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Baptême sous l'auspice du Lys et de l'Aigle

Elisabeth_stilton
En retard ? Oui et pour cause elle avait du se trimbaler le cadeau pour le morpion dans tout Paris depuis Lusigny, enfin Lusigny ça ne serait plus pour longtemps. Bientôt elle aurait un vrai fief et non pas une cabane au fond d'une forêt avec trois tétons en blason. Enfin elle n'était pas là pour ça mais plutôt parce qu'elle allait au baptême ... hérésie ... du fils de son vassal-suzerain. En plus il fallait se farcir un sermon du roi des canards. Non vraiment la blonde devrait être à mille lieus de Paris à cet instant ... et pourtant elle était là.

Elle avait du trouver une solution pour faire garder son cadeau le temps de la cérémonie et pour cause, quand tout le monde verrait pourquoi on ne pourrait pas la taxer de retardataire enfin si mais elle serait excusable. Bon ce n'était pas la seule raison de son retard, son compagnon, y était aussi pour quelque chose. Jmanci était plus qu'un amant maintenant, il partageait sa vie, n'oublions pas qu'il avait traversé la France pour la rejoindre en Lorraine. Le seul soucis c'est qu'il avait le don de la déshabiller quand sa camériste avait pris soin de l'habiller. Du coup elle était souvent en retard car elle avait du mal à ne pas céder à ses avances.

La blonde entra donc dans la cathédrale au bras de celui qui partageait sa vie en se faisant discrète quand même et lui murmura ...


Je me suis mariée ici avec ... hum Ulrich.


Elle jeta un coup d’œil rapide pour voir qui était là et qu'elle connaissait ... pas mal de monde, la blonde se dirigea naturellement vers Eléïce, qui avec les paroles de Charlemagne serait libre de quitter les deux souverains. Mais c'était sans l'intervention de Déos, du moins c'est comme cela qu'Elisabeth l'expliquait. Un clap clap clap résonnait dans la cathédrale, elle ferma les yeux et pria pour qu'elle ne voit pas un poulain arabe du noir le plus intense débouler près d'elle. Visiblement Déos avait eu d'autres projet pour elle et le presque étalon qui après avoir hennit vint frotter son chanfrein contre les côtes de l'angloyse. Elle ne pu retenir un sourire et caresser la bête, qui avait perdu son licol au passage. Vraiment, situation cocasse et impossible à expliquer pour le moment. Maintenant qu'elle se tapait l'affiche devant tout le monde autant en finir. Elle lâcha le bras de J et avança en tenant le poulain âgé d'un an par le nez.

Pardonnez son entrée fracassante, ce n'est pas tellement cela que j'avais prévu. Enfin je vous présente Prince du Clos d'Epona, le cadeau d'Auguste. Ce cheval est né il y a un an, sa robe est toute aussi rare que sa race. Ce type de cheval est l'apanage des plus hautes têtes couronnées autant dire que peu ont été vendu. Je me suis personnellement occupée de son dressage, qui n'est pas fini c'est un animal très doux mais avec un sacré caractère quand même, sachant qu'il irait surement à un enfant royal j'ai tenu à faire en sorte qu'il n'ai aucun vice donné par un palefrenier malheureux. C'est tellement dur de trouver du bon personnel de nos jours.
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Alexandre.olund
Il fallait se rendre à Paris, dans une église, et pas n'importe laquelle, la plus Grande Cathédrale de France. Si le Fainéant n'avait aucun soucis contre se rendre à l'église, il en avait plus d'un sur le fait de se rendre en la capitale. Cependant il était un homme qui, malgré l'ensemble des ses choix, eût décidé un jour que l'Alex'Cellent avait ce qu'il fallait pour être élevé au dessus de la plèbe, et ce, alors que ses décisions futures allaient mener son Duché et le Pays à la guerre. Il était un Prince, qui à ses yeux était l'essence même de la Noblesse, alors que lui passait ses jours en Bourgogne, au milieu de roturiers faits nobles, au comportement de gueux. Il était un jeune garçon qu'il avait connu à ses débuts en politique, un jeune homme froid, droit, impérieux.. Il était Charlemagne Henri Levan, fils de l'ancien dernier vrai couple Royal, les derniers vrais monarques. Le reste n'était rien.. Et si il était une personne à qui le Comte ne pouvait rien refuser, il s'agissait de ce suzerain là.

Il avait donc fait la route pour Paris, sa voiture s'étant glissé dans le cortège Princier. A l'intérieur, le Bourguignon -fait rare- sobre, vêtu d'une tenue sombre et armé de sa canne d'apparat. Alors que la Cathédrale approche, que le cortège ralenti, Roland fait face à son Maitre, lui rappelant le déroulement prévu par l'Aiglon quant au début de la cérémonie. Cortège, done, reste la haie d'honneur des vassaux à l'enfant et enfin on aura la partie ou l'on s'assied et où l'on pique du nez. Et déjà, les voitures s'arrêtent. La porte s'ouvre, et lentement, un pied avant une canne, le Sombre se rend en tête de cortège, rejoignant l'escalier afin d'aller se placer le long, se concentrant sur la petite chose du jour. Enfin, suivirent les monarques. Et la suite pouvait alors s'emparer de la cathédrale. Se signant discrètement, Alexandre entra avec le cortège Princier, allant s'installer dans le plus grand Silence. Oui, cela serait sans doute sa règle du jour, parler le moins possible, penser le moins possible, pour ne pas avoir à panser ensuite.

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France : Ailleurs :
Axel_baccard
Un cadeau pour un enfant qui avait déjà tout avant même d'être baptisé...

Axel s'était creusé les méninges et pas qu'un peu pour trouver ce qui pourrait convenir à pareil rejeton royal.

Et à force de creuser , et bien on s'enterre et voilà pourquoi elle était plus qu'en retard au baptême de son petit petit cousin.
Étrangement si on lui avait demandé elle aurait plutôt volontiers dit qu'elle allait au baptême du fils de Tempérance que de celui de Charlemagne, car elle espérait qu'il eut plus du tempérament et du sang de sa mère que de celui de son géniteur.
Mais on ne lui avait pas demandé , on l'avait juste invitée à venir prier et se réjouir en la cathédrale Notre Dame.

Elle s'était donc apprêtée et avait revêtu la robe la plus bleue qu'elle ait pu trouver en sa garde-robe, le bleu de Béatrice. Cette robe qui n'avait été porté qu'une fois ou deux lui avait été offerte par sa douce cousine et c'est en son honneur qu'elle la portait aujourd'hui. elle l'avait faite quelque peu retouchée pour la remettre aux gouts du jour. C'était en quelque sorte les prémisses du vintage, toujours à la pointe de la mode la Précieuse !

Axel entra dans la cathédrale se signa avec déférence et se débrouilla pour être invisible. Elle avisa sa nièce Jénifael et discrètement la rejoignit. Un coffret dans les mains, une babiole diraient la plupart , un trésor de son point de vue. Il s'agissait de deux petites choses que la blonde avait conservé toutes ces années . Un soleil d'or offert par Béatrice qu'elle avait fait monter en médaille. La chaîne qui allait permettre de le glisser autour du cou du petit Auguste avait appartenu aux Amilly, c'était l'un des derniers souvenirs d'Espoire et de Bastien, la chaîne qui leur avait permis de se retrouver.

Ainsi plus qu'un cadeau inestimable, c'était une part de l'histoire de ce petit bonhomme que conservait la Précieuse dans ses mains d’albâtre. Elle ne savait pas ni quand ni à qui elle devrait remettre son présent, alors elle avait décidé d'attendre le bon moment...

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[img]en reconstruction
Béanours forever!
Amedee.le.lion
Baptême en eaux troubles, avait songé le "cousin" Montjoye en se rendant à Paris depuis Genève. La messe, donnée par un vieil adversaire politique en robe de pourpre, icelieu en capitale de France qui l'avait trahi en plein feu de la guerre à ses heures lorraines, le tirait malgré lui d'une insondable retraite en haute montagne. Et pour sa première sortie depuis les sulfureux événements de Ripaille, messire le Lion affichait bonne mine bien que l'oeillade légèrement vitreuse. Ses atours, d'azur familial aux quelques lys brodés d'impertinence, se voulaient à peine plus fantaisistes que le noir éternel de la Marquise.

Or en cet instant l'ayant vu franchir raidement le seuil du monument, se faufilant entre les fidèles et poursuivant la petite dernière, Madame était justement sa principale préoccupation. Ses conflits incessants n'avaient pas toujours laissé à Amédée le temps de veiller comme il se devait sur les siens, et cette fois plus que les précédentes ses craintes se confirmaient. D'une retrouvaille à l'autre le teint hivernal de son épouse déclinait, le besoin de repos se lisait sur ses traits amaigris. Mais Musteile, animal teigneux à la façon de la meute, refusait évidemment de s'abandonner aux soins des médicastres.

La main du limier s'agrippa enfin au collet de sa jeune proie, paternelle, avant de se relâcher presque aussitôt.

Le sire d'Arlon toussa avant de saluer le Cardinal, visiblement éprouvé par la chasse :

"J'ai connu ost plus facile à discipliner... éminence... son côté lorrain peut-être."

Mais l'officiant fut accaparé de sollicitations, aussi il se mit en retrait et reporta son attention sur sa fille, lui contant :

"Cette cathédrale fut érigée au fil des siècles, Perceval. Bien nombreux parmi ses bâtisseurs savaient qu'ils n'auraient jamais la chance de la voir achevée. Pourtant, ils en ont dessiné les plans, assemblé les pierres, les ont taillées de tous leurs arts et sont pour les moins chanceux d'entre-eux morts écrasés sous leur poids. Je ne saurai dire si l'idée en valait la peine ou non dans le cas de Notre-Dame, ni même si nous méritons aujourd'hui d'en contempler les statues, mais cette histoire nous enseigne au moins une chose. Certaines entreprises, bien qu'elles paraissent impossibles à l'horizon d'une vie, peuvent se parachever au-delà, à travers les générations qui reprennent le flambeau.
Il en est souvent ainsi dans l'érection de ces grandes maisons nobles que l'on croise inévitablement en ce genre de cérémonies... comme en celle de sa majesté l'Empereur, que voilà... ainsi probablement qu'en celle de la Reine de France... mordiable... il y a grande foule, ma fille, mais cela ne ressemble pas tant au public d'une simple foire à la saucisse... As-tu déjà rencontré ton.. illustre grand père, à côté de sa majesté, ou le Prince Charlemagne ? Dis moi... tu sais peut-être où se trouve ta mère..."


Il parcourut en vain l'assistance, saluant silencieusement quelques visages connus, avant de se perdre un moment dans les vitraux de la rosace.
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Arnarion
Retournons un brin en arrière, voulez-vous ? Arnarion, notre cher cardinal, était en train de discuter avec la jeune fille qu'il avait désormais identifié comme la fille de cette chère Aanor von Frayner, dîte aussi "Scath". Avant qu'il ne rejoigne la duchesse tourangelle et qu'il se soit fait cordialement invité à faire son devoir par le prince de France, il eu l'heure sinon le bonheur, de faire une rencontre des plus inattendu. Ne parlez plus ... levé de rideau ...

... mais non, je ne suis pas ton père. Dans un sens, je suis le père de tout le monde et ne peut m'attacher à un seul enfant en particulier... dit-il a la curieuse gamine.

Coïncidence ? Voies de Dieu ? Nulle ne le savait, ni ne le saurait d'ailleurs. Le cardinal s'attendant à voir la mère de l'enfant surgir tel un fauve protégeant sa progéniture, il fut surpris d'aperçevoir le père. Ennemis avoués, le lion et le dragon avaient croisé l'épée et la crosse dans une Lorraine en guerre, et ne s'étaient plus revus depuis.

Il hésitait à lui attribuer un prédicat, bien que son interlocuteur eu usé du sien à grande peine certainement. Il opta tout de même pour la courtoisie, entre bons ennemis qui se reconnaissent.
Altesse Sérénissime, vous ici ... je suis bien aise de vous voir, depuis le temps, je vous ai crû m ... tousse enfin, je suis bien aise de vous voir. Il faudrait que vous me racontiez l'après Lorraine, je meurs d'envie de connaître vos péripéties. J'ai moi-même connu quelques unes, des bonnes et ... des moins bonnes dit-il tout en tapotant son poitrail de sa main libre. Enfin tout dépend du point de vue adopté, bien sûr.

Comme il devait le laisser, il le gratifia d'un sourire de circonstance et s'enquit d'une noble dame au bout de l'allée qui ressemblait fortement à ce qu'en avait dit l'ex-archevêque de Tours.

[...] Le voici donc devant les deux Monarques et le prince de France qui, comme indiqué plus tôt, l'invitait donc à s'atteler à son devoir, ce qu'il exécuta bien entendu.

Donc le voici, quelques instants après ayant abandonné avec quelques regret la paire de France au large d'un quelconque banc avec les siens. Drapé de sa capa magna, habit de cérémonie par excellence des princes de l'Eglise, ample et longue étoffe d'un pourpre sombre, leg des temps anciens où le Sénat de Rome regnait en maître sur le monde connu, il avançait dans la nef en direction du baptistère. Il était précédé par quelques chanoines du chapitre parisien de Notre-Dame ainsi que de quelques prêtres et vicaires qui, pour l'occasion, avaient souhaité se dévouer à la tâche.
Il cheminait solennellement, porte-croix triomphalement en avant flanqué de ses tenants céroféraires illuminant symboliquement le chemin alors que grandissait et montait impassiblement le nuages d'encens qui inonda par-delà les colonnes avant d'envahir la nef toute entière de son grain odorifère. Et de son trône majestueux, l'orgue de ses milles cordes d'acier, pompeusement entraînait un chant de victoire, donnait à entendre le tonnerre et faisant vibrer sols et murs de sa gravité caverneuse.

Une fois dépassé le parapet et arrivé au pied de l'autel, tous allèrent gagner les stalles au sein du choeur, laissant le cardinal seul monter en chaire comme il aimait toujours. Il se tourna donc vers l'assemblée qui entamait de se placer par-delà le parapet alors que le nuage d'encens lui, commençait à s'évanouir dans l'éther, portant avec lui les prières des croyants.

Il se signa ostensiblement, invitant le monde à faire de même.

In Nomine Patris et Aristotelii et Christii. Amen.

Mes bien chers soeurs, mes bien chers frères.

Nous sommes réunis en ce jour afin d'accompagner cet enfant, fruit de France et d'Empire pour son baptême. Aujourd'hui, il entre par la grande porte dans la communauté des fidèles de Dieu, cette belle et grande communauté qui lie les fidèles du monde entier tel que l'a voulu Dieu par Notre-Seigneur Christos. Voici que se dessine désormais devant lui, le chemin qu'il va devoir entreprendre afin de rejoindre Dieu. Ce chemin est celui de l'aristotélicien, c'est celui de la Vertu, seul chemin vers notre Créateur. Et le baptême en est le premier pas, indispensable pour que l'âme puisse cheminer sans se perdre.

Il hausa légèrement des épaules et prit un ton quelque peu condescendant avant de le ragaillardir.

Oh, le chemin est long, certes, il est sineux, mais il est bon car il mène vers le Bon Dieu. Qu'importe le nombre de fois où, cheminant, nous tombons, seul compte pour Dieu que nous nous relevions et que nous continuons à aller vers Lui animés de Son amour, que nous demandons Sa Grâce quotidienne afin d'être persévérant dans l'effort vertueux, et que nous sachions baisser la tête et lui demander sincèrement pardon pour nos erreurs.

Souvenons-nous, que pour gagner le Paradis solaire, seuls comptent nos mérites et la Grâce divine. Souvenons-nous que nous ne sommes rien face à un Dieu si grand et si bon, et qui pourtant, nous a tout donné. Demandons pardon pour notre ingratitude, notre vilainie et nos égarements. En ce jour béni de Dieu qui voit la venue du fils dans la maison du Père, souvenons-nous que nous aussi, filles et fils, nous sommes fautifs devant notre Père. Rappelons-nous toujours qu'être Aristotélicien n'est pas une garanti pour nous d'être sauvé. C'est la porte vers la Salvation, mais c'est uniquement par la Grâce de Dieu et par nos mérites, que nous entrerons en Sa lumière.

Soyons les enfants qui avouent leurs fautes devant leur père.


Il descendit de son perchoir et se rendit devant le maître autel où le rejoignirent quelques clercs, qui, s'agenouillant, commencèrent à voix basse les prières rituelles.

Introibo ad altare Dei.
/Ad Deum qui laetificat juventutem meam.

Iúdica me, Deus, et discérne cáusam meam de gente non sancta: ab hómine iníquo et dolóso érue me.
/Quia tu es, Deus, fortitúdo mea: quare me repulísti, et quare tristis incédo, dum afflígit me inimícus?

Emítte lucem tuam et veritátem tuam: ipsa me deduxérunt et adduxérunt in montem sanctum tuum, et in tabernácula tua.
/Et introíbo ad altáre Dei: ad Deum qui lætíficat iuventútem meam.

Confitébor tibi in cíthara, Deus, Deus meus: quare tristis es anima mea, et quare contúrbas me?
/Spera in Deo, quóniam adhuc confitébor illi: salutáre vultus mei, et Deus meus.

Glória Patri, Altissimi creatorem Mundi.
/Sicut erat in princípio, et nunc, et semper: et in sǽcula sæculórum. Amen.

Adiutórium nostrum in nómine Dómini.
/Qui fecit cælum et terram.


Pendant ce temps, la chorale du chapitre-cathédrale de Notre-Dame de Paris prouvaient à tous qu'elle n'avait rien à envier aux autres grandes cathédrales de l'Aristotélité.

Un peu après cette litanie sacrée, le cardinal prononça la prière de pénitence à voix haute, reprise par tous.


Confiteor Deo omnipotenti,
beatæ Aristotelæ semper luminosi,
beato Jesui Christo,
beato Sancti Nicolasi Pontifae,
sanctis Apostolis Tito et Paulo,
beati Patri nostro Sancti Thomasii Aquini
omnibus Sanctis,
et tibi, Pater,
quia peccavi nimis cogitatione,
verbo et opere: mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.
Ideo precor beatam Aristotelam semper Benedictem,
beatum Jesum Christum,
beatum Sanctum Nicolas Pontifex,
sanctos Apostolos Titum et Paulum,
beatum Patrem nostrum SanctumThomasem Aquinam
omnes Sanctos, et Te, Pater,
orare pro me ad Dominum Deum nostrum.


Il se releva.

Misereàtur nostri omnìpotens Deus et, dimìssis peccàtis nostris,
perdùcat nos ad vitam aetèrnam. Amen.

Et se tournant vers l'assemblée, il traça une croix dans l'air du bout des doigts afin de prononcer la prière d'absolution des péchés véniels.

Indulgéntiam, absolutiónem, et remissiónem peccatórum nostrórum tríbuat nóbis
omnípotens et miséricors Dóminus. Amen.



Spoiler:
Au Nom du Père et d'Aristot et de Christos. Amen.

J'irai vers l'autel de Dieu.
/De Dieu Qui fait la joie de ma jeunesse.

Jugez-moi, mon Dieu, séparez ma cause de celle des impies : de l'homme injuste et trompeur, délivrez-moi.
/Car Vous êtes ma force, mon Dieu . Pourquoi m'avez-Vous rejeté et pourquoi m'en vais-je triste lorsque l'ennemi m'afflige?

Envoyez Votre Lumière et Votre vérité : elles me conduiront vers Votre montagne sainte, vers Vos tabernacles.
/J'irai vers l'autel de Dieu, de Dieu Qui fait la joie de ma jeunesse.

Je Vous louerai avec la cithare, Dieu, mon Dieu. Pourquoi être triste, mon âme ? Pourquoi te troubler?
/Espère en Dieu, car je Le louerai encore, Lui, mon Sauveur et mon Dieu.

Gloire au Père, Très-haut créateur du Monde;
/Comme il était au commencement, maintenant et toujours, et pour les siècles des siècles. Amen.

Notre secours est dans le Nom du Seigneur.
/Qui a fait le ciel et la terre.


Je confesse à Dieu tout puissant
au Bienheureux Aristote toujours lumineux,
au Bienheureux Jeshua Christos,
au Bienheureux Saint Nicolas Pape
aux Saints Apôtres Titus et Paulus,
à notre Père Saint Thomas d'Aquin
à tous les Saints,
et à toi, Père,
Que j'ai beaucoup péché par pensées,
par paroles et par actions.

C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute,
C'est pourquoi je supplie le bienheureux Aristote toujours lumineux,
Bienheureux Jeshua Christos,
Bienheureux Saint Nicolas Pape,
les Saints Apôtres Titus et Paulus,
Notre Père Saint Thomas d'Aquin
Tous les Saints, et Toi, Père,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Que le Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde, qu'il nous pardonne nos péchés,
et nous conduise à la vie éternelle.
Puisse le Dieu Omnipotent et Tout-Puissant nous accorder le pardon, l'absolution et la remissionde nos péchés. Amen.

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Maximilien_guise
Comment? Comment, alors qu'hier il se trouvait en son enfer aux douceâtres effluves de Fleur tout entier immergé, peut-il être à l'heure ce jourd'hui, au cœur d'un Paris toujours trop gris? Comment se peut-il que sa solaire splendeur semble intacte? Que la braise au regard se soit rallumée? Et qu'aucune trace du sien calvaire tout juste passé, dans cette infinité de bleu que côtoient pupilles par le sel des souvenirs corrodées ne se lise, au lendemain d'avoir vu sa volonté soumise? Qu'importe. Seul compte ici-bas le Pourquoi, et le Parce que est ici d'or; l'Héritier des leurs plus anciennes gloires, sur fond d'azur et de sable, à son seul Egal présenté: pour à cela l'empêcher d'assister, mille-et-une morts avoir souffert n'était pas assez.

Il presse le pas vers le parvis, déjà retirant ses gants de cuir. Lorenz sera-t-il présent? Depuis quand ne se sont-ils point vus? Dieu qu'il est difficile de dire tout l'attachement qu'on porte à son Sang, quand on sait n'avoir pas mérité d'en être! Quand tant de pudeur oblige à, toujours et d'abord, respecter le rang.

Genou ployé, il se signe. Il n'a salué personne jusque là; il n'a pas même regardé autour; Charlemagne doit être fort occupé et l'humeur n'est guère aux politesses forcées, qu'en tout temps il exècre, mais dont l'habile joueur qu'il est use pourtant, le plus souvent, pour apparences soigner et fausses amitiés satisfaire.

Comme tous, il récitera le Confiteor – du bout des lèvres – bien que, ces temps-ci plus que jamais, l'envie n'y est pas d'adresser quoi que ce soit au Seigneur, sinon peut-être un sien majeur levé haut pour qu'On le voie.

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Jenifael..luna
    Le credo est connu, pieuse jeune fille, devenue jeune femme et connaissant ses classiques, elle récite, elle récite. Sa main s'est liée discrètement à celle d'Asdrubal, comme pour le rassurer un instant sur la situation, alors qu'ils sont entré, à la suite de Charlemagne, à la suite des couronnes royal et impérial, qui mourront, alors qu'eux, resteront. L'olivine c'est poser sur Tempérance douce amie, discrète amie, qui semble l'ombre d'elle-même, ombre sans la vie que la louve à connu. Où est le temps de naïveté, où elles s'étaient connues au Louvre, autour d'une histoire de robe, de famille et de pipi ... ? Puis un reflet blond, dans le coin de l'œil, c'est Axel, qu'elle voit et qui, par sa seule présence, impose une vague d'amour et de respect à la jeune fille, qui secrètement, comme toute enfant à pris un exemple et son exemple, c'est l'Irissarri qui l'a élevé. L'œil entraîné, néanmoins pour percevoir dans le regarde de la jeune femme une pointe supérieure, hautaine presque, quant à la condition royale des souverains. Oui, elle vivra. Eux non. Et elle sait également qu'Axel et Asdrubal seront là encore un moment pour elle et cela l'emplit d'une joie immense et de fierté.

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Lafa_
Entre hypocrisie, manières et révérences la Reyne avait évité de croiser le regard de certains sentant la présence d'un homme qu'elle ne pensait pas voir ici même. Un peu perturbée, la royale brune avait répondu de manière affable à chacun de ses interlocuteurs.
Et quand Charlemagne parla d'unité, un sourire s'étira sur ses lèvres ourlées.
Sois forte Bussac ! Souris, acquiesces et ça passera tout droit !


Nul doute que l'entrée dans la communauté aristotélicienne de votre fils est un événement fort et un symbole pour la France et l'Empire.

Elle sourit de manière enjôleuse et prit le bras de l'Empereur. So cute !
La cérémonie débuta et les monarques avancèrent dans la cathédrale. La Reyne lâche le bras impérial pour prendre place et s'en suivit le début de la cérémonie.
Un léger soupir s'échappa entre les lèvres royales quand le latin résonna dans la cathédrale ... Elle reprit la prière en chœur alors que son esprit vagabondait légèrement n'ayant jamais été adepte des cérémonies très classiques.

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Elianor_de_vergy
Faites attention vous êtes suivie

Instinctivement, la poupée se retourna. "Etre suivie" à Paris était généralement le début des ennuis et toute personne fréquentant régulièrement la capitale apprenait vite à toujours garder un oeil sur ses arrières.

En l'occurrence, les arrières ducaux ne craignaient rien, comme la quintefeuille l'expliqua avec amusement à son chevalier servant lorsqu'elle eut compris qu'il parlait de Pétronille.


N'ayez crainte vicomte, la bougresse est de ma maison et elle sait qu'elle risque gros si elle tente de me dépouiller de mes atours au lieu de veiller sur eux: elle y perdrait la peau du dos !

Sans s'attarder outre mesure sur ce qui n'en valait pas la peine, la petite blonde glissa son bras sous celui du renard et s'avança avec lui vers l'intérieur de l'édifice, dédiant au passage un sourire à la duchesse de de l'Isle Bouchard qui voisinait avec la pourpre cardinalice.

Oh l'histoire sera courte: le prince Charlemagne est mon parent par alliance. Il fut jadis sous la tutelle de mon époux dont les absences étaient déjà récurrentes. Je me suis donc vue un jour convoquée à l'hostel de Castelmaure pour rendre des comptes à une jeune héritier hautain et imbu de son rang.

La quintefeuille sourit au souvenir de cette rencontre entre ceux qui - au fond et avec le recul - n'étaient finalement que des enfants jouant aux grands.

Curieusement, l'entrevue ne s'est pas si mal déroulée. J'ai par la suite retrouvé mon cousin - oui, chez les Von Frayner je n'essaie plus de comprendre la généalogie et j'appelle tout le monde cousin - sur ses terres lorraines, puis à la Maison Royale où il était Grand Chambellan avant que je ne lui succède, sur sa recommandation d'ailleurs.

Ayant ainsi narré à grands traits l'historique familial, elle conclut rapidement sur les raisons de sa présence en ce jour.

Je n'irai pas jusqu'à dire que j'aime le prince, il n'est pas de ceux qui inspire aisément ce sentiment. Mais je l'apprécie et je l'estime. Assez pour assister au baptême de son rejeton, mais pas au point de me farcir le pensum toute seule. Et voilà comment vous vous êtes retrouvé dans ce guet-apens cher ami!

Elle lança une œillade malicieuse à Sabaude tandis qu'ils prenaient place sur l'un des bancs de la cathédrale. Puis, reportant son attention sur le spectacle qui débutait dans le choeur, elle ajouta dans un murmure.

Quant à l'enfançon, c'est la première fois que je jette l'oeil sur lui. Et je me demande si commencer avec de tels parrain et marraine soient vraiment de bons auspices cela dit....

Le cardinal commença son office pile au bon moment pour éviter à la poupée de plonger tout à fait dans le commérage. Adoptant une contenance aussi pieuse qu'il était possible parmi si mondaine assemblée, elle joignit les mains et inclina légèrement la tête pour réciter sa prière de pénitence.
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Aimbaud
Empereur, c'est presque un travail. Ça doit être tuant. Pareil pour Reine. Quand on est élevé à une fonction pareille, on a un emploi-du-temps chargé. On est sur plusieurs fronts à la fois, aucun loisir. Pas le temps de se charger d'un môme. Sérieusement. J'ai raison ou pas ?

Aimbaud tourna une tête bien nourrie et ahurie vers Melchiore.

Je ne vois pas pourquoi il ne m'a pas choisi pour parrain.

C'était dit.
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Dame Jeanne, ma plus fidèle compagne.
Melchiore
      -Intermède de la scène précédant l’entrée dans la cathédrale, alors que Melchiore prend tout juste le large, chargé de son butin-


Le mouvement balancier de ses pieds se coupa net à l’interlocution de Nemours. Il faillit en perdre l’équilibre, ce Malicorne au pied d’argile, tout juste pris de cours. Nemours l’impromptu. Nemours, l’À Point Nommé, que parrain, personne n’a jamais voulu nommer. Le petit paquet flétri et dormeur qu’il portait sous le bras –camouflé sous le large mantel, donc- vint balancer et cogner contre le manche de sa canne. PLOC, fit le bruit mat du sac de langes doublement amorti par les couches d’étoffe qui le maintenaient hors de vue. Et une demie seconde durant laquelle Melchiore se cru perdu, Auguste le véritable se mit à brailler un rien. Petit pourcelet joufflu appelant sa maman.

BAAAAHH, éructa soudain l’angevin à l’attention d’Aimbaud, le timbre assez haut pour mimer le pépiement du petit aiglon. Les empereurs et les rois auront sans doute des connaissances à inoculer qu’un Marquis ne saurait transmettre.

De petits ressauts agitèrent les plis couvrant Melchiore. À sa grande horreur, Auguste s’était mis à lui téter la manche. Pris de pâleur, le baron conclut en revanche.


Mais. Allons. Là. Si un enfant m’était donné, je te sommerais d’en être le parrain, si la chose te rend serein. Tu lui enseignerais la chasse. Pourqu’à l'aune de ce fils de Castelmaure, il soit le fléau qui tout terrasse.

C'était jouer un coup de dé prémonitoire. Montmorency débitait vite, le regard fixé sur une rue tournante, derrière laquelle il comptait disparaître. Il allait alors prendre congé, vite et bien.
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Aimbaud
Et Nemours, oubliant de s'intéresser aux propos de son frère de lait, de tâter l'épaisseur poignant sous le velours du lourd mantel angevin, et d'y deviner une rondeur douteuse et humide, qui sentait vaguement le caca.

Qu'est-ce que ce bourrelet qui te saille du ventre ? Une hernie ?

Et il lui prit l'envie maligne de la pincer.
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Dame Jeanne, ma plus fidèle compagne.
Melchiore
Ça commençait à sentir le popo, donc. Et la petite surbrillance sur la tempe de Melchiore, c’était une grosse goutte de sueur. Inquiet pour son paquet, la Buse se dandina.

-Oh. C’est que. J’ai mis quelques couches de vêt'ments pour atténuer les bruits hydroaériques. J’ai la dysenterie. C’est contagieux.

En terminer là, et partir vite.

-La messe s’annonce, marquis. Et vous allez être en r’tard.


Là.

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Aimbaud
C'est vrai alors... Tu sues et sens la poule crevée. Mais viens par-là ! Je te porte mon aide. À mon bras, petit frère.

Le coude de Melchiore, bientôt, ne fut plus qu'un panais, pressé comme purée dans la pince du bourguignon qui le hissait vers la cathédrale. Un pas après l'autre, telle mémé traversant la rue. L'hernie, alors, émit une plainte.

Ne fais pas l'enfant...
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Dame Jeanne, ma plus fidèle compagne.
Charlemagne_vf
Bon. Alors. Pour résumer.
Il y a un poulain dans la cathédrale. UN POULAIN DANS LA CATHÉDRALE. Parce que Stilton ne sait pas faire dans la discrétion.
Mais, imperturbable, notre bon prélat s'emploie à officier à la perfection, et l'Aiglon ferait bien comme si de rien n'était ; mais l'empereur et la reine roucoulent - fort peu à l'unisson.
Pas bien loin, le marquis de Nemours et le baron de Malicorne se font des risettes et devisent comme au marché, ou au mariage.
La duchesse de Nevers vacille. C'est un léger bordel, mais comme y'a pas grand monde qui s'en rend compte, on chante le credo, on récite le confiteor, on songe à la confiture de bonne maman.

Cérémonie très classique, si on veut. En regardant derrière son épaule, le prince voit Elianor de Vergy. Faudrait qu'il songe à supprimer Chlodwig pour l'épouser. Il jette un oeil à son épouse : d'ici deux mois, elle aura bien rendu l'âme.
Le bébé qu'on baptise piaille et se met à chialer.

Il pleut, dehors. Trois bigotes chantent plus fort que les autres. Les saints se bouchent les oreilles. Il pleut, dehors, l'a-t-on dit ?
Et puis Charlemagne ferme les yeux, pour s'imaginer la cérémonie parfaite : luxe et solennité. Luxe et solennité. Luxe et solennité. Bordel et royauté. Il regarde Elias : il n'est pas moche ; Lafa, elle n'est pas laide. Badass, le parrain, swag, la marraine.
Alors oui, Aimbaud pourra bien se plaindre, ma foi, ma foi jurée. Il ne sera peut-être pas parrain mais il sera tonton Nemours, et beau-papa du rejeton.
Où est sa fille, d'ailleurs ? La promise d'Auguste ? Prt, on ne sait.
Il pleut toujours, dehors.

Au milieu du confiteor, y'a donc la Stilton qui cause. Le prince fait claquer sa langue, agacé, et lui fait signe qu'on s'occupera de son bestiau plus tard. Parce qu'il faudra bien réceptionner les cadeaux de tout ce beau monde. Si. Ils ont TOUS apporté un cadeau. C'est l'usage.
Et puis voilà, le père ecclésiastique a terminé son blabla.


Là. Tout est bien.

Dit l'Aiglon, comme pour engager la suite, la suite qu'il attend.
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S.A.R. Charlemagne Henri Lévan de Castelmaure-Frayner
Premier prince du sang.
&c.
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