Perceval_aelis
Bordeaux enfin, la fin d'une errance avant de reprendre le chemin retour direction l'Artois.
La fatigue marque de légers sillons le museau juvénile de la jeune Perceval et une légère moue mécontente perdure depuis quelques jours.
Périgueux s'était montrée autant déceptive qu'agréable, une rencontre plus qu'une autre, lui ayant touché l'âme de manière si surprenante, Faust agissant sur elle tel un baume à son coeur étouffé.
La plume est prise, point encore totalement allègre mais plus légère et même la demoiselle, en l'instant, trouve en l'échange, un plaisir candide qui la réconcilie un peu avec sa vie.
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La fatigue marque de légers sillons le museau juvénile de la jeune Perceval et une légère moue mécontente perdure depuis quelques jours.
Périgueux s'était montrée autant déceptive qu'agréable, une rencontre plus qu'une autre, lui ayant touché l'âme de manière si surprenante, Faust agissant sur elle tel un baume à son coeur étouffé.
La plume est prise, point encore totalement allègre mais plus légère et même la demoiselle, en l'instant, trouve en l'échange, un plaisir candide qui la réconcilie un peu avec sa vie.
Citation:
Jules,
Leroy ou Marsac, peu m'importe, n'ayant su de prime votre nom, que vous usiez celui-là ou un autre n'y changera rien, vous serez toujours le petit pécheur de Clermont, blondin à mi chemin entre l'enfant et l'homme en devenir.
Il est bon d'assumer le passé et peut-être par votre élévation, votre nom en sera rétabli et l'honneur lavé. Je ne connais guère cette histoire de trahison et si vous le souhaitez vous pouvez me la conter, ayant passée le tendre de mon enfance dans les montagnes genevoises à courser des troupeaux de chèvres, je ne suis guère à jour sur certains faits politiques mais pour dire le vrai, et de ce que j'en ai vu, la trahison n'est affaire que de point de vue, cela dépend de qui gagne et de qui perd.
Sachez le, je vais mieux, point ne suis-je encore purgée de ma malencolie mais mon caractère prend le dessus, j'essaierai de passer par la Normandie, vous revoir me sera sûrement bénéfique et j'ai hâte de voir de mes yeux quel jeune homme vous êtes, vous avez dû grandir depuis les quelques mois qui nous ont séparés.
Vous voilà donc en fonction ? Quelle grande fierté pour vous et quel chemin parcouru depuis nos premiers échanges. Ceci est une belle nouvelle, de quoi égayer mon ordinaire.
J'espère que vous n'avez point trop souffert des agissements équivoques de cette jeune fille, il est vrai que son comportement est des plus étranges, enfin, je vous parle de ceci en étant dans l'ignorance des rapports entre les gens. J'ai tant de mal à me lier et ne tisse que peu d'amitiés qu'il m'est difficile à juger cela d'un oeil pertinent.
Mon sentiment reste tout de même que ce n'est pas façon de faire.
Pour votre soeur, je pense que vous devriez la laisser faire, vivre peut-être ses propres expériences mais toujours garder votre coeur ouvert, et prêt à l'accueillir sans jugement, sans mépris avec seulement en mémoire l'amour qui vous unit cela évitera de part et d'autre l'amer d'un chagrin inutile, rappelez-vous vos heureuses années et la complicité qui vous liait.
Cessons les sujets fâcheux, et pour vous répondre, j'ai préféré le paysage sauvage de la Bretagne à celui que m'offre Bordeaux, le Périgord n'est point déplaisant, juste ce que j'y avais à faire l'était suffisamment pour me déplaire... mais point totalement. Les voyages ont cela d'attrayant, ils nous laissent des souvenirs, à nous de piocher dans les bons ou les mauvais, selon l'envie.
Il me faut vous laisser, et aussi vous avouer que vous n'étiez pas dans le tort avec vos histoires de mariage, il est bien question de me trouver époux et jà, négociations se font.
Là où vous faites fausse route, ce n'est pas tant celui que j'épouserai qui me cause chagrin mais plutôt celui avec lequel je ne pourrais jamais me lier.
Ces sentiments là sont choses complexes, gardez-vous en pour le moment, il sera bien assez temps de vous frotter à ces douleurs.
A l'Indivisible je vous confie.
Votre dévouée, Perceval.
Leroy ou Marsac, peu m'importe, n'ayant su de prime votre nom, que vous usiez celui-là ou un autre n'y changera rien, vous serez toujours le petit pécheur de Clermont, blondin à mi chemin entre l'enfant et l'homme en devenir.
Il est bon d'assumer le passé et peut-être par votre élévation, votre nom en sera rétabli et l'honneur lavé. Je ne connais guère cette histoire de trahison et si vous le souhaitez vous pouvez me la conter, ayant passée le tendre de mon enfance dans les montagnes genevoises à courser des troupeaux de chèvres, je ne suis guère à jour sur certains faits politiques mais pour dire le vrai, et de ce que j'en ai vu, la trahison n'est affaire que de point de vue, cela dépend de qui gagne et de qui perd.
Sachez le, je vais mieux, point ne suis-je encore purgée de ma malencolie mais mon caractère prend le dessus, j'essaierai de passer par la Normandie, vous revoir me sera sûrement bénéfique et j'ai hâte de voir de mes yeux quel jeune homme vous êtes, vous avez dû grandir depuis les quelques mois qui nous ont séparés.
Vous voilà donc en fonction ? Quelle grande fierté pour vous et quel chemin parcouru depuis nos premiers échanges. Ceci est une belle nouvelle, de quoi égayer mon ordinaire.
J'espère que vous n'avez point trop souffert des agissements équivoques de cette jeune fille, il est vrai que son comportement est des plus étranges, enfin, je vous parle de ceci en étant dans l'ignorance des rapports entre les gens. J'ai tant de mal à me lier et ne tisse que peu d'amitiés qu'il m'est difficile à juger cela d'un oeil pertinent.
Mon sentiment reste tout de même que ce n'est pas façon de faire.
Pour votre soeur, je pense que vous devriez la laisser faire, vivre peut-être ses propres expériences mais toujours garder votre coeur ouvert, et prêt à l'accueillir sans jugement, sans mépris avec seulement en mémoire l'amour qui vous unit cela évitera de part et d'autre l'amer d'un chagrin inutile, rappelez-vous vos heureuses années et la complicité qui vous liait.
Cessons les sujets fâcheux, et pour vous répondre, j'ai préféré le paysage sauvage de la Bretagne à celui que m'offre Bordeaux, le Périgord n'est point déplaisant, juste ce que j'y avais à faire l'était suffisamment pour me déplaire... mais point totalement. Les voyages ont cela d'attrayant, ils nous laissent des souvenirs, à nous de piocher dans les bons ou les mauvais, selon l'envie.
Il me faut vous laisser, et aussi vous avouer que vous n'étiez pas dans le tort avec vos histoires de mariage, il est bien question de me trouver époux et jà, négociations se font.
Là où vous faites fausse route, ce n'est pas tant celui que j'épouserai qui me cause chagrin mais plutôt celui avec lequel je ne pourrais jamais me lier.
Ces sentiments là sont choses complexes, gardez-vous en pour le moment, il sera bien assez temps de vous frotter à ces douleurs.
A l'Indivisible je vous confie.
Votre dévouée, Perceval.
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