Marzina
Sur les routes
Le voyage avait eu lieu de nuit, et ils avaient failli la perdre cent fois.
"Non mais je vous jure, je pense que c'est plutôt de ce côté là..."
Sans parler du corps chétif glissant petit à petit de son cheval, trop imbibé pour tenir correctement. Heureusement, les effets des herbes hallucinogènes s'étaient dissipés avant le départ, lui laissant suffisamment de lucidité pour les rejoindre à l'heure dite et réussir à enfourcher sa monture. Mais l'esprit de la Blonde était définitivement ailleurs, vagabondant par delà les fossés, la fameuse nouvelle pipe vissée entre les lèvres de façon peu conventionnelle.
Lorsque le groupe fit halte pour la nuit, elle se laissa couler de son cheval jusqu'à tomber mollement dans un fourré qui laissa bientôt échapper des ronflements éthyliques. Non sans avoir d'abord fait remarquer:
"Heyyyy...mais on a perdu Kaykayte!"
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Le lendemain matin, au milieu de nulle part donc, mais un nulle part beau, puisque c'est en Anjou
Les yeux noirs fixent les yeux clos de l'Irlandais, penchée au dessus de lui, les boucles blondes éparses mêlées de feuilles et de morceaux de branchage.
"Je vous ai préparé un Fleure-le-Finn" qu'elle annonce au mari qui dormait encore avant ça.
Et le plat en question, ou plutôt l'arme chimique, était déposée en offrande en plein milieu du campement, embaumant les environs de son odeur pestilentielle. Visiblement, elle avait du réussir à trouver un bouc pour faire son plat hommage à l'époux. Trop la chance! Bondissant entre les corps endormis telle une nymphe sous amphétamine, simplement vêtue d'une chainse blanche, elle agitait dans la main gauche une poignée de sauge qui était en train de brûler.
"J'ai pratiquement fini le bûcher sacrificiel, vous pouvez vous mettre à pwaaaal!"
Elle avait tout pris au sérieux. Tout.
Même le campement nudiste.
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Le voyage avait eu lieu de nuit, et ils avaient failli la perdre cent fois.
"Non mais je vous jure, je pense que c'est plutôt de ce côté là..."
Sans parler du corps chétif glissant petit à petit de son cheval, trop imbibé pour tenir correctement. Heureusement, les effets des herbes hallucinogènes s'étaient dissipés avant le départ, lui laissant suffisamment de lucidité pour les rejoindre à l'heure dite et réussir à enfourcher sa monture. Mais l'esprit de la Blonde était définitivement ailleurs, vagabondant par delà les fossés, la fameuse nouvelle pipe vissée entre les lèvres de façon peu conventionnelle.
Lorsque le groupe fit halte pour la nuit, elle se laissa couler de son cheval jusqu'à tomber mollement dans un fourré qui laissa bientôt échapper des ronflements éthyliques. Non sans avoir d'abord fait remarquer:
"Heyyyy...mais on a perdu Kaykayte!"
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Le lendemain matin, au milieu de nulle part donc, mais un nulle part beau, puisque c'est en Anjou
Les yeux noirs fixent les yeux clos de l'Irlandais, penchée au dessus de lui, les boucles blondes éparses mêlées de feuilles et de morceaux de branchage.
"Je vous ai préparé un Fleure-le-Finn" qu'elle annonce au mari qui dormait encore avant ça.
Et le plat en question, ou plutôt l'arme chimique, était déposée en offrande en plein milieu du campement, embaumant les environs de son odeur pestilentielle. Visiblement, elle avait du réussir à trouver un bouc pour faire son plat hommage à l'époux. Trop la chance! Bondissant entre les corps endormis telle une nymphe sous amphétamine, simplement vêtue d'une chainse blanche, elle agitait dans la main gauche une poignée de sauge qui était en train de brûler.
"J'ai pratiquement fini le bûcher sacrificiel, vous pouvez vous mettre à pwaaaal!"
Elle avait tout pris au sérieux. Tout.
Même le campement nudiste.
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