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Des courtes & des brèves

Perceval_aelis
Citation:
Christos,
Est-ce vrai ce retour ?
Pourquoi !

Perceval


Citation:
Perceval,

C'est exact je suis de retour.

Pourquoi je reviens ? Ou pourquoi je suis parti ?

Louis.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
M'êtes vous encore fâché ?

P.


Citation:
Perceval,

Plus que ça.


Écriture chaotique, à peine reconnaissable.

Citation:
Quand vous le souhaiterez, j'aimerai vous parler.

P.


Citation:
Ce soir ?

G.


Même écriture, pénible.

Citation:
Oui-da.
A nos heures ?

P.


Citation:
Je serai un peu en retard, mais par là. Ecrivez-moi simplement où vous serez.

G.


Citation:
Je suis à la Taverne des Corsaires.

P.


Citation:

Vous n'aurez qu'à déchirer quelques pages de votre carnet.
Qu'à brûler toutes mes lettres.
Chimère pour vous alors je deviendrai. Vous aurez ainsi l'esprit en paix.
Je garderai seule la morsure douloureuse de cet instant qui est en ma mémoire gravé comme les lignes dans ma main, j'en porterai pleinement la responsabilité de ce tragique sort.
Il y a ceux dont le souvenir s'effiloche en brume incertaine, et il y a les autres, dont la remembrance reste intacte, inébranlable, où le moindre détail est un insidieux rappel.
J'ai été la fautive. Seule et unique, j'assume ce fait.
Vous avez été mon procureur, mon juge et mon bourreau et pour tout avocat je n'ai eu que quelques piètres mots.

Si vous estimez mon repentir sincère, si vous me considérez point si méprisable et indigne de vous, laissez vous guider par le pardon car en la foi il est essentiel et que je n'ai finalement trahi aucun de mes sentiments à votre égard.
Oubliez alors de brûler mes lettres, ne déchirez point les pages de votre carnet et gardez au moins le souvenir de qui j'étais.
Dans quelques jours, je ferai front à l'enfant prodigue, mon aîné qui après m'avoir échu ses responsabilités, revient sourire béant me faire l'affront d'être le soutien de notre père, alors que c'est un fat et un mollasson.
Bientôt l'on me négociera comme pouliche que l'on emmène à l'étalon, faisant l'étalage de mes qualités, quantifiant mes défauts, l'on me monnayera, marchandera pour trouver le parfait alliage à l'alliance.
Bientôt votre Perceval n'existera plus, son extinction commence jà, écrasée sous la responsabilité d'être Montjoye, d'être un jour Marquise, d'être simplement à la hauteur.

Juste...
N'oubliez pas qu'avant le chagrin j'ai été joie.

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Perceval,

Quand le marchand m'a dit que c'était votre maïs et qu'il allait tout vous raconter, j'ai su que j'allais passer un sale quart d'heure. Pour ma défense j'avais extrêmement fin et vous étiez introuvable, puis avec l'obscurité, il était tard, on n'y voyait goutte en ville.

Bref. Pour me racheter, je vangterai les mérites de votre maïs, le meilleur qui soi, foi de Firmine.
Du coup, j'en veux bien encore deux épis, c'est possible aujourd'hui? Je gurêterai les étals jusqu'à y voir une pancarte à mon nom. J'sais pas écrire mais j'reconnais les lettres.

Pardonnez-moi madame Percie.
Firmine.

Envie d'écrire une lettre d'amour? De rédiger un pamphlet politique?
Pour un sous vos désirs deviennent des lettres!
P. Lumier, écrivain public, Grand'place d'Honfleur.


Citation:
Ô Capitaine ! Ma Capitaine !
Fini, notre fatiguant voyage. La charrette a tous écueils franchis, l'or que nous quêtions est en partie gagné. Proche est Rochechouart, j'entends les cloches, tout le monde qui s'insulte, en suivant des yeux Samaël, l'audacieux et farouche rouquin. Mais ô cœur ! cœur ! Si vous en avez un ! Oh ! les gouttes rouges qui lentement tombent sur le front d'un malheureux pécore, étendu peut-être mort et sûrement glacé.

Comment se porte votre austérité, Perceval ? Car je puis bien vous appeler ainsi puisque je serai à votre botte les années à venir. Avez-vous enfin atteint l'Artois ? Est-ce d'aussi triste mine que la vôtre ? Je gage que votre soeur doit parvenir à y ajouter un peu de couleurs - saluez-la de ma part et dites lui combien je pense à elle chaque fois que Marguerite rapporte un lapin pour le repas. D'ailleurs, vous lui apprendrez aussi que nous avons mis fin au trafic d'un odieux massacreur d'ânes qui les appâtait à grands renforts de carottes.

Avez-vous noté que votre sous-fifre préféré avait remporté, avec l'aide de ses vaillants coéquipiers, cela va de soi, le tournoi de Léman ? Cela mérite bien une quelconque récompense, ne le niez pas.

J'attends avec grande hâte de vos chaleureuses nouvelles.

Adrian.

_________________
Guise__eusaias
Une lettre, perdue parmi tant d'autres.

Citation:
Ma sœur,

C'est Guise.

N'offrez pas cette lettre aux flammes avant d'en avoir lu l'entier contenu. C'est mon cœur que je vous porte.
J'ai tant à vous dire, tant à vous conter, tant d'années d'absence à justifier. J'espère que vous ne souhaitez pas me voir mort. Si c'est ainsi que vous m'imaginiez, ce n'est guère le cas. Bien que la santé me fasse défaut, je suis bien animé. Du moins, je le crois. Peut-on réellement l'être sous le joug de la solitude et des remords ? Une fois de plus, je le crois.

Mon retour est-on-ne-peut-plus récent. Cinq ou six jours, tout au plus. Si c'est un descriptif chronologique précis que vous désirez, je ne pourrais vous le dessiner. Tout est brumeux. Je peine encore à me souvenir des raisons qui m'ont poussées à embarquer dans ce bateau, lorsque nous n'étions qu'innocents. Je suis persuadé qu'à cette époque, j'avais de solides arguments. La maturité les a tout simplement décimés.

Si je suis parti, c'était pour me faire enrôler dans un équipage tenu par mon oncle. J'y officiais comme mousse. La tâche était ardue, mais la mer est d'une beauté sans pareille. C'est en partie pourquoi je ne suis revenu que très récemment. Pour le reste, il vous faudra continuer de lire.
Outre les océans, j'ai visité beaucoup de terres. Parmi les royaumes du Nord, j'ai séjourné quelques temps en Angleterre. Si tout cela vous laisse indifférente, je ressens néanmoins le besoin de me justifier, et de vous transmettre l'exaltation de mon voyage.

Pour le moment, je loge dans la ville de Chinon. J'ai regagné le royaume par le port de Rouen, mais j'ai préféré m'écarter des vagues. Elles m'ont causé assez de tords.
Mes rentes de mousse commencent à se tarir et la faim me poursuit. Rassurez-vous, je ne pense pas être confronté à la finalité où je pourrais m'en trouver proche du trépas. Ce qui me peine avant tout, c'est que je ne me sens pas chez moi ici. Où devrais-je me rendre, ma jeune sœur ?

Vous devez avoir tant grandi... Il me tarde de constater quelle femme vous êtes devenue. Me ressemblez-vous ? Vous devez avoir conservé cette chevelure flamboyante qui caractérise notre sang, les gênes ne s'égarent jamais.
Rédigez tout ce que j'ai à savoir à votre propos, j'en suis grandement curieux.

Je vous imagine comme une copie de notre mère. Dois-je m'en réjouir, ou m'en contenter ?
A ce propos, vous devez maudire le mutisme dont j'ai fait preuve ces dernières années. Vous connaissez notre mère aussi bien que moi. Si ce n'est plus, désormais. Je me demande avec quel outil de terreur elle aurait condamné la folie de mon départ. A cette pensée, j'étais si terrorisé à l'idée qu'elle puisse me retrouver et me châtier que j'ai préféré me porter faussement disparu. Si j'ai bien pris soin à ne laisser aucune trace pouvant me trahir, je ressurgis aujourd'hui.
Je ne supporte plus de vivre comme un ectoplasme, sans foi ni âme.

Si vous êtes la première personne à qui j'écris, sans évoquer l'affection que je vous porte dans mes lointains souvenirs, c'est aussi pour que vous puissiez m'indiquer où se trouve mère, en ce moment-même. J'y risque beaucoup, mais j'ai décidé de lui faire parvenir une lettre, avec le même souhait de rédemption que celle que je rédige pour vous.
Il s'agira très sûrement de la dernière missive que je serai en mesure d'écrire, avant qu'un de mes bras ne soit déraciné, mais j'ai besoin d'être gracié, et d'écumer tous les remords qui me lapident un peu plus chaque jour.
Aidez-moi, Perceval.

J'ose compter sur vos réponses.
Pardonnez-moi, ma sœur.

Guise.
Perceval_aelis
Citation:
Guise, mon frère,

Est-ce vous ? Vraiment vous ?
Non un ersatz fallacieux qui chercherait à navrer mon coeur en faux espoirs ?
Il me faudra pour m'en assurer, vous voir de mes yeux, de pied en cap, et après vous avoir vu tout mon saoul, vous étreindre jusqu'à m'en doler les bras comme lorsque j'étais pitchoune et que vous pouviez encore me soulever et me faire tournoyer dans les airs puis peut-être qu'une fois ces méfaits affectifs commis, je vous flanquerai deux soufflantes car elles seront amplement méritées, toute puînée que je suis !

J'ai tant à vous conter qu'une lettre n'y suffirait pas et je crois que je vais commencer par le plus douloureux. Vous me demandez où se trouve notre mère ? Je vous répondrai qu'il ne reste d'elle que des cendres en une urne, et son coeur dans une châsse, gardés précieusement dans l'attente d'accomplir ses derniers désirs.
Il y a quelques années que son souffle a quitté sa poitrine, de mémoire, peu après votre disparition, vous souvenez-vous, sa santé était jà un peu précaire et elle se devait prendre du repos en nos terres arlonnaises. Elle n'y est jamais arrivée, sa course s'est arrêtée à Paris.

Mon père s'est acquitté de sa tâche en me laissant aux études genevoises sous la bonne garde d'Izaac (et de sa mule), il n'y a que peu que j'en suis sortie, poursuivant avec mon paternel la quête du Khan où nous rentrons à peine, les fontes et les charrois plein de richesse ainsi qu'un traité militaire fort rare que j'ai pu avoir en possession.
Dans deux jours nous rejoindrons notre futur logis à Cambrai et savez-vous qui aura le détestable privilège de nous accueillir, notre frère, Christos qui lui aussi s'est rappelé au bon soin de sa maisonnée et est venu réclamer indulgence paternelle alors qu'il reste en la disgrâce maternelle (et la mienne par là même).

D'ailleurs savez-vous que notre Minah -si, si, souvenez-vous, l'écuyère hiboutée de mère, celle qui ne se lavait (et ne se lave) jamais,- mère nous l'a adoptée même qu'elle est banneret et a un fief, la chanceuse !
Je l'aime prou et la retrouver m'a causé un vif émoi et noué pour elle un tendre attachement.

Et vous ? Comment êtes-vous ? Vous êtes-vous laissé pousser la moustache comme vous en aviez le projet, et ce pour ressembler à votre père ? J'ai grande hâte à vous revoir.
A ce sujet, je l'ai rencontré dernièrement, il nourrit une vive inquiétude à votre encontre et vous suppose jà au trépas, écrivez-lui, ne serait-ce que pour apaiser son tourment.
Je le sais peu présent en votre vie mais il vous porte une grande affection, vous êtes son seul et unique descendant.

A peine installés, nous reprendrons assez vite la route pour le sud, quelques encombrants compagnons de mesnie s'y sont perdus. Nous passerons par la Bretagne pour y déposer une partie des cendres de mère, et par Bordeaux pour contenter Minah, j'espère vous croiser dans ce périple et vous ramener chez nous.

Déos veille sur votre chemin.

Perceval

_________________
Guise__eusaias
Citation:
Ma sœur,
Ou l'une d'entre elles, si je vous entends,

C'est avec fortune et affliction que je vous lis.
Mère ne serait plus ? Ce serait dans un sombre mensonge que je me suis démis de ses jours, sans désormais aucun espoir de les déterrer ? Je n'ambitionnais pas d'être un fils aussi ordurier. De quel mal a-t-elle succombé ? M'a-t-elle demandé avant son dernier souffle ? Non ! Ne me répondez pas, ma culpabilité est bien assez écrasante à cette heure. Moi qui pensais être destiné à trépasser avant elle, son invulnérabilité n'aura été que légendaire.

Au vu et au su des lugubres nouvelles que vous me portez, il m'est impossible de stagner placidement à Chinon. Comptez sur ma présence à vos côtés lorsque les cendres de notre mère se fondront avec le paysage breton. Du reste, je m'ajouterai à votre cortège et traverserai le Royaume en vos fraternelles compagnies, la vôtre et celle de cette dénommée Minah dont les souvenirs que j'en garde s'avèrent nébuleux. Consentez-vous en mon assistance, Perceval ? Au demeurant, vous être l'unique à laquelle je désire me lier.

Vous concernant, je suis charmé par vos lignes ponctuées d'hardiesse. Vous semblez souscrire aux mêmes-desseins défendus par notre mère, et que, j'imagine, continuera d'esquisser votre père. Il vous faudra me relater avec davantage de précisions les tenants et aboutissants de vos péripéties, à l'heure de nos retrouvailles que j'exige sans aucune patience.

Comment suis-je ? Roux et blême, comme vous pouviez vous y attendre. Je crois partager nombre de traits de mes deux géniteurs, tâche ainsi aisée de me supposer.
Malheureusement, si je n'arbore pas la moustache fièrement portée par mon père, c'est qu'elle ne daigne pas embrasser mes lèvres. Devrais-je m'y coudre quelques poils de renard ?

Puisque nous évoquons la pilosité de mon père, je lui écrirai d'ici quelques jours, comme vous me le conseillez. Bien que je n'en ressente pas un besoin fondamental, lui faire parvenir quelques uns de mes échos sonnera comme un dédommagement à ma trahison à l'égard de notre mère.
Oui, je lui écrirai promptement. J'essaierai de l'aimer, aussi.

Estimez qu'à l'envoi de cette lettre, je commencerai à rassembler mes simples et que j'organiserai mon départ pour la ville de Cambrai où j'aurai la consolation de vous retrouver, ainsi que tout être qui compose votre mesnie.
Si ma présence vous pèse et ne s’associe pas à votre entreprise, alors je rebrousserai chemin. De là, patienter jusqu'à réception de votre manuscrite me semble être une torture sans-fin.

Tâchez de ne pas me quitter à votre tour,

Guise.
Perceval_aelis
Citation:
Tanneguy,
Nous venons vous chercher, ne bougez pas, là le mercredi.
L'escorte sera chiche mais cela vous apprendra à vous pinter la tronche dans les cloaques miteux.

Perceval


Citation:
Minouche,

On va chercher Tanneguy et Gabriel (ou l'enlever s'il est pas d'accord, pense à prendre une charrette).
Départ demain, entre dans ma lance.
Poutounes !

Perce-oreille


Citation:
Firmine,

On vous retrouve enfin !
Je vais finir par vous attacher à mon cheval pour ne plus vous perdre.
Dites, seriez-vous prête à me rendre un infime service ? Entrez dans ma lance et suivez le mouvement demain, lundi.
On récupère quelques égarés. Quatre jours, allez, retour. Après on stagne un peu ici, le temps de faire les réserves, et puis j'ai une proposition à vous faire.
Je vous ai mis du maïs à disposition, à prix imbattable, allez voir le marchand que vous connaissez jà.

Perceval. Juste Perceval, pas Dame.


Citation:
Madame Percie,

Votre courrier me fait bien plaisir. J'avais peur d'être de trop dans les bagages de la mesnie. Enfin, je suis assez solitaire, je m'accomode bien de la solitude.
Je partagerai votre route avec plaisir, cela nous permettra de faire plus connaissance! Merci bien pour le blé, il me permettra de bien manger, en marche c'est important.

Votre obligée, Firmine.

Un timbre amende à envoyer, un billet doux à expédier, un testament à rédiger? Han Crié, écrivain public sis sur la grand'place de Cambrai.
Un sou la page.

_________________
Perceval_aelis
J'ai les poumons étouffés.
A défaut d'avoir le coeur brisé.

Lettres suivent les changements d'émotions gouvernant la main qui les ont tracées. Elles oscillent, parfois serrées, pressées, comme s'il fallait coucher les pensées avant qu'elles ne se dissipent en volutes trop flouées pour les faire adhérer au feuillet... D'autres fois lascives, tracées trop lentement, sillons de la mine sur les fibres parés d'irrégularités tremblantes. Le tout a des airs de couverture tant rapiécée qu'on en distingue à peine le matériau originel : mine se mêle à la plume, encre semble commencer à griser à certains endroits, quand elle est encore fraîche à d'autres. Longs jours qui ont dû séparer certains paragraphes se font trahir au premier coup d'oeil.*



Citation:
Perceval,


Tant de fois j'ai repris un feuillet, doigts et test maudits de se mutiner, de ne pas me laisser termine une missive propre et claire. Il me faut vous répondre céant, puisque nos route se séparent et m'en trouve pourtant incapable. Je ne sais ce que vous trouverez ici, mais las : je renonce à lui donner forme décente.


Il est vrai : je pourrais tenter de laver de vous ma mémoire. Vous résumer à une ligne d'avertissement sur mon carnet. Pire, je crois que je l'ai désiré ardemment : pouvoir en revenir à celui que j'étais avant de poser l'oeil sur vous, pouvoir retrouver mon insouciance froide, pouvoir encore penser aux années qui m'attendent et n'y voir que pages blanches, pouvoir de nouveau avoir une heure où votre image ne m'apparaist pas, où la pensée de vous ne se fait pas maistresse sans partage... Comme j'aurais dû savoir que je n'étais pas fait pour les parenthèses heureuses qu'il faut savoir refermer. J'ai à tout moment l'impression qu'on me vole l'air à la bouche, que ma poitrine va refuser de se soulever à la prochaine inspiration...


Je pourrais tenter de laver de vous ma mémoire. Je voudrais laver de vous ma mémoire. Ma naïveté est tant délavée que je ne fantasme mesme plus à une autre version de l'histoire, Deos soit loué de m'avoir purgé de ces pensées. Seulement, de vous oublier aussi, je m'en devine incapable : comment pourrais-je avoir été marqué dans la chair d'une simple affection à des années d'ici et ne pas vous porter avec moi jusqu'à mes ultimes souffles ?


Puni par là où j'ai pesché, je présume. Et quelle punition.


Ne vous tourmentez pas. Vous l'avez, mon pardon. La faute est mienne, d'un bout à l'autre. Si vous n'estes plus tout à fait enfant encore, c'est tout de mesme à moi qu'il incombait d'estre raison. Le sentiment d'avoir tendu l'arme avec laquelle vous avez frappé ne me quitte pas. Vous n'auriez jamais touché si je ne m'étais pas sottement confié à vos bons soins. Il était mal avisé d'entretenir cette illusion de nous appartenir, quand notre lien n'était pas fait pour subsister.


Ma compassion reste vostre. Mes prières aussi. Que vos épaules ne ploient jamais. Que celui que vous voyez étalon se revèle estre compagnon à la votre, de hauteur. Que vous trouviez joie encore, quelque part, toujours. Je ne m'inquièterai mie de vos succès, gloire vous accompagne déjà.


Garde à vous,


Gabriel.


*texte de jd Gabriel
_________________
Perceval_aelis
Citation:
Siméon,

Vous me voyez bien heureuse d'avoir de vos nouvelles, j'espère juste que lorsque vous deviendrez mon fidèle et aimant époux, vous me ferez avertir d'un petit mot quand vous quitterez notre couche pour vous en allez guerroyer (ou autre), ne serait-ce que pour éviter que j'aille faire draguer les douves après plusieurs jours de votre absence.

En avez-vous fini avec ce Namay, étant en Artois, les nouvelles françaises nous parviennent à grand mal.

Pour l'affaire qui nous concerne, soyez mon invité pour les premiers jours de mai, il y aura anoblissement en pays d'Arlon, mon père y sera dans les meilleures dispositions et vous aurez tout l'heur de vous entretenir avec lui.

Que Déos vous veille, qu'il en soit ainsi car tel est mon souhait.

Perceval

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Adrian,

Tant de fanfreluche en politesses inutiles, venez en au fait et ce sans détour.
Nous sommes en Artois, nous en avons encore pour quelques jours avant de reprendre la route et faire quelques détours par la Bretagne et la Guyenne.
Est-il vrai que vous êtes en Périgord ? Et qu'avez-vous fait de mon histrion ? Êtes-vous seul ou avez vous quelques compagnons qui viennent avec nous ? C'est que je dois prévoir les convois.

Je ne vous oublie pas, simplement je n'écris point si je n'ai rien à y dire.
Je vous félicite tout de même pour le tournoi, belle prise que celle-là, ce n'était point gagné, vous aviez l'air d'une belle bande de bras cassés, branquignoles à souhait (voyez, je verse aussi dans l'épistolaire inutile, j'en ai fait l'effort, rien que pour vous).

Je vous transmettrai notre date d'arrivée sur Bordeaux, ou le Périgueux, dépendra où vous êtes.

Soyez sage, laissez les mairies tranquilles (oui Minah laisse traîner son courrier).
Déos vous veille.

Perceval



Citation:
Guise,

Savez-vous qu'il m'est doux d'avoir de vos nouvelles, de vous savoir vif et en bonne santé assez.
Il me semble avec vous d'avoir retrouvé une parcelle de mon âme, celle de l'enfance, de nos rires innocents, cette époque si lointaine est grâce à vous ravivée et fait vibrer mon esprit de nos souvenirs, je, si taciturne retrouve une joie que j'avais quelque peu occultée.

Par Dieu, laissez vos lèvres tranquilles et les poils de renard par là même, le temps s'occupera aisément à vous pilositer tout cela, j'en suis certaine, vous n'avez nul besoin de ces artifices pour faire tourner la tête de quelques demoiselles.
A ce propos, avez-vous bailler de vos nouvelles à Calico, vous étiez son écuyer avant que vous ne preniez la poudre d'escampette, rappelez-vous, je me moquais doucement de votre petit penchant à son encontre.
Elle était des nôtres en Valachie, une femme pour qui je ne nourris une tendre affection, sa force de caractère me rappelle tant notre mère. Je lui ai d'ailleurs offert son épée, sa coutumière, qui me venait de son legs.

Pour le décès de mère, ne vous torturez point de la sorte, elle était jà souffrante, les médecins l'avaient vainement enjointe à un repos total, se fut fulgurant de ce que l'on m'en a dit, à peine une poignée de minutes. Elle n'eut guère le loisir de mander qui que ce soit à son chevet, son coeur trop étroit s'est occupé de ses ultimes volontés de manière fort trivial.

Je vous souhaite en notre compagnie, si cela ne vous soit point trop déplaisant et vous viendrai chercher à Tours dans une dizaine, peut-être moins, nous nous rendrons ensemble en Bretagne. Je vous laisse là et espère promptes nouvelles de votre part.

Déos vous garde.

Affectueusement,
Perceval

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Tanneguy,
Demain. Tenez-vous prêt.
Il n'y aura point d'autre chance.
P.


Citation:
Perceval,

C'est entendu, départ mercredi.
Votre barda est prêt et votre cheval brossé. Je n'ai pas l'habitude de fourbir des armes alors j'ai fait de mon mieux. J'imagine que cela viendra avec le temps, en attendant je vous demanderai d'être indulgente envers moi...
Je n'ai pas pu acheter la viande que vous me proposez, car je n'en avais pas les moyens. Je n'ai pris que le maïs. Savez-vous si nous ferons des arrêts? Car je n'ai eu le temps de travailler qu'un seul jour et je n'ai aucune liquidité avec moi. J'essaierai de travailler à la mine pendant la nuit, mais je pense que je serai bien fatiguée.

En attendant je vous attendrai près de votre cheval aux aurores.
Firmine.

Ian Crié, écrivain public, 1 sou la lettre, vos pensées seront des mots! Sis sur la grand'place de Cambrai.



Citation:
Douce et aimable Capitaine,

Habituez-vous aux détours et à l'inutile, car je vous en gaverai plus sûrement qu'un paon ne casse les oreilles de ses balbutiements stridents.

Je n'ai passé qu'un jour dans le Périgord, pour la modique somme de vingt écus. Je traine plutôt ma carcasse dans le Limousin, pour tout vous dire. Nous allons vous rejoindre en Bretagne quand vous y serez, puis partout où vous irez (chef, ô chef). Pour moi, du moins. Après votre passage en Guyenne, il faudrait simplement repasser par Rochechouart, pour que j'y récupère mon pécule. Cela vous semble-t-il envisageable ? Sinon, je le prendrai avant, quitte à le perdre en route.

Je suis accompagné d'au moins trois personnes, mais notre convoi s'alourdit de jours en jours. Toutefois, il y en a bien certains qui s'éloigneront en cours de route. Dites-vous que nous serons à minima deux à vous retrouver.

Comment se porte votre délicieuse et adorable personne ?
Etes-vous en bonne santé ?

Votre sous-fifre préféré,

Adrian

PS : J'ai donc besoin de savoir quand vous serez en Bretagne. Envoyez-moi des sous au passage, vous serez bien bonne.


Citation:
Belle Calico,

Vous m'oubliez, voilà qui me peine, bien que je vous pense tout à plein occupée.
Avez-vous mis en déroute ce vieux machin de carmin ? L'avez-vous pendu par la peau de ses attributs ?
Dites-moi, ma Calico, ce qu'il en est de vos bonheurs ou de vos traverses, j'en ai quelques amicaux intérêts.

Arrivée au terme de notre voyage en Artois, j'en entame un autre, en compagnie d'une partie de mère (en cendre dans une urne, je précise), j'accomplis une de ces dernières volontés, retrouver les terres de Bretagne. Nous irons ensuite sur Bordeaux. Je retrouverai au passage mon tant aimé frère Guise, la fratrie sera enfin au complet après de nombreuses années de diaspora et malgré le fait que je ne sois guère conquise par mon aîné Christos (un autre frère dont je me serai bien passée) en qui je ne retrouve rien du feu de ma mère, je trouve que cela est une bonne chose, comme si enfin toutes les pièces d'un puzzle étaient assemblées.

Le billet est court mais mon affection reste inchangée.
Déos vous veille car tel est mon souhait.

Perceval

_________________
Perceval_aelis
Citation:
Guise,
Nous passons à Tours ce jeudi, y serez-vous ?
Dieu veille à vous.

Perceval



Citation:
Loghan,
Nous serons à Tours ce jeudi si vous souhaitez vous joindre à nous.
Déos vous garde.

Perceval



Citation:
Salut à vous Dame-Capitaine !

Je suis prêt à vous suivre mais m’accorderiez-vous une journée de préparation ? Je dois prévenir ma sœur et son amant et reprendre des forces.

Au plaisir de votre compagnie,

Loghan de Sabran.



Citation:
Loghan,
Nous partirons donc le vendredi, le temps d'acheter quelques provendes.

Perceval



Citation:
Elisabeth,
Nous sommes à Tours pour une halte, nous repartons vendredi soir.
Il paraît que vous vous y trouvez. J'espère vous y croiser afin de vous saluer.
Déos vous veille.

Perceval



Citation:
Loghan,

Point Dame à user, Perceval ou juste Capitaine car telle est la fonction que m'accorde mon Sire de père.
Nous avons perdu notre carabin, il nous rejoint promptement, un jour de tranquilité, nous repartons dès qu'il sera en nos rangs, demain donc si tout se passe sans traverse.
Mettez-vous le nez dehors ? Je ne vous ai encore mie vu.

Perceval


Citation:
Soit, Capitaine !

D’accord, c’est un repos mérité. Je crois qu’un bon feu et un toit pour cette nuit sera bénéfique, je dois encore m’habituer aux températures du grand Nord !

Vous pourrez me croiser demain peut-être !

Loghan



Citation:
Lohgan,
Vous n'avez point suivi pourtant je vous ai envoyé un pli pour vous signifier notre départ.
Ne bougez pas, nous venons vous chercher, que cela ne se reproduise plus.
Demain, intégrez et suivez.
Perceval



Citation:
Oui, Capitaine !

_________________
Perceval_aelis
De la lumière aux ténèbres.


Citation:
À Perceval,

Je m'éveille tout juste, sans autre assurance sur la nuit et la matinée passées que celle de ne pas avoir été au point de rendez-vous pour le départ. Voyez m'en navré.
Il me semble que le convoi a pris du retard assez ces dernières semaines, aussi je vous propose de vous rejoindre à Bordeaux.

Gabriel.


L'écriture semble lasse, ni vigueur, ni austérité dans le trait, le délié y apparaît lâche dans sa dynamique.

Citation:
Gabriel,

Bien.
Finalement vous ne m'accompagnerez pas dans mon périple breton.
S'il plaît à Déos, à Bordeaux donc.

P.


Citation:
Bretagne avant Bordeaux, donc ? Je vous demande pardon, reste de confusion certainement. Ecrivez-moi où, je vous y rejoindrai.

Gabriel.


Citation:
Gabriel,

Je pensais que cela était clair. J'ai dû mal m'exprimer.
Je vous attends à Fougère. Cela vous convient ?
Bien à vous.

Perceval


Citation:
Moi qui ne m'intéressait mie aux détails du voyage, je me suis laissé porté passivement.
Parfait. Je serai à Laval demain matin et à Fougères le jour suivant.

Garde à vous,

Gabriel.


Citation:
Toujours en garde !
Il est vrai que nous n'avons point été des plus communiquants ces derniers temps.
A Fougère je suis, à Fougère je vous attends.
Déos vous garde.

Perceval, vôtre, assurément.


Citation:
Point communiquants, je vous reconnais le subtil dans la formulation.

À demain,

Gabriel.


Citation:
Perceval,

J'aimerais vous voir ce soir.

G.


Citation:
S'il n'est point trop tard. Auberge de Strand... quelque chose.

P.


Citation:
Pourrions-nous cesser d'agir tels des enfants ?
Je voulais simplement vous demander si vous souhaiteriez m'accompagner pour disperser les cendres de ma mère demain, j'aurai eu besoin d'une présence amie.
De toute apparence, le moment n'était pas propice.
Ne vous en faites pas, je suis grande, j'irai seule.
Nous partirons lundi, si cela vous convient.

Perceval


Courrier croisé.

Citation:
Perceval,

Je ne comprendrais jamais tout à fait comment miel peut se muer en vinaigre et inversement, ainsi, d'un jour à l'autre, pour des broutilles. Comment une demande sur un unique sujet peut se muer en interdiction de parler, non plus, à dire vrai. Comment toutes ses choses glissent hors de mon controsle, gonflées, déformées, méconnaissables dans vos bouches.

Je n'ignore par contre pas comme je suis las de ces escarmouches. Inutile de vous répéter mon inaptitude sur ces choses, si elle n'était si majeure, je ne serais pas mis à vif pour si peu. Vérité est que des lèvres de n'importe qui d'autre, ces échanges me sont désagréable, fascheux parfois, mais des vostres, je me retrouve sans varier les entrailles piquées d'échardes minuscules qui survivent à toute tentative d'extraction.


Passons. La raison de ce courrier n'est pas claire, je crois. Il me semble avoir envie de calme, simplement. Puisque ma promesse est tenue, je pense prendre congé quelques temps.


Gabriel.


Citation:
Je ne vous avais pas lue avant d'avoir envoyé Vinçu. Vos mots sont une confirmation comme une autre. Vous estes en effet grande, maintenant.

Gabriel.


Citation:
Je vous délie de votre promesse et vous remercie.
Je ne puis vous en écrire plus, tant le salin me pique les yeux.
Mon destin a été de vous aimer et de prendre congé.*
Prenez soin.


* citation détournée de Pablo Neruda

Citation:
Ou était-ce le mien ?

Garde à vous, toujours.


Citation:
Adieu Gabriel.


Citation:
Du quelques jours aux adieux ? Soit.

Ainsi soit-il.


Citation:
Votre billet m'a laissé à croire que votre besoin de calme était irrémédiablement immédiat.
Je m'apensais en toute simplesse que vous nous quittiez séance tenante, si vous arrêteriez sans cesse de fuir alors que nous pourrions communiquer cela éviterait, je pense, bien des déconvenues de part et d'autre.

Hier soir je ne souhaitais que vous tarabuster un peu de votre humeur avant de vous parler de ma demande qui se trouvait être un sujet qui me cause du tracas intérieur.
Mal m'en a pris.

Quelle ironie, notre histoire n'est qu'une suite de quiproquos, de malentendus qui finissent par peser à mon humeur. Dois-je à tout moment craindre le faux-pas, de contrôler sans cesse mes dires dans la peur de vous déplaire ? De vous décevoir ? Je ne sais si je suis entrain de me perdre dans ces jeux.
Je vous aime, ceci est vérité, ceci est inaliénable.
Je vous aime et en paie le tribut. Votre dérobade ou votre absence n'y changeront rien.

Perceval


Le tracé est un peu anguleux, brusque.

Citation:
Il y a quelques lieues entre controsler sans cesse vos dires et juste me lire ou m'écouter sans déformation, sans me prester je ne sais quelles pensées et intentions qui n'ont jamais été exprimées, ce me semble. M'accuser de ne vouloir estre près de vous lorsque je propose de rester en arrière, ou faire s'agglutiner une demande d'éviter un sujet avec une autre, fantasmée, de ne pas parler, ce serait votre idée d'une liberté de parler... ?

Mais je n'arguerai pas plus. Il me semble que vous trouviez fatiguant de tenter d'apréhender la pensée d'autres, je ne vous accablerai donc pas plus de ces réflexions. Disons simplement que nous semblons estre tout deux raides dans nos façons, ployant difficilement l'un dans la direction de l'autre pour tenter de nous entendre sans heurt. Les penchants du coeur ne font pas tout... Cela rejoint ce que je disais sur le mariage, je crois. L'union sans passion réduit peut-estre le risque de ces choses.

Passons.

Prenez soin de vous.

Gabriel.


Posé devant la porte de sa chambre d'auberge, un paquet. Pas bien grand, un peu volumineux, à s'en saisir l'on constate qu'il est mou, à l'ouvrir l'on peut y voir pour qui connaît un peu le spécimen que l’intégralité de la natte rousse y est soigneusement rangée et étale ses éclats de cuivre avec la magnificence macabre que peuvent provoquer la toison d'un animal fabuleux mort. Un mot y est joint à l'écriture chaotique.

Citation:
Si tout est vain, si dans votre disgrâce je dois vivre, tout alors n'est que futilité dans mon existence, vide de sens.
Trouvez le bonheur, soyez heureux puisque il m'est impossible de vous bailler cela.
De ce que j'ai compris, vous ne continuez point le chemin avec nous. Nous nous reverrons pas à notre départ, d'ailleurs je ne suis pas certaine de pouvoir le supporter.
Il y a des peines bien trop grandes encore pour je.
Baillez-moi de vos nouvelles si vous en avez le souhait mais ne me contez pas si vous deviez prendre épouse, cela me tuerait de chagrin.
Prenez soin de vous parce que malgré tout, je tiens à vous.
Déos vous veille.

P.


Il n'est pas certain que ce courrier soit arrivé au destinataire.
_________________
Perceval_aelis
Citation:
Gamine,

Je ne sais si je vous l'ai dit, mais j'ai brisé la canaille que je suis allé combattre il y a peu. Je me suis un peu plus couvert de gloire.

Vous ou en êtes vous de votre renommée ?
À quoi ressemble vos journées ?
Êtes-vous toujours désireuse de m'épouser et donc de partager ma couche ?

J'aimerais vous rencontrer et discuter de vive voix de cela.



Siméon


Citation:
Siméon,

Je ne suis point surprise de votre succès et je n'en attendais pas moins de vous, vous êtes homme de valeur et ce, je l'ai vu du premier coup d'oeil.

Pour je, ma foi, rien d'aussi brillant je le crains, je voyage beaucoup, je rassemble quelques gens pour agrandir la mesnie et accomplis en ces jours une des demandes testamentaire de ma mère, répandre une partie de ses cendres en Bretagne.
J'apprends quelques rudiments de broderie mais n'y excelle guère pour le moment, je pratique également l'entraînement à la lame au quotidien.

A votre question, la réponse est oui.
Il serait bien que nous nous rencontrions pour en parler plus amplement et par la suite vous adresser directement à mon père.
Je vous convie une nouvelle fois à Arlon, retrouvons nous à l'auberge Peiffeschof, faites moi avertir de votre venue.

Prenez soin.

Perceval


-----

Citation:
Adrian,

Vous m'exaspérez mais voyez, je viens tout de même à vous pour prendre de vos nouvelles.
Où en êtes-vous ? Limousin, Périgord ou ailleurs ?
Je me trouve enfin en Bretagne où quelques affaires vont me tenir occupée, une fois accomplies, je serai disposée à vous rejoindre.
Prenez soin.

Perceval


Citation:
Ma capitaine,

Je suis dans le Périgord, toujours avec mes coéquipiers du tournoi. Nous sortons de quelques visites culturelles de mairie, parfois foireuses. Il va de soi que je suis blanc comme neige, dans toutes ces histoires.
Nous allons probablement rejoindre la Bretagne puis l'Artois sur cette même lancée. Alors ne vous occupez pas trop de moi, même si je sais que vous pleurez déjà mon absence, mon manque de flagornerie et ma joie de vivre.
Je vous retrouverai plus tard, sauf si Déos nous amène à nous croiser en chemin.
Comment allez-vous ? Quels sont les projets pour après ?

Votre sous-fifre préféré.

PS : Dites à votre adorable soeur que j'ai eu une idée pour son sacré Philou, contre la pluie.
Et vous, votre santé ? Désirez-vous un remède de ma fabrication contre n'importe lequel de vos maux ?


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Citation:
Seuraite

Coucou ma Persouille damûr coman tu va safée lontan queue ja pa deu taie nouvail chui avaik Silure épis Frimine onnaraite pa deux ceux pairdre once fée hein peut chiai pourre hêtre honnaite on ceux dirije vairre Fougères grau poutou poutou Minah ta grende seurre praifré


Citation:
Minouche,
Toujours à Vannes, clouée par une vilaine toux.
Nous partons pour Rieux ce soir, y seras-tu ?
Dois-je vous y attendre ou je pousse directement vers Bordeaux ?
Gabriel est parti, je crois bien que ceci est fini, je crains de n'être point aussi dure que mère.
Je m'émiette de l'intérieur.
Poutoune de ta puînée.

Perce-oreille


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Citation:
Bonjour Dame,

ma hache est émoussée,pourriez vous vous en occuper s'il vous plait ?

Merci

Cordialement Cartier


Citation:
Cartier,
Point Dame, juste Perceval.
Si vous êtes à Cambrai, je ne puis vous aider, je suis en voyage et loin de ma forge.
Si vous êtes à Rennes, je ne puis vous aider, ma forge se trouve à Cambrai.
Je vous souhaite de trouver promptement un forgeron qui puisse vous aider, vous pourrez me contacter quand je serai de retour.
Bien à vous.

Perceval


Citation:
Bonjour Perceval,

un GRAND merci d'avoir répondu. Je vais donc me tourner vers une autre personne,bon périple;au plaisir de se rencontrer à votre retour.

Cartier

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Perceval_aelis
Citation:
Persorey chairi,

Onné hein peut pairdu suerre laid cheumain (chu praiskeu surre konné han Breutanieu), onteu rtrouve vitte dent kélkeu joure praumi. Sait kon haie trait ocupai tu voua, onnatrouvez la bource deux kailkin parre tair haie on doua trouvé leu praupriéterre ! Frimine haie Silure von biun.
Souanieu toua biun haie oubli ton gaudeluro pairdu, y valé pa hein klou tfasson !!!

Grau grau poutou baveu,

Minah


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**La petite brune avait accepté sans trop savoir pourquoi, mais le message griffonné à a va vite par le prisonnier de Bergerac avait été pris et Eud se souvenait de Perceval croisée en Helvétie avec Minah et Dési quand elle recherchait Gérard, elle savait donc à qui l'adresser même si elle ne savait rien du barbu.
Lu pas lu, seule elle savait si elle avait cédé à la tentation mais toujours est-il que la missive partirait vers sa destinataire.**


Citation:
Perceval,
Vous trouverez ci-joint un courrier qu'une connaissance m'a demandé de vous faire parvenir. Espérant qu'il vous parvienne sans encombre.
Eudoxie




Citation:
Capitaine,
J'ai été foutu en prison, à Bergerac. Un terrible malentendu, je vous assure.
Ils sont frappés ici. Ils nous nourrissent même pas. J'ai plus l'âge de rester dans les endroits humides (enfin ceux comme ça).
Vous voulez bien venir récupérer votre sous-fifre préféré ? Je vous serai redevable.
Adrian
Citation:







" Quel con ! "

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