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Des courtes & des brèves

Perceval_aelis
Citation:
Salve,
Êtes-vous libre de tout engagement ?
Si tel est le cas, mandez ma main à mon père.
Je vous prie, épousez-moi, j'ai plus fiance en votre bras qu'en celui auquel mon père veut me bailler.
Mon hymen ne sera point bradé, foi de je !

Perceval



Citation:
À Perceval,


Allons donc : ni étoffe d'oisive ni échine molle et acouardie ne pourrait vous estre attribuée. N'importe quel navrement qui menacerait vos jours serait plus dramatique que ce fantasme qui vous occupe. Aussi dispersez toute crainte d'estre oubliée de moi. Point de place pour ces choses dans une teste vaillante.


Pardon devrait estre ici demandé, pour mes longs jours de silence. Il ne le sera mie, pourtant, pour ce que les raisons de mon silence sont honteuses, trop pour vous les balayez de votre bonté. J'ai balancé à vous écrire à ce propos, mais enfin, intérest en serait fort limité. Vous ne pourriez rien vers un éventuel apaisement et je crains me sentir déjà assez idiot en cet état pour ne pas en faire partage.

Las.

Je serai à Genève dans une semaine, peu ou prou, et vous y attendrai. Mes affaires sont arrangées. Malgré votre très... Très judicieux conseil de me faire confesseur et l'évidence selon laquelle le morio m'irait à ravir, c'est un bonnet que je finirais par porter, si Deos veut. Il est de ces choses où l'inclination naturelle n'a pas de raison d'estre bridée. J'espère assister à mon premier cours à Chambéry.


Mes prières vous accompagnent sans discontinuer,
restez sauve,

Gabriel.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Salutations très chère,

J'espère que mon courrier vous parviendra bien, car figurez vous que je me trouve toujours en Roumanie.
Et..Je prends des nouvelles. Fortuitement. Ce n'est pas totalement désinteressé, puisqu'il faut bien préparer l'avenir.

Je me demandais où vous en étiez dans le déchiffrage des manuscrits.
N'ayant hélas pas encore l'occasion d'étudier, je stagne lamentablement avec l'espoir imbécile de trouver un manuel d'apprentissage de l'arabe dans un marché des nombreuses villes que nous traverserons.
Il y'a certes le marchand ambulant Jafar qui en vend, mais sortir 6000 écus provoque toujours quelques émois...
A l'université, il me semble que les seuls moyens de progresser sont de trouver des cours ou des bons livres tandis que tout travail individuel est proscrit.
Cette situation est extrêmement frustrante. Je ne suis même pas en mesure de déchiffrer la table des matières !
Je ne suis d'ailleurs même pas en mesure de savoir s'il y'en a bien une...
Alors, où en êtes vous ?

Il me semble que votre groupe est davantage tourné vers l'Empire (contre devrais je dire ?) que la France.
Mais l'approche de la chevalerie tel que présenté par Amedee n'est pas dénuée d'intêret.
Le fait que nous possédions chacun un exemplaire des enseignements d'Enée et que ce voyage a permis de mettre en relation un paquet de gens...Cela pourrait être une combinaison intéressante.
Je ne sais quels sont vos exacts projets mais il ne me semble pas inenvisagable que nous puissions correspondre.

Je crains d'éprouver un peu de nostalgie pour les grandes épopées passées. Et j'espère que ce périple Roumain n'était pas un chant du cygne.
Puissions nous en vivre encore de nouvelles !


Azharr de Montestier.



Citation:
Azharr,

Je ne puis grandement vous aider pour l'heure, je n'ai pas avancé d'un iota, j'attends d'être arrivée à Genève pour entamer les études.
J'ai tout comme vous banni les autres options pour apprendre l'arabe et suppose qu'il n'y a que par l'université et de bons professeurs que nous arriverons à nos fins avec ce parchemin.
Nous sommes à mi chemin de Genève, père a le projet de s'installer par la suite en Artois, je trouve l'idée digne d'intérêt et elle a le mérite de ne point nous mêler au royaume de France, ni à l'Empire, et éventuellement viser quelques escapades dans le royaume anglais.
Je vous tiendrai au courant.

Rassurez-vous, le temps des grandes chevauchées me manque jà, je gage qu'il y en aura d'autres.
Si vous avez quelques projets fantasques, vous pouvez toujours les exposer à mon père, il est friand des causes désespérées et il est fort à parier que je serai dans le lot, mais avant j'aimerai bien maîtriser l'arabe.

Soyez sage. Déos vous veille.

Perceval.

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Perceval_aelis
Citation:
Perceval,


Libre non, je suis promis, mais la promesse est bientôt aussi vieille que la cuirasse que je porte. Autrement dit elle me semble tout a fait rediscutable.

Cependant votre proposition est bien cavalière, non pas par son audace mais par le fait que vous soyez prête à facher votre père. Vous savez je l'aime bien, c'est un homme de guerre comme on en voit plus beaucoup. Un de ceux en qui on peut avoir confiance. Tout cela pour dire que votre proposition me tente terriblement, mais êtes vous tout aussi tentée ?

Car je suis exigeant et de fait je le serai quand vous serez dans notre couche. Etes vous prête à subir mes envies ?
J'ai aussi ce défaut d'être infidel. Ne serait ce pas trop dur de me savoir avec une autre ?
J'ai aussi, je le crains, cinquante ans, autrement dit j'ai peu de chance de vous donner une descendance.

Si vous êtes prête à accepter cela, je suis prêt à négocier votre dot avec votre père. Vous vous doutez que je risque d'être très demandant.

Ce que vous avez à y gagner est assez intéressant je pense. Je possède un marquisat, une vicomté et une baronnie, vous serez alors après mariage une des plus gandes dames du royaume de France. Je suis quelqu'un de fiable, de courageux, mes talents de guerrier sont connus, mes qualités de stratège sont reconnus.
J'ai bientôt une flotte, une petite troupe d'anciens chevaliers toujours prêts à en découdre.
Je suis réformé, instruit et pas des plus pauvres.

Si l'envie de m'épouser est toujours vôtre, je ferai en sorte de vous faire mienne.



Siméon.



Citation:
Siméon,

Les promesses sont faites pour être tenues, peux-je être assurée que si vous entamez quelconques négociations avec mon père, vous aurez pris soin d'éclaircir votre situation ?
Je ne souhaite aucunement molester une demoiselle qui espère le prompt retour de son héros.

Sachez également que je ne cherche point à provoquer l'ire paternel, il vous estime assez et apprécie grandement l'homme que vous êtes, comme vous l'avez vous même écrit vous seriez un excellent parti pour la maison Montjoye. Vos qualités et vos fiabilités ne sont plus à démontrer, vous êtes réformé et issu d'une puissante maison, il est vrai que mon côté un peu genevois m'ont occultée vos titres français et que c'est la seule raison qui pourrait effaroucher mon père sur cette union.
Je ne possède point de terre sur votre territoire et ne sais si mariage peut-être validé en ces conditions mais nous sommes huguenots, nous trouverons solutions à cela.

Si vous avez vos exigences, vous aurez aussi les miennes à entendre en temps voulu.
Vous serez maître de mon corps mais point de mon coeur, néanmoins pour ce qui est de la couche, ne me demandez pas d'y être très participative, j'accomplirai juste mon devoir d'épouse.
Je balance quelque peu en ce qui concerne vos possibles infidélités, point que je pourrais nourrir jalousie, mais c'est grand péché que ceci. Il faut quand même vous concéder que je ne serai point trompée, sachant exactement ce que vous êtes.
Ferez-vous acte de contrition ? Repentirez-vous devant l'Unique ? Serez-vous discret assez afin que cela ne jette pas opprobre sur ma personne ?
Pour la descendance, peu importe puisque la matrice est jeune, de plus vous semblez dire que vous êtes d'appétit et encore vert pour ce qui a attrait à la couche.

Si vous vous estimez plus fiable que Falco, vous comprendrez que vous avez ma plus totale et ferme approbation.
Je m'en remets à vous.

Perceval



Citation:
Perceval,


Je ne sais si cela vous rassurera, mais la demoiselle est plutôt du genre à molester qu’à se faire molester. Mais j’aurai évidemment éclairci la situation si jamais je venais à vous épouser.

Quant à mes titres français, je compte bien les garder, je ne suis pas genre à chercher la reconnaissance mais quand on est titré grâce à son efficacité militaire, il me semble important de les afficher et de les conserver, sinon je ne serai qu’un militaire lambda et moi j’aime l’excellence.

Pour d’ailleurs que vous compreniez bien mon désir d’excellence, comprenez que je ne me contenterai pas d’une épouse docile qui écarte les jambes et fait la planche. Sinon j’ai meilleur compte à forcer bergères et bourgeoises durant les campagnes militaires auxquelles je participe. Donc si je vous épouse, vous serez dans ma couche et dans cette couche vous mettrez tout en œuvre pour vous montrer excellente.

Rien ne m’est plus exécrable que la paresse et le laisser aller. J’aurai votre corps, peut-être qu’avec le temps j’aurai votre cœur, mais j’aurai surtout votre loyauté et votre dévouement.

Quand à ma dévotion envers l’Unique, elle ne regarde que lui et moi. Si j’avais besoin de conseil ou d’une personne me disant ce que je dois faire ou non, comprenez que j’épouserais un évêque. Ne seriez-vous pas un peu papiste sur les bords que de venir vous enquérir de ma foi.

J’insiste donc sur le fait que mon épouse sera impliquée, loyale, pas regardante sur mes affaires.
Elle sera en contre partie protégée, titrée, plutôt riche et impliquée dans mes affaires de société.

Si vous avez bien saisi tout cela, j’éclaircirais sur le champ trouver votre père.


Siméon.



Citation:
Siméon,

Non, vous ne pouvez exiger de moi de l'excellence à la bagatelle, pour ceci il y a des catins ou des bergères à renverser dans les tas de foin, et non des chastes pucelles, vous vous méprenez.
Vous aurez ma totale abnégation, je consentirai à des efforts mais ne demandez pas des choses inconcevables à un esprit si jeune et inexpérimentée que le mien.
Cinquante ans et combien de vie comme la mienne à y mettre dedans ?
Ce point n'est et ne sera pas négociable.
J'ai d'autres arguments à faire valoir et vous le savez fort bien, ceci est un détail dont vous pourrez vous accommoder puisque vous pourrez soulager votre besoin d'excellence dans d'autres couches si tel est votre souhait.

Mon coeur vous est jà acquis, non de passion ni de grande amour, mais d'un profond respect et d'une indéfectible affection qui devrait je pense vous convenir.
Je suis loyale et ne crains que la colère de Dieu, n'ayant pas le gout aux plaisirs de la chair vous n'aurez point à craindre d'être cocufié, je suis fidèle et n'exige rien en retour qu'un héritier, un bras solide et l'éclat de nos maisons associées.

Si cela ne vous convient pas, restons en là, je me ferai une raison.

Perceval




Citation:
Pucelle,


Je n'exigerai de vous rien de plus qu'un homme exigerait de son épouse, mais je n'exigerai rien de moins.
C'est normal si nous nous épousaillons.

Dans votre dernier courrier vous parlez d'arguments à faire valoir que vous auriez, je souhaite les entendre ou plutot les lire afin de voir si nous nous comprenons bien. Aussi et pour bien faire, il serait sans doute judicieux que vous me parliez du lien avec votre père, vous aime t il comme une fille ? Comme une fille à marier afin de renforcer sa maison ? Un peu des deux ?

Pour ma part, quand j'aurai atteint Toulouse je prendrai le temps d'écrire à votre père. Nous avons un peu de temps devant nous il me semble. Au repos j'aurai les idées plus aux claires.


A très d'abord.



Siméon.



Citation:
Siméon,

Pucelle je suis, pucelle je resterai jusqu'à ce que je prenne époux, j'accepte ce sobriquet bien que je préfère que l'on use de Perceval pour me nommer.

Pour vous répondre, bien que je n'affectionne guère l'étalage et puisqu'il faut vous faire l'article il y a plusieurs arguments que je puis mettre en avant, je suis jeune assez et sûrement en mesure d'assurer la sérénité de votre lignage et du mien, je suis bien née et issue d'une maison renommée, je suis une pure réformée quoique vous ayez pu sous-entendre. je suis l'héritière de l'indépendant marquisat d'Arlon et pourvu de quelques cliquailles non négligeable (certes rien de comparatif à vous mais je ne suis point non plus sans le sou). Et surtout j'ai le fameux traité de tactique militaire.

Pour mon caractère, il vous plaira assurément, le vôtre me convient parfaitement, je suis fille de peu de mot, je n'aime pas les manières, je suis droite et féale, ne crains que la colère de Dieu.
Je suis ménagère de mes écus et n'aime pas les dépenses inutiles.
Je me destine au fer et à la guerre et ai un sens aigu du sacrifice mais ne le souhaite pas vain.
Je pense que vous n'aurez pas à vous plaindre, je ferai une bonne épouse.

Pour vous dire le vrai, je pense un peu des deux, mon père est de nature aimante à mon égard, il est partagé entre son souhait de me protéger mais aussi celui de voir sa fille lui démontrer ses talents et faire ses preuves.
Il s'inquiète, s'il lui arrivait grand mal, qui veillerait sur mes intérêts ?
Comprenez, la maison Montjoye repose sur mes choix, mes actes à venir, les alliances conclues et la progéniture que je pourrais engendrer.
Je suis la dernière du lignage et j'ai la responsabilté de mon sang et de mon nom.

Perceval

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Perceval_aelis
En + : Courriers D'OR & D'OMBRE.

Citation:
Capitaine,

Il m'a été raconté, dame, que vous seriez capitaine d'une compagnie qui se rendit fort glorieuse récemment en Valachie.

Si tel est le cas, et veuillez excuser la prudence dont je me fait manteau, je souhaiterais pouvoir échanger avec vous au sujet de votre compagnie, de son fonctionnement, et des services que vous proposez.

Au plaisir de vous lire en retour.

R. de K.


Citation:
R.,

Pas dame, juste Perceval, ou Capitaine puisque telle est ma fonction depuis peu.
Il est vrai que nous sommes sur le retour de Valachie et que nous sommes de ceux qui ont vaincu le Khan.
Nous ne proposons pas de service, nous ne sommes point mercenaires, aventuriers tout au plus, il vous faut savoir que nous sommes attachés à Arlon et son Sire, si la cause nous parait digne d'intérêt, il y a moyen de négocier.
Mais pour l'heure nous sommes sur la route et nous devons prendre de nouveaux quartiers.
Exactement, que souhaitez-vous savoir afin que je puisse vous répondre au plus juste.
Amicales Huguenoteries.

Perceval


Citation:
Perceval,

Merci pour votre réponse. Pardonnez ma méconnaissance d'Arlon. Peut-être pourrez-vous m'éclairer.

Pour ce qui est de ma requête, je suis en effet à la recherche de mercenaires, bien que le mot ne me semble pas tout à fait approprié. Pour vous en dire davantage, il se trouve que le ... est en proie à une dictature assez paralysante. La poignée de despotes au pouvoir est prête à tout pour décourager les tentatives de faire changer les choses. Aussi ils usent de tous les stratagèmes possibles, à commencer par les mises en accusations, les procés, les peines de bannissement, le chantage, la pression, les menaces et les insultes. Lorsqu'un maire est élu, s'il n'est pas de leur camp, ils lui confisque tous les biens de manière à l'empêcher de gérer correctement sa mairie.

La lutte est longue et dure. Mais de trop nombreux berrichons quittent le duché, désabusés. La démographie est extrêmement basse et les gens continuent de fuir. Le duché va à sa perte. Son prestige est bloqué à 0. Nous n'avons plus d'armée, plus d'alliés. Toutes les institutions sont au point mort. Il n'y a plus de chancellerie, plus de maraichaussée, plus de marchands...

De nombreux ... s'en sont remis à moi pour mener la lutte. J'ai présenté ma candidature aux dernières élections ducales et ma liste a obtenu six sièges. Nous espérions que ce score nous permettrait de brisser la chappe qui étouffait ... en ouvrant la voie à de nouvelles réflexions sur la gestion. Mais cela n'a été que le déclenchement d'une lutte acharnée pour nous évincer. Nous avons tous les six été mis à l'écart du conseil.

Nous retentons une nouvelle campagne dont nous aurons les résultats d'ici quelques jours. Mais malheureusement je n'ai que très peu d'espoir. Car en deux mois j'ai perdu quelques partisans qui sont partis écoeurés. Le rapport de force étant de 50/50 il y a deux mois, je crains qu'il ne nous soit pas favorable cette fois-ci.

J'étudie donc des solutions pour sauver ... de cette main mise. Et l'une des options passe par la protection de S., ville dont je suis maire. Nous avons réfléchi à l'éventualité de faire passer S. en état de ville franche. De la sorte nous pourrions y accueillir tous les exilés en leur garantissant l'impossibilité d'être mis en procès par les despotes. Cela nous permettrait également d'ouvrir de vraies négociations en étant protégés. Car pour l'instant, s'opposer aux despotes, c'est l'assurance de se voir condamné. Aucun débat n'est toléré...

Pour la transformation d'une ville en ville franche, il faut donc une armée.

Voila l'objet de ma requête. Requête à laquelle je crains que vous ne puissiez répondre favorablement. A moins que le salut d'un peuple meurtri et bafoué vous importe.

Salutations Perceval !

R. de K.

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Perceval_aelis
C'est Bref qui vient lui picoter tendrement les doigts en ce jour, un petit mot lesté à sa patte.

Citation:
NON JE N'AI PAS OUBLIÉ !
Mille fois pardon, je sais que ce mot vous parviendra tardivement, je le sais, mille excuses à vous, je suis mortifiée de ce retard.
Je ne vous ai pas oublié mais j'ai rencontré quelques soucis pour vous envoyer vos présents.
Tant et si bien qu'ils sont toujours avec moi.
Je vous souhaite un bon anniversaire, je ne sais quel âge cela vous fait, et j'espère que votre vie sera des plus belles et des plus enrichissantes dans vos rencontres et expériences.

Il me fallut jà que nous nous arrêtions dans une ville, que je trouve le service adéquat et que je puisse communiquer avec ce dernier, qui vu mon niveau d'allemand se réduit à peau de chagrin.
Ni à Deggendorf, ni à Regensburg on ne m'a comprise, à Ingolstadt, le service de messagerie ne m'inspirait guère confiance, j'avais dans l'impression qu'ils allaient faire rôtir votre cadeau pour le manger...
Maintenant à Augsburg, je me dis qu'il ne nous reste guère de jours qui nous séparent.
Je vous les donnerai moi-même, ainsi que la promesse que je vous ai faite de vous bailler mon premier baiser.

Plus je m'approche et plus ma tripe se noue, je nourris de sombres et sottes inquiétudes.
Et si j'avais trop changé ? Et si nous nous plaisions plus ? Cela vous arrive-t-il aussi ?
Je n'arrive parfois plus à réfléchir, la nuit ces questions me hantent, je les remâche durant le jour, j'en ai perdu un peu de mon appétit (tout mon remplumage s'en est allé).
L'atermoiement aussi de votre dernier courrier ainsi que le ton un peu expéditif m'a causé du trouble, après réflexion je pense que vous étiez juste pressé comme parfois je peux l'être.
J'ai hâte que cette distance s'efface, j'ai hâte de pouvoir à nouveau entendre votre voix, vous voir, vous parler à ma convenance. Nous avons du temps à rattraper, des choses à partager.

Comment était votre premier cours ? Êtes-vous jà en ma belle cité ? Est-ce bien la médecine que vous avez choisi ?

Vous êtes dans mes prières et mes pensées à chaque instant.
Gardez-vous.

Perceval


Citation:
Nul besoin d'excuses, février n'est pas encore mort ! J'entame ma vingtième année, selon mon décompte. Fort possible qu'il ne soit pas bien exact, mais soit.


La nature de votre cadeau m'inquiète. Il peut donc estre mangé ? Est-il de ces choses touffues dont on n'arrive jamais à se défaire ? Si c'est le cas, sachez tout de mesme que je n'ai pas vocation à débuter une collection et devenir de ces personnes qui hébergent bestes vivantes jusque dans leur mise, chiens aux bottes et poussins en poches. Le félin insupportable ne m'a toujours pas laissé en paix, tant est que j'ai fini par le baptiser pour mieux le brimer, avec le manque dramatique d'effet que vous devinez.

À tout vous dire, il n'est pas sans me ramentevoir ces esprits troublés qui, dés que leur route croise celle de quelqu'un d’inaccessible, se convainquent de s'estre amourachés (quand souvent seul l’ego entre en jeu) et ne se résolvent que tard à abandonner la lutte, pour les plus raisonnables.


Soit. Je crains d'estre en train de vous écrire des sotteries pour retarder le moment de répondre au nœud de votre pli, de vous conter ce que j'ai tu tantost.



Puisque partagées, vos inquiétudes ne sont peut-estre pas si sottes que vous le dites. Quoique ce n'est pas tant le changement qui d'avance me change l'entraille en plomb ; c'est d'avantage la crainte poisseuse que le plus gros de ce qui nous lie ne soit qu'un effet des courriers échangés. Joie anticipée de ces retrouvailles se trouve par là souillée de poisons ridicules.


Voyez, je découvre que mon esprit dissocie tout à plein le vous que vous m'écrivez, le vous qui m'écrit aussi, et le vous qui se tiendra face à moi à quelques semaines d'ici. Dissociation, source amère, qui nourrit mon appréhension et dont je n'arrive mie à me défaire. Je balance encore entre trouver cela simplement stupide ou expliquer le phénomène par ce que nous nous sommes fort peu connus dans la chair.

Aussi, vous n'ignorez pas mon peu de confort là où les interactions des corps sont en question (ironie savoureuse pour qui se destine médecin), et à cette crainte de n'estre plus cher qu'à l'un de vos trois vous s'ajoute celle d'estre raide, trop emprunté. Comme si cela ne suffisait pas, s'ajoute à ces choses une amertume à échouer dans mes tentatives de tuer ses sentiments juvéniles, sots, dans l'oeuf.

À croire que ma gouvernance de moi-mesme menace parfois de m'échapper tout à fait.


Aurions-nous négligé la mise à l'épreuve que ce serait, tout ce temps, à ne désirer que la douceur sans se figurer les embarras ?


Las, j'ai la plume trop déliée.


En votre cité je reprends ma missive pour l'achever. Les portes de Genève se sont refermées sur notre maigre groupe. Le retour a cela d'étrange qu'il est accompagné d'une impression de retrouvailles débutées... Mon allégorie de Genève doit estre particulièrement rousse, ou le souvenir de cette première rencontre plus marquant que je ne l'avais supposé. Je me surprends à guetter le jour comme si vous alliez paraistre soudainement avec ses premiers rayons.

Quand serez-vous là ?

Garde à vous, toujours,

G.

P. S : J'en aurais oublié de vous répondre : les cours qu'il m'a été donné de suivre jusqu'ici ont cela de profondément satisfaisant qu'ils résistent à ma compréhension. Le labour de l'unique esprit m'aura offert la découverte du plaisir de vaincre, quoiqu'on fasse ennemi plus vicieux que mon ignorance.


Citation:
Mien,

Demain je devrais montrer le bout de mon nez si tout va bien.
J'ai autant envie de vous voir que l'inverse, j'en ai l'estomac tout retourné.

Vôtre


Citation:
Nous sommes à Genève, nous poussons ce soir ou demain jusqu'à Dôle afin de déposer des affaires. Vous nous accompagnez un bout ? Après nous revenons à Genève pour le tournois.
J'ai hâte de vous revoir.
Et terrorisée en même temps.

Votre Abeille.


Citation:
Oui-da. Le tournois se déroule bien à Murten cette année ?

J'aimerai vous voir avant le départ, dans tous les cas.

G.


Citation:
Je ne pourrais vous suivre, ma paire de bottes est bonne à faire resemeller après un petit incident.

Deos veille vos pas à défaut de garder les miens,

Gabriel.


Citation:
Vraiment ? Je ne sais qu'en penser.
J'ai balancé un petit à vous écrire, je ne puis m'ôter de l'esprit que je vous ai déçu par quelques hardis gestes de ma part.
Ne vous en inquiétez plus, vous ne m'y reprendrez plus.
Ou peut-être que la Perceval là ne ressemblait point à la Perceval de votre souvenir, ou de nos lettres.
Je ne sais. J'espère juste vous retrouver à notre retour.

Perceval


Citation:
Pas déçu. Je m'en veux d'estre ainsi, il est vrai, mais ma frustration ne va pas plus loin qu'une colère habituelle envers moi-mesme. L'événement n'a aucun lien avec ma ridicule infortune, dans tous les cas.

Vous me reverrez.

Gabriel.

_________________
Perceval_aelis
* Minah vous a offert Une rose rouge *

Citation:
Pourre la maiyeur peutite seurre du mondde !!!!! Grau bizou baveut !!!! ♥


Citation:
Hey !
Tu veux pousser jusqu'à Dôle pour un aller retour afin d'aider Carensa à déposer quelques affaires ?
Soit ce soir, ou demain, dépend de qui peut suivre.
Bécots. Et mille merci pour la fleur, elle est trop belle !
Moi aussi je t'aime tout fort ma soeurette.

Perce-oreille


Citation:
Salllu !

Voui Anaïs elle ma deumendez alaur geai di oui, aprais la Valachie sait du pipi deux cha caume voaillaje se cera vite plier !

Grausse bize baveuze tou plin damûr,

Minah

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Hey !!!
Ouais j'sais que t'es à Genève même si tu fais ta morte et que tu me réponds même pas.
J'le sens dans tout mon corps.
Je te boude mais c'est toujours moi qu'écris, c'est pas juste !
J'arrive demain à Genève et tu vas voir, j'ai encore grandi ! Assez pour te fichtre mon pied aux fesses namého !
Même pas que tu m'as raconté ton voyage !
Bref... t'sais que je suis sur un noeud et qu'y a le fatum par là ? J'sais pas c'qui foute ces cons là, j'espère qu'ils auront pas dans l'idée de nous péter les os.

Bises quand même.
Ta Percie.


Citation:
Oh purée je savais bien que j'avais oublié un truc : t'écrire.
Pardon, pardon, pardon...
Mais comme tu es là demain, tout va bien !


Citation:
Fatum repart de Genève pour rejoindre fribourg. Il ne chasse pas, il déménage un con, normalement


Et screugneugneu à la fin !
_________________
Perceval_aelis
Citation:
Gabriel,

Je me sens plus seule ici que perdue en Valachie.
Merci pour la part de galette, j'aurai préféré la manger en votre compagnie mais puisque la mienne ne vous agrée.
Je puis le comprendre, après tout je ne suis pas des plus plaisantes à regarder, il n'y a qu'à voir la demoiselle qui vous accompagne, toute en courbes alors que je n'ai que des angles.
Je n'ai été ni souriante, ni amusante à notre dernière rencontre. Toute en épines.

Vous me fuyez n'est-ce pas ?
Tant est que j'ai cru que vous aviez finalement quitté Genève.

Dieu vous veille puisque je ne puis veiller à rien.

Perceval.
Un jour Abeille.


Citation:
Perceval,

Me voilà presque tenté d'attribuer votre missive à une plaisanterie bien acide ou à un stratagème pour trancher à vif dans les liens qui, je me borne peut-estre stupidement à le penser, nous unissent. Que vous prend-t-il une humeur si sombre ? Des pensées si dépréciatives ?

Point de nouvelles depuis mon dernier mot, tant que je ne savais si vous étiez revenue, et, cieux, qu'il est rugueux de l'apprendre en ces mots. Si j'en ai été un peu marri, je me suis dit que vous aviez peut-estre la teste à d'autres choses, maintenant que vous m'aviez vu. Soit. Mais là me parler de compagnie fuie, d'angles et d'épines ? Vous vous gaussez.

Deos m'en soit témoin, je n'ai gagné Genève que pour vous, c'est à peine si j'ai l'envie d'y voir d'autre visage que le vostre, ce pourquoi je me suis gardé des foules et des boyaux denses de la ville en attendant votre retour. Un mot de vous et je vous aurais rejoint n'importe où, comment pourrais-je vous fuir ? Que m'importe que vous soyez épines ou miel ? J'étais tout au soulagement de vous voir dans la chair, jusqu'à estre plus amusé qu'agacé réellement des jeux de soeurs. Et épargnez-moi la nécessité de répondre à la question des courbes, qui me fait l'effet d'un soufflet à chaque fois que je pose les yeux sur celles que votre main a tracé...

Vous me voyez démuni devant votre pli, je ne sais même pas quoi faire de vos mots. Que vous arrive-t-il ? Ou qu'ai-je fait, dit, ou failli à faire, dire pour vous laisser penser toutes ces choses ?

Gabriel.



Citation:
Gabriel,

L'As des As.
C'est certain. L'As des As de la communication c'est je.
Il y a des évidences pour je qui n'en sont pas pour les autres et force est de constater que je n'y prends pas garde.
Vous pourrez rajouter stupide dans la liste de mes doléances envers moi-même.
Je souhaite vous voir promptement, pour m'excuser du billet saumâtre, de mon humeur maussade dont vous avez fait les frais.

Je ne cherchais rien en vérité, je pensais simplement que la distance avait peut-être biaisé notre lien.
Il est évident que j'ai eu tort, j'ai tant à apprendre des relations humaines.
A vite.

Perceval


Citation:
Pardonnez-moi, cela devra attendre demain, j'ai lu votre missive trop tard, déposée à l'auberge au lieu de l'université. Demain ? Je n'accepterai qu'un oui, j'ai déjà trop haste de vous voir.

Gabriel.


Citation:
Ce soir. Oui-da.
Pas avant les coups de neuf heures.
J'en arrive au délicat de l'épée que je suis entrain de forger.
Lui donner souplesse et rudesse, bon équilibre et tranchant.

Perceval.



Ecriture hâtive. Nerveuse peut-être ?

Citation:
Nous partons dans quelques jours, mardi, mercredi au plus tard.
Souhaitons-vous nous accompagner jusqu'à Fribourg et nous y attendre ?
Sinon, aurais-je l'occasion de vous revoir avant ?
Bien à vous.

Votre Abeille.


Citation:
Oui. Aux deux questions. Rendez-vous ?

Votre Jehan.


Citation:
Je vous dirai bien ce soir mais peut-être est-ce un peu tard ?
Sinon demain mais point avant les neuf heures du soir, je termine enfin ma prime épée !

Votre Abeille


Citation:
Soit, ce soir ce sera.

G.

_________________
Perceval_aelis
Petits billets...


Citation:
Vous verrai-je ce soir ?
Bien à vous.

P.


Citation:
Oui-da. Je quitte les étuves et pourrais vous rejoindre dans quelques instants. Donnez-moi le lieu. Si votre billet ne m'atteint pas à temps, je vous attendrai au Soleil couchant. Ou levant ? Le nom m'échappe.

G.


Citation:
Au soleil donc (levant, couchant, je ne sais plus non plus)
Vers les neuf heures.

P.


Citation:
Mien,

Nous partons demain et revenons le mercredi, si j'ai bien tout compté.
Je ne sais si nous aurons le temps de nous voir d'ici là, peut-être le soir si vos études ne vous oublient pas à l'université.
J'ai peut-être quelques écus à vous remettre, cinquante tout du moins, si cela est possible de me les garder.

Vôtre, et rien que vôtre.


Citation:
Nous pourrions nous retrouver ce soir, s'il vous sied de me voir plus tard, pas avant les dix heures. Il nous faudra attendre demain dans le cas contraire.

Vos écus seront gardés, évidemment.

Votre Jehan.


Citation:
Je vous y guetterai.
Pour l'heure les tavernes sont pleines comme des outres bretonnes.

P.



Citation:
En retard, mais j'arrive à la Tripaille.

G.


Un petit paquet attend notre jeune étudiant en médecine à son auberge.
Arrivé au petit matin ou dans la journée, nul ne sait. Il n'est pas bien grand, ni bien épais, son poids n'est en rien indicateur de son contenu, on peut juste en déduire que ce n'est point rigide contrairement à l'écriture qui indique le nom du destinataire qui reconnaîtra aisément la main instigatrice de tout ceci.
A l'intérieur, un billet fort court mais le plus intéressant reste une très longue mèche rousse dont une extrémité est très étroitement enserrée d'un ruban noir, l'autre s'épanouit librement en une large boucle.
De cet appendice se dégage une effluve subtile de lavande et de ce qui s’apparenterait à de la baie de laurier, ainsi qu'une odeur peut-être plus identifiaire, toute personnelle, intime (peut-être même un infime fumet de charogne mais de cela, rien n'est avéré).


Citation:
Gabriel,

J'ai pris soin de prélever ceci à l'arrière de ma tête, afin que son absence n'en soit point visible et pour que vous puissiez l'étudier à votre aise et en son entier, j'ai coupé net, au plus près de la racine.
Ne me faites point de remontrance, cela repoussera et peut-être qu'on m'en arrachera des poignées autant en garder un spécimen que je puisse m'en rappeler.
Prenez soin, je tiens à vous.

Perceval



Écriture maladroite.

Citation:
Mien,
Ne soyez point inquiet, il ne me manque aucun membre.
Un peu abîmée mais pas trop pour l'heure, j'ai même encore toutes mes dents.
Une victoire, couplée à une défaite, maigre gain.
Un dernier tour et les jeux seront faits.
Vôtre.


Citation:
Perceval,

point de remontrances, il ne me reste qu'à souhaiter le geste inoffensif : qui sait si pareille au conte, un peu de votre force ne réside pas en votre natte amputée. Est-il tout de mesme bien sage de me bailler chose si intime et sacrée qu'un morceau de vous ? J'en aurai presque eu le rouge à la face.

Soit, vous m'avez offert de quoi vous toucher, vous sentir et vous voir sans que vous ne soyez là tout entière, il ne reste plus qu'à retrouver un de ces oiseaux qui imitent les voix -ou étaient-ce les messages seulement ?- pour parfaire le tableau.


Soin je prends, soin j'espère que vous prenez surtout, des vostre, de vous et de votre foisonnante chevelure qui, je le veux, sortira aussi indemne du Tournoi que sa propriétaire.

G.


PS : Merci.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Jolie Perceval,

Nous sommes bientôt en partance de Genève avec Siméon pour rejoindre Toulouse afin de botter le cul à Namay qui fait des siennes là bas. En tant que noble toulousain, nous devons aller les aider.
Nous allons voir pour une route sûre et finir nos bagages.
Ce n'est qu'un au revoir jolie rousse.
Soyez prudente.
Je vous embrasse
Calico


Citation:
Belle Calico,

Puisque apparemment vous rétorquer que c'est juste Perceval, et que je ne suis guère jolie ne servirait qu'à gaspiller l'encre, je prends parti d'user des mêmes armes que vous, bien qui je n'ai point à me forcer grandement à vous complimenter.
Votre sens du devoir vous honore bien que je le déplore, j'aurai apprécié vous garder un peu, c'est égoïste je le conçois sincèrement mais c'est mon sentiment.
Une fois pour toute, pendez ce Namay par les tripes, dépecez-le et fichez lui le feu qu'on en finisse avec cette lie !

Le tournoi s'achève ce jour, j'en ai les côtes bleuies, un beau coquard ainsi qu'une lèvre fendue, nous avons mené avec Minouche, trois victoires et une défaite, point brillant mais point décevant non plus.

Ecrivez-moi quand vous le pourrez, donnez nouvelles que je ne m'inquiète.
Gardez prudence sur les chemins.

Perceval

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Perceval_aelis
Citation:
Capitaine,
Ô ma Capitaine,

Même si nous sommes concurrents durant ce tournoi et que vous avez toutes vos chances pour me mettre sur la gueule cette nuit, j'espère que votre bonne humeur se porte à merveille et que le hibou de votre soeur est toujours bien mort.

J'ai appris qu'une paire de bottes d'extrêmement bonne facture m'attendait à Nevers, ainsi que 400 écus à Rochechouart. J'aurais aimé partir chercher tout cela avant de retourner vadrouiller avec vous. M'en donnez-vous la permission ?

Adrian, votre sous-fifre préféré

Citation:

Adrian,

Suis-je si impressionnante que cela que vous fassiez le chattemite et usez de flagornerie ?
Posez vos questions sans détour, tout dret tel le carreau d'une arbalète et ne vous embarrassez pas d'enrobage futile.

Je ne suis point un monstre, il est d'évidence que vous avez ma permission, vous êtes homme libre, et ce, même si je vous compte parmi les nôtres. Néanmoins, aurez-vous une escorte ? Je ne souhaite point recevoir nouvelles mauvaises de vous, retrouvé mort au fond d'un ravin.
Pour notre part, nous remontons directement sur l'Artois et sur nos terres, et je,ainsi que quelques uns des nôtres iront en Bretagne, puis en pays bordelais, pour quelques affaires personnelles, vous pourrez éventuellement nous rejoindre, ou retrouver mon père directement en Artois, cela sera de votre choix.
Partez-vous immédiatement ? Ou rentrez-vous avec nous à Genève de Fribourg ?

Déos vous veille et j'espère que le tournoi vous a apporté quelques gloires.

Perceval

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Perceval_aelis
Écriture un peu chaotique mais appliquée.

Citation:
Gabriel,
Nous revenons demain avec quelques gains et surtout quelques bleus.
Avez-vous de quoi soulager ces maux ? Onguent ou autres.
Ne soyez pas effrayés, c'est juste superficiel, rien de cassé, quoique le nez me laisse l'impression d'être biseauté (sûrement un méjugement de ma part).
J'ai hâte ! Vous me manquez.

Perceval

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Perceval_aelis
Citation:
Rien que des bleus ? Je vais préparer de quoi.

Garde à vous, jusque là,

G.



Citation:
Gabriel,

Nous verrons nous avant le départ ? Dans nos heures habituelles ?
N'oubliez pas de nous rejoindre avant la nuit pour nous suivre.
A vite.

Perceval.


Citation:
Perceval,

Oui-da, mais vous m'y trouveriez catarrheux, aussi je comprendrai que vous ne vouliez rester en ma présences.

Je n'oublierai pas.

G.



Citation:
Vous êtes parti bien vertement tout à l'heure.
Je m'en excuse, peut-être me suis-je montrée un peu distante, ou absente ?
Mon esprit, je vous l'avoue était un peu ailleurs, je réfléchissais à notre départ, et me demandais si rien ne manquait à nos préparatifs.
Préparatifs, qui d'ailleurs, me rendent bien lasse en ce moment.
Si d'aventure vous revenez en taverne dans la soirée, vous ne m'y trouverez pas.

A demain, et que la nuit vous soit propice à de bienheureux rêves.

Perceval



Citation:
Perceval,

Nul besoin d'excuses, de plus, vous aurez besoin du peu de tranquilité, quoique je doute pouvoir nommer l'agitation des préparatifs ainsi, que vous pourrez obtenir avant le départ. Je vous inciterai bien à laisser la paix à votre corps, mais je vous lis déjà me répondre que vous n'en aurez pas le temps.

Prenez soin de vous, tout de même,

Gabriel.



Citation:
Gabriel,

Aurai-je l'heur de vous voir ce soir au feu de camp ?
A nos heures habituelles.

Perceval



Citation:
Perceval,

Je ne vous ai pas lue à temps, mais retrouvons-nous demain ? Une technique pour attraper de l'alevin m'a particulièrement absorbé ces derniers jours, je crois que le printemps a des effets étranges sur moi.

Votre Jehan.



Citation:
Mon Jehan,
De la loutre à l'alevin, il n'y a qu'un pas.
Je vous y attends et vous m'expliquerez ce que boutique le printemps en vous.

Votre Perceval



Citation:
Perceval,

Rater et notre rendez-vous, et le départ... J'excelle. Mes excuses. Il serait irraisonnable de vous demander de rebrousser chemin pour mon erreur, dois-je donc vous rejoindre ?

Gabriel.



Citation:
Gabriel,

Je suis un peu fâchée, je vous ai attendu.
Je n'aime pas les lapins, surtout ceux que l'on me pose.
Ne bougez en rien, on passera vous chercher demain sur le retour.
Tenez-vous juste prêt à reprendre votre place en lance.
Nous verrons nous ?

Votre Perceval.



Citation:
Perceval,

Je ferais en sorte de me racheter, soit. Prest, pas de doute, tout autant à repartir qu'à vous voir.

Gabriel.



Citation:
Perceval,

Prest au départ. Nous ne pourrons nous voir avant, je le crains.

Gabriel.



Citation:
Bien, il en sera ainsi.

P.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Bienveillante Capitaine,

Une bonne lettre n'est rien sans quelques enjolivures, voyons. Je suis certain que vous vous y habituerez. Mieux, vous en réclamerez ! Au regard de la bonne humeur qui vous caractérise, vous ne devez pas en recevoir tous les jours, aussi. Je vous fais donc un cadeau.

Vous serez également fière et heureuse d'apprendre que votre sous-fifre préféré a largement brillé durant ce tournoi, malgré son grand âge, sa fièvre et ses vomissements dus à la grippe alexandrine ! Notre groupe a récolté près de cinq cents écus, et je ne vous parle pas des babioles inutiles. D'ailleurs, si vous voulez des fèves...

Et ce même groupe se dirige également vers la Bourgogne. Je vais donc faire ce bout de chemin avec eux. Après nous verrons. Votre coeur froid comme l'arbalète dont vous parliez verserait-il une larme si je finissais dans le fossé ?
Vous me récupérerez durant votre balade, si cela vous convient. Enfin, ça vous conviendra forcément !

Je ne voyagerai pas loin de vous jusqu'à Genève. Nous aurons sûrement le temps de papoter ensemble sur la pluie, le beau temps et la dangorisité olfactive qu'est votre soeur.
Tant que j'y pense, vous me conterez les huguenots. Je veux en être.

Adrian



Citation:
Mignonne,


Je vous écris ce jour pour vous dire que je suis parti à la guerre. J'ai pas vraiment eu l'occasion de venir vous trouver pour vous le dire. Cependant si vous devenez mon épouse fidèle et aimante vous comprendrez qu'un mercenaire tel que je suis part parfois en plein nuit faucher ses ennemis.

J'ai bien réfléchi à notre marché, j'irai trouvé votre père.


Portez vous bien et que Deos vous soit bienveillant.


Siméon

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Perceval_aelis
Citation:
Perceval,

Puisque vous n'estes mie certaine que nous aurons une occasion de nous voir seul à seul, je vous propose de la créer : retrouvons-nous ce soir, au Comte est bon ? L' heure habituelle.

Votre Gabriel.


Citation:
J'y serai !

Vôtre


Citation:
Ce soir ?

G.


Citation:
Où ?

P.


Citation:
Couic ?

G.


Citation:
Preum's ! J'gagne quoi ?

P.


Citation:
Gabriel,
Vous verrai-je ce soir ? Probablement que non.
J'ai trop de chagrin pour vous écrire convenablement, sans me montrer cynique ou inique envers vous, sans chercher à vouloir vous blesser parce que la peine m'oppresse.
Il faudra compter entre une quinzaine à une vingtaine de jours sans nous voir.
Bien plus que je ne puis en supporter. Vous trouverez cela sans doute puéril et égoïste, et vous serez certainement dans le vrai.
J'oublie que vous n'êtes en rien à je, vous êtes libre de vos choix.

A Déos je m'en remets.

Perceval


Citation:
Perceval,

Si c'est pour qu'il me soit servi la mesme soupe d'insinuations insultantes et d'éclats de tempérament injustifiés, je vous confirme : vous ne me verrez pas ce soir. Estre peinée d'une future absence tant qu'à la provoquer, c'est un monde.

Vous estes si effrayée de ne plus m'avoir à portée que vous ne cillez mesme plus à me blesser ? C'en serait presque charmant de paradoxe.

Las.

Deos vous garde, qu'il vous purge un rien de votre manque de raison en sus,

Gabriel.


Citation:
Vos paroles sont cruelles mais vous êtes dans le vrai.
Qu'il en soit ainsi.
Que ce temps me soit propice à la réflexion.

P.

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