour,

Il faut dire que cette nouvelle m'arrange. En plus de Philemon, il faudrait aussi que je retrouve mon équilibre.

À plus tard,
Karadoc.


Citation:
    geai reutrouvai Filaimon sait Ursula ki été han trin deux leu menjez poutou ta grende sseure adaurer

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Bongour Dame,

Et bienviendue à Angoulême !

Notre maréchal vous a vue entrer dans la ville ce matin et m'a tout balancé (ne lui faites pas confiance !).
Donc les rappels d'usages : nul n'est censé ignorer la loi, même si elle est complètement conne, et gnagnagna... Nous n'avons d'ailleurs plus de décret local en Angoumois, vous serez donc sous le joug de la coutume périgourdine (qui comme chacun sait est complètement stupide, mais moins que la coutume limousine quand même, parce qu'on est pas des paysans nous). Elle doit être affichée quelquepart, coincée entre une annonce pour un mariage et avis de recherche.

Cependant, si votre voyage fait une pause chez nous pour quelques jours et que vous trimballez avec vous des merdes dont vous aimeriez vous débarasser, faites le moi savoir. Peut-être pourrais-je vous faire une proposition.
Profitez-en également pour aller vous prélasser à Angoulême-Plage, sur les bords de la Charente, tant qu'il ne fait pas trop dégueulasse. On va bientôt fermer boutique avec la pluie. De nombreuses animations y ont été organisées durant l'été dont un match de biche-soule* en ce moment.
Si vous voulez quelque chose de plus sportif, un mouvement indépendantiste se créé chez nous. Si la cause de l'Angoumois indépendant, du Périgord d'abord et peut-être même de la couronne, vous touche, n'hésitez pas à me contacter.

Si vous avez besoin de vous ravitailler, n'hésitez pas, sans pour autant mettre en péril le marché dans la mesure du possible.

Cmyrille, maire d'Angoulême et Roi d'Angoumois.


Citation:
Cmyrille,

C'est une demande de l'évêque de Périgueux, auriez-vous des pierres, pierres taillées, pain d'argiles, pour lui à me confier ?
Merci pour l'achat de la tapisserie, elle provient des meilleurs artisans artésiens, et de laine des Flandres.




Citation:
Bongour Dame,

Pas en ce moment non.
Je lui ai vendu mon stock récemment, il me faut le temps de le reconstituer.

Cordialement,

Cmyrille


Citation:
Cmyrille,
Point Dame, Perceval est suffisant.
Je le lui dirai.
Belle journée à vous.
Dieu garde.



_________________
Perceval_aelis
Citation:
Leyah,
Je vous quitte comtesse, je vous retrouve comtesse.
Je viens vous avertir de notre entrée en votre territoir, point de semeur de trouble en mes rangs, juste mes féaux compagnons, Verrazzano, Minah, Anaïs, Karadoc, Noël et un artésien Mumbly.
J'ai quelques marchandises à livrer à l'évêque de Périgueux, nous resterons à peine une poignée de jour.

Dieu garde.



Citation:
Le bonjour à vous ,

Que dire, si ce n'est, bienvenue en Périgord.


L

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Perceval,

Bonsoir.

Je ne sais si vous vous souvenez de moi.
Je suis Jörgen, nous nous sommes vu au cynodrome, je suis j'étais le page de Monseigneur Faust Nicolas de Monfort-Toxandrie.

Et ma demande va probablement vous paraître bizarre.

Mais, j'aurais aimé que vous m'appreniez les armes. Je vous sais douée. Très douée. Et même si cela va à l'encontre de mon idée de ne pas frapper les femmes, j'aimerais apprendre avec vous, de vous.

Vous avez le droit de brûler cette lettre. De refuser. De rire. Et même d'accepter !

Néanmoins, vous devez savoir quelques petites choses :
- Je ne suis pas facile. On me trouve parfois horrible, ingrat. Je tâche de ne pas l'être.
- Je ne mange pas de viande. Et cela ne changera pas, désolé. Mais, je ne peux et je ne veux en manger.
Le dernier qui était censé m'apprendre, a refusé à cause de mauvais caractère et à cause de cela.
- Je suis chiant.
- Mais on me trouve quand même attachant.

Je sais que vous arrivez à Périgueux demain, je serais là vendredi à l'aube.

Merci beaucoup.

Très respectueusement,
Jörgen


Éciture serrée, ramassée et guère fantaisiste.

Citation:
Jörgen,

Je me souviens de tout. Donc de vous.
Dépeigné, cheveux foncés, en boucles incertaines, taille de poulet. Synople pour yeux, sensibilité accrue.
Voyez, le souvenir est là, implanté.
Intacte.

Que souhaitez-vous ? Changer de maison, vous mettre au service d'une autre ?
Pourquoi n'êtes-vous plus le page de Nicolas ?
Je cherche à comprendre votre demande et voir si je puis vous apporter réponse correcte qui vous et me conviendrait.

Point d'incendie de missive ou de rire, le refus est mon droit, et je le garde pour l'heure.
Vous devez savoir quelques petites choses aussi :
- Je ne suis point facile, j'aime que l'on fasse des efforts et non que l'on pleure sur son sort.
- Je suis dure, intransigeante et peu amusante. L'on me dit aussi distrayante qu'une volée de cailloux pour un lapidé.
- Je suis d'une autre opinion que la vôtre, ma religion est la réforme.
- Votre régime alimentaire est une hérésie, soit, c'est votre corps, vous en êtes le maître, mangez néanmoins de manière satisfaisante sinon votre bras ne tiendra guère longtemps une épée.
- Votre caractère ne peut être pire que celui de ma défunte mère, je m'y accomoderai.

Je vous attendrai à Périgueux, vendredi est tout proche.

Dieu garde.




Citation:
Perceval,

Sachez, que je prend soin de ma chevelure.
Je la peigne avant et après chaque bain. Sinon si je peigne encore après, les boucles deviennent laides.
La sensibilité et le reste, je vous l'accorde, je ne pourrais le nier.
Néanmoins, poulet. Savez vous que vous n'êtes pas la seule à associer cet animal à ma personne ?

Actuellement, je n'ai aucune ambition à propos de cela.
Aucune maison, rien.
Je désire seulement apprendre.
Je ne suis plus son page car je suis son ami. Et même si je me sens à présent inutile, je préfère être son ami.

Je ne sais ce que vous y gagnerez.

Nouvelles choses :
- Il m'arrive de pleurer ou de ne pas comprendre. Mais j'essaye de faire des efforts.
- J'apprécie votre dureté. Vous avez le mot précis, conçit. Mais je suis sûr que vous êtes distrayante.
- Votre opinion est la votre,je ne jugerais pas.
- Je m'alimente mieux depuis ma rencontre avec Faust, seule la viande est bannie de mon alimentation.
- Attendez de voir mon caractère.

Périgueux me semble loin, j'ai hâte de retrouver mon chez moi.

Bien à vous,
Jörgen.

_________________
Perceval_aelis
le 09 octobre


Écriture hâtive, de celle qui hume les vifs départs, la précipitation, l'élan du voyageur pressé.

Citation:
Nicolas,
Je dépars sans délayer pour Limoges, soyez tranquille, je prévois quelques jours en Périgueux, mes équins ont besoin de repos, mes gens aussi avant d'entreprendre un détour par Tolosa.

Une muraille dites-vous ? Voilà qui me prête à sourire. Savez-vous que lorsque je maîtriserai l'arabe, je pourrais y trouver les failles et m'y engouffrer avec une armée ?
Dites à combien la pierre, et combien l'argile, si je trouve, je vous en ramènerai.

Soyez remercié de vos délicates bénignités.
Dieu garde. Toujours.




le 14 octobre


Citation:
Nicolas,
Juste pour vous prévenir, nous partons de Rochechouart demain.
Quelques traverses nous empêchent d'être là en temps voulu.
Je ne ferai aucune prévision quant à notre arrivée, pouvez-vous m'indiquer si quelques heurts agitent votre comté ? Comme cela est parti, c'est un coup à nous prendre une armée dans la tronche.

Dieu garde.




Citation:
    Ici tout va bien. Faites attention en route. Ecrivez à Leyah pour annoncer votre arrivée. Dieu vous garde.


le 16 octobre


Écriture solaire, au délié lumineux.

Citation:
Demain, Périgueux.
P.


Citation:
    Alors à demain? Si le maire a des pierres taillées ou de l'argile pour moi, voir des pierres brutes, prenez-les je vous en prie,

    F.


le 20 - 21 octobre


Parchemin tardif au tracé de vérité, délié étriqué, lettre contrariée sous la plume.
C'est parce qu'elle aime Nicolas d'une violente amour déraisonnée qui ne trouvera aucun écho qu'elle nourrit un attachement viscéral au Tabouret.
Comme si chacune des cellules, chacun des atomes de Perceval, la moindre parcelle de sa peau, de son âme, ressentaient la vibrante présence de l'Aconit à travers Alphonse, comme s'il portait en lui son odeur, son goût de sel, la texture de son derme, le bruit de son pas.
De cela, elle en ignore tout, seule sa nature secrète l'a deviné et sème le trouble.


Citation:
Nicolas,
Je sens que je vous ai blessé mais n'ai point saisi la raison.
Est-ce la supposition de mes tendres penchants pour Alphonse qui vous cause tracas en l'âme ?
Vous vous méprenez.
Certes le Chat m'est plaisant et procure quelques émotions de ses billes d'un insondable noir, je ne m'explique point le déraisonnable que me procure sa promiscuité.
Mais l'Abeille reste indéfectiblement attachée à sa Fleur. Toujours.
Il n'y aurait pas la bure, ni d'anneau à mon doigt prochain, qu'il m'aurait plu de vous embrasser.
Autant de fois qu'une abeille visite la fleur, jusqu'à ce que saison fane la Fleur, et tue l'Abeille de froid.
C'est ainsi, et point autrement.




Un seul mot, plus parlant qu'une longue lettre.

Citation:
    Je suis Jaloux.


Brève.

Citation:
Vous ? Mais de quoi ?


Citation:
    Ah ne me posez pas de questions hein , il me coute dejà assez de l'avouer.


Billet griffé d'une écriture hâtive ou bien est-ce d'une frustration muette.

Citation:
Vous me faites affront.
A m'en dire trop ou point assez.


Traits irréguliers malgré l'effort pour maintenir la plume de manière ferme entre ses doigts.

Citation:
Ne soyez point jaloux, je ne le veux.
Jusqu'à mon départ, point ne verrez l'once de mon museau.
Il en sera mieux ainsi.

Dieu garde.


Citation:
    Vous me privez de vous ?!


Citation:
Je me sacrifie si cela peut vous éviter des pensées pêchées.
Ou même à ce que je transgresse nos interdits.


le 21 octobre


Phalanges douloureuses, écriture tordue.

Citation:
D'une abeille à sa fleur.

Vous et point autre.
Ne me soyez point cruel, le corps est peut-être solide mais le coeur fragile.

Vous verrai-je ce soir ?
Si tel n'est point cas, j'en aurai chagrin.



_________________
Perceval_aelis
Au sachet d’un vélin, fils de deux bleus différents , l’un clair, l’autre profond, attendent Perceval à son retour de balade.

Citation:
Vus sur le marché, pensée fut pour vous.
Pour donner du relief à vos bourdons.

Alphonse


Joues rosies par le frais extérieur, ou par l'attention au bout du vélin, plume est prise.
Écriture austère, trop sage en boucles, lettre petite, ramassée et pourtant bien appliquée, d'une régularité ennuyeuse.


Citation:
Est-ce commande ou vile moquerie ?
Vous aurez donc tout un bouquet de bourdons bleus.
Donnez-moi le temps.
Dans un mouchoir, cela vous conviendrait ?
Merci à vous.




Citation:
Perceval,

Vous manquiez de bleu, j’y ai posé les yeux ; auriez-vous eu besoin de gris pour votre poney, que j’y aurais peut-être plus longuement réfléchi.

Je n’attendais pas bouquet. Je n’aurais point osé astreindre à la commande votre aiguille à mes attentes mais puisque vous offrez mouchoir d’apidés, je vous donne le temps.
Prenez-le.

Alphonse.


Citation:
Perceval,

Vous l’apprendrez en restant à Périgueux, nous y aimons les contes.
Je n’ai pas le talent de Montfort à l’exercice, mais je suis ce soir à l’œuvre ; que l’histoire soit bonne ou pas, cela sera là au moins l’occasion d’une soirée tous ensembles.
Je donnerai de la voix à compter de 23 heures.

Alphonse.


Citation:
Alphonse,
Juste pour le plaisir de vous ouïr, vous m'y verrez.
P.


Citation:
Perceval,

J’espérais la voix, mais faute de vous croiser, me contenterai des mots.

Je déplore que le conte vous ai déplu jusqu’au départ , et le conçois pourtant pleinement ; présenter fable païenne à une âme pieuse était une bêtise de ma part.
Je ne souhaitais pas vous y fâcher et vous présente au vélin, bouquet d’excuses faute de pouvoir vous les proposer aux oreilles.

Que Dieu vous garde,
Alphonse.


L’écriture n'a pas sa rigueur habituelle, elle suit parfois un tracé moins ordonné, la main ayant essuyée quelques heurts le soir dernier, s'en trouve à manoeuvrer douloureusement.

Citation:
Alphonse,

Voilà l'ingrate que je suis, vous faire penser que de quelques manières vous m'ayez blessée.
Si je suis partie, abrupte de mes manières, c'est je, qui vous dois excuses. Votre conte m'a attristée, et m'a ramenée à ma condition. Celle du devoir.
J'épouserai un nom, le coeur froid et l'âme à jamais scindée en deux.
Un anneau au doigt troqué contre une alliance prodigue.
Avez-vous jà aimé ? Je n'ai jamais vu aussi violent et contradictoire sentiment.
Maintenant je le sais, je n'y aurai aucunement droit.

Ce soir, je m'en vais, sans avoir pu achever mon bouquet. Je vous le ferai parvenir, une fois terminé.

Dieu garde. Toujours.





Citation:
Perceval,

Fièvre a glissé ses doigts jusque dans mon cou et m’aura privé de vous présenter respects à votre départ ; trouvez m’en désolé. Votre visite fut plus brève que je ne le songeais, et je regrette de n‘en avoir rien su avant que le Temps n’y pose de lui-même un point.

Le devoir est une créature qui pèse autant qu’élève, et son ombre toujours sait ceindre les fronts des enfants sages, or, vous êtes l’une et l’autre.
Vous avez raison, Amour est une cruauté faite de hauteurs et de collisions, un monde où les règles n’existent pas, où celles des responsabilités perdent de leur éclat aux comparaisons que l’on ne devrait pas faire, où à midi l’on arpente les cendres, quant à minuit l’on touche au ciel, et si j’admire bien souvent l’obstination des têtes dévouées, laissez-moi poser contradiction : Vous êtes trop jeune, pour y dire jamais.
Conte était triste, il est vrai, mais, Pandore, à la fin, vous y avez oublié l’espoir.

Bouquet en suspension n’obéit pas aux saisons ; prenez-y le temps qu’il vous faudra.

Que Dieu vous garde,
Alphonse.


Citation:
Alphonse,

Bouquet est presque achevé.
Une question néanmoins me pique, telle l'aiguille à mon doigt.
Je vous la livre ainsi, je n'ai point le talent qui est vôtre de jongler avec les mots.
Pensez-vous que je me sois éprise de vous ? Nicolas m'en a fait le reproche.
Je me demande qui a pu lui mettre idée en tête.

Il est vrai, Pandore que je suis, j'ai omis l'espoir.
A vous dire le vrai, je ne sais ce que je dois y puiser.
Jeune je suis, mais obligations je me dois.
Peut-être quand je me serai déliée d'elles, je ne sais, je suis faite de trop de droitures.

Fièvre est bien mesquine, tant avec vous qu'avec je, elle m'a prise ces jours-ci, ainsi qu'une douleur me poinçonnant la poitrine.
Vous m'avez manqué, certes, mais sans chercher à vous froisser, une autre âme m'a fait défaut ce soir-là.

Dieu Sauve. Toujours.



_________________
Perceval_aelis
Citation:
Bonsoir,
Il y a quelques temps, j'ai demandé à l'évêque de me trouver une essence curative.
Il m'a dit qu'il vous l'a commandée et qu'elle serait prête dimanche.
Nous partons ce soir et je n'ai pu croiser Nicolas, et n'ai rien trouvé sur le marché.
Pouvez-vous m'en dire ce qu'il en est ? En vous remerciant.




Citation:
Damoiselle,

un fâcheux contretemps a fait que je n'ai pu lancer la décoction des essences qu'aujourd'hui. Aussi seront-elles prêtes au petit-matin, lundi. Désirez-vous toujours vous les procurer? Sinon, je le comprendrai, et la faute m'incomberait. Par ailleurs, je leur trouverai preneur, ne vous inquiétez pas.

Dans l'attente de votre décision,
bien à vous, et avec toutes mes excuses pour le contretemps,

Tête de fer de Caussade en Périgord


Citation:
Tête de fer,

Honte ! Je n'ai point répondu à votre courrier, veuillez recevoir mes excuses.
Si vous l'avez gardé, j'ai peut-être solution, je vous contacterai sous quelques jours dès que j'aurai obtenu réponse. A combien votre essence ?

Dieu garde. Toujours.



_________________
Perceval_aelis
Citation:
Perceval,

Si votre affection m’a surpris, elle n’a jamais paru trouble.
Il ne m’est pas un instant venu à l’esprit que vous nourrissiez quelques soupirs à mon encontre, de même que, je l’espère, vous ne vous êtes point méprise des miens. Le cœur chante à différents diapasons et l’on confond parfois les échos si l’on n’en écoute pas les vibrations, mais à l'oreille tendue, je n’entends pas au votre, la rythmique propre à mon Nombril.
Est-ce que vous ayez complimenté mes yeux ou votre départ soudain de la tablée qui aura préjugé ? A l’honnêteté, Je n’en sais rien et y accorde peu d’importance.
Si nous savons tous deux sur quel pied nous dansons, le reste y-a-t-il quelques poids ?

Les angles sont de jolies choses qui n’existent que chez l’Homme ; on les épure, on les affine et l’on les aime ainsi, dépouillés jusqu’à la parfaite raison, jusqu’aux lisses vertiges, pourtant, lorsque le lierre y pousse, ne sont-ils pas plus beaux ?
Peut-être vous choquerai-je mais, pour les créatures de notre genre, car je nous devine du même genre, celles qui aiment la rigueur simple des mathématiques de l’âme et se déconcertent de quelques-unes jusqu’à l’aliénation, je crois que le Chaos est l’Espoir.
J’ignore comment le porte les femmes, mais je ne doute point, qu’à l’âge aidant, vous apprendrez à le diluer en notes discrètes à votre parfum.

Prenez soin de vous ; Thym et miel vous dirait Montfort, dans une eau bien brulante.
Ne reprenez ouvrage que lorsque vos joues seront fraiches.


Que Dieu vous garde,
Alphonse.



Abeille.
Infatigable travailleuse, maniant l'aiguille, inlassable ouvrière.
Là dans la chambrifine d'auberge, là au coin du feu, ici après la prière matinale dans l'air cru qui soulève des volutes vaporeuses à chacun de ses souffles, tandis que d'autres dorment encore.
Le moindre temps libre n'est voué qu'au régulier ballet que fait sa main, gracieux mouvements, d'une lenteur méticuleuse, Perceval n'a pas encore la célérité des vraies brodeuses mais en a assurément, le geste gracile.

Bien enveloppé, le mouchoir en simple taffetas blanc est plié plusieurs fois avec soin, en parfait carré. Comment aurait-il pu en être autrement, son esprit se refusant l'anarchie même d'une étoffe mathématiquement inexacte.
Son bord en est légèrement brodé, d'un point simple en fil blanc entremêlé d'un bleu magnétique qu'il lui était resté d'une aumônière comme pour en délimiter l'espace.
Dans l'angle dextre, en bas, s'expose le motif, unique, de la taille d'un poing, celui de Perceval, fermé.

De prime abord, un bouquet de violettes, aux fleurs sommairement délimitées, au tracé maladroit, dont les tiges prennent naissance dans un sinople cru au coin du mouchoir, et dont les faîtes bleutés semblent s'élancer en corolles agitées vers le centre de ce dernier sans l'atteindre et de loin.
Néanmoins à bien s'y pencher, à étudier la curieuse géographie des pétales, l'on devine sous le brouillon de violettes, un essaim, prêt à s'envoler, des bourdons nuancés aux deux bleus offerts, formant les corps rayés, et, presque vibrantes, par les reflets donnés, les ailes, finement ciselées, d'un rare fil d'or, un peu gauchement brodé à dire le vrai.
Un "A" de fil noir, si petit, si discret, presque insignifiant qu'il semble se perdre sous les frondaisons azurées.
Un A. de Alphonse, ou peut-être de l'Abeille comme elle se plaît à signer.
Ou en toute simplesse, est-ce l'énigmatique Aélis, pieuse et fragile, taiseuse part féminine dans ce Perceval géantin aux manières de garçon.

L'ouvrage n'est point mauvais, un peu rigide, et manquant peut-être de relief, l'on jugera selon l'oeil, sévère ou bénin, il n'en reste pas moins, qu'il est bien mieux fait qu'un certain lévrier-poney à l'agonie, traînant dans le fond d'une besace, dans l'attente d'un point final.



Citation:
Alphonse,

Chose dite, chose faite. Dans le vague désir que cela vous plaise.

J'espère ne point être embarrassante mais, qu'entendez-vous par diapason de votre Nombril ? Est-ce à voir avec le conte de l'autre fois ?
Je suis parfois dure à l'entente, en ces choses insaisissables, mon esprit y est hermétique en compréhension.
Tant est que j'ai l'impression d'être sotte et gourde à manier sujets de la sorte.

Vos mots sont baume, autant que le lumineux regard de Nicolas sur nos pauvres âmes échouées.
Je ne sais si c'est vérité, mais ce jour il me plaît de le croire. De vous croire.
Que ce Chaos qui parfois m'oppresse, m'effraie, que cette incapacité d'entendement des sentiments, des gens, soient un Espoir un jour.
Je ne sais lequel, mais vous semblez en avoir l'expérience. J'ai envie de vous croire.

Sans mentir, à dire la vérité vraie, vous me plaisez, et de l'oeil et de l'âme, et si l'on me demande si je vous aime, je ne saurais dire non sans nier la vérité, ni dire oui sans en travestir la justesse. Vous vous trouvez dans ce mince interstice indicible.
Peut-être est-ce parce que vous êtes fait d'ombres et de silences, ou bien sont-ce vos yeux, dont le jais a l'art de pincer une corde secrète à mon coeur ?
J'en ignore la raison propre, et ne cherche en rien à me l'expliquer.
C'est ainsi et point autrement.

Et bien que vous distillez un trouble pathogène, il y a des vertiges et des fourmillements intérieurs dont vous êtes exempte de responsabilité, je vous l'assure, mais à ce penchant-là, point n'y puis-je m'y soumettre, je le crains, je me dois de garder un coeur exsangue de passion même si mon âme est jà à sa nasse.

Peux-je vous mander un service ? Je n'ose le mander à Nicolas, il doit être bien occupé.
Si vous ne pouvez, cela n'est rien, point ne vous en voudrais-je.
J'avais commandé une médecine chez Tête de fer, pour la grippe Alexandrine qui vient parfois me titiller de sa fièvre, point ne fut prête à temps, et j'ai dû me résoudre à partir sans elle.
Je passe par Sarlat le cinq ou six novembre mais ne peux m'arrêter à Périgueux, jà le retard m'accable tant que je n'ose même écrire à mon père la date de notre arrivée estimée en terres bourguignonnes.
Pourriez-vous, si cela ne vous occasionne aucune gêne, me le prendre et me le faire livrer à Sarlat ? Cela serait d'une grande aide, et je vous en serai infiniment reconnaissante.

Pour le thym et le miel, Nicolas y aurait ajouté de la camomille, assuérement.
Prenez soin.

Dieu garde. Toujours.



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Perceval_aelis
Ni préambule, ni signature, juste une écriture reconnaissable aux lettres entrechoquées.

Citation:
Votre silence est impitoyable sentence.

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Perceval_aelis
Citation:
Perceval,


Avez-vous désobéi ?
Mouchoir en main, je ne cesse de m’y demander si vous avez bien voulu attendre que fièvre délaisse votre front pour en finir le dessin et mêle à la joie simple des offrandes, l’inquiétude des efforts ; je ne voudrais pas avoir à vous sermonner de remerciements si l’occasion se présentait.
Et elle ne se présentera pas de suite. A votre demande, j’ai joint le médecin qui s’est occupé de vous lors de votre séjour pour y découvrir mauvaise nouvelle et le dessin d’un point d’interrogation. Absente, votre remède a été vendu à un autre déjà et il ne saurait en préparer un nouveau avant la date butoir de votre passage à Sarlat. Je n’y aurai trouvé que déception si praticien n’avait pas égayé ma curiosité en à peine quelques syllabes en me donnant le nom auquel répondait votre ordonnance : Perceval Aelis.
Est-ce moi qui n’ait pas eu l’oreille assez attentive ou vous qui vous êtes amputée de moitié à la présentation ?
Je connais Perceval, j’ignore tout d’Aelis. Sauriez-vous m’en dire quelques mots ?

Là, vous n’êtes point sotte, preuve en est, vous allez jusqu’à la question lorsque vous ne maitrisez pas le libellé ; c’est là à mon sens, le signe des têtes bien faites.
De fait, nombrils faisaient écho au conte que nous avons partagé. Je vous y confirmais ce que nous savons tous les deux déjà : Ont-ils quelques résonnances que les nôtres ne chantent pas aux mêmes accords ; je ne suis pas la moitié capable de se lover au votre, et vous n’êtes pas plus celle qui me promet l’appartenance. Cela, Perceval Aelis, empêche-t-il la danse ?
Non, assurément.
A l’interstice, comme vous le dites, l’on peut se frôler sans pour autant s’y lier ; tout, à l’ombilic, n’est pas qu’une question d’agencement mais aussi de contrastes.
Laissez-moi l’ombre, et donnez à un autre la lumière, j’y serai assurément, tout à fait satisfait.

Merci de votre présent. Il se gardera à portée de main et pourtant, ose-t-on se servir d’un mouchoir brodé ? A la vérité, j’ai l’impression que non.
Le tacher, c’est y risquer la couleur de l’envolée des fleurs, or, la boue ne sied pas aux ailes et le sang aux tiges des violettes; il nous y reste alors la fièvre, commune à cette fin d’octobre, qui vous aura embué la tête et moi les os.

Que Dieu vous garde,
Alphonse Tabouret.




Citation:
Alphonse,


Dois-je vous rappeler qu'aucune obéissance m'oblige à vous ? Alors, nous ne pouvons parler de désobéissance de ma part.
Fièvres vont et viennent à leurs guises, j'en suis habituée, il en est ainsi depuis mon voyage en Valachie.
Laissons de côté, fièvres et devoirs, ainsi que reproches, voulez-vous, j'en ai mon compte pour l'instant. Simplement, je suis heureuse que mon présent vous convienne, qu'importe l'utilisation que vous en ferez.

Meshui où je prends plume pour vous écrire m'est trouble, les émotions, les sentiments, que ceux de mon espèce éprouvent usuellement me paraissent si étouffants. Je suis à Tolosa, noeuds du passé et de l'avenir se nouent à mon cou, se nouent à mes poignets, à mon doigt.
J'ai pris possession de l'héritage échu à mon aîné, puisque ce dernier a disparu, j'ai parcouru l'appartement de ma mère, ai laissé mes doigts errer sur le bois de ses meubles, essayant par là, par ce simple contact, me lier à son souvenir heureux. Je me suis allongée dans sa couche, et ai étendu mes bras dans l'espoir inutile de rencontrer son corps chaud où j'avais l'habitude de me lover, petite.

La réalité est que la couche fut froide, les lieux sentaient le renfermer et qu'au lieu de renouer avec la chaleur, je n'y ai trouvé que l'écho de ma propre solitude qui s'est abattue sur mon corps entier.
J'ai repensé en cet instant à votre histoire de nombril, et elle me déconcerte.
Vous me direz sûrement que je suis trop jeune pour affirmer ceci, mais je crois bien qu'à mon nombril, nul diapason n'existe, seul des leurres s'y présentent.
Des leurres destructeurs.

Il est dommage pour ma médecine, elle m'aurait-été bien utile, je tâcherai de m'en procurer une ailleurs, même s'il m'aurait plu à vous revoir. Néanmoins je vous remercie de votre sollicitude à mon égard, elle me touche grandement, et si un jour vous nécessitez mon aide, je vous la baillerai sans la moindre hésitation.
Ce médecin est fort indiscret, je suis bien heureuse de ne point être touchée d'une intempérie honteuse qui mettrait en péril l'honneur de ma vertu.

Quelle est donc cette curiosité à l'attention d'un simple nom ? Il ne m'est juste point usuel de me présenter sous le couvert de mes distinctes appellations.
Est-ce que Perceval Aélis de Montjoye, baronne de Clairefontaine, capitaine d'Arlon vous aurait plus parlé que votre abeille ici présente ? Vous en aurait-elle apprise plus que ce que vous avez découvert de je ? Avant d'être tout cela, je suis celle qui a paru devant vous, sans rien celer, Aélis, fait partie de Perceval, c'est le nom de la pieuse mère de mon père, c'est de ce dernier qu'il me vient.
Mais seules les mères baptisent, elles nomment l'enfant qu'elles ont porté à la vie.
Perceval est ce qu'elle a choisi. C'est ce que je suis.

Vous allez probablement me trouver étrange si je vous tiens le discours de deux entités logeant dans le même corps, et ne sais si je vais vous paraître sinoque à ce raisonnement.
Perceval est celui qui dirige, qui hérite, celui qui forge, se bat, se pare de droiture.
Aélis est celle qui se marie, qui enfantera, celle qui brode, pieuse et vertueuse en sa foi.
Si distinctes et semblables à la fois, mes entités sont là, en dedans, taiseuses et appliquées.

Ecvrivez-moi, de temps à autres, quand l'envie vous prendra, je ne sais quand nous aurons l'heur de nous revoir, ces prochains mois j'aurai beaucoup à faire.

Dieu garde. Toujours.




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Perceval_aelis
Citation:
Salve capitaine,

Je me nomme Jean Nerra, nouvelle recrue de votre compagnie par le biais de monseigneur votre père. Je suis en ce moment avec lui, à ..., ainsi qu'avec Adrian Watelse.
Dans le but de régler quelques affaires ici et de faire tourner au mieux mes fourneaux pour avoir un stock de pain, j'aurais aimé savoir dans combien de temps vous pensez nous rejoindre...

A tout hasard : j'ai la possibilité de me faire élire maire de Semur d'ici la fin de la semaine. Est-ce que le pillage sans raison de coffres municipaux fait-il partie des attributions de notre compagnie ? La ville n'est pas bien riche mais nous pourrions toujours récupérer quelques centaines d'écus et quelques marchandises sans coup férir et nous serions déjà en Champagne ou en Artois lorsqu'ils s'en rendront compte.

A dieu,


Jean


Courrier égaré.

Citation:
Salve capitaine,
Je suis à Moulins en ce moment pour certaines affaires. A tout hasard, est-ce que votre trajet jusqu'à Semur passe par cette ville ? Si non, je m'arrangerais pour me trouver à Semur pour le 10 novembre.
A dieu,


Jean


Citation:
Jean,
A Moulins, le 10 nous serons.
Ne bougez point.
P.


Citation:
Jean,
Comptez un jour de plus.
Traverses nous offrent facheux contretemps.
P.

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