Perceval_aelis
Ecriture contrariée toujours biseautée par une main senestre.
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Citation:
Faust !
Par Dieu ! Éprise ? Éprise !
Quand bien même les sentiments qui m'étreignent soient nommés avec justesse, je ne peux m'en réjouir et vous non plus. Ils sont voués à être vains dès qu'anneau aura ceint mon doigt et si profit s'en fait maintenant, je ne puis m'empêcher étant ce que je suis à évaluer risques et bénéfices, d'en calculer le chagrin à venir et les maigres bonheurs que j'en retire.
Me trouvez-vous horrible ? Peut-être le suis-je, bridée à l'intérieur dans mon souci de maîtrise.
Et pourtant bien que je connaisse avec exactitude ce qu'il adviendra, je ne puis me résoudre à y mettre fin. Mon corps s'y refuse et en sa présence, toute raison se réduit à peau de chagrin.
La politique n'est qu'un passage, curiosité pour un monde qui n'est pas fait pour je, voyez, les fonctions publiques, les débats, les sourires chattemites alors que dans le dos se répandent fiel et poison, vous comprenez bien que c'est un engrenage où je ne risque guère de m'y perdre. Un mandat guère plus, si notre liste ne se fait point concurrencer. Ne vous alarmez point, cela ne durera que jusqu'aux fleuraisons du printemps.
N'êtes-vous point plein de contradiction en me souhaitant me contempler à votre bord, alors que navire s'étoffe de fragrances mâles. En même temps, même lui, ne me considère point comme faisant partie des "bonnes femmes". Probablement qu'il me faudra inventer une case à laquelle me glisser.
"Le Chat à la Fenêtre" ? Il m'inspire un Alphonse, taiseux et observateur en coin de taverne.
Les descendants attendront mariage , ils n'ont jamais été mon souhait, ils sont la nécessités d'une maison à l'agonie dont il semble que je ne sois plus que l'unique et digne représente, pour je, qui n'a toujours rêvé que d'une cabane en haut du Salève, de chèvres facétieuses pour seules compagnes et les saisons comme écrin à ma contemplation de l'Unique.
Dieu garde. Toujours.
Et qu'Il gonfle vos voiles vers l'Artois.
Perceval
P.S. : Votre lettre a jà le parfum du printemps, la rondeur des beaux jours qui s'annoncent, du miel à venir.
Par Dieu ! Éprise ? Éprise !
Quand bien même les sentiments qui m'étreignent soient nommés avec justesse, je ne peux m'en réjouir et vous non plus. Ils sont voués à être vains dès qu'anneau aura ceint mon doigt et si profit s'en fait maintenant, je ne puis m'empêcher étant ce que je suis à évaluer risques et bénéfices, d'en calculer le chagrin à venir et les maigres bonheurs que j'en retire.
Me trouvez-vous horrible ? Peut-être le suis-je, bridée à l'intérieur dans mon souci de maîtrise.
Et pourtant bien que je connaisse avec exactitude ce qu'il adviendra, je ne puis me résoudre à y mettre fin. Mon corps s'y refuse et en sa présence, toute raison se réduit à peau de chagrin.
La politique n'est qu'un passage, curiosité pour un monde qui n'est pas fait pour je, voyez, les fonctions publiques, les débats, les sourires chattemites alors que dans le dos se répandent fiel et poison, vous comprenez bien que c'est un engrenage où je ne risque guère de m'y perdre. Un mandat guère plus, si notre liste ne se fait point concurrencer. Ne vous alarmez point, cela ne durera que jusqu'aux fleuraisons du printemps.
N'êtes-vous point plein de contradiction en me souhaitant me contempler à votre bord, alors que navire s'étoffe de fragrances mâles. En même temps, même lui, ne me considère point comme faisant partie des "bonnes femmes". Probablement qu'il me faudra inventer une case à laquelle me glisser.
"Le Chat à la Fenêtre" ? Il m'inspire un Alphonse, taiseux et observateur en coin de taverne.
Les descendants attendront mariage , ils n'ont jamais été mon souhait, ils sont la nécessités d'une maison à l'agonie dont il semble que je ne sois plus que l'unique et digne représente, pour je, qui n'a toujours rêvé que d'une cabane en haut du Salève, de chèvres facétieuses pour seules compagnes et les saisons comme écrin à ma contemplation de l'Unique.
Dieu garde. Toujours.
Et qu'Il gonfle vos voiles vers l'Artois.
Perceval
P.S. : Votre lettre a jà le parfum du printemps, la rondeur des beaux jours qui s'annoncent, du miel à venir.
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