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Des courtes & des brèves

Perceval_aelis
Citation:
Adrian,
Vous êtes toujours vivant ?
Voilà des semaines sans plainte de votre part, j'en viendrai presque à m'inquiéter.
Sous dizaine nous arrivons.




Citation:
Capitaine,
Vous inquiéter serait la moindre des choses.
Je vous attends.
Votre adoré mais contrarié sous-fifre


Citation:
Adrian,
Serez-vous là dans deux jours à Sémur ?
Nous devons reformer les lances, peux-je vous en confier la charge d'une ? Le temps que l'on rentre sur l'Artois.
Je vous baillerai monture et vous pourrez paoner à loisir de la fiance que je vous porte.
Vous n'aurez la charge que deux de nos compères, voir trois.
A vous revoir.




Citation:
Capitaine,
Je suis d'ores et déjà aux côtés du patron.
Je n'aime avoir la charge de personne : vous me punissez, c'est cela ? C'est pourtant moi la victime !
N'allez pas jusqu'à me foutre un canasson qui a la chiasse ou qui boite.
Et ne nous méprenons pas : il n'est toujours pas question de confiance. C'est le sujet fâcheux entre nous, n'est-ce pas ?
Sous-fifre premier.


Cinglante.

Citation:
Je ferais sans vous.
Vous irez où je vous assignerai.
P.


Citation:
A vos ordres.
Adrian


Citation:
Adrian,

Ce jour vous devez rejoindre la lance de Karmeliet avec Jean. Je vais mettre quelques pains réservés à votre nom sur le marché. Si vous avez des valeurs que vous souhaitez mettre en sureté, contactez-moi.

Le plan de route afin que vous puissiez organiser votre ravitaillement.

***

Ce plan sera adaptable selon le besoin.

Dieu garde.

P.


Citation:
Capitaine,

Tant que ma carcasse est en sureté, le reste importe peu et se retrouve vite.
Vous me paierez un coup, aussi, pour faire passer le pain (qui se trouvait être rassis, d'ailleurs) ? Merci quand même pour ça, je n'ai pas perdu de dent, c'est le principal.

Votre préféré, même si vous ne le reconnaissez pas


Citation:
Capitaine,

Jean n'était plus avec nous à l'aube. Il a dû s'arrêter pisser quelque part.
On l'attend ?

A.


Citation:
Oui !
Voyez comment on arrive à traîner en route.
P.


Citation:
Vous voulez partir devant ?


Citation:
Non. Sinon vous allez encore dire que je vous abandonne.
J'vous connais !


Citation:
Capitaine,
Vous avez pris des chemins détournés ?
On vous attend dans la cambrousse ?
A.


Citation:
Adrian,
J'ai répondu à Karmeliet, je pensais vous attendre, vu que vous aviez picolé plus que de raison.
Continuez, il est imprudent de rester ainsi en campagne.
Nous n'aurons qu'un jour de retard.




Citation:
Capitaine,
Et moi qui ai concentré toute ma volonté pour rejoindre le convoi, après votre départ agacé...
Je vous revaudrai cette curieuse attention.
Faites attention à vous.
A.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Bonjour Perceval,
Je n'ai pas aperçus Verrazano et Anaïs ce matin en ouvrant les yeux. Vous qui conduisiez l'attelage avait peut être une idée d'où ils sont ?
Ma question est simple reste ton à Sarlat ce soir? Oui bon je dois avouer mon petit faible pour le foie gras, un soir de plus à en manger ne me dérangera pas !

Bien à vous,
Karmeliet.


Citation:
Nous restons ce soir, j'allais vous faire prévenir.
Attention au foie gras, c'est péché de gourmandise d'y céder trop facilement.
P.


Citation:
Bonjour Perceval,

Je vous savais friande de tisane mais je ne connaissais pas votre engouement pour les herbes. Si je l'avais su je vous les aurait offerte ! Voulez vous que je vous en cueille de nouveau à mes heures perdues ?

Bien à vous,
Karmeliet.


Citation:
Karmeliet,
Gardez vos herbes, si vous nous accompagnez jusqu'en Artois, vous pourrez les vendre à 70 cents pièces.
P.


Citation:
Karmeliet,

Demain nous arrivons à Sémur, peux-je vous mander un service puisque vous venez avec nous en Artois.
Nous devons voyager en deux convois. Pourriez-vous demain ouvrir une lance et accueillir quelques uns des nôtres ? Aurez-vous besoin d'un cheval, je peux vous en procurer un. Je vous donnerai le plan de route dès que je l'aurai établi.



Citation:
Bonjour Perceval,

Je suis tombé de sommeil hier soir, Morphée m'a emporté ! Je viens de lire le mot laissé à la charrette. Je vais me débrouiller pour trouver un attelage qui pourra enmener rapidement le deuxième groupe. J'ai d'ailleurs déjà quitté le vôtre pour en créé un nouveau.

J'attends le reste des instructions.

Bien à vous,
Karmeliet.


Citation:
Karmeliet,

Le repos est bonne chose, vous aurez dans votre convoi Adrian.w et Iohanes. Il se peut que Karadoc vienne, pour l'heure je ne sais trop si nous pouvons nous dégarnir de la sorte, nous avons toutes les valeurs et ne serait tranquille que lorsque Cambrai sera atteinte.

Le plan de route :

***

Ce plan sera adaptable selon le besoin.

Dieu garde.



Citation:
Perceval,

Je vais suivrai ce plan de route, pas de soucis.

En revanche si je puis donner mon avis, vu le pécule que vous transportez il vaut mieux à mon avis privilégier les Hommes les plus fort dans l'un, les plus faible dans l'autre. Le but étant bien sur de mettre toutes nos chances de notre côté pour arriver avec le butin à bon port.

Dans ce cas, si nécessaire le second groupe confiera toutes ses richesse au premier et ne cherchera même pas à se défendre en cas de brigandage. Ainsi pas de danger pour eux et surtout aucun risque de blessure.

Je suis pour ma part en pleine forme physique (carac au max) et armé comme il se doit. Pourquoi ne remplacerai je pas Karaddoc dans votre groupe et que ce dernier ou un autre conduise le second groupe ? Si il faut l'aider à trouver une monture je peux participer.


Voilà sans contre ordre je reste sur se que nous avons prévu,
karmeliet


Citation:
Karmeliet,

Me croyez-vous Capitaine d'Arlon par le hasard, ou bien seulement parce que je suis la fille d'Amédée ?
Nous serons sept quand mon père nous aura rejoint, sept dont six au mieux de leur forme.
Nous avons autant de probabilité de subir un brigandage que si nous étions avec vous, pour la simple raison que cela ne se jouera point à la force mais à la ruse, et à la bonne fortune de nos éventuels agresseurs.
Je vous fais confiance, assez pour savoir que vous n’emmènerez pas l'autre partie de mon groupe dans un fossé.
Faites donc moi confiance quant à l'organisation de mes lances.



Citation:
Perceval,

Je vois que vous êtes plus au fait que moi. Effectivement votre choix est judicieux. Je ne voulais pas vous manquer de respect et je m'abstiendrai quant à d'éventuelles suggestions. Le nécessaire est fait, je suis prêt à suivre les instructions.

Que l'unique vous garde,
Karmeliet.


Citation:
Bonjour Perceval, je viens au rapport.

Iohanes a raté le départ hier. J'attends vos instructions pour la suite.

Bien à vous,
Karmeliet.


Citation:
On l'attend.
P.


Citation:
Bonsoir Perceval,

Si jamais notre amis Adrian n'est pas capable de prendre la route ce soir, je l'attendrai en chemin. Ne perdez plus de temps je me chargerai de rentrer avec lui. Iohanes n'aura qu'à se joindre à vous pour la dernière ligne droite.

N'ayant pas pu vous voir d'avantage, je vous souhaite une bonne soirée,
Karmeliet.



Citation:
Où êtes vous Perceval ? La nuit était brumeuse et l'aurore me révèle que mon groupe est seul dans la campagne Artesienne.
Aurais je raté quelque chose ? J'attends vos ordres mon capitaine.

Karmeliet.


Citation:
Karmeliet,
Je pensais vous attendre, vu qu'Adrian a picolé plus que de raison.
Continuez sur Cambrai, ne restez point sur un noeud à nous attendre.
Nous aurons qu'un jour de retard.
P.


Citation:
Bonjour Perceval,
Nous sommes arrivés tous les trois sans encombre en votre ville de Cambrai. Nous n'avons croisé que les défenseurs de Peronne en route.

À demain,
Karmeliet.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
bonjour,

je vous écrit car il n'y a plus de seau sur le marché et j'en aurais besoin pour traitre mes vaches.

Vous serait-il possible d'en faire?

Thomat


Citation:
Thomat,

Je suis navrée, mais je suis actuellement en voyage et fort loin de l'Artois.
Essayez avec un autre forgeron ou demandez à la mairie s'il ne peut acheter à un village voisin ce qu'il vous manque.
Dieu garde.



_________________
Perceval_aelis
Citation:
Jörgen,

Je suis partie. Sans mot dire, ni adieu écrit.
Me pardonnez-vous ? Je n'y avais point le coeur.
Ce courrier a tardé aussi, mais l'envie de renouer avec les souvenirs de Périgueux était sans cesse repoussée.
Juste pour vous avertir, que je ne serai point à Paris avant janvier, peut-être plus.
Il nous faudra convenir d'une date afin que nous puissons croiser le fer.
Dans l'attente, nourrissez-vous bien, et exercez-vous au quotidien, faire quelques mouvements lame en main vous fortifiera la membrature.

Dieu garde. Toujours.



Citation:
Perceval,

Il n'y a rien à pardonner, vous ne m'avez offensé.
Mais si vous avez besoin de ce pardon, je vous l'accorde.

Comment vous portez-vous ?

Donnez moi la date qui vous conviendra et j'y serais.
Je tâcherais de faire ce que vous avez dit..

Prenez soin de vous.

Jörgen.

_________________
Perceval_aelis
L'écriture est petite, amenuisée par une main lasse, une plume drainée sans force. Pourtant elle reste reconnaissable par ses lettres dressées en pointes acérées, au manque de boucles, par ce tracé régulier, stricte.
C'est l'austère abeille qui agite des mots froids, parce que la chaleur y est désormais bannie.
C'est au médecin qu'elle baille ses lignes, non plus à l'ami, ni à l'amoureux improbable. Elle se doit de purger ses sentiments, même si l'exercice est violent pour elle.
Car l'abeille, contre toute attente, est une créature fragile.


Citation:
Nicolas,

J'ai dû mentir, et je n'ai pas aimé cela. Mentir à mes hommes, trouver à travestir la vérité par crainte qu'ils y voient ma faiblesse.
J'ai froid. Nicolas. Tout le temps. Si froid. Que rien ne me réchauffe. Ni potage, ni tisane, ni friction.
Le jour même lorsque le soleil est présent, la nuit même sous d'épaisses fourrures et proche de la flambée.
Si froid, que je me suis retrouvée clouée à ma coite, sans la force même de donner le départ cette nuit, transie jusque dans ma moelle. La fièvre m'est passée depuis des semaines, et pourtant, j'ai froid, encore, et sommeil, tout le temps, moi qui suis très active et ne nécessite que peu de repos, me retrouve à dormir plus que de raison, à délaisser mes exercices de monte, d'escrime, même les longues balades avec Khan.
Jamais je n'ai eu si froid, même au fin fond de la Valachie, à gadouiller dans la neige boueuse jusqu'à mi-jambes, jours et nuits dehors, à veiller les attaques barbares, en vérité jamais je n'ai eu si froid de toute mon existence.

Qu'avez-vous à me conseiller ? Sous deux jours j'arrive enfin à Cambrai, j'ai encore bien à y faire et le repos n'est point prévu pour l'heure mais d'avance ce qui m'attend me leste la carcasse d'un poids écrasant.

Dieu garde. Toujours.
Vous plus que d'autres.




Citation:
    J'arrive. Je vous déteste. Alphonse m'a dit. Il m'a dit que vous allez vous marier. J'arrive avec votre potion. Et je suis en colère. Se laisser marier à quatorze ans, alors qu'on a rien vu de la vie. C'est intolérable. Et vous m'intolérez. Je suis en colère.


Étonnée, puis courroucée, réponse fut envoyée avant la nuit.

Citation:
Faust !

Je faisais appel au médecin, pour qu'il me baille conseil, et à nul autre prodigateur de leçon et de reproches.
Vous avez perdu ce droit par votre froide indifférence à mon égard, par la non réponse à mes lettres.
Mon mariage, bien que discret, n'est en rien chose secrète, certes je vous ai celé l'approche mais n'en avais nullement caché l'attention.
Venir ? Allons, soyez sérieux, qu'allez-vous faire, empêcher de me marier, m'enlever, m'épouser ? Quitter votre bure blanche pour embrasser le noir habit huguenot ? M'enseigner les choses de la vie, ce qui m'est déconnu ?
Bêtises ! Me le donner à penser est d'ailleurs fort cruel.

Je vous en veux de vos silences, de vos détestations, de votre intolérance, de vos jugements.
Ne venez point, je n'aurai pas la force de me confronter à vous.

Dieu garde. Toujours.




Citation:
    Dites-le.

    Dites-le que vous aimeriez.

    F


Brève.

Citation:
Est-il utile d'énoncer ce flagrant axiome ?
Mais mon désir passe après mon devoir. Toujours. Il en est ainsi aussi pour vous.
Souhaitez-vous réellement me l'entendre dire ? Je vous le confierai, dans le secret alcôve de votre oreille à notre prochaine entrevue.

P.


Citation:
    J'ai votre potion... En double. Cela vous guérira définitivement. Je viendrai vous voir dès mon mandat terminé. Pour vous l'apporter. À moins que votre époux l'interdise.

    F.


Citation:
Votre mandat s'achève dans combien de temps ?
Pourquoi pensez-vous que mon mari qui ne l'est point encore, me l'interdirait ?
Continuez à m'écrire même s'il ne doit y avoir que balivernes, je sens que la chaleur s'instille en vos feuillets.
Le froid est toujours là, mais moins corrosif.

P.


Citation:
    Je vous envoie mon escorte personnelle pour la potion. Il partira de Périgueux dans les jours à venir. Prenez les deux essences à 24 heures d'intervalle pour êre débarrassé définitivement de la grippe.
    Faust.


Citation:
N'envoyez personne. Je ne le veux !
Si par la male heure, il arrivait quelque chose à votre escorte, je ne pourrais me le pardonner.
Remède attendra, d'ailleurs je ne suis point certaine que cela me sevra du froid, la fièvre n'y est plus, Alexandrine se tient sûrement sage, lovée en mon sein, dans l'attente d'un moment plus propice.
La froidure est autre, elle passera, je suis forte, elle doit passer... C'est nécessité.
Quelques événements présents et à venir en sont les probables déclencheurs et responsables. Sous peu, les certitudes viendront sinon il me faudra chercher ailleurs la cause de ces froidureux maux.

Baillez-moi juste quelques conseils afin d'assouager l'impitoyable glace qui me prend en nasse, afin que dormir, me délivre enfin de la fatigue. Vous avez bien quelques décoctions de votre cru ou quelques mélanges que je n'aurai point essayer encore en infusion.

Restez quiet.
Janvier nous reverra si l'Unique le veut.

P.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Alphonse,
Je ne sais si cela vous importe, mais je vous informe que Cambrai est retrouvée sans encombre.
Dieu garde. Toujours.




Citation:
Perceval-Aelis,


De temps à autre, m’avez-vous dit, "Ecrivez moi, de temps à autres quand l’envie vous prendra."
Temps a passé, de volonté assurément, car votre dernier courrier se concluait d’une parenthèse dont vous sembliez avoir besoin, et que l’envie, face au besoin, fait bien pâle figure.
Aujourd’hui, vous me sortez de mon silence, me tendant plume, et je l’y prends, car plus encore que la destination à laquelle vous tendiez, vos nouvelles étaient attendues ; succinctes, j’espère que c’est là la crainte de me déranger qui vous a poussé à la brièveté et non point votre santé qui retient vos mots.

Si mon indiscrétion quant à votre prénom vous a froissé, pardonnez la, pardonnez-moi. De fait, je suis une créature curieuse, et les détails m’ont souvent semblé tout aussi pertinents que l’éclat d’une évidence.
A l’assiette qui se brise, l’on a souvent l’œil au fracas ; je crois que j’ai toujours eu celui de m’attacher au chat qui en sursaute, qui, quittant le coin de la table d’une frayeur, fait tomber la bobine de fil qui roule jusque sous la commode pendant que l’on s’affaire à chercher le balais.
N’y-a-t-il pas un gout tout particulier à savoir pourquoi le greffier rode autour du meuble, agace alors le chien tandis que sa maitresse s’emporte à ne pas trouver ce qu’elle n’a pas vu lui échapper ?
Votre prénom parle, de toute son importance.
M’aurait-il plus parlé alors si je l’avais su ?
Peut-être.
Peut-être aurais-je été moins surpris de trouver Perceval, le guerrier de Valachie, broder quelques motifs à un mouchoir, de l’y voir rougir parfois, ou même se troubler. Peut-être qu’Aelis m’aurait alors semblé là, proche, presque à se toucher du bout des doigts…
N’y trouvez pas regret ; je n’ai pas vu la bobine lorsqu’elle est tombée mais j’en vois désormais le fil qui la remonte et je suis certain qu’il me plaira d’y prendre le destin d’un Thésée. La, Perceval, Aelis, vous voilà Labyrinthe et là où tous regardent l’assiette, laissez-moi, s’il vous plait, l’incongruité de me glisser sous la commode.

Les souvenirs sont d’étonnantes armes, qui bien souvent souffrent de quelques reflets de réalité.
Vous me trouvez désolé que ce retour à votre enfance ait eu le gout des poussières, le froid des Avants, et je vais finir fâché contre moi-même que ce conte ombilical vous traverse encore les tempes jusqu’à la conviction des perpétuelles solitudes.
Les leurres sont monnaie courante, qu’ils soient au nombril, au cœur, aux tempes.
Je comprends l’envie d’assoir les choses à la place qu’elles méritent, mais le monde, la vie, n’est jamais taillée en ce sens. Parfois elles se délitent, parfois elles enflent, et même si elles rentrent au tiroir, elles continuent de vivre, de muer, de changer, comme vous… A cause de vous ?
Vous croirez, vous espèrerez, vous serez déçue, récompensée… Quatorze ans… les miens me voyaient attablé à l’étude, silencieux, sans perspective, ignorant encore que quelques mois plus tard, mon Nombril apprivoiserait un mensonge auquel je croirai pourtant dix ans durant…
L’on s’y détruit, toujours, et étonnamment, sans y croire, l’on se reconstruit, et l’on marche à nouveau : l’on boite, l’on souffre, l’on pleure parfois et l’on se retrouve désemparé tout autant, le jour où l’on se rend compte que l’on a réussi à courir…
Le cœur est une aberration, je crois. Un monstre d’appétits antithétiques pour les âmes comme les nôtres et je crains, qu’il vous donne toujours le vertige sans jamais savoir si la chute y sera douce ou sanglante.

Vous vous mariez ai-je appris.
Il serait indélicat de vous y féliciter ; vous y portez, je le sens jusqu’ici, la raison en bouquet odorant.
Perceval, comme Aelis, double entité en une, chacune d’elle sait se taire, mais au labyrinthe, l’on peut tout dire.
Dites-moi.


Que Dieu vous garde,
Alphonse

_________________
Perceval_aelis
Citation:
À Perceval Aelis d'Arlon.

Monseigneur de Montfort-Toxandrie me charge de vous livrer des essences curatives, je serai là d'ici quinzaine. Ça me ferait chier que vous bougiez de votre trou du cul du monde ou que vous clamsiez avant que j'arrive, j'ai pas que ça à foutre.

Pierre le muet


Citation:
Pierre,

Qui de muet, bavasse trop en ses billets.
Prenez garde à vos mots, sinon il vous en faudra pour expliquer à Faust comment vous avez échoué en votre mission.
Prévenez quand vous serez à promiscuité.

Perceval !

_________________
Perceval_aelis
Copie envoyée depuis Périgueux.

Citation:
Monseigneur,

et voilà, les deux essences préparées dans l'urgence mais avec grande attention. Elles vous attendent à votre nom sur l'étal de mon camelot, au marché.

Rappelez-bien à votre amie de prendre les deux essences consécutivement, MAIS en laissant 24 heures à la première pour faire effet, ET si possible en ne sortant qu'au strict minimum entre les deux prises -éviter le marché, les tavernes, etc., préférez une promenade en solitaire au bord de la rivière par exemple, et laissez vos gens de maison s'occuper de l'approvisionnement- afin de ne pas risquer de recontracter la maladie sitôt la première prise, avant l'effet immunisateur de la deuxième.

bien à vous, et qu'Aristote vous surveille,

Tête de fer de Caussade en Périgord


Citation:
Faust !

Je suis colère. Vous ne m'avez point écouté, entêté que vous êtes !
Votre escorte m'a contactée pour me prévenir de son arrivée et semble aussi aimable qu'un bulgare aviné que l'on aurait fouetté à l'ortie durant son sommeil.
Je pense qu'il est inutile de le dissuader de venir, j'aurais plus de chance de lui faire entendre raison en le caillassant à vue, n'est-ce pas ?

P.


Citation:
    Perceval! Pierre est ma plus fidèle escorte ! Il m'a protégé pour nombre de voyage et a toute ma confiance, et je le paye grassement, toujours, pour mener à bien ses missions. Je vous en prie, faites lui bon acceuil, et surtout ne le regardez pas comme un abruti lorsqu'il arrivera, il est muet et susceptible. Avec un peu de chance il vous déposera l'objet et fera demi tour sans chercher à vous connaitre, vous n'aurez pas à tenter la langue des sourds. Ce serait bien son genre. Acceptez le remède et soignez-vous, bon dieu.

    Faust.


Citation:
Blasphème !

Laissez le bon Dieu à ses affaires.
Parfois, je me demande pour qui vous me prenez, suis-je genre à regarder les autres avec mépris ? Suis-je à juger l'intelligence, ou à blâmer la carence d'icelle ? Son verbiage ne m'a point plu, baste, le remède sera acheté, et si l'homme ne me sied point, je suis assez grande pour ne point m'y mêler.
Je commence à croire que votre affection pour ma personne s'est fanée avec l'automne, j'en nourris tristesse.

P.

Je me soignerai, ne vous inquiétez plus pour je.


Citation:
    Mais enfin, Perceval...


Citation:
    Navré. Je crois que nous nous sommes mal compris. Laissons du temps passer. Il finit toujours par apaiser les esprits. J'ai passé une affreuse journée, et je n'ai pas envie de vous paraitre grossier. Je vous écrirais pour la saint Noel.

    Faust.


Point d'écho à ses derniers billets. Ils se font glisser simplement dans un livre de prières, ainsi qu'une mèche argentée.
_________________
Perceval_aelis
Écriture laborieuse, méconnaissable, lettres étriquées. La main tente pourtant d'apprivoiser la plume. Mais l'on ne devient point gauchère sur commande.

Citation:
Poignet cassé, réponse pour plus tard.
Perceval

P.S. : 14 ans acquis dans poignée de jours.


Parce que oui, quand on est Perceval, on a la précision du détail !

Citation:
Perceval-Aelis,

Etrange sensation que d’être celui qui apprend au médecin que son patient souffre.
Je suis surpris de votre choix, il ne ressemble rien aux angles droits que j’ai jusqu’ici suivi du doigt.
Soyez pragmatique : que ferez-vous d’une main mal soignée ?

Alphonse.


Écriture malhabile mais néanmoins rendue plus fluide à force de s'exercer avec une constance tenace.

Citation:
Alphonse,

Médecin a dit m'écrire pour la Saint Noël, je suis ses prescriptions. Il s'inquiète jà assez.
Ne soyez point surpris, il y a des angles et beaucoup d'épines en mes choix, ne vous y piquez point le doigt.
Que me conseillez-vous ?

Perceval, juste Perceval.


Citation:
Attendriez-vous, parce que votre grossesse n’était pas au calendrier, d’avoir enfanté pour annoncer à votre époux qu’il est père ?
Votre raisonnement ne se tient pas. Consultez votre médecin.


Citation:
J'espère qu'époux sera perspicace. Pourquoi annoncer l'évidence ?
Votre raisonnement ne tient guère mieux. Il m'aura offert un sourire, néanmoins.
Médecin mien sera prévenu, sachez tout de même que j'ai consulté celui de mon père et qu'inconsciente, je ne le suis point.

_________________
Perceval_aelis
Gauche délié dans les lettres, le billet est quelque peu chaotique malgré l'effort qu'elle met à rendre son tracé lisible.


Citation:
Faust,

L'on m'a dit de vous prévenir, puisque médecin mien vous êtes, apprenez que poignet est brisé par une lice malencontreuse.
Il paraît que je dois vous consulter, sachez que le médecin de mon père a apposé premiers soins, il est certes moins coutumier de la chose que vous et que crainte de ne pouvoir me servir à nouveau de cette main sans une fine dextérité m’inquiète. Néanmoins je n'en vois point l'urgence. Dites-moi quand.

Prenez soin.

P.

P.S. : Désolée de ne pas avoir attendu la Saint Noël


Citation:
    Hé bien "On" a du bon sens. Si Poignet est brisé, il faut l'immobiliser et le bander rigide rapidement, j'imagine que votre medecin a fait le nécessaire. Quand serez-vous à Paris? Une fracture n'attend jamais la saint Noel...

    Faust


Apprentie gauchère en action, lettres torturées par une main peu habituée.

Citation:
C'est que vous savez vous entourer.
Poignet, immobilisé par attèle un peu sur le tard.
Si mon état le permet, sous trois jours à Paris, cela vous convient ?
Une fracture n'a pas à vous déranger !
P.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Salut,

Je n'ai pas eu le temps de prévenir quiconque car ça c'est fait un peu sur un coup de tête. J'ai pris les chemins hier soir, en direction de Dieppe. Une fois là bas je devrais y rester encore quelques jours avant de revenir.

À très bientôt,
Cordialement.

Karadoc.


Citation:
Karadoc,

Pour quel motif ?

P.


Citation:
Pendant notre voyage, j'ai promis de repasser y voir quelqu'un, une amie.

Karadoc.


Citation:
Minah est partie à vos basques.
Elle n'était pas très contente de vous savoir en balade.
P.

_________________
Perceval_aelis
Une personne souhaitant garder l'anonymat vous a offert Une rose blanche

Citation:
Cela fait-il sourire les abeilles plus vieilles d'une année ?


Écriture tortueuse d'une apprentie gauchère.

Citation:
A vous répondre, puisque je pense que c'est vous, j'en ai tiré quelques joies bien douces.
P.


Et c'était lui !
_________________
Perceval_aelis
Citation:
Bien.


Laconique au possible. Faust, sombrant dans de vastes abysses de solitude n'avait pas le coeur à épiloguer.

Citation:
Je pars maintenant. Là mercredi, si point d'incident.


Guère mieux.
_________________
Perceval_aelis
Citation:
Pensez-vous qu’elle puisse très vite me rattraper ? Si c’est le cas je ferai mieux de me prendre une bonne cuite rapidement.

Merci de m’avoir prévenu,
Karadoc.

_________________
Perceval_aelis
Listes alakons


Page arrachée d'un carnet, remis en taverne le 16 décembre.

Citation:
Vous pensiez que j’aurais pu nuire au nom du patron en Périgord alors qu’il aurait vraiment fallu être con pour se mettre deux personnes à dos ! J’aurais jamais dit que je bossais pour lui et ils n’en auraient jamais rien su si vous n’aviez pas cafté !
Vous avez même refusé que j’y retourne et trouvez des mensonges gros comme mon nez en disant que vous me laissez derrière pour vous occuper de votre père qui, au demeurant, a presque plus de chance de survie tout seul qu’avec moi.
Vous préférez les méthodes de soin d’une donzelle alors qu’elle n’en a rien à foutre de vous ! Donc vous faites aveuglément confiance à quelqu’un qui ne vous porte aucun bon sentiment et qui aurait même pu en profiter pour vous faire du mal !
Vous me laissez même pas vous aider à pioncer alors que je vous aurais même pas tripotée bordel !
Vous pensez que je vais roupiller dans les putains de cours que vous me forcez à suivre ! Merde, vous vous êtes jamais dit que c’était les autres qui étaient soporifiques et que c’était pas de ma faute ?! Ou que ça pouvait m’intéresser ?
Vous me faites passer des épreuves à la con pour voir si, sur un malentendu, j’oserais vous baiser, mais que dalle ! Je suis pas un vicelard ! Surtout pas avec ceux qui cognent dur.
Chaque fois que je vous dis que vous allez être furieuse, vous me répliquez toujours « Vous partez ? » comme si je pouvais prendre la poudre d’escampette n’importe quand. Alors pour info, Capitaine, quand je me ferai la malle, je serai pas assez con pour en fanfaronner avant devant vous.



Réponse donnée.
Ecriture méthodique malgré la gauchitude de celle-ci.



Citation:
- Arlon passe en premier. Avant je, et vous. Je ne cafte pas. Je dis la vérité.
- Devriez savoir, je ne mens pas. Je vous ai proposé une solution, celle de ne point entrer en Périgord, vous n'avez point souhaité rester à nous attendre quelques jours en dehors.
- Vous êtes emmerdant à vous accroire érudit de médecine, alors que j'étudie moi-même ce domaine et que je vous sais novice.
- Dormir avec vous serait tant dangereux pour vous que pour ma réputation. Je ne pense pas que cela soit une bonne idée, et j'ai quelques soucis à appréhender la promiscuité dans la sphère intime.
- J'ai foi en vous, c'est pour cela que je vous pousse à l'étude.
- Quelles épreuves ? Si vous parlez de la dernière fois. C'est une envie. Et cette envie est encore là. Vive. Il faut que je l'exploite avant d’apposer anneau à mon doigt. Vous comprenez la dangerosité du quatrième point ?
- J'ai peur que vous partiez. La liberté de vos amis est tentante, je le vois. Je n'ai pas envie de vous voir jouer la marionnette au bout de la corde.

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