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[RP] EGLISE d'AGEN : St Jean le Pauvre

Xanthi
Elyset a écrit:
../.. Regarde il y en a d'autres qui ont déjà commencé.../..
Xanthi n'entend rien d'autre. Les yeux brillants, elle prend dans l'assiette qu'il pose devant elle, un morceau de viande qu'elle mange à belles dents.

Hum que c'est bon ! j'avais vraiment faim !

Répondant au toast d'Elyset, elle s'exclame : "chanté !"

Elle a plus faim que soif et continue de manger. Il y aura bien d'autres toast, elle les connait tous ces Agennois, des soiffards on le sait !
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Vanwolk
Citation:


Messe En l'Honneur de Son Altesse Alexandre Duc de Guyenne,




Une messe sera dite Dimanche 27 Septembre de l'An 1457 en la Cathédrale d'Agen . L'Action de grace sera dites pour la paix et la prospérité de la Guyenne. Elle sera présidé par Monseigneur Vanwolk, Eveque titulaire du siege apostolique d'Agen.

Peuple de croyant le Seigneur compte sur Vous !

Unis dans la Priere


Alinor
Je n'avais plus eu beaucoup de temps pour aller aider a l'église mais je devais quand même acceuillir le duc
J'arrivai parmi les premiers, il ne me restait qu'a attendre...
Xanthi
Xanthi entre dans l'église, des lys dans les bras. Elle voit Alinor qui semble attendre elle ne sait quoi.

Bonjour Alinor, je pensais que tu irais à la cathédrale d'Agen aujourd'hui et non à l'église pour assister au couronnement du duc.

Elle lui sourit, change l'eau des vases et dépose les fleurs, emporte les fanées.


Bonne journée Bourgmestre, à bientôt.

Elle sort de l'église, Agen est calme en cette belle journée d'automne.
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Maylis
maylis entra dans l'église ou elle avait pu ce matin assister à la messe avec Leepo son époux , Cela faisait bien lontemps que cela ne leur étaient pas arrivés . Dans le village ou ils avaient fait une halte prolongée de plus de deux mois il n'y avait pas de curé donc difficile pour eux qui en avaient l'habitude d'aller écouter l'office divin .

Maylis avança dans l'allée et fit une genoufflexion puis alla jusqu'au Choeur ou elle offrit un humble hommage à Aristote en remerciement pour leur avoir permis d'aller prier et écouter l'office Dominical .Elle mit son bouquet de fleurs qu'elle avait cueillit en chemin dans un vase qu'elle trouva prés de l'autel , elle mit de l'eau et ses fleurs dedans qui au contact de cette dernière reprirent vie et se parèrent de toutes leurs fraîcheur .Puis elle s'assit sur un banc , et là à l'abri des regards pria de tout son coeur. Quand elle eut fini elle se releva et aprés s'être signée elle sortit , retrouver le soleil et Leepo qui l'attendait , elle le vit venir au devant d'elle ; Elle lui sourit heureuse de voir que leur Amour était toujours aussi fort qu'au premier jour.
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Vanwolk
Citation:
Pour RECEVOIR le Sacrement du Bapteme
Veuillez envoyer un courrier à " Vanwolk ", Eveque d'Agen, Je me ferais une joie de vous accompagner sur le chemin de ce sacrement qui ouvre la voie et conduit les fideles vers l'amour et le partage ! Entrer dans cette grande famille






Horobi
Horobi en avait marre soit de devoir relever sa robe de bure et montrer ses mollets lorsqu'elle allait dire la messe dans la tente toujours située au milieu du champs de plus en plus boueux, soit de la laisser pendre et de devoir ensuite passer une heure au lavoir à nettoyer la fange qui imbibait la bure. La reconstruction de l'église avançait péniblement et Horobi se demandait si elle n'allait pas aller faire un tour au Portugal ou en Pologne , histoire de ramener quelques ouvriers courageux.

Enfin , en attendant , elle avait préparé un petit sermon pour ses chères ouailles et le prononça autant pour les quelques vieilles endormies sur le banc devant la tente que pour les oisieaux qui pépiaient dans le bel orme qui abritait un peu la tente.

« Bienheureux l'homme qui ne s'est pas laissé aller au conseil des impies . » le culte aristotélicien consiste en choses visibles: l'espérance d'un juste développement et la participation à la cité mais aussi en vertus qui sont plus invisibles et plus rarement pratiquées surtout dans nos contrée riche en prunes hic .... Or, les impies, les hommes qui ne servent point Dieu, ceux qui sont dans la pensée de préférer les choses tangibles aux invisibles, les terrestres aux célestes, manquent de ces vertus. Et le diable, leur chef, le premier qui se soit éloigné de la piété conseille ces impies et leur inspire des abus de chairs et de plaisir. Bon soit La tempérance est une des vertus de ceux qui croient en Dieu et le servent . Je n'ajouterai plus qu'une chose : Luttez mes amis contre l'alcoolisme et modérez vous en toute circonstance mais venez quand même participer au buffet collectif qui a lieu tous les dimanches devant l'église.
Nous romprons ensemble le pain de l'amitié aristotélicienne , vous inciterons au baptème et reconstruirons ensemble cette église . Qu'on se le dise et qu'on amène des exvoto d'église de 1457, cela accélérera peut être sa reconstruction.


Amen

Elle secoua un peu la clochette, réveillant ainsi les vieilles et tous les oiseaux qui s'envolèrent dans un bel ensemble puis elle lu l'avis que Van volk avait placardé sur le dos de la tente et se dit que les fidèle aurait peut-être plus envie de se faire baptiser dans la cathédrale d'Agen que dans ce lieu misérable. Elle soupira...... ; elle imaginait en effet mal les agenois revêtir le type de vêtement que portait Mx Van Wolk dans la boue actuelle de l'ex champs qui avait servi de Lice lors des derniers tournois .
Robin25
Mère Horobi n'avait pas l'air du tout contente et cela se comprenait. Une église qui ne se construit plus, des fidèles absents la plus part du temps. Il fallait lui donner une explication, sinon elle aussi partirait peut être.

Mère Horobi, nous vous aimons dans vos discours.S'il ne tenait qu'à moi je rejoindrais la famille des baptisés, mais depuis que j'ai entendu mgr Vanwolk, m'a foi s'est ébranler.Imposer sans imposer une foi est contre mes principes et je n'y adhère pas.
Reconstruire votre église, notre église, oui nous le pouvons, mais même sous une tente, vos sermons nous vont droit au cœur. Vous savez parlez aux humbles et c'est ce que j'aime en vous. Tant que je le pourrai je viendrai construire votre, notre église au nom d'Aristote .


Ma voix était ferme et déterminée. Puis une angoisse me tiraillât le ventre.Un doute encore plus fort

Je vais vous demander quelque chose de plus terrien, mais qui me trouble au plus haut point .J'aimerais, si vous le permettez, prier pour une dame que j'apprécie particulièrement. Il s'agit de dame Jenifael.....

Ma voix se noua et je dus l'éclaircir pour pouvoir continuer. Et je répété ma demande

HUmmmm! Excusez moi............ J'aimerais prier pour Dame Jenifael qui, pour moi, est la femme de mon cœur.IL y a deux jours dame Jenifael est parti en retraite. Hummmm! Et j'ai le pressentiment qu'elle ne reviendra point. Elle ne m' a rien dit, mais je le sais........Et ....J'espère de me tromper..........

Des larmes perlèrent dans mes yeux et je ne pus les contenir. Et c'est avec une voix embrumai que je continuai.

Je vous en prie. Prions pour qu'elle me revienne et qu'elle réintègre notre communauté.Amen.

Je me rassis sur mon banc un peu désespéré et plein de chagrin.
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Xanthi
Comme tous les dimanches, Xanthi arrive en retard et laisse dans l'entrée, une caisse pour leur curé préférée.

Elle pense souvent à leur chère Mère Horobi et se souvient de la promesse faite à Aristote lors du baptême de leur ancien bourgmestre Cyric.

Mais voilà impossible jusque là de trouver la foy, la vraie foy. Elle ne pouvait s'engager envers leur église si elle ne se sentait pas sûre d'elle. Et pourtant, depuis qu'elle était seule, elle savait sa vie en accord avec les préceptes de l'EA. Elle avait beaucoup d'amitié autour d'elle et elle savait donner sans compter et elle le faisait avec joie et désintérêt.

Elle fait un signe à Robin qui ne la voit pas.

Elle avait entendu le sermon. S'il est vrai qu'en tant que tavernière elle buvait parfois, elle aimait bien - trop ? - le vin de Muscat de Languedoc, elle savait que les habitants comme les gens de passage aimaient cette taverne où ils pouvaient parler de tout et de rien, rire et chanter.

Puis elle entend Robin. Elle se rapproche de lui, s'assoit à ses côtés et lui chuchote.


Je vais prier aussi, parce que je sais ton affection vraie et sincère.

Elle croise les mains sur ses genoux et regarde leur Abbesse qu'elle apprécie tant.
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Elyset
Toute la semaine, Ely avait transporté des pierres au chantier de l'église qu'il avait déposé en gros tas. En ce dimanche, Ely se dirigea vers le chantier de l'église avec un chariot rempli de belles pierres quand il vit dame Horobi se diriger vers la tente en relevant le bas de sa robe. Rougissant de honte, Ely regarda tristement le chantier de l'église qui semblait abandonner. Il arrêta son équipage et attacha soigneusement son boeuf. Puis il se mit à décharger les pierres devant le trou béant qu'ils avaient creusés. Il regarda le plancher de pierre terminé au fond et le trouva très réussi. Il ne s'attarda pas plus longemps car la messe allait commençer. Rapidement il secoua ses vêtements avant d'entrer dans la tente . Discrètement il s'assit au fond et écouta le sermon. Puis il se mit à prier pour l'église. À la fin de la messe, il se dirigea vers Xanthi et Robin.
Bonjour! vous allez bien. Cette semaine j'ai apporté des pierres pour l'église. Aujourd'hui je vais commencer à les tailler. Bientôt on pourra monter les murs de la fondation mais il nous faudra un artisan pour les vitrails. Bon j'y vais.
Bouillant d'impatience, Ely se dirigea vers le chantier en courant. Il prit son burin et commenca à tailler la pierre en chantant un air joyeux .
Horobi
ahhhhh je vois qu’il y a beaucoup de monde sur le chantier. Quel bonheur !
Aristote !! sois loué de m’avoir entendue.




[b]Et cela avance vite . les pierre d'Elyset sont déja toutes utilisées : [/b



]

Horobi resta longuement en admiration devant les bâtisseurs créant une ogive à terre

--Les_livreurs
La charrette arriva cahin-caha dans la bidouille du chantier de l'église dAgen.

Où qu'c'est-y qui l'est l' curé ? aboya le conducteur.

Il vit arriver une femme au sourire avenant et accueillant. Sa robe de bure à l'ourlet boueux ne cache ni la poitrine gironde ni le bidou tout rond.
V'là une curette des plus vaillantes. J'lui f'rai bien visiter ma carriole à l'abbesse se dit-il


Bien l'bonjour ma Mère, j'ai des vitraux à vous livrer. Où c'est-y qu'j'les pose ?


Mère Horobi conduit le brave homme, grand gaillard rieur et bien de sa personne, vers un appentis et lui conseille de les placer ici pour les mettre à l'abri.
Horobi
Après les trombes d'eau tombées hier, les alentours du chantier ressemblaient davantage à un marécage qu'à un lieu saint. Enfin, y sont bien arrivés à bâtir le mont St Michel au milieu des flots se dit Horobi en troussant sa robe

Une charette stationnait et un fort gaillard en descendit d'un bon . Horobi ne manqua rien du spectacle agréable d'un corps aux mouvements huilés, bâti pour de fortes besognes et le lorgna sans vergogne tandis qu'il la helait :
Citation:
Bien l'bonjour ma Mère, j'ai des vitraux à vous livrer. Où c'est-y qu'j'les pose ?


Par ici , mon gars , marcher devant, Vla qui me plait si ce sont les vitraux que j'ai demandé , ce doivent être de beaux gars comme vous.

Le grand faraud eut un demi sourire et un brin d'hésitation en entendant cela et Horobi rit a gorge déployée..

Posez les donc là et si vous voulez déballez en un que je vérifie que c'est bien ma commande .

Le gars sortit un couteau de sa poche et tailla les cordes qui retenaient les chiffons de protection du premier vitrail .

--Les_livreurs
Le regard que lui jette la curette l'émoustille un peu plus. Par Aristote et tous les saints, Il r'viendait bien plus souvent à Agen.
Il ouvrit le premier paquet et trouva le vitrail bien beau et finement travaillé.
Il prit un second paquet, l'ouvrit et

STUPEUR !
Il se met devant le vitrail et bredouille :

C'n'est point pour vous c'ui là ! ' devez point l'r'garder ma Mère !

les bras écartés, il empêche l'abbesse de voir ce vitrail déposé par erreur dans sa charrette.
Xanthi
Xanthi entre sous la tente. Surprise, il n'y a personne, c'est pourtant bien dimanche. Serait-elle en retard ? Et oui voilà bien l'explication.
Elle glisse une pièce, allume un cierge.
Elle ne sait toujours pas ses prières, mais Aristote connait son cœur et c'est là l'essentiel.


Elle sort de la tente église et entend des voix du côté de l'appentis.
Elle avance avec précaution ne voulant glisser dans la gadoue et demande :


Mère Horobi ? Êtes vous là ?

Continuant d'avancer, elle lève haut ses jupons ne voulant les salir.
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