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[RP ouvert] Combat d'Aveugle : La bataille des Thermopiques

Bascot
Bascot regarde Eurydice, l'oeil plissé, un sourcil relevé.

Faraud...Chlamyde... ? Qu'est ce que c'est que ces foutus mots qui veulent rien dire ? Bascot renifle un grand coup, se frotte le nez d'un revers de manche et sourit bêtement.


Et...beh, V'là t'y pas qu'la coquette s'fâche à en inventer des gros mots. Lâche t il dans son sourire tordu avant de ricaner et de se retourner vers le spectacle.

Décidément se dit il, l'Angevin moyen est terriblement soupe au lait. A peine qu'on les titille, ils se vexent comme des taupes. Oui, des taupes, il fallait bien trouver quelque chose, et puis cette vilaine teigne de Bascot est un paysan, particulièrement expert dans l'enfumage des taupinières qui infestaient son potager et qu'une taupe enfumé vous lance au sortir du trou enfumé un regard myope particulièrement offusqué. Et qui rappel, par une transition au combien laborieuse à retourner aux gladiateurs aveugles :


Aller Marmaillon ! Aller Foutredieu ! Mords'y s'noeul !
Grayne
Toujours perchée sur son chariot-bar, un godet de picrate bien rêche dans une main, Grayne continue de gueuler la bonne fortune et d’appâter le chaland, ne marquant une pause que pour s'humidifier le gosier.

Elle tapota affectueusement d'un geste presque maternel la grosse besace accrochée à son cou qui se gonflait au fur et à mesure que la soirée avançait. Fichtre, se dit elle, il faudra bien trouver u moyen de garder tout ce pognon, ça va pas être de la tarte...

Elle se redressa quand provocator s'écroula mollement sur le sol froid et boueux.

"Oh p'tain, ça à du faire mal !"

Elle éclata d'un rire sonore avant de balancer son godet presque vide dans la foule en délire.

"Allez m'sieurs dames ! La dernière ligne droite !"


Pendant ce temps, dans l'arène, Hoplomaque galvanisée lance son épieux avec encore plus de hargne, manquant d'éborgner plusieurs personnes du public. Il n'en faut pas beaucoup plus pour que la pointe aille se ficher violemment dans le bouclier puant de Secutor, coincée à mort.

Le pauvre vieux tout branlant est stoppé net dans son maigre élan et tente de tirer sur son bouclier -si l'on peut appeler ainsi la grande porte ficelée à son bras- avec de grands cris de protestations. Malheureusement, l'Hoplomaque tire elle aussi comme un diable dans tout les sens, rendant la manœuvre commune peu efficace.

Le Mirmillon pendant ce temps, continuant de lancer son gourdin ferré dans le sens des cris les plus proches -et tout le monde est en train de gueuler- glisse dans a boue, envoyant valser son écu miteux dans le public et écrasant le pied du rétiaire de tout le poids de son casque-marmite.

"Oh ! Ça à du décrasser les ongles ça ! PAF !"

Ce dernier arrête don un instant de viser le public avec sa fourche pour lancer un cris déchirant, entamant une danse de la douleur plutôt comique, le costume ajoutant un petit plus non négligeable. Le brave homme essaye de tenir son pied broyé, son grand filet de pêche traînant derrière lui, manquant de le faire tomber ainsi que ses compagnons d'infortune. L'assistant rat lui file à ce moment entre les jambes pour courir se mettre à l'abri.

C'est là que le l'épieu de l'Hoplomaque cède, la pointe restant fichée dans le bois et le manche lui restant dans la main. La vieille valdingue, s'embrochant le bras au passage sur la fourche du rétiaire. Le Sécutor lui, récupère sa porte de placard en plein dans nez dans un craquement mou des plus répugnants. Le vieux tout sec tremble un peu et s’effondre, cul en l'air nez dans la boue.


"LE SECUTOR EST A TERRE !"


Hoplomaque se dégage de la fourche, les cris éraillés se mêlant aux jurons sous le bassinet, aspergeant le sol froid d'une gerbe de sang visqueux. Furieuse, la vieille donne des coups erratiques en titubant, posant un pied lourd sur la tête du pauvre Sécutor au sol. retentit alors pour la seconde fois de la soirée un craquement mou des plus répugnants.

"OHLALA ! L'vioque à cassé sa pipe ! UN DE MOINS ! Plus qu'trois combattants dans l'arène ! Allez, applaudissez ben fort nos survivants pour l'moment ! Ramenez l'oseille, ramenez l'pognon ! Il est temps d'se r'faire, il est temps d'miser l'tout pour le tout !"

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Kayhan
Admirant le spectacle, à savoir un digne chaos ayant toute sa place en Anjou, la Procurette sourit en coin à Symphorien.

En Anjou, on peut tout, mon Lolo.
Notre justice est admirablement belle, et parfaitement inique.


Tendant un doigt puant vers le rétiaire.

Et je serais toi, je miserais sur le slibard clouté avec le filet, là.
Il a une touche de vainqueur, ce mec.


Elle a tellement mauvais goût qu'elle le pense, en plus.
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--Bossuet.


Plus que trois combattant s'agitent dans l'arène. La vieille hoplomaque brandi son morceau d'épieu d'une main, tandis que l'autre bras pisse le sang. Le Mirmillon fouille le sol à quatre pattes dans la boue pour retrouver, en vain, son odorant bouclier, et le rétiaire sautille sur un pied, se tenant l'autre en poussant des petits cris.

Bossuet, juché sur son tonneau, clame ses commentaires comme un Thierry Roland des temps anciens.

"Plus que trois champion dans l’Arène ! Les paris restent ouverts ! Voyez la terrible Hoplomaque rageant telle Penthésilée chargeant Achille ! Voyez le Foudroyant Rétiaire, fantastique harponneur de monstre ! Et admirez le scintillant Mirmillon, plus fatal que la vérole !

Et justement l'Holoplomaque en agitant son reste d'épieu vient cueillir la marmite du mirmillon qui venait de se relever avec un grand "Dong" retentissant. Encouragée par son succès, elle s'engouffre dans la brèche et frappe frénétiquement devant elle : "Dong !" DONG ! Bong ! DANG !" Le pauvre petit mirmillon titube, assourdi, la tête dans une cloche, cherchant à tâtons quelque chose à quoi s'agripper.

- Ahaha bonne gens la vieille sonne la messe ! Le Mirmillon va prendre une dantesque migraine !

Le rétiaire tout bondissant heurte l'hoplomaque occupé à sonner les cloches. Soudain convaincu de tenir enfin l'un de ses adversaires, il brandit sa fourche et d'un geste presque gracieux il frôle la vieille aveugle, rayant son vieux bassinet au passage. L'hoplomaque se retourne écumante de rage et envoie son épieu brisé droit devant elle, griffant d'échardes le visage du rétiaire.

- Mais que diantre à avalé cette vieille folle ! Quel méchant fauve habite cette carcasse raccornie !

Et voilà qu'encore une fois cette furieuse vieille folle, sentant sous son coup une cible potentielle, se rue en avant, en hurlant de sa voix éraillée. Le rétiaire au même moment avance sa fourche et dans un étrange bruit mouillé, enfonce l'une des dents rouillée dans la bouche ouverte de l'Hoplomaque, l’arrêtant dans son élan.


- oooOOOH ! Bossuet grimace, comme la plupart du public d'ailleurs. Ça mesdames et messieurs, c'est un détartrage radical ou je ne m'y connais pas... La tension est à son comble ...

Embrochée par la bouche, le regard exprimant tour à tour la surprise et la panique, la frêle vieille femme ne sait plus si elle doit se débattre pour se dégager ou rester immobile pour faire cesser cette douleur atroce. Le rétiaire lui ne sait pas trop quoi faire ; il tire timidement sur sa fourche, sans autre effet qu'imprimer à la tête d'hoplomaque un léger mouvement, comme si elle faisait oui de la tête, les yeux exorbités sous son vieux casque.

La foule retient son souffle, même Bossuet, inénarrable bavard, regarde la scène dans l'expectative.
Pendant ce temps derrière elle, le Mirmillon titube sous sa marmite, encore sonné par ce tambourinement infernal. Tout désorienté qu'il est, il avance un pied mais bute sur le corps du défunt Sécutor, perd l'équilibre et chute sur hoplomaque de tout son poids : Dans un bruit sordide, la tête de la vieille aveugle s'empale profondément sur la dent de fourche, la tête transpercée par le pique rouillée.


- Ah ! Et voilà qui règle la question ! Dommage pur la vieille pelure, elle avait la rage au cœur...

Quelques tressautements et la valeureuse guerrière aveugle rend l'âme dans un dernier râle. Elle s'effondre dans la boue, encore accrochée à la fourche. Le rétiaire tire comme un beau diable pour récupérer son arme, secouant la pauvre tête clouée telle une sinistre marionnette. Le Mirmillon quand à lui se relève, et se lance une nouvelle fois dans la recherche de son adversaire, guidé par les cris de la foule.

- Applaudissez mesdames et messieurs les deux glorieux finalistes ! Comme Achille et Hector devant les portes Scées, le fabuleux RETIAIRE se dresse face à l'éclatant MIRMILLON dans une ultime aristeia ! C'est le moment de doubler vos mises, et que le moins mauvais des deux reste en vie !



Le_lorrain
Symph qui avait passé sa déception d'avoir raté une bonne bagarre en écumant 5 à 6 chopines suivait néanmoins avec le plus grand intérêt le combat: sa pouliche, ou du moins sa vieille carne, d'hopplomaque était en train de se promener: et vas y que je te donne un coup d'épieu par ci, et un autre par là... tous ses adversaires reculaient devant elle! Il avait décidément fait le bon choix et sentait déjà sa bourse s’alourdir

Vas y mémère, fais sauter la banque et je te donnerai 2 écus
- oui symph est généreux - et je te payerai même un godet!

C'est ça achève le mirmillon ma vieille, c'est ça que je veux voir!

Gaffe derrière toi le retiaiiiiiiire, ouf c'est pas passer loin! Non te précipite pas, non.... NON....
*bruit mouillé* et voilà... t'avais qu'à m'écouter, qu'est-ce que tu veux faire avec une fourche dans le museau maintenant hein?

Dégouter Symph s'en retourne au bar chercher un verre lorsqu'il entend le juron du mirmillon qui trébuche suivi d'un bruit sordide et de Bossuet déclarant que la question était réglée. Dans le doute il se retourne quand même et ce qu'il voit confirme ce qu'il pensait la vieille était passée ad patres, dans c'est cas là, une seule chose à dire:

Vas chier!!!!


Symph s'assoit au bar et commande directement un tonnelet en attendant la fin du combat
Grayne
L'étau fatal se resserrant sur les piteux candidats et l'ivresse aidant, l'ambiance était électrique. Il était maintenant difficile de s'y retrouver entre les cris rauques et les jets de mauvais vin dans tout les sens.

Grayne tapota une nouvelle fois sa besace d'un air pensif pendant que le public s’époumone après la chute de la vieille fripée.

Elle descend alors de son perchoir, cherchant des yeux la meilleure option de fuite, mais non sans continuer à assurer le spectacle.


"Allez mes bonnes gens ! C'est l'dernier round ! C'est l'dernier moment, misez tout misez bien !"

Elle secoue la besace dans un cliquetis de pièce pour ponctuer son appel. Toujours en criant, elle se penche près de la charrette-bar et attrape l'assistant rat par le col, le soulevant comme un ballot de chiffon.

"Allez, c'est fini d'se cacher gamin, faut s'remettre au travail."

Pendant ce temps dans l'arène, le Mirmillon, non sans trébucher une nouvelle fois sur un morceau de concurrent, commence à arrêter de tourner en rond et se dirige vers son adversaire.

"Allez les mous ! Faut se réveiller ! J'double la solde du gagnant si la mort est belle. Bougez vos rognons fichtre-cul d'mirauds !"

Le rétiaire fini par réussir à désencastrer sa fourche prisonnière, comme une triste parodie d’Excalibur dans son rocher, les sinistres bruits mouillés en plus. Le maigrichon bonhomme perd alors l'équilibre, s’empêtrant à moitié dans ses filets jusqu'à se cogner contre la barrière de bois érigée à cet endroit de l'arène.

Juste derrière lui, dans le public, l'assistant tête de rat lance un glapissement effrayé. Grayne à ses côtés le récompense d'un taquet sec derrière le crâne.


"Au boulot gamin !"


Le marmot essaye alors de repousser vers l centre de l'arène le maigre aveugle en slip clouté à coup de bâtons. C'est à ce moment que le Mirmillon débarque. Un grand coup de gourdin s'abat sur la barrière dans un bruit sec faisant glapir l'assistant.

"Allez ! mais frappez vous fils de truie !"


Grayne perd patience et balance des poignées de boue sur les deux aveugles. Ces deux là justement lancent des coups de plus en plus furieux : une fourche décolle, un gourdin brasse l'air, le filet racle la boue... Le public crie de plus belle, la tension est à son comble. Cueillit par une motte de boue grasse, le Mirmillon envoie valser son gourdin que l'édentée se prend en pleine poire dans un "poc" retentissant. Elle tombe alors au sol, le cul dans la boue froide et le nez en sang.

"Oh p'tain d'chiure..."

C'est à ce moment que le rétaire dans un long cri déchirant saute sur son adversaire -ou ce qu'il pense être son adversaire- emportant la barrière et une partie du public derrière dans sa chute. Les pieds empêtrés, le Mirmillon remonte alors le filet comme un pêcheur en mer jusqu'à retrouver son adversaire. C'est une chaotique lutte au sol qui démarre.

Grayne, toujours par terre manque de se faire écraser par la foule devenue incontrôlable. Il n'y a plus d'arène qui tienne, c'est un combat général qui démarre. Des ivrognes rougeaud et galvanisés se ruent pour aider leurs champions. Un donne des coups de pied au rétaire, un autre essaye d'étrangler le Mirmillon, un autre balance des coupes de vin aigre. Le rétiaire lui, donne des coups de dents dans ce qui lui passe devant le museau et le Mirmillon, tenant les dents de la fourche pour éviter de se faire transpercer le visage, donne du poing sur la mâchoire de son adversaire.

Grayne en pleine mêlée essaye de décoincer sa besace, prise entre deux soudards bagarreurs. C'est à ce moment que la fourche du rétaire décrit un large cercle, déchirant le tissus : Le sac éventré vomit son contenu sur le sol, le flot de pièce se mêlant à la boue.


"PUTE BORGNE !"


Il n'en fallait pas plus pour donner un air apocalyptique à la scène. Tout les soudards se ruent sur le butin, fourrant pèle mêle des poignées de boue dans leurs poches, se donnant des coups au passage.

Les deux aveugles, eux, continuent leur étreinte violente, et étranglé par le filet, le Mirmillon pousse d'odieux gazouillis étouffés sur le sol froid. Le rétiaire se lève, tremblant sur ses maigres jambes, levant son flet et sa fourche ramassée à tâtons une seconde avant en poussant des cris rauques de victoire.

C'est sans compter sur une marmite volante, ramassée par un quelconque soudard qui viens alors le cueillir en pleine tête. Le maigrichon s'affale, se tenant le crâne milieu du chaos le plus total.

L'assistant tête de rat passe devant lui, hurlant, non sans avoir récupéré sa part de butin au passage.

Boitillante, la main sur son nez qui pisse le sang, Grayne ramasse les résidus de sa dignité, quelques pièces tombées et entreprend de quitter le navire. Quand on se lance dans l'entrepreneuriat du spectacle et du pari illégal, il est primordial de savoir quand tirer sa révérence.

Elle laisse derrière elle alors le champ de bataille magistral de cette soirée qui restera dans les mémoires.

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Eusebius_
Dans la soirée je dirige mes pas vers un rade sentant le vieux vin, la sueur, l'urine et autres odeurs nauséabondes que l'on trouve dans ce genre de lieu. Entre les fumées des pipes et bougies de mauvaise qualité je distingue des corps de poivrots avachis aux loques informes, plusieurs ouvriers ou mineurs tellement crevés de leurs labeurs qui tentent avec des chopes de mauvais alcool de reprendre des forces tout en tentant d'attirer à eux des silhouettes féminines venues gagner leur croute auprès d'eux en se laissant besogner contre maigre argent.
D'un rapide regard je ne trouve pas dans cet antre, qui leur sert de repaire, les deux abrutis de frères jumeaux que je suis venu quérir. Après discussion avec le tavernier à l'haleine de poisson pourri je me dirige vers un lieu assez vaguement décrit : un spectacle ambulant monté pour la soirée, promettant combats de gladiateurs. Devant trouver ces J&J pour leur expliquer ma manière de penser sur leurs services je quitte le rade.

En chemin je perds plusieurs minutes à me défaire d'une prostituée ayant décidé de m'utiliser comme exemple pour les deux filles qu'elle semble former en cette soirée. Je suis d'humeur que pour ma blonde de toute façon, même durant son absence, alors je repousse fermement la plantureuse et trop agressive michetonneuse avant de reprendre ma route. Les indications données ayant été parcellaires et vagues c'est grâce aux cris, gueulements, rires tonitruants et chants de poivrots que j'arrive à bon port.

En approchant je découvre une foule bigarrée parsemée de visages connus. Le spectacle sur l'estrade de fortune me tient bouche-bée un instant. J'ai du mal à en croire mes yeux : trois crevards, limite croutelevées, accoutrés de bric et de broc se battent en un désordre incroyable. Ils tapent dans le vide comme des aveugles touchant parfois leur cible. L'un d'eux tombe mortellement touché et du coup j'identifie aussi les tas informes de guenilles à leurs pieds comme étant des corps. Sûrement les autres "combattants".

Me désintéressant du spectacle, dont j'ai raté le début, je fouille du regard le groupe de parieurs. Je trouve bien vite les deux crânes chauves que je recherche et dirige ma grande carcasse dans leur direction jouant des coudes violemment pour les approcher. Vu ma stature j'y arrive sans encombre et les apostrophes.


- Et J&J vous me devez des explications duo de merdaille.

J'attrape le premier qui me tombe sous la main par le col.

- Je vais être aussi direct que la coureuse de remparts, flanquée de deux puterelles, l'a été avec moi tantôt : Dites voir têtes d’œufs j'ai payé pour un service de qualité et je déteste que l'on se paye ma fiole.
Alors, toi et ton frère miroir vous me refilez illico mon argent que vous avez sûrement parié sur l'un de ces combattants aussi toquards que vous. Et vu votre intelligence hors normes doit sûrement être l'un des tas de guenilles qui baigne dans ses entrailles.


Vu le regard qu'il me lance je sais avoir réussi mon petit effet de surprise. Son frère jumeau déglutit difficilement.

- M'ssire le bourgeois on est b'en heureux de vous voir ici. V'nez boire un coup en pariant.

- Tu rêves mon gars. Où tu vois un bourgeois d'abord ? L'habit ne fait pas le moine tu as oublié ? Je vous ai embauché vous et non d'autres car vous m'avez contacté les premiers et malgré votre devise qui est un jeu de mot pourri. Vrai que "Les Frères J&J : les chefs de chantiers les plus "Jagace et Jtudieux" d'Angers." c'est miteux.


Je resserre ma prise sur le frère que je tiens et qui se tortille pour m'échapper.

En vérité c'est un jeu de mot parce que vous êtes aussi sagaces que deux étrons. Sans oublier que vous êtes aussi studieux que deux putois obèses et narcoleptiques.

- B'en on fait le travail demandé, on a payé vos artisans et surveillé le chantier.

- Na sans rire ? Et vous les avaient payés combien ? 30 ? Entre deux siestes de trois jours ?

- Ah ben non ont sais compter qu'jusqu'à 25... Et pis c'est usant d'boire et jouer aux dés pour tuer le temps...


Je respire pour pas complètement étrangler l'autre frère qui commence à se teinter d'un beau violet sur le visage. J'avais passé les derniers jours à re-payer les artisans à la somme convenue et devoir vérifier moi-même qui était venu ou pas. En un mot j'avais payé du vent et perdu du temps.

- Tu te...

A cet instant un brouhaha sur l'estrade s'élève et ma phrase se perd dans les cris, une foule beuglante se déchaine et se rue sur le branlant et éphémère édifice de bois. Le frère jumeau libre de ses mouvements en profite pour se jeter sur moi et tente de me faire lâcher son frère.

Furieux de m'être fait berné, ayant fait confiance à un échange épistolaire portant sceau d'écrivain public et trop dépressif pour prendre la peine de sortir de chez moi et évaluer de mes yeux qui j'engageais, je balance le jumeau que je tiens contre son frère en hurlant :


- Tu crois que je les sors d'où mes écus pour mon hôtel truandaille ? D'un pieu labeur ? Je suis un vendeur de coquilles vides doublé d'un harpailleur des chemins. Je vais vous fracasser pour avoir tenté de m'arnaquer.

Dans la cohue je balance coup de poing et pieds sans trop savoir qui je frappe mais, cela me fait un bien fou. Soudain je crie : on vient de me mordre le fessard. Je me retourne encore plus énervé .

- Je vais maraver sévère le bâtard qui a osé me mordre le cul !

edit:ortho + balises
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