Colhomban
Appuyé contre un arbre il observait lhorizon bleu déroulé à ses pieds. LOcéan, ou grande eau, puisquon ne savait ce que recelait cette partie du monde. Colhomban songeait à des peuples amphibiens : un peu grenouilles, un peu dauphins. Un sourire étira ses lèvres lorsque limage lui vint en tête. Il préféra tout de même sattardait sur celles des naïades, habitantes de La Rochelle sûrement, qui se baignaient en contrebas de la falaise et qui navaient pas aperçu le spectateur de leurs jeux aquatiques.
Sa main droite serra son bras gauche, une douleur lui lancinée les côtes depuis quelques jours. Résultat de la lance qui lui avait perforé le thorax, mais également de sa chevauchée forcée, et du temps humide quil faisait en ses terres. Ses joues étaient creusées, son teint cireux, et ses yeux cernés de noir, encore plus quauparavant.
Le sourire sétait vite estompé, et il soupira. Que voulait-il ? Quattendait-il ? Pas de familles, ou très peu et loin, pas d « amis » et encore moins daimés. Pour qui allait-il continuer ? Pour quoi ? Les vocations nourrissaient les esprits les plus solitaires, mais labsence de ces dernières mettaient fins aux esprits les plus aiguisés.
Nouveau soupir, coup de pied dans une pierre. Quelques petits cris aigües ponctuèrent le geste, les jeunes filles ayant aperçu la silhouette masculine en haut de son promontoire. Il séloigna, traînant le pas. La journée était bien entamée il continuerait demain vers Angoulême, demain seulement. Et peut-être quà laube renaissante quelques vux se rappelleraient à lui.
Un coup dil vers ses fontes lui remémora ses obligations. Il devait retourner à Angoulême, même si ça impliquait de les recroiser. Il le devait, et cette chose faite il serait pleinement aux services de son duché.
Senroulant dans sa cape, là niché dans un creux de rocher, à labri des vents qui battaient ce coin de falaise, le jeune homme sendormit sans rêve.
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Sa main droite serra son bras gauche, une douleur lui lancinée les côtes depuis quelques jours. Résultat de la lance qui lui avait perforé le thorax, mais également de sa chevauchée forcée, et du temps humide quil faisait en ses terres. Ses joues étaient creusées, son teint cireux, et ses yeux cernés de noir, encore plus quauparavant.
Le sourire sétait vite estompé, et il soupira. Que voulait-il ? Quattendait-il ? Pas de familles, ou très peu et loin, pas d « amis » et encore moins daimés. Pour qui allait-il continuer ? Pour quoi ? Les vocations nourrissaient les esprits les plus solitaires, mais labsence de ces dernières mettaient fins aux esprits les plus aiguisés.
Nouveau soupir, coup de pied dans une pierre. Quelques petits cris aigües ponctuèrent le geste, les jeunes filles ayant aperçu la silhouette masculine en haut de son promontoire. Il séloigna, traînant le pas. La journée était bien entamée il continuerait demain vers Angoulême, demain seulement. Et peut-être quà laube renaissante quelques vux se rappelleraient à lui.
Un coup dil vers ses fontes lui remémora ses obligations. Il devait retourner à Angoulême, même si ça impliquait de les recroiser. Il le devait, et cette chose faite il serait pleinement aux services de son duché.
Senroulant dans sa cape, là niché dans un creux de rocher, à labri des vents qui battaient ce coin de falaise, le jeune homme sendormit sans rêve.
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