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[RP] EGLISE d'AGEN : St Jean le Pauvre

Joyanna
Joy tire la porte lourde de l'église, vas en avant et allume un cierge. Se place au premier banc s’agenouille en pensant à Nicomaque. Chuchote tout bas

Adieu Nicomaque
Je viens te dire adieu,

Je viens te remettre à Dieu, à jamais
Rejoins tous ceux que nous avons aimés
Tous ceux qui nous ont déjà quitté

Tu seras dans nos cœurs

La vie a décidé de ton départ
Et je dois te dire au revoir.


Reste en silence pour quelques minutes avant de se levé et sort de l'église.
_________________
Thibauld
[L'arrivée - Décembre 1464]

Voilà, c'était fait. Un départ qui précède une arrivée. Un départ sans retour qui déclenche une arrivée après nomination pour remplacement. Un deuil qui déclenche une promotion...
Thibauld n'avait pas prévu les choses de cette façon mais le Très-Haut si ! Et ses voies sont impénétrables, comme chacun le sait.

Le temps de préparer ses bagages, de recevoir le document officiel de l'Episcopat de France et voilà que le moine-curé en route depuis l'Abbaye cistercienne de Sainte-Illinda pour Agen, succursale du Saint-Siège dans le diocèse.

Arrivé devant l'édifice, Thibauld marqua le pas. Une pensée pour son prédécesseur, celui qui l'avait fait curé de Marmande quelques mois plus tôt. Un dernier soupir triste avant d'introduire la clé dans la serrure de la porte de service, celle réservée aux artistes, qui donnait directement dans la sacristie. Une fois à l'intérieur, il découvrit ce qui allait devenir son bureau à compter de ce jour.
Le jeune évêque posa son bagage, se défit de ses habits de voyage pour ne conserver que sa bure cistercienne.
Passant de l'annexe à la pièce principale, il découvrit la nef. Pas à pas, il fit le tour du ... locataire - le Propriétaire n'étant autre que le Grand Patron, celui qui logeait tout là-haut, d'où son nom : le Très-Haut.
Ses yeux vagabondèrent, de l'autel aux bancs, des colonnes au bénitier, du tabernacle aux vitraux.
Quelques bougies brûlaient encore. Un fidèle qui aura tenu à entrenir la ... flamme...

Il se plaça alors devant l'autel et après qu'il se soit agenouillé, quelques mots - une courte prière - s'envolèrent.


Dieu tout puissant, créateur de tout ce qui est,
Tu as rappelé à toi Nicomaque, l'un de tes bergers.
L'homme fut bon, que son âme trouve son chemin vers Toi.

Cette église qui l'a vu officier gardera son souvenir.
Accorde-moi la force et la sagesse qui me seront nécessaires
Pour mener à bien cette nouvelle mission : prendre sa suite.


Une courte pause, un instant de recueillement, un signe de croix. Puis Thibauld se releva.
Se retournant vers la porte principale, il inspira profondément comme pour mieux s'imprégner du lieu.
Puis, dans le silence le plus complet - si l'on fait abstraction du bruit des sandales sur le sol froid -, il regagna la sacristie.
Leufroy
Le jeune moine Cistercien Rafaele continuait son pèlerinage dans toute la Guyenne, après l'avoir fait en Bourgogne, Bourbonnais et Berry. Il dévoilait à tous la bonne parole du Très Haut, prenant son pèlerinage comme une labeur ordonnée par le Créateur.

En cette journée le jeune Farnezze de Sulignan était de passage à Agen et au détour de quelques paroles échangées il avait su que l’Évêque d'Agen était l'un de ses frères Cisterciens, Thibauld. Pénétrant dans le Saint Édifice le moine se signa avant de venir réciter le Credo en plein centre du bâtiment.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Puis le jeune cistercien vint poser au pied de l'autel un petit paquet qui contenait des figues sucrées, marchandises achetées à un marchand oriental une petite heure auparavant. Un mot fut glissé à l'intention de l’Évêque d'Agen.




Mon cher frère,

Je vous laisse quelques friandises afin de satisfaire vos papilles. N'y voyait pas là un moyen de vous entraîner dans la gourmandise mais de seulement vous sustenter.

Ce sont des figues du Sultanat Mamelouk, dans une contrée ou paraîtrait-il que le Soleil ne se couche jamais.

Prenez soin de vos ouailles,
Frère Rafaele.


Et le moine s'en retourna à son périple, malgré son jeune âge.
Princedusud
Monseigneur Princedusud était à Agen par obligation et c'est tout naturellement qu'il alla à l'Église en cette vieille de Saint Noël





24 Décembre 1464,

Que Saint Noël illumine vos chaumières dans la joie et le partage.
Je m'associe à tutti afin de partager au mieux cet instant qui doit rester un moment fort et plein de Grâce
Il est le temps de pardonner et de donner.
Il est temps de se remémorer ceux qui nous ont fait aussi
Il est temps de voir l'avenir avec sérénité.
C'est la force que Noël nous insuffle depuis la nuit des temps
Cela n'a aucune importance,il suffit de regarder autour de soi et il apparaît comme par enchantement.
Il est là et il vous attend.
Il est le fruit de l'amour incommensurable de son prochain.
Faisons toujours attention à ce qu'il se passe autour de nous,c'est essentiel à nostre cheminement.
Recevez ma bénédiction Urbi et Orbi
Joyeux Noël mes enfants!


_________________
Thibauld
[Pour qui sonne le glas ? (*) - 21 mai 1465]

Un coup de tonnerre... Ou plutôt l'annonce d'un tremblement de terre à venir... C'est un peu comme cela que Thibauld avait vécu l'annonce du double-meurtre qui avait frappé l'Eglise quelques jours auparavant.
Dans un premier temps, il n'avait pas vraiment réalisé ce qu'il venait de se passer. Mais peu à peu, il avait assimilé qu'il...ne savait rien sauf que l'avenir semblait bien sombre.
L'une des deux victimes, mortellement blessée, avait réussi, dans un dernier sursaut de vie, a faire parvenir un dernier courrier qui faisait état d'accusations à peine voilées quant à l'origine des meurtriers. Cela avait fini par semer le trouble dans l'esprit du jeune évêque. Comment cela se pouvait-il, au sein d'une communauté qui était sensée montrer l'exemple dans l'amour de son prochain...
Alors oui, Thibauld était troublé ! Mais pour l'heure, il était important de rendre un dernier hommage à ces deux personnes qu'il n'avait pas eu le temps de beaucoup côtoyer mais dont il avait beaucoup entendu parler.
Il avait cependant rencontré Arnauld alors même qu'il était en route pour intégrer l'abbaye de Ste Illinda. A l'époque Thibauld n'était même pas encore ordonné. Quant à Aymé, il l'avait croisé dans les couloirs de l'abbaye cistercienne quand le Camerlingue était venu s'y reposer quelques temps.

C'est dans cet état d'esprit que le jeune évêque mais avant tout moine cistercien et homme de foi se dirigeait lentement vers la cathédrale d'Agen.
Le bedeau était déjà sur place. Sur ordre, le glas donnait du timbre, en guise de signe de rappel pour marque ler début des funérailles d'Aymé von Frayner et d'Arnault d'Azayes.

Thibauld se posta à l'entrée de l'édifice pour accueillir les éventuels paroissiens qui voudraient partager ce moment de recueillement en mémoire de ces deux piliers que l'Eglise venait de perdre.


(*) : au choix, selon vos goûts : à écouter ici - version originale ou bien là - plus récent, ou sinon à lire !
Max_im_us
Max arriva à l'eglise... Zut un hommage ... Faisant un signe croix pour ensuite dire une prière pour leur salut... Regardant ensuite Thibauld

Mon père, je viens pour ma confession... Vous n'allez pas être déçu...
Zoyah
[Dimanche 20 août]

La princesse de Chevreuse devait avoir bien des péchés à absoudre pour éprouver subitement le besoin d’une confession. Elle s’était présentée à la Tierce afin d’être entendue par Monseigneur Thibauld. Après leur échange privé, elle en était ressortie les épaules allégées et l’âme lavée. Ce qui n’était pas difficile car ses péchés n’étaient que de petites fautes qui ne nuisaient qu’à sa propre sérénité. Suite à ces aveux, elle remercia l’évêque, le rétribua pour ses efforts et s’installa sur un des bancs de l’église afin d’assister à l’office.

_________________
Joyanna
Cela fait un certain temps depuis que l'italienne est entrée a l'église. En regardant autour d'elle et se dirige lentement vers l'avant. Elle a toujours trouvé que les églises avaient une odeur distincte.

En terminant sa prière, elle s'assied d'attente pour que la messe commence. elle a l'intention de confesser après la messe.

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Laurynelle
.
Aucun carillon joyeux n'avait résonné sur le village en cette nuit du 24 décembre .
Les cloches de l'église ne s'étaient pas ébranlées, appelant les agenais à venir célébrer la naissance de Christos . Elles restaient quasi immobiles dans leur clocher, seulement légèrement agitées par le vent hivernal .

La tristesse était générale à Agen, des jours, déjà que Monseigneur Thibauld avait quitté ce monde et chacun en ressentait toujours le même chagrin .

Laury avait hésité sur le parvis, mais quelque chose en elle la poussait à gravir les marches . La grande et lourde porte grinça lugubrement sur ses gonds, un air presque aussi froid qu'à l'extérieur saisit la jeune femme qui en frémit .
Plus d'odeurs d'encens, rien que celle de l'humidité qui prenait à la gorge .

Elle avança à pas lents dans l'allée centrale .
Les bancs n'avaient pas été cirés, devant les statues des saints des cierges à moitié consumés penchaient tristement courbés sur les piques .

Au pied de l'autel, des bouquets finissaient de faner, perdant toutes les couleurs de la vie . Elle les ramassa, fronçant le nez à l'odeur fétide qui se dégageait des vases .

Après s'être agenouillée et avoir récité le crédo, Laury sortit de l'église … laissant la grande porte ouverte .
Elle espérait que d'autres agenais viendraient prier .

.
Citation:
( joueurs d'Agen et voyageurs venez, par un simple post, faire vivre notre église ^^ )

.
Christinedepisan
En faisant le tour du village, je rentre dans l'église que j'ai connue si animée...

Un silence pesant, personne... je dépose quelques fleurs trouvées sur le marché devant l'hôtel et m'agenouille quelques instants pour une prière en ce début d'année....

Mon Dieu, faîtes que les Hommes soient moins menteurs, moins fourbes, moins lâches et qu'ils cessent de se voir meilleurs qu'ils ne sont. S'ils étaient lucides et pouvaient se voir en face, ils se verraient tels qu'ils sont et avec un peu de chance auraient envie de changer.

Je ne supporte pas le mensonge et la paranoïa... Se poser en victime alors qu'on est la source de tous ses ennuis est odieux, malsain. Et lorsque cela entraîne d'autres personnes dans son délire, c'est dangereux et il faut le faire cesser.


La colère qui l'habitait depuis la trahison de celle qui avait osé se dire son amie n'était pas chrétienne. Mais elle ne la quittait plus tant la perfidie de cette dernière était grande.
D'autant plus qu'elle avait le culot de se plaindre alors qu'elle était l'unique responsable et qu'elle avait orchestré elle même son "malheur"
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Who is afraid of the big bad wolf..
La_truite
Lorsqu'elle avait entendu sonner le glas, ce matin, elle avait compris que l'âme de Monseigneur Thibault avait rejoint son créateur .

La Truite n'était pas baptisée - encore qu'elle n'en savait rien - mais surtout la religion et elle ça faisait deux mondes !
Elle vivait sa simple vie sans écouter, ni suivre les boniments des curés . Mais l’évêque d'Agen était d'une autre trempe ; à plusieurs reprises, il l'avait accompagnée dans un moment tragique, simplement, humainement sans parler de bondieuseries .

Le cœur lourd, elle était allée cueillir quelques roses de Noël . Un petit morceau de parchemin et un bout de ruban avaient habillé ces simples fleurs en un petit bouquet .

Tout le long du chemin qui menait du port à l'église, elle était restée perdue dans ses souvenirs, soupirant à de nombreuses reprises .

Dans le lieu saint, elle se dirigea vers la contre allée de droite pour s’arrêter au pied du troisième pilier .
Ce fut là qu'elle déposa son petit bouquet .



Une prière ? .... elle n'en connaissait pas !
Elle murmura seulement :


Pour toi p'tit père ... t'vas m'manquer

Elle sortit sans même jeter un œil aux vieilles et moins vieilles qui la regardaient incrédules ...
La Truite dans l'église ! pensez donc ! cela allait en faire des commérages
Jerem47
Jerem avait appris la mort de Monseigneur Thibault. Cela lui donna une tristesse car en automne il l'avait baptisé et il avait souvent échangé avec lui... Il rentra dans l’Église pour faire une prière, allumer un cierge avant de repartir.
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Jerem
Vice Prévôt à la sécurité de Guyenne

Laury.
.
Comme tout Agen, la note sinistre du glas l'avait arrêtée dans son occupation . Ce à quoi tout le monde s'attendait devenait donc une réalité … Monseigneur Thibault avait rejoint le Très Haut .
Laury s'était signée, le cœur gros . Le glas continuait à recouvrir le village d'une chape de chagrin .
Se rendre à l'église était une évidence, aussi emmaillotant bien Paulin avant de le glisser contre elle, maintenu par la grande écharpe, elle s'habilla chaudement et partit d'un pas lourd vers le centre .

Sur le parvis ,surprise, elle vit La Truite qui descendait les marches . Elle pressa le pas, voulant la saluer . Depuis la naissance de son fils, elle éprouvait pour la poissonnière une grande reconnaissance et profitait de chaque rencontre pour quelques échanges amicaux .

Mais à sa grande surprise, la femme passa devant elle, sans remarquer sa présence, le regard perdu dans le vide, deux traînées humides barrant ses joues qu'elle ne cherchait même pas à essuyer .
Laury suivit d'un regard triste La Truite qui s’éloignait, le dos courbé .

Soupirant, elle gravit les marches et se glissa par la porte restée entrouverte .
Des personnes priaient … un bruissement montait des bancs .

Laury alla s’asseoir et se souvenant de cette prière entendue quotidiennement dans le monastère lors de sa retraite, récita le Credo, pesant chaque phrase .


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Elle ne se posait même pas la question de savoir si en tant que non baptisée, elle avait le droit de réciter cette prière des fidèles .
C'était pour Monseigneur Thibault !

.
.

Marguerite28
Marguerite avait connu père Thibauld et en était honorée. Chaque dimanche, elle avait assisté à ses offices et il avait toujours eut les mots justes.
Il l'avait baptisé, avait entendu ses confessions mais surtout avait su lui redonner espoir.

Après avoir réciter une petite prière, la jeune femme alluma un cierge près de l'autel et y déposa un présent un peu particulier.

Elle sourit à son geste. Le jeune évêque avait toujours eut avec lui quelque chose de bon à partager...

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Gabrien


Il avait voyagé toute la nuit, il était éreinté, rompu de fatigue et pourtant, une certaine excitation le maintenait éveillé. Pourquoi ? il aurait été bien en peine de l'expliquer, mais voilà, il lui fallait bien composer avec cette insomnie. Il avait arrêté le chariot au pied des murailles de la ville, vérifié que ses compagnes de voyage, elles, dormaient du sommeil du juste, recouvert les reins de Normand, son mulet, de paille et d'une couverture et s'était mis à déambuler par les rues, à cette heure, désertes. Où aller ? Les tavernes étaient bien évidemment fermées encore et le marché n'ouvrirait que dans une ou deux heures. Seuls les boulangers devaient s'activer qui dans son pétrin, qui dans son four et les moines de l'abbaye voisines devaient se lever pour la célébration des Laudes.

*Il est vrai que la maison du Seigneur, elle, est toujours ouverte...* pensa-t-il.

Alors, bien que libéré de son voeu qui l'avait contraint à offrir un cierge dans chaque lieu de culte de chaque ville étape d'Honfleur à Sainte-Ilinda, Gabrien prit, une fois de plus, le chemin de l'église. Il y pénétra et l'écho de ses pas résonnait étrangement dans le silence matinal si assourdissant. La nef baignait dans une lumière argentée que la lune se plaisait à faire danser à travers les vitraux. Mais c'est par une toute autre lueur que Gab fut attiré : là-bas, dans la chapelle au fond du transept, scintillaient des dizaines de bougies devant une représentation de Saint-Jean. Le retable représentait l'épisode de sa vie le plus marquant : Alors que Christos, agonisant sur la croix, confia sa mère à son plus jeune disciple, celui-ci entourait les épaules de Maria de ses bras affectueux.

Il admira la facture de l'oeuvre un long moment. Il aimait beaucoup comparer la manière dont les artistes représentaient les visages des saints et des personnages du Livre des Vertus. Leur vision de la vie se lisait sur les traits qu'ils décidaient de prêter à leurs modèles. Ici, Saint-Jean était l'incarnation-même de l'innocence et de la pureté. Il alluma à son tour un cierge qui vint éclairer encore un peu plus la face angélique du saint après avoir versé son obole dans la corbeille. Il réfléchit encore, tentant de se remémorer la prière particulière qu'il avait apprise, mais, ne lui revenant pas, il tourna les page de son Livre des Vertus qui ne quittait jamais sa ceinture afin de la retrouver. Quand enfin il reconnut la bonne page, il récita :

Citation:

O glorieux Jean, qui avez été si cher à Christos que vous avez mérité de reposer votre tête sur sa sancte poitrine,
et d'être, par lui et en sa place, donné comme fils à sa mère;
mettez en mon coeur un amour vif pour le très Haut, Aristote et Christos.
Obtenez moi du Seigneur que moi aussi,
avec un coeur pur de toute affection terrestre,
Je sois digne d'être toujours uni ici-bas,
à Aristote et Christos, comme fidèle disciple,
et au très Haut, comme fils dévoué,
Afin de leur rester éternellement uni dans le ciel.
Ainsi soit-il.


Puis il se signa et repartit en espérant trouver un estaminet dont le patron serait, lui aussi, sujet aux insomnies !

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