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[RP] La plage

Lambert25
Le sol était froid sous ses pieds, pourtant il ne put s'en empecher.
Enlevant ses chausses pour les déposer dans sa besace, Lambert se mit à pied nu sur le sable fin de la plage.
Cette sensation lui manquait, et il comptait bien revivre tout les bons moments qu'il avait déjà passés ici!

Les gens étaient si accueillants!

L'heure tournant, pressé de retourner en taverne, il renfila ses godillons, en s'en fut vers la place, sa canne s'enfoncant dans le sable.
La Rochelle était vraiment une très belle ville!

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Il n'y a de vie et de solide esprit que celui qui prend sa source dans le coeur. Vauvenarges
Sarynaya
Sarynaya fixait l'horizon, la mer argent se perdait dans le ciel presque blanc. Une fine neige tombait doucement, aterrissait dans son cou, sur sa peau mais elle ne la sentait pas. Le froid n'était rien, ni même le sol dur sous elle, elle ne sentait rien, que cette douleur lancinante dans le coeur. Une larmes solitaire coula lentement sur sa joue et tomba sur le sol suivis bientôt par des dizaines identiques qui coulaient inconsciement. Elle s'efforcait de ne penser à rien mais en vain, toujours elle revenait cette pensée, ce souvenir, lui.
Kar1
La Rochelle

Grande première pour la blonde, première fois qu'elle voyait l'océan. Pas faute d'avoir essayé pourtant à plusieurs reprises. Karine s'y était dirigé à deux fois ces dernières années. Mais les choses ont finalement fait qu'elle n'avait pas pu toucher au sable fin de la côte Atlantique.

Le Liam a encore disparu on ne sait où, peut être à la charrette, prêt à repartir, ou encore près d'un arbre à regarder si la hauteur de ce dernier lui convient pour être suffisament perché. Ca tombe bien ou presque, l'est pas sure de vouloir y aller en compagnie, même très agréable. Se retrouver seule, l'avait pu le faire tout le temps ou elle avait été dans l'Poitou. Mais elle ne s'était jamais, ou n'avait encore jamais voulu se retrouver seule face à elle même. Un bilan, faire un bilan de ce qui s'était passé ces dernières semaines.

Karine longe les murs de la ville, passe de ruelle en ruelle espérant la trouver cette fichue étendue d'eau salée. Pas un panneau sur la route, juste le vent qui lui souffle des indices en plus du sel qu'il colle sur les joues.
La blonde tourne à droite, puis à gauche puis tout droit. La voilà..

Petite précision peut être, il fait nuit noire, la mer n'est éclairée que par un filet blanc provenant de la lune. Propice à la nostalgie.. Propice à beaucoup de choses. Suppositions..
Les mains dans les poches de ses braies, le col remonté, c'est encore l'hiver, elle s'y dirige à pas lents le vent de face. Une plage.
Volontairement en retrait, Blondine s'installe sur le muret qui borde la plage. Les yeux au loin, un léger retour en arrière..

L'a pensé trop vite.. Ses bras lui manque, ou est-il le Sombre..

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Karine de Pommières.
Gaudali
Le jour se levait, enlacés le regard perdu vers le large, les amants sentaient la brise légère leur caresser le visage.

Le son du ressac sur le sable, le cri d’une sterne passant au dessus d’eux et cette immensité qui leur faisait face, porteuse d’espoir, peut être de mémoire…

Tenant son aimée par la taille, le regard de GauDali se portait maintenant sur elle. Ses yeux perdus dans l’horizon cherchaient un point au loin, un vaisseau ou un phare invisible pour lui…

Il la regardait profondément épris. Malgré la concentration avec laquelle elle scrutait l’horizon, son visage était étonnamment reposé et dégageait une impression de sérénité qu’il partageait avec elle.



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"Je ne puis regarder une feuille d'arbre sans être écrasé par l'univers."
Gaudali
Malgré la légère fraicheur matinale, il enleva ses bottes et s'avança dans l'eau pour sentir les vagues lui caresser les orteils...


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"Je ne puis regarder une feuille d'arbre sans être écrasé par l'univers."
Nabeille
Ses rêves les plus fous ne l'avaient pas préparée à cet instant... Nabeille était comme subjuguée par la vue de cette immensité qui s'étalait devant elle pour la première fois. Une impression pourtant vaguement familière se dégageait de ce spectacle. La présence fidèle et rassurante de son bien aimé aiguisait la pérennité et l'ampleur de ce lever du jour dans son âme. L'océan, enfin... cette étendue insondable et mystérieuse qui hantait ses songes depuis tant de mois.

Perdue dans sa contemplation, elle sentit plutôt qu'elle ne le vit, GauDali s'éloigner d'elle... Son mouvement attira cependant son attention et elle l'observa en souriant ôter ses bottes pour se diriger vers l'eau.

Elle l'imita à son tour et se rapprocha de lui pour lui prendre la main... D'une voix à peine audible, elle lui souffla, son regard lapis-lazuli toujours tendu vers le lointain :


Ces miroitements qui se réveillent et dansent, ces ondulations... on dirait une peau sous l'éclat satiné de la chaleur d'un feu... Une peau que l'on pourrait soulever pour dévoiler une forêt dense et inconnue...
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*rastakouette*


L'air marin l'avait guidé jusque là.
Il faut dire, que depuis Breizh, elle n'était plus retournée en bord de mer, s'enfonçant dans les terres mainoises.
Elle avait couru les derniers mètres, laissant son colocataire derrière elle.
La jeune fille avait abandonné ses chausses pour fouler le sable de ses pieds nus.
Cette sensation qu'elle n'avait plus connut depuis longtemps et cette odeur lui tournaient la tête, la forçant à s'assoir.
Une fois remise de ses émotions, Rastakouette se releva et trempa ses pieds dans l'eau froide à cette époque de l'année.
Ravie de la vue qui se présentait à ses yeux, elle sortit une bouteille de Chouchen de sa besace et après l'avoir débouché, entreprit de la vider.
Et Beren qui prenait son temps !
Il arriverait bien, guidé par l'odeur de l'alcool breton.
Rasta se rassit, se demandant ce qu'allait être leur "exil"...

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Beren


beren se trainait avec lassitude, il faut dire que Rastakouette l'avait charger comme une mule de toutes les denrées qu'ils transportaient. Ses pieds se dérobèrent lorsqu'il foula le sable, il posa un genou à terre. La vue du sable le remit d'aplomb. Il sourit et tendit sa main pour en attraper une poignée. Il laissa les grains filer entre ses doigts . Cette sensation il ne l'avait pas ressenti depuis longtemps et pourtant elle lui parut si familière. En un instant le Saint Brieuc de son enfance avait refait surface.
Il défit la charge qu'il portait sur le dos et se mit à courir vers les flots, abandonnant tout se bric à brac.
Il fit quelques pas dans l'eau et s'approcha de sa colocataire. Tout heureux, il la prit dans ses bras et la fit tournoyer.


C'est la mer Rasta, la mer !

Il aperçut la bouteille de chouchen dans les mains de la Bretonne.

He ! Je vois que tu ne perd pas de temps, tu fêtes déjà ça !
*rastakouette*


Rastakouette faillit lâcher la bouteille lorsque Beren la fit tournoyer, mais elle se reprit heureusement et s'agrippa au précieux nectar.
Une fois à terre, la bouteille disparut de ses mains, comme par magie et elle ne put s'empêcher d'éclater de rire.
Fallait pas que des autochtones passent dans le coin et se forgent une mauvaise opinion d'eux.
D'accord, ils avaient choisi de rester des gueux, mais il fallait qu'ils apprennent à se tenir !
Son colocataire semblait vraiment heureux, les pieds dans l'eau avec la bouteille de Chouchen presque vide.
Presque vide !?
Le sang de la jeune bretonne ne fit qu'un tour.
Déjà, c'était sa bouteille à elle, et en plus il la vidait !?
Cela ne pouvait se passer comme ça !
Elle prit son élan et poussa Beren dans l'eau, puis se recula vivement.


- Fallait pas boire tout le Chouchen !

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Beren


La bouteille encore dans la bouche, beren fut projeter avec une dextérité certaine. Il éclata de rire. L'explication que Rastakouette lui faisait pour se justifier de son geste impulsif était digne d'une écolière prise en faute. Avait-elle peur de représailles ?^^ Il se releva trempé jusqu'à la plume de son chapeau. Il regarda autour de lui et remarqua d'autres gens un peu plus loin sur la plage.

C'est malin, tu vas encore nous faire remarquer.

Il sortit de sa poche le pauvre Fripouille qui ressemblait plus à une serpillère après usage qu'à un chat, fut-il de poche. Il commençerent tous deux à greloter. C'est qu'il ne faisait pas chaud en cette saison. Sans donner le moindre signe de volonté de se venger, il repartit sur la plage en direction des bagages pour en extraire de quoi se sécher lui et son chat.
*rastakouette*


Pendant que Beren partait avec Fripouille en direction des valises, Rastakouette siffla sa monture.
Génialement Pratique et plein de Sens, plus communément appelé GPS, pour des raisons pratiques, arriva en galopant vers la jeune fille.
Celle-ci, lui flatta l'encolure et se mit à lui caresser le nez.
Brave bête, rapide et efficace bien qu'ayant une consommation de Chouchen effroyable, le cheval buvait presqu'autant que son colocataire et elle !
Un hennissement la tira de ses pensées, l'animal avait soif.
Rasta se dirigea à son tour vers les bagages et fit rouler sur le sable un tonneau, jusque vers sa monture et à l'aide de son crucifix en or, qu'elle ne quittait plus et qu'elle gardait comme souvenir de sa période Abbesse ou pour se protéger de ses ennemis, enfin bref, à l'aide de son crucifix donc, elle perça le tonneau et laissa s'abreuver son cheval assoiffé et alcoolique, comme tout cheval breton qui se respecte.
Un pigeon se posa soudain sur le garrot du cheval, un message dans la patte.
Rastakouette sortit quelques graines de maïs d'une petite bourse et les disposa dans sa main pour que le volatile savoure sa récompense et lui détacha le message en même temps.
C'était une lettre du Maine, elle le savait, ayant envoyé quelques courriers vers Montmirail en chemin.
Une fois la lettre décachetée, elle se mit à la parcourir.


Bonjour toi

Je suis contente d'avoir des nouvelles.
J'ai en effet remarqué, à ma sortie de couvent, que Beren et toi étiez partis. Je m'y attendais, tu m'avais prévenue, mais ça fait quelque chose...
Je suis contente que vous fassiez bon voyage et profitez un peu de la plage pour moi aussi. Et les poissons, qui sait si MM n'en aura pas besoin...
En ce moment ce n'est pas le paradis ici... Le maire a déserté son poste depuis au moins 2 jours, n'a pas payé les impôts et ne répond pas aux courriers. Il est fort à craindre qu'il soit parti avec la caisse... Une tentative de révolte a eu lieu hier soir mais n'a pas réussi (nous étions 6). Une nouvelle tentative aura lieu ce soir. Nous devrions être au moins 9. Je te donnerai le résultat demain...

Profites de ton voyage, amusez-vous, prenez beaucoup de soleil et de chouchen.
Grosse bise à vous deux.

Lys

La lecture de la lettre, la fit sourire. Elle quittait Montmirail et les problèmes revenaient s'y installer...
Une révolte, cela faisait des années, qu'il n'y en avait pas là bas.
Décidément...
Profiter de la plage pour son amie, ça, elle pouvait le faire !
La bretonne se mit alors à écrire "Lysesl" dans la sable, de la pointe de son pied, elle en aurait bien fait une gravure, mais le dessin n'était pas vraiment son fort.
Tant pis, elle enverrait quelques grains de sable dans la lettre qu'elle lui adresserait en retour.
Elle se tourna vers son colocataire, qui avait l'air d'avoir prit son bain mensuel, enveloppé, comme il l'était dans sa serviette.
Elle se retint de pouffer et lui tendit la lettre.

- Des nouvelles de Lys et de Montmirail. Tu veux lire ?

Encore une fois, elle avait parlé sans réfléchir.
Beren avait toujours eu quelques difficultés à l'école, et Rasta ne se souvenait plus si Adelmine avait réussi à lui apprendre à lire...

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Gaudali
Cette nuit ne trouvant pas le sommeil tant les questions lui tambourinaient le crâne, il marchait sur le sable grossier des roches pilées et broyées amenées par les marées immémoriales.
Ses pensées dans le même état, il traversait une de ses périodes de doutes… Il ne comprenait rien au monde autour de lui se sentant étranger même auprès de ceux qu’il aimait le plus.
C'était physique, ses tempes résonnaient du bruissement de son sang circulant en jouant du tambour. Le vent qu'il attendait bienfaisant, ne faisait que remplir ses poumons l'asphyxiant de son sel et de sa froidure.

En remontant vers les dunes il trouva une niche de sable dans laquelle il se blottit. Il y passa la nuit recroquevillé en regardant la lune y voyant une femme déchirée et hurlante pendant qu'une fillette arrachée à ses bras pleurait et gémissait.


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"Je ne puis regarder une feuille d'arbre sans être écrasé par l'univers."
Nabeille
L'aube n'allait plus tarder à poindre... Nabeille errait sur la plage... Il lui avait pourtant dit qu'il irait se promener là bas... Mais aussi qu'il se sentait préoccupé... Qu'il n'arrivait pas à dormir... Rien de plus...

Elle même, inquiète de ne pas sentir sa chaude présence tout contre elle alors que les heures s'égrenaient avait fini par se lever pour tenter de le retrouver. Le sommeil la fuyait, malgré le confort de leur chambre d'auberge. Tout en marchant d'un pas vif d'un bout à l'autre de la plage, elle tentait de se remémorer les derniers jours, leur dernière conversation... La lune presque ronde apportait une légère lumière sur l'environnement et elle scrutait autour d'elle dans l'espoir d'apercevoir une ombre familière... Et se mit à entamer un long monologue intérieur


Décidément, elle ne pressentait jamais rien...ne comprenait pas ou alors toujours après coup... Qu'avait-il dit déjà ? Ah oui, quelqu' chose du genre « chacun a ses soucis » ou alors « à chacun ses soucis »... Ben oui, mais ça c'était juste avant de partir pour sa promenade solitaire... Peut-être que si elle avait entendu cette petite phrase hier, le déclic se s'rait fait dans sa minuscule cervelle. Mais là ben juste avant d'ouvrir la porte, c'était bien trop tard pour qu'elle ne tombe pas des nues encore une fois... Mais bon sang comment se débrouillait-elle pour ne jamais rien voir ? Il faut dire qu'il ne l'aidait pas beaucoup...jamais de mouvements nerveux du style se ronger les ongles ou de tressaillement involontaire d'un muscle du visage... toujours un aspect lisse, une maitrise parfaite de ses expressions, rien qui ne pouvait traduire un doute intérieur... enfin pas toujours mais là il s'agirait plutôt euh... d'une formulation du euh... bien être ...
Humm ben, t'es pas devineresse ma fille ou alors ça se saurait !

Faut dire aussi que ça n'avait rien à voir avec ses manières à elle. Elle serait plutôt du genre à discuter tout de suite de la petite égratignure avant qu'elle ne se transforme en abcès, comme ça on ne peut pas dire qu'on ne savait rien... Oh, et puis les hommes ils veulent rien dire ! A cause de leur coté protecteur ? A moins que cela ne vienne du fait que les femmes quand ça cause c'est pour se soulager, pas pour forcément demander une solution, alors que les hommes ben eux, c'est la solution qui les intéressent, alors évidemment ça crée comme une légère différence dans les conversations... Enfin à c'qui paraît ! A force de regarder les autres autour j'finis par avoir ce genres d'idées … Mais bon, sûr que y'en a plein qui ne s'raient pas d'accord....

M'enfin c'est pas tout ça mais je ne le vois nulle part...


Elle resta là les bras ballants debout au milieu de la plage, à tourner sur elle même regardant dans toutes les directions, sans trop savoir quoi faire : rentrer à l'auberge ? Faire un tour sur le port ? Ou à l'opposé dans les terres et la forêt voisine ?
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Nabeille
Nabeille se répétait inlassablement en son for intérieur :

Pas de panique tout va bien ma fille... ce n'est rien... après tout chacun et toi la première, a besoin de se retrouver seul... il y a des questions pour lesquelles les réponses ne se trouvent nulle part qu'en soi même...

Autour, une lumière grisâtre et pâle commençait à devenir omniprésente, révélant des nuances de plus en plus claires dans la masse pesante des nuées apportées des terres par la marée descendante... Mais Nabeille, submergée par une sensation soudaine de petitesse et de vulnérabilité ne vit qu'une chose : toutes les images de ces derniers mois surgirent et se bousculèrent en désordre dans son esprit... Son arrivée à Castillon, le défilement des visages amis ou juste croisés, ceux qui étaient partis pour ne plus revenir, ses peurs, ses doutes, la mairie, les nouveaux et les conseils patiemment répétés, les pigeons porteurs d'espoirs ou d'insultes, les marches dans la neige, Bergerac, les groupes d'hommes en armes, les inquiétudes chaque nuit, sa rencontre avec GauDali, l'inanité de ses actions et surtout la vacuité de tout ce qui était... l'avant.

Ébranlée par ce flux d'émotions, ses jambes fléchirent et elle se retrouva à genoux dans le sable, les mains sur le visage... Alors les larmes jaillirent, sans raison extérieure... les premières depuis qu'elle avait poussé une porte de taverne à Castillon, il y a déjà si longtemps. Ni tristesse, ni désespoir ne teintait ce débordement impromptu que rien ne semblait pouvoir endiguer. Les pleurs et les sanglots se voulaient doux, caressants même, apaisants, libérateurs, emplis de quiétude et de bien être . C'était comme plonger dans une eau fraîche et revivifiante, comme certains réveils un matin de bivouac où l'eau de la source voisine invite à céder au plaisir de sentir s'effacer toutes les poussières des chemins pour retrouver une peau nouvelle.

Petit à petit, ses yeux se tarirent, un sourire neuf éclaira son visage et comme une coïncidence, les nuages s'écartèrent un instant au dessus du vaste océan au moment même où elle levait les yeux...




Elle se releva alors, secoua ses braies humides tant des larmes versées que de l'eau imbibant le sable :

Sapristi de sable ! Tu te faufiles partout coquin ! J'suis bonne pour rentrer me changer...

Les yeux rougis, elle prit la direction du chemin par lequel elle était arrivée.
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Axe37
Axe37, droit comme un "i" apparaissait...
Neptune l'avait appelé ?
NOooooooooooooooooooon!
Aphrodite plutôt... Ou bien les deux...

"La Mer! La marrée...

Vous! A coté de moi...
L'Océan peut m'emporter que je ne risque rien!

Ma belle, ma protégée...
Mon arme est à vous, autant que ma dévotion!

Jetons nos happaras, nos chemises ou autres babioles!
Nous sommes sans habit, libre en face des vagues...

Rejoignez-moi, on se fout en cette nuit des interdits...
Reculez si vous le voulez, mais jamais ne le regrettez..."

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Si vous avez vouloir de faire bien,
C'est le vouloir de Dieu,car le seul vôtre
Est vouloir mal,quand rien n'y a de bien.
Vous avez beau dire le Paternostre...
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