[RP] La plage

Lord_Mnack continua de s'entrainer, il fendit l'air jusqu'à ce que ça lame heurte l'océan puis d'un mouvement vif la ressortit comme s'il voulait couper son ennemi de bas en haut.
C'est alors qu'en plein mouvement il entendit quelqu'un lui parler, il se laissa distraire et entrainé par son épée il fit un tour sur lui même et tomba assis dans l'eau.
Il se releva en affichant un large sourire amusé et alla planter son épée dans du sable sec avant de s'approcher de son interlocutrice n'ayant pas assez de souffle pour crier et encore moins l'envie.

Bonjour, vous avez bien dormis ? J'espère que vous n'avez pas attrapé froid.
Sinon je me nomme Lord_Mnack, je suis maraîcher et forgeron à La Rochelle.

Tout en souriant

Et vous ?

Eh bien je dois vous .....

Une légère brise souffla et saisit Lord_Mnack encore mouillé

Cela ne vous dérangerait il pas que l'on aille s'assoir en peu plus loin de l'eau ? Je pense que l'on sera un peu moins exposé à cette fraiche brise.

En s'éloignant un peu de l'eau

Je dois vous avouer que j'ai déjà eu de meilleur final mais je suis ravi que vous ayez trouvé ça drôle et non ridicule.
Pour répondre à votre question j'ai fait parti de l'ost royale dans la cavalerie du roy. En ce moment je ne fais plus parti d'aucune armée, cependant je ne veux rien perdre de ce que j'ai durement acquis. Si mes amis ou mon comte demande mon aide je ne veux pas les décevoir et les protéger.

S'assoit sur le sable

Vous êtes installées à La Rochelle depuis longtemps ? Si vous y êtes installées bien évidemment.

Péronne en Artois ?..... Je n'en ai jamais entendu parlé, pour ma part je viens de champagne, j'ai ressenti l'appel du large après un certains temps.

Hésite un peu

Vous avez eu un fiancé ? Pourquoi l'avoir laissé ?

Sourit

Non je n'ai pas d'enfant, cependant je trouve que ce sont des petites anges venus du ciel, je les trouve magnifique, ils embellissent une vie, redonnent de la joie. Vraiment c'est ....
Un bal ?! Pour ces 3 ans ? Elle en a de la chance ! J'essayerai de venir.

Se tourna vers Caroline se demandant ce qu'elle trouvait magnifique et s'aperçut qu'elle s'était allongée pour admirer le ciel nocturne, il leva la tête pour voir le ciel au dessus de l'eau reflétant la lune

C'est vrai que c'est magnifique

Tilte

Votre fille comment se prénomme-t-elle ? Et où est elle ?

En ce moment je ne mets pas un pied en taverne, je suis en train de forger un présent et comme je le veux le plus parfait possible j'y passe beaucoup de temps. Sinon dès que j'ai du temps libre j'y vais et je paye pas mal de tournée générale ^^ Mais je dois avouer que je n'y suis pas vraiment allé depuis un bon moment ou j'y suis à demi absent...
Néanmoins ce n'est pas pour ça que je ne vais pas en ville je passe plusieurs fois par jour sur le marché à chasser les bonnes affaires, il est donc fort possible que l'on s'y soit croisé ^^ j'aime bien me balader là où il y a du monde, voir de nouveau visage. C'est vraiment...

Laisse son regard se perdre dans le ciel étoilé

Aperçois l'étoile filante avant qu'elle ne disparaisse à l'horizon puis ferme les yeux en faisant un vœux.

Vous savez il parait que lorsque l'on fait un vœux au passage d'une étoile filante, celui ci se réalise.

Sourit en regardant Caroline dans les yeux

Et si on allait au Lagon ? J'ai entendu dire qu'ils y servent des montagnes de chopes bien pleines

Frans marchait le long de la mer, sur la plage.
Il réfléchissait, il pensait à toute sa vie.
Un moment, il s'arreta et s'assit sur un rocher, il était épuisé, la marche avait drainé ses quelques forces.

Il contempla la mer, et vit, sur le sable, une forme blanche, qui ressemblait à une feuille.
Malgré son épuisement, il marcha jusque la et revint s'asseoir, la feuille dans les mains.

Il lut le poème qui était écrit dessus.

C'est bien joli, tout ca, mais ni auteur, ni destinataire..., ce devait etre une ame en peine qui a écrit cela, pour quelqu'un qu'il ou elle n'a pas voulu citer... en tout cas c'est un bien beau poème... on dira qu'il ést pour moi !

Il sourit et mit le poème dans sa poche, puis resta un long moment assis, voulant retrouver quelques forces pour se hisser au moins jusque la taverne la plus proche.
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Carpe Diem - Vis l'instant présent

il est tres tard mais condor marcha le long de la plage, les pieds a moitier dans l'eau. il s'arreta et se tourna face a la mer, contemplant tout et rien a la fois, le regard vague.

il pensait. pensait a son ange qu'il avait hate de revoir. pensait a son long voyage. pensait a son futur proche et loin.

il continua d'avancer un peu puis recula plus sur la plage. il s'assit alors un moment, puis s'allongea. il contempla les étoiles, brillantes au firmament. bercer par les vagues, il s'endormit en pensant a son ange....................................................................

Les tavernes étaient désertes, Formarie se promenait sur la plage.
les pieds nus dans le sable chaud, c'était un vrai délice...Elle se sentait seule par moment, chand lui manquait, mais elle trouvait à s'occuper et gardait toujours le sourire. Cette promenade au bord des vagues lui ferait le plus grand bien. La mer la resourçait toujours. Cette tranquilité qu'elle affichait par moment, à d'autre la colere la remuer toute entiere.
Certaines fois elle avalait les pecheurs et quand elle était de bonne humeur nous rendez au centuple sur son rivage ce qu'elle nous avait pris...
Changeante, ensorcelante, belle, douce , colérique, elle était tout à la fois.
Formarie ne se lasserait jamais de la contempler assise sur le sable chaud.

formarie était encore unr fois à la plage. ce serait la derniere.
Elle avait vécu une vie bien remplie en peu de temps. elle avait aimé ,pleuré et rit beaucoup mais c'était finie. Elle n'avait rien dit à personne et s'en allait en silence comme elle était arrivée sans crier gare.
le spectre de la mort était sur elle. Elle était prete. sa vie a servir les gens par des conseils, de l'aide bien souvent, des denrées distribuées pour aider son prochain était arrivée au bout.
Elle avait tout donner amour et amitié sans compter.Elle espérait du fond du coeur que le paradis l'acceuillerait et que dieu l'en jugerais digne.
N'avait -elle pas était amour et amitié pour tout un chacun?

"Adieu mes amis. Adieu la rochelle je meurt dans tes bras."

Formarie s'allongea sur le dos face aux étoiles et s'endormit tres profondement.

Chandler passait (enfin!) sur la plage quand il vit deux corps inanimés sur la plage....
Il pensait d'abord que c'était deux personnes qui prenaient un bain de soleil, surtout vu le temps actuel, mais en s'approchant il comprit que ca n'était pas ca....
Il remarqua d'abord le corps d'un homme qu'il ne connaissait mais en poursuivant un peu il vit le corps de Form qui gisait a coté.
Prenant ses jambes à son cou il s'approcha de Form.

Il pencha la tete et sentit le souffle faible mais encore existant de Form
Il lui dit:

" Oh ma belle, quel cauchemard de te voir ainsi inanimée dans mes bras, je sais que j'ai commis des erreurs mais je vais tout faire pour te faire revenir parmi nous...."

Il pris la tete de Form sur sa jambe et lui donna un peu d'eau qu'il avait sur lui... Il vit le visage de Form bouger un peu, mais faiblement.

Cependant, il était seul et il y avait deux personnes à secourir, aussi il cria de toutes ces forces:
" A l'aide!!!!!! Venez m'aider!!!!!! Il y a deux personnes inanimées ici!!!!!"
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Formarie avait l'impression de flotter quelque part entre ciel et terre .
Inconscienment quelque chose la rappelait à descendre, a reprendre conscience dans ce corps loin la bas.
Elle n'en avait pas le courage, mais ce lien tirait toujours vers le bas et refusait de lacher. Une voix, non elle devait se l'imaginer. Mais cette voix, ce bourdonnement était là encore.
Une impression fugace d'humidité se fit sentir, de plus en plus presente.
Elle voulut bouger mais n'avait plus de force. Elle mit toute son energie a essayer d'ouvrir les yeux, mais ne fit que les entrouvrir.
Elle vit Chand qui disait quelque chose, mais n'eu pas la force de parler.
Le voila se lien qui tirer, c'était Chand.

jerome.d entend chandler parlé a formarie, il se dit c'est bon elle revien a elle.

il dit : je croise aussi les doigt pour toi, pour vus qu'elle reste avec nous.
je peut faire quelle que chose pour t'aider.

Toujours cette impression d'humidité. Formarie se rendit compte que c'était de l'eau, pourquoi de l'eau? il ne pleuvait pas pourtant...
Elle essaya meme de d'ouvrir la bouche, sa gorge seche lui brulait et elle n'arrivait pas à parler. L'eau lui fit du bien en passant entre ses lévres, elle adoucissait cette brulure si presente.
Formarie essaya à nouveau de parler mais ce fut juste un infime murmure qu'elle emit :

"pardon chand"

Les yeux brulants à force de lutter pour les garder ouverts, elle les refermants avec un soupir. Sa respiration se fit plus profonde, elle dormait épuisée.

jerome prit la direction du vilage pour avoir de l'aide, il se mit a courir trés vite. Il arriva au village peu de temps aprés, en arrivant tout ésouflé, il reprit son soufle et se mit a hurlé :

AU SECOUR , A L'AIDE

plusieur villageois se mir autour de jerome et lui demanda qu'est qui vous arrive ?

j'aurai bessoin de votre aide, il me faudrai quelque chose pour transporté une persone inanimé

tout le monde parti en courant chercher de quoi faire un brancar, peu de temps aprés les revoilois arrivé avec deux morceau de bois et du tissu

aussitot il se met a courir le plus vite possible en direction de la plage

un fois arrivé il se met a construire un brancar et dit a chandler regarde j'ai construit un brabcar comme sa on pourra la ramené chez elle et comme sa c'est amis pouront allez la voir .

La journée avait été longue... Consultation des dossiers, tri des archives, lectures des lois et coutumes locales... Xavix était épuisé après cette première journée passée à La Rochelle. La ville était étrangement calme, la bière ne coulait pas à flot dans les tavernes, il régnait dans les rues du village un silence pesant.

La chaleur orageuse de la journée n'arrangeait rien a cela, ses jambes se faisaient lourdes après cette nuit de marche et cette première journée au poste de La Rochelle.

Xavix se rendit sur la plage, quitta ses chausses et marcha dans le sable le long des flots... Puis il arriva vers ce petit coins tranquille, ce rocher la bas près de la dune... Ces souvenirs lui revinrent a l'esprit. Xavix s'assit dans le sable face au rocher... il rêvassa... la lune brillait de tout son éclat et les son reflet sur l'eau. Puis Xavix aperçu une silouète près du rocher, un visage dans l'ombre... des cheveux voltigeant au vents ! Puis le visage s'illumina comme par magie ! Xavix cru reconnaître cet Dame, cette beauté et cette femme pleine de vie qu'il avait appris a connaître sur ici même il y a des mois de cela ! Il couru vers l'ombre en criant :

C'est moi Xavix ! je suis la ! attend moi !

Puis arrivé vers le rocher Xavix n'y trouva qu'un bout de chiffon accroché aux herbes... Xavix tomba a genoux dans le sable et baissa la tête.

Il se dit
Mais tu deviens fou ou quoi ! tu le sais bien... elle n'est plus de se monde ! elle ne reviendra pas ! et puis... pense à cette vie si heureuse et pleine de bonheur la-bas chez toi a Saintes ! Au diable les souvenirs ! Penses à l'avenir !

Puis il quitta sa veste et l'étala sur le sable comme il l'avait fait il y a maintenant si longtemps, il alluma un petit feu de brindilles, puis s'allongea sur la veste regardant les étoiles briller...

Puis il se mit a siffloter quelques airs mélancoliques... les heures passèrent et il s'endormit, la près de ce rocher qui restera gravé a tout jamais dans sa mémoire...

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Formarie se réveilla bien plus tard. Le froid l'avait réveillée. Elle se leva, fit le tour de sa maison mais le silence était oppressant, les souvenirs trop présents. Elle decida donc d'aller faire un tour à la taverne, mais celle-ci était déserte également. Allant au marché, elle y vit une houppelande. L'un de ses nombreux souvenirs revint. La tristesse l'envahit à nouveau. Haussant les épaules, elle l'acheta et la mit. Quittant la ville, elle ne decida d'y revenir que quand elle aurait panser ses blessures.

Xavix étant tombé sous les tonneaux de bière renversé par cet étrange sorcier la_rose_noire, ne pu prendre la route pour rentrer enfin retrouver les siens a Saintes...

A son grand désespoir, il n'avait même plus la force de suivre messire Rorkh et ces charmantes dames qui l'accompagnaient !

Alors il retourna sur sa plage favorite... près du rocher qu'il aimait tant... et étendit sa veste, s'allongea sous les étoiles toujours aussi belles... et ne tarda pas a s'endormir vu son état de fatigue plus qu'avancé !
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condor arriva sur la plage et n'y vit pas grand monde a part deux ou trois habitués. une si belle plage, quazi déserte et pourtant tant de monde a la rochelle....... que se passe-t-il?


il quitta ses chausses et marcha sur le sable chaud. il s'approcha de l'océan , y trempa ses pieds. l'eau est si bonne..... il pris la décision de rameuter du monde sur cette si belle plage......

il quitta le haut et se baigna un moment dans l'océan, tant l'eau était bonne........................

Phyla vit son aimé entré dans l'eau
Elle riait de le voir aussi hésitant lui qui courrait habituellement vers l'enemis en première ligne
Elle alla à sa rencontre
Il resta ou il avait pieds et là pris dans ces bras...

Mmmm quel plaisir je n'attendait que toi !
J'aime quant on ce retrouve ainsi... et l'eau et deux fois meilleur parce que tu es là !

Phyla sourit...
Ils nagèrent un moment cote à cote et retournèrent vers le rivage

Sa doit pas être evident pour toi le retour de campagne...
Pareil pour moi si j'allait à Sarlat...
Je suis contente de rester à Angou tout conte fait...

Phyla ce blotis dans ces bras...

Allé sechons nous... nous avons de la route encore

Elle posa sa main sur le coeur de Len et lui fit un baiser a la naissance du cou

Je t'aime mon Len

Héééé David !!!

Phyla couru vers lui et lui sauta dessus pour le réveillé...

Pourquoi tu viens pas te baigner avec nous hein ?

Len les rejoinis ils s'assirent ensemble et parlèrent de cette drole de journée...
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Petite, malicieuse et rebelle portant à son front la marque de ces origines "Avalon"
http://lamaisondulac.forumchti.com/index.htm

Je n'ai pas peur mon Len, et il est vrais que je pensais pas que sa ce passerait ainsi avec Cyrano...

Elle ce retourna vers lui et mit sa tete au creu de son bras

Rassure toi aussi... il y aura plus d'ex non plus...
Goliath et Zeus s'approchèrent d'eux et commencait à taper du sabot...

Comme tu dit Len, il est temps de quitter La Rochelle...

Elle l'embrasse et ce lève...
Len tendit la main à David pour l'aidé à ce bouger...
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Petite, malicieuse et rebelle portant à son front la marque de ces origines "Avalon"
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Néfé et Api arrivèrent sur la plage .... ils avaient erré dans les rues une bonne partie de la journée .... pas un chat .... ni même un pouilleux pour tailler une bavette ... rien à croire que la ville était deserte.... pourtant elle avait vu quelques énergumènes en taverne .... mais elle avait fui .... peur d'être contaminée par leur folie .... la plage était vide comme la ville .... elle posa Api qui s'empressa de courrir sur le sable....

"Au moins lui profite de la balade ! " Elle laissa son esprit vagabonder ... repensa à ces derniers jours ... bien des questions se bousculaient dans sa p'tite tête de blonde .... ce qu'elle ressentait était nouveau pour elle .... elle se demandait si c'était partagé ou juste un jeu pour lui !

Que faire ? Revenir en arrière ? Renier ce qu'ils avaient partagés ? Elle soupira .... Son regard se posa sur son furet il se trouvait prés de l'eau ... elle sourit ... enleva ses braies tous neufs ... et courut jusqu'à l'eau éclaboussant la bestiole au passage ..... Pas content l'furet ... crognait et crachait ... "Bin mon vieux, tu m'ressemble de plus en plus ! "

Elle se sécha et s'rhabilla ... puis prenant la bestiole sur son épaule r'pris le ch'min d'la ville .... P'te qu'avec le soir y aurait plus de monde ... pis p'te plus bavard surtout ... à croire qu'ils économisaient leur salive ici !
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Dans la nuit, Nessty et ses compagnons de route quittèrent une nouvelle fois La Rochelle pour prendre la route, mais celle au nord-'est de la ville cette fois. Cela faisait plus de 10 jours qu'ils respiraient la poussière des chemins sans cesse. Il leur tardait de rentrer chez eux. Même la plus mièvre des tavernes leur paraitrait appréciable chez eux en comparaison de celles qu'ils laissaient maintenant derrière eux.

Nessty se remémorait tous les souvenirs qui resteraient attachés à cette ville. La douceur des bras de Rorkh, son regard océan, ces amitiés trouvées ou retrouvées, les rires du Viking, les longues conversations avec César, Krorkh et Caro_Line puis ces insultes... Oui ces insultes qui ont fusées entre des prétendus habitués qui avaient finies par susciter colère chez elle et Néférouré. Toutes les 2 n'avaient déjà pas supporté l'impolitesse des habitants qui entraient en taverne sans répondre à leurs saluts ou à leur présentation. Mais alors là... Si la Pluch avait été là, il aurait usé de ses battoires plus d'une fois.

Par Aristote, ce qu'elles pouvaient être à cheval sur ce genre de choses ! Tout cela devait venir de leur éducation. Quant à dire que nombres de personnes rencontrées en manquaient, il n'y avait pas grand chemin. Mais Nessty savait pertinemment que tous ces bougres et toutes ces bougresses auraient une vie bien courte, elles même lassées par leur ignardise finiraient par rendre leur âme à ce royaume. Elle eut une pensée par le Cap'taine des abords de sa région natale. Elle lui parlera de cette ville. Il se délectera probablement.

Nessty flatta l'encolure de son cheval pendant qu'elle observait l'écume se briser sur le sable et l'éperonna pour annoncer le départ de la petite troupe.

Elle n'était pas rester au même endroit à attendre que les souvenirs viennent tout seuls jusqu'à elle. Aujourd'hui elle rentrait la tête pleine de nouvelles images et de nouveaux souvenirs dispersés dans le vaste monde. Elle avait fait ce voyage à bon escient, pour les glaner et les pourchasser depuis leur abri. Les voilà pris au piège dans sa petite caboche.

Ils longèrent une dernière fois la plage en silence, laissant la bafouillante La Rochelle derrière eux. Mais pour bien peu de temps.
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Mangez des Carambars au lieu de vous prendre le chou à chercher ce qui n'est ni dit ni pensé.

condor se promenais seul, sur la plage, triste d'avoir encore louper son ange d'amour. elle venait juste de partir.

il avanca doucement, ferma les yeux pour mieux aprécier la tranquilité, bercé par la douce bise du soir et le bruit des vagues.....

il s'aasit alors au bord de l'eau, quitta ses chausse et s'allongea sur le sable, refermant a nouveau les yeux. il pensait a son ange, qui lui manquait terriblement......................................

condor se reveilla brusquement. ouvrit les yeux encore tout "enfariner" de son sommeil. qu'il était bon de sentir la carresse du vent au réveil avec pour seul bruit les vagues et les mouettes qui tournyaient au dessus de la plage. il en vit une qui plongea net dans l'océan et en ressorti avec un poisson en son bec. il sourit. ha si seulement la vie était aussi simple que ces oiseaux qui volaient librement dans le ciel, sans aucuns soucis que de se nourrir............... il se releva, s'étirra de tout son long et retournant sur ses pas, il apercu au loin formarie qui s'éloignait. il sourit et continua son chemin pour s'en retourner au village

L'heure tournait... bien trop vite ! Xavix n'avait pas pris de travail aujourd'hui, mais il était encore plus occupé que d'habitude ! Il fallait rassemblait tout ses bagages pour pouvoir reprendre la route ce soir... et ce n'était pas une mince affaire, il ne savait même plus ou il les avait laissés. Enfin d'ici ce soir il aurait certainement tout retrouvé, et s'il oubliait quelque chose, ce serait pour le bonheur des voyageurs qui le trouverait !

Le soleil était à son zénith, midi avait du largement sonner au clocher de l'église... et Xavix ne s'était pas encore mis au fourneau... Qu'allaient donc penser ces dames qui allaient certainement mourir de faim s'il ne s'affolait pas un peu !

Alors Xavix couru jusqu'à la plage ramassant quelques branchages sur son chemin, manquant de trébucher quelques fois, il n'était pas si simple de ramasser ces morceaux de bois en courant !

Une fois arrivé vers son rocher favoris, il s'empressa de ranger le bazar qu'ils avaient laissé en plan au réveil, cacha le tout derrière le rocher, et s'attela a allumer le feu.

Une fois la braise bien rouge, il sortit 4 poissons, les embrocha et les mit a dorer. Une fois ceux ci biens cuits, il sortit discrètement une petite fiole de sa besace et versa quelques goutes de sa fiole sur chacun d'eux, sauf bien entendu sur celui de Carmena ! Puis il s'allongea attendant que ses amis arrivent enfin pour déguster ce bien maigre repas.

Carmena arriva la première, toujours avec son grand sourire au visage et ses cheveux voltigeant dans le vent. Elle s'assit près de lui, Xavix en profita pour lui glisser quelques baisers coquins dans le cou avant que les autres n'arrivent.

Puis se fut au tour de Nessty d'arriver accompagnée de son garde du corps qui comme a son habitude ne la quittait pas des yeux !

Soyez les bienvenus ! leur dit il

Je vous présente la plus sympathique des boulangères du royaume ! celle qui m'a fait craquer il y a quelques mois de cela et que je ne quitte plus depuis !
Carmena, je te présente damoiselle Nessty, une Niortaise fort sympathique et amoureuse des voyages comme nous... qui a réussi a embobiner ce grand homme que tu connais bien, messire Rorkh pour qu'il l'escorte pas seulement une journée mais tout les jours ! Tu te souviens de Rorkh ? regarde le, toujours armé jusqu'aux dents !

Xavix rit en faisant les présentations

Puis il invita ses amis a s'assoir pas trop près du feu, le soleil chauffait bien suffisamment aujourd'hui. Et leur proposa a chacun un bon poisson bien grillé en essayant de ne pas se tromper pour celui de Carmena.
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Les yeux perdus dans l'infini de l'Océan ...
Lucky regardait au loin, si loin, terriblement loin !
Les mains posées sur son ventre, elle pleurait de bonheur.
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Formarie se promenait le long de l'eau. Elle regarda les mouettes au loin .
Celles ci volaient haut.
La brise la rafraichissait. Il avait fait lourd et chaud toute la journée. Malgré sa baignade de toute à l'heure, elle avait encore chaud.
Arrivée au bout de la plage, elle fit demi tour et marcha lentement toujours les pieds dans l'eau. Heureusement qu'elle ne portait pas sa houpellande elle serait tombée depuis longtemp avec cette chaleur.
Formarie prit la direction des tavernes pour se desaltérer.

Une légère brume nappait l'Océan quand Lucky arriva sur la plage.
L'air marin, iodé lui titilla les narines et elle respira à pleins poumons comme si elle ne pouvait jamais s'en rassasier.
Des mouettes virevoltaient au dessus des rochers, à la recherche de quelques crabes ou autres poissons à se mettre sous la dent.
Un peu plus haut, elle vit tournoyer Ynis, sa petite fauconne et sourit.

Elle placa ses doigts dans sa bouche et siffla un grand coup, tendit son bras droit à l'horizontale et quelques secondes plus tard, Ynis vint s'y poser.
Elle caressa le bras de sa maîtresse de son bec, puis s'affaira à happer à la hâte, les petits morceaux de viande que l'autre main lui proposait.
Une fois le ventre plein, elle sautilla jusqu'à son épaule et s'y cala confortablement.

Lucky progressa sur la plage et vint s'assoir sur un rocher.
Elle jeta un oeil en haut de la plage et s'assura que son vieux cochon, Eugène était bien resté tranquille, tout là haut. Elle le vit se rouler dans les aiguilles de pin et déambuler à l'orée du petit bois de mélèzes, qui avec le soleil matinal, avaient revêtu une splendide couleur bleutée.

Elle caressa doucement Ynis et vint poser ses mains sur son ventre qu'elle caressa aussi longuement.
Puis comme si elle parlait à l'animal, ou plutôt à elle-même, elle murmura :

Tu te souviens ... Rappelles toi de tout ! Les joies, les peines, les trahisons et puis le bonheur retrouvé.

Elle se remémora chaque instant de sa vie, de son enfance "sucrée" à Lyon au milieu des filles de rien à sa rencontre un jour d'un bel inconnu à Mimizan. Du premier baiser échangé avec lui au bord d'un bassin à l'annonce qu'elle lui avait faite deux jours plus tôt : il allait être papa.

Lucky sourit à l'Océan, sourit au bonheur, sourit à la vie !
Elle n'avait plus aucun doute, elle goutait enfin et pour toujours, l'espérait-elle, au bonheur complet.
Elle se redressa et se leva doucement.

Voles Ynis, voles ma chérie ...

La fauconne décolla aussitôt et partit rejoindre Eugène, qui attendait patiemment là haut.
Lucky se remit à marcher lentement en direction de ses deux amis, et mit plusieurs minutes à les rejoindre.
Le cochon se frotta contre ses braies, Ynis rejoignit son épaule et ils partirent tous les trois en direction du village.

Allez les enfants, je dois encore passer par l'Eglise, y prier La Vierge Marie, Sainte Mère de Dieu, et puis aller ouvrir la Taverne.
C'est un bien beau dimanche que nous allons vivre là, j'en suis sûre.

Les trois ombres disparurent progressivement derrière une dune de sable encore froid, mais bientôt réchauffé par ce soleil, qui allait taper fort encore aujourd'hui.
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kah' après une nuit plutôt agitée par sa conversation avec Oba à l'auberge s'était levée tôt ...
Elle marchait sans but précis et ses pas la reconduire sur cette plage ..
Elle se déchaussa et marchait le long le l'eau, un petit vent frais caressant son visage et les embruns en cachaient les larmes ...
elle scrutait l'horizon ...
Ses certitudes ...tout partait à la dérive comme cette petite embarcation qu'elle distinguait au loin sans personne pour la mener...
Elle ne savait plus où se diriger ni comment revenir en arrière...
Ses pas la menèrent jusqu'à un rocher où elle se cala les bras croisés sur ses genoux et la tête posée dessus ....
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Elle regardait Oba, un peu surprise de le trouver à ses côtés ...
Levant les yeux vers lui, interrogatifs et l'écoutant lui murmurer ces mots de réconfort ..elle lui sourit et l'enlaça à son tour ...
elle se souvient de ses prières en l'église de Castillon juste avant leur son départ ... et nan Aristote ne l'écoutait que trop peu en ces instants ...elle qui voulait éviter de faire souffrir ses proches c'était râpé ... elle s'en voulait tant d'avoir parlé ...
Elle se leva ...prît la main de Oba ...

Tu veux marcher un peu ...parler un peu ?
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Kah’ surprise d’une telle réaction le regardait un peu abasourdie…décidément la nature humaine l’étonnerait toujours et celle de Oba la surprenait d’agréable manière …

Elle se laissa entrainer dans celle danse ou pour toute musique ne résonnait que leurs rires, le cris des mouettes et le souffle du vent …

Ils continuèrent à rire encore et s’élancèrent vers l’eau ..
Sans réfléchir à ce qu’ils été vêtus …ensemble ils se jetèrent dans le courant…
S’ensuivirent des instants délicieux .. partage de leur émois respectifs… ils étaient seul au monde pour une fois …

Ils n’avaient pas vu le temps passer et la luminosité leur indiqua que l’heure du déjeuner était largement passé …

Euuu …Oba ? si on allait manger ?

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les tavernes étant fermée, condor arriva sur la plage. il chercha un coin tranquille , isolé. il s'allongea sur le sable et contempla les étoiles. il pensait a tous ses amis : form, kiriell, lelie, lise, bill, jenn, baptiste et bien d'autre....
il fini par fermer les yeux et s'endormir, laissant couler une larme qu'il ne pouvais contenir.....................................................

les premiers rayons de soleil commancaient a carresser doucement le visage de condor qui se réveilla. il ouvrit les yeux et se releva. il s'étire.....

"rolala.... que s'est-il passer?? j'ai un de ces mal de crane moi ce matin......"

il regarda a droite et a gauche, ne vit personne. il se déshabilla alors et fit trmpete dans l'océan encore un peu froid de la nuit. il nagea tranquillement, puis se mit sur le dos, se laissant porter par l'eau.............

Formarie se rendit à la plage pour une balade en attendant l'arrivé de son amour. Elle était impatiente alors cette promenade lui ferait du bien. Ensuite elle retournerait en taverne l'attendre.

Rhoooooo Floooooooo... arrêttttteuuuuuuuuu... j'vais mettre des plombes à me recoiffer maintenant !!!
Et pis voualàààà chui grognon... là... En plus, j'avais postulé sur un emploi... ils ont même pas voulu de mouaaaa "pas assez costaud qu'ils ont dit" ...

Ben du coup... on part dès ce souarrr... dès que je me serai recoiffé hein ^^ j'peux pas arriver dans un nouveau village déguisé en hérisson hihi

Et toi... t'as bien dormi on dirait... t'aurai pas fait de beaux rêves par hazard ??? Met avis que tu n'as pas pensé aux gros poissons c'te nuitée ^^ ... Mais plutôt à des trucs plus... agréables... hihi... t'aurai pas rêvé d'un prince charmant... madame qui veut pas se marier... LA célibataire endurcie ???

Allez viens... lève toi... viens tremper tes petits petons avant de partir... sinon... on part pas... on reste ici pendant une semaine"



*Trouve la bouteille d'eau de vie sous les peaux de Flo... la lui vole et part en courant vers l'océan*

Nessty se promenait sur la plage en retour de sa soirée taverne. La rouquine n'était pas dans son auberge, le ciel était vide de nuages, une chaude brise de fin d'été venait se perdre dans ses cheveux. Elle tourna la tête pour scruter autour d'elle.

Personne ? Allez zou !

Le laçage de son corsage fut défait en un tour de main, la chemise glissa sur ses épaules, le reste de ses haillons tomba dans un déhanchement. Enjamber le tas de frusques, marcher nue sous la lune, se diriger vers l'océan et sentir l'eau vive l'entourer de sa fraicheur, ouvrir les bras pour chasser les flots devant elle, se laisser porter dans le bercement, oublier la rive, se retourner pour ne voir qu'une mer d'étincelles devant elle, nager pour laisser milles douceurs parcourir sa peau....

Quel bonheur....

Depuis le temps qu'elle rêvait de se baigner ainsi
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Mangez des Carambars au lieu de vous prendre le chou à chercher ce qui n'est ni dit ni pensé.

Le clapotis de l'eau à peine perturbé par ses gestes lents, le reflet argenté de la lune ondulant sur les flots, le........

Une voix familière qui l'interpelait, juste là, à quelques mètres.

Nessty, sous l'effet de surprise, en oublia ses rudiments de nage. Elle, habillée simplement par l'océan, les joues cramoisies, à penser à sa pudeur, bouche ouverte, tenta de se débattre pour retourner vers la plage. Même pas le temps de se demander comme elle fera une fois hors de l'eau, qu'elle commençait déjà à couler. Fouettant l'eau pour rester à sa surface, prise de panique.

Mac ? Mac !

Mais le fuir au plus vite ! Il la connaissait, il l'avait déjà vu dans une situation peu avantageuse pour une damoiselle. Pas lui, par pitié, pas Mac ! Nessty cherchait des pieds un sol pour y prendre appui. Sa tête disparue sous l'eau, elle continuait à se débattre.
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Mangez des Carambars au lieu de vous prendre le chou à chercher ce qui n'est ni dit ni pensé.

Nessty ne savait plus contre quoi elle se débattait. Ne maîtrisant plus aucun de ses gestes, ne maîtrisant plus son souffle, elle essayait de happer de l'air par tous les moyens. Nager pour chasser milles douleurs qui emplissaient ses poumons, se retourner pour s'éloigner de cette étendue infinie sous elle, se débattre dans ce harcèlement de flots, rechercher à tout prix la rive, refermer ses bras pour s'accrocher à cet ami, sentir l'eau relâcher son emprise, sortir de l'océan soutenue par son sauveteur et se laisser tomber sur la plage, nus sous la lune.

Quel horreur....

Depuis le temps où elle avait rêvé de se baigner ainsi, vlà qu'elle avait manqué de se noyer. On lui avait pourtant dit qu'elle n'était qu'un marin d'eau douce. La vlà maintenant en train de cracher toute l'eau salée inhalée, cherchant encore à retrouver son souffle.

Le ciel était toujours vide de nuages, la brise de fin d'été s'était rafraichit et venait la faire frissonner sous ses cheveux trempés. Elle tourna la tête pour voir que Mac la scrutait, fort discrètement certes et toujours avec son habituelle distinction de gentil homme, mais quand même...

Nessty oscillait entre l'envie de fuir au nom de l'affront à sa pudeur de donzelle promise, celle de rire d'avoir été elle une vulgaire greluche surprise de la sorte et celle de pleurer pour exhorter la peur de la noyade qu'elle venait d'éviter de justesse. Elle n'eut le temps de choisir quel ressentiment l'envahirait en premier que déjà une couverture, sortie d'on ne sait où mais l'on savait Mac plus que galant, lui recouvrait les épaules.

Merci Mac.

Puis lâchant un petit sourire mi-gêné mi-moqueur :

Me faire flancher le coeur de la sorte et en mer... Y avait pas meilleur moyen de te débarrasser de moi l'ami !
Mais que fais tu ici ? A cette heure ci ?
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Nessty écoutait Mac. Elle avait encore du mal a retrouver la régularité de sa respiration et restait allongée là sur la plage, sous une couverture qui la démangeait plus qu'elle ne la réchauffait.

Pendant que Mac rebondissait sur ses mots en oubliant soigneusement de lui répondre, le coeur de Nessty continuait à s'emballer malgré l'issue heureuse de cette brève baignade. Les doigts de la donzelle emprisonnèrent quelques brisures de roche, érodées probablement par des années de vas et viens aux fond de l'océan. Elle les faisait glisser du bout des doigts jusque dans sa paume, en perdit quelques uns dans la toux qui la saisissait encore ci et là.

Roooooo Mac ! Tout ça pour t'entendre dire que tu es bel homme ? un mignon qui sait se montrer prévenant avec les damoiselles ? un...

Nessty laissa ses yeux parcourir en toute liberté Mac et jeta malicieusement quelques grains de sable sur son torse que la lueur bleutée de la lune était loin de désavantager.

Mmmmm en plus pas mal à ce que je peux voir. Sais tu que t'es nu...

Nessty sentit la confusion l'envahir et le rouge lui monter aux joues. Que venait elle de dire ? Que venait elle de faire ? Elle enfuit sa tête dans ses bras en toussotant stupidement pour faire diversion, pour expier son indiscrétion, pour dissimuler un quelconque trouble. Un trou dans le sable pour y mettre la tête eu été le bienvenu mais voilà que déjà l'évocation du nom de son tendre la fit sursauter. Horrifiée, apeurée, paniquée, acculée ? Naaan, rien de tout cela. De son regard innocent, elle balaya la plage dans l'espoir d'apercevoir Rorkh.

Bah, pas envie de me noyer, cela ne me plait guère après ce que j'ai pu en goûter. La lame me parait être plus radicale et plus rapide... Tu la gouteras bien avant moi si tu ne te couvres pas un peu et qu'il te découvre ainsi...

Nessty se laissa aller à sourire dans la demie pénombre, enfin apaisée par une présence salvatrice à ses côtés, et déposa ses lèvres sur le visage qui se tendait vers elle, n'osant rire de peur d'attirer l'attention d'un promeneur nocturne, n'osant qu'effleurer furtivement le front de Mac pour éviter toute fausse interprétation.

Au fait, merci de tout coeur de m'avoir ramenée sur la plage.

Quant à mes réponses, j'espère que mes questions n'étaient point ambivalentes comme pourraient l'être les tiennes et je m'en fais le devoir de t'apporter une réponse franche.

Tu sais que mon coeur est pris, tu sais que ma vie à lui est unie, tu sais qu'à lui seul je me suis promise, tu sais que sans ses attentions je ne tiens guère en place, tu sais que sans ses bras l'insomnie me poursuit...

Nessty posa sa tête sur son avant bras pour écouter Mac soupirer, un frisson lui parcourant le dos des épaules aux reins. Satanée couverture qui lui piquait la peau mais ne lui apportait pas chaleur.

Je suis venue ici dans l'espoir d'écourter mon attente sous les caresses des flots et de devancer son arrivée matinale en sacrifiant mon repos.
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Comme chaque fois qu'il était désorienté, Saga se dirigeait vers la mer, mais cette fois il courait vers le bord des falaises. Il pleuvait mais l'humidité de ses joues n'était pas due qu'à la pluie. Ses pieds s'enfonçaient dans la boue, mais la lourdeur de ses pas n'était pas du qu'à la terre qu'il soulevait. Il pleurait, et avait l'impression de porter un poids écrasant sur ses épaules. Elle voulait tout arrêter, partir loin, sans lui. Elle voulait qu'il l'oublie, qu'il aille avec une autre, alors qu'il ne pensait plus qu'à elle, qu'il ne voulait que le refuge de ses bras. Il avait essayé d'oublier, de se dire que ce n'était qu'un mauvais rêve, qu'il se réveillerait à ses côtés comme tant de fois. Mais aucun néant n'était venu apaiser son esprit, aucun réveil n'avait fait fuir au loin le cauchemar, les mots étaient toujours là, noirs sur blanc. Il l'aimait, était-ce si dur à comprendre ? Ou bien était-ce lui qui n'avait pas su lui faire comprendre ? Il se souvint "Pas que mes sentiments ne soient plus là..."... Alors pourquoi ? pourquoi ? pourquoi ? Cette question tournait dans sa tête, se heurtant à son crâne, lui faisait mal. Il s'arrêta de courir, plus de dix mètres au dessus de la mer déchainnée. Elle était verte et agitée, mais ce n'était rien par rapport à ce qu'il ressentait. Il avait l'impression d'avoir le coeur explosé en dizaine de milliers de morceaux, qui se seraient transformés en lame d'acier tout en continuant de battre dans sa poitrine. Mais le pire c'était encore qu'on avait du lui déchiré et lui arraché un bout de son âme, et qu'on s'amuser à pétrire ce qui en restait avec un sadisme diabolique. Alors qu'il fermait les yeux douloureusement pour essayer d'étouffer la douleur, ce qui avait pour effet de lui faire voir son sourire, c'est dans son épaule gauche que la douleur se déchainait, et celle là était bien plus réelle bien que moins intense. Un sourire, cette question qui tournait, et tournait encore, la douleur dans son épaule qui augmentait peu à peu, des lames battantes dans sa poitrine, il voulait crier, hurler à en perdre la voix, mais quoi ? et surtout serait-ce vraiment utile ? La douleur dans son épaule l'obligea à tomber à genou, les poignards de son coeur s'en donnèrent alors à coeur joie... pour la première fois, il regrettait d'avoir rencontré Esperenza... Blanche... Il sanglotait, et articula tant bien que mal:
S'il te plait... ne me laisses pas... pas déjà... pas comme ça... pas sans toi...
Il respira comme il put.
pas sans toi ... profonde inspiration, PAS SANS TOI !!!!
Il se laissa aller à pleurer franchement... Il ne comprenait pas, ne voulait pas comprendre, ne voulait pas qu'elle parte. La douleur se faisait de plus en plus intense, de plus en plus elle l'isolait du monde extérieur. Il finit enfin par ne plus rien voir, ne plus rien sentir, ne plus rien entendre, ni la mer, ni la pluie, ni le vent, seulement cette douleur dans sa poitrine. Et puis plus rien, même pas son souffle. Etait-il mort ici et comme ça ? déjà ? et sans toi ?

Flanquée d'Eugène dans les jambes et d'Eve dans les bras, Lucky arriva au bord de l'Océan.
Son mal de tête du matin même était un peu passé et elle s'était dit qu'un grand bon bol d'air marin, finirait de la remettre en forme.

Elle avait peu vu son conjoint aujourd'hui, tantôt en formation pour rentrer dans la police, tantôt en affaires. Il lui manquait comme à chaque fois qu'elle se sentait un peu délaissée mais par habitude, elle savait aussi qu'on ne gardait pas un homme indéfiniment sans un peu de concéssion.
Alors elle ravala sa peine et son amertume et s'avanca sur la plage en direction de son endroit fétiche.

Elle s'y installa bien confortablement, après avoir déposé Eve, endormie sur une serviette à l'ombre, non loin d'elle.
Eugène vint s'installer tout contre elle, lui offrant son ventre comme oreiller pour sa tête encore fragile.

Elle sourit et s'éxécuta, après une séance de gratouilles intensives !

Elle pensa à son travail de Tribun, elle était ravie car cela lui plaisait vraiment et puis depuis deux jours, les résultats commençaient à venir : pas moins de 4 filleuls cherchant des parrains ! Formidable ... le pari était à moitié gagné, mais surtout ne pas s'arrêter là, il fallait poursuivre ses efforts.

Et puis elle envisagea l'avenir. Elle songea à ses projets un peu plus sérieusement que d'habitude, prit le temps de tout analyser et en arriva à la conclusion que : pourquoi pas elle ?

Oui !! Effectivement pourquoi pas toi ? Pourquoi pas toi Lucky ?
Tu te sens inférieure ? Tu ne l'es pas et tu le sais ...
Tu te sens novice ? Et alors, tu n'es pas seule et on t'aidera ...
Tu doutes de tes capacités ? N'importe quoi ... Rappelles toi bien de ton passé, ne l'oublies jamais surtout et regardes le chemin parcouru.

Elle sourit car sa petite voix intérieure, venait une fois de plus, de lui river son clou.


Elle se laissa aller aux bruits de l'Océan, ferma les yeux et s'endormit pleine d'espoirs pour l'avenir.
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Lucky se réveilla peu après et sursauta en voyant Cyra près d'elle.

Ohhh Cyra, pardon ! Tu m'as fait peur.

Elle le regarda un moment bercer Eve et lui sourit.

Tu seras un papa formidable Cyra.
Brrrr il commence à faire frais, tu me raccompagnes au village ?

Elle ramassa ses affaires, et partit avec Cyra, tenant toujours la petite fille dans ses bras.
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Sophie était peinée de voir les choses se dérouler ainsi à La Rochelle. Tous ses amis allaient partir non pas pour découvrir le monde mais car ils ne se sentaient pas bien à La Rochelle.
Elle fit quelques pas dans le sable en se disant qu'elle aussi fuyait cette ville.

Aller parcourir le monde...Quelle belle opportunité, je vais apprendre plein de choses. Et puis, je suis si bien accompagnée...

Sophie continuait de marcher dans ce sable si fin, elle aimait sentir l'eau fraîche lui recouvrir les pieds.

Elle attendait, peut être en vain, que le beau voyageur qui l'avait escorté depuis Saintes vienne la rejoindre, mais arriverait-il à la trouver?

Sophie s'assit dans le sable, regarda l'océan et se mit a rever de voyage.
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Bléicultrice de La rochelle
Soeur de Formarie

Sophie vit arriver au loin la silhouette du beau voyageur qui l'avait accompagné depuis Saintes, son cœur se mit à battre un peu plus vite.
Enfin il arrivait, elle avait l'impression de l'avoir attendu des heures.

Elle se leva pour accueillir le bel homme et lorsqu'il la salua, elle crut chanceler.Sa voix l'émerveillait, elle aurait pu l'écouter pendant des heures!

Bonsoir Mon Cher Messire, avez vous passé une bonne journée?

Puis-je m'installer à vos côtés ? Si ce n'est point trop indiscret, expliquez-moi donc pourquoi vous semblez si mélancolique.

Ils se rassirent ensemble sur le sable encore tiède.

Messire, je suis juste peinée de voir partir ma soeur bien loin de La Rochelle. Elle est ma seule famille.

Sophie se tut un moment et regarda l'horizon.

Elle était heureuse d'avoir trouvé un compagnon de voyage. Celui-ci la troublait au plus profond d'elle même.
Elle tourna la tête vers Gadlu, le regarda longuement.
Le sourire revint sur son visage.

Messire, vous ne savez pas à quel point je suis heureuse de voyager avec vous.

Sophie regarda l'océan et se dit que cette belle plage allait tout de même lui manquer. Elle aurait bien l'occasion d'y revenir et pourquoi pas d'en découvrir bien d'autres accompagnée de Messire Gadlu.



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Bléicultrice de La rochelle
Soeur de Formarie

Après être passée soutenir son maire préféré, Lucky avait eu envie de venir à la plage, pour profiter de cette belle journée d'automne où le soleil brillait encore.

Elle y arriva, paisible et heureuse, se rendit à son endroit fétiche et s'y installa confortablement.
Après s'être délassée de la sorte, elle décida qu'un dernier bain avant l'hiver lui ferait le plus grand bien.

Elle regarda aux alentours, et ne voyant personne, se déshabilla.

Dans une nudité totale et parfaite, elle avança en direction de l'eau.
Son corps se raidit quand elle y pénétra car en cette saison, la température restait bien fraîche.
Elle nagea un peu loin pour se réchauffer et se détendre.

Puis au bout de quelques temps, elle se décida à sortir de l'eau et à rejoindre ses affaires.
Elle resta un long moment là, nue et fière, heureuse de se sentir seule et belle.

Elle s'allongea au soleil, laissant peu à peu ses rayons la réchauffer.
Elle ferma les yeux, et laissa ses mains parcourir son corps, pour sans doute, se débarasser du sable qui collait à sa peau blanche.

Tout en haut dans le ciel, le soleil ne brillait que pour elle, elle en était sûre et elle s'abandonna, gémissante et tremblante, aux assauts brûlants de son amant astral.
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Muze était partie faire un tour sur la plage pour profiter du dernier
soleil

car le temps si beau n allais surement durée,

elle enleva ces botte et essais de tremper ces pieds

oups elle ressort vite l eau est devenue bien trop froide,

elle marche dans le sable qui lui est plus chaud

puis au loin elle voit quelqu un qui gesticulait sur la plage,

elle se demande qui cest sa

puis en continuant elle se dit mais heu c est condor

bas sa alors, le voila il fait comme don quichotte il se bas contre des moulins

puis elle eclate de rire,

hou hou condor tu fais quoi la !!!
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MUZELINNE maman du petit Toine
TRIBUN DE LA ROCHELLE
boulangère

muze s assoie sur le sable a coté de condor et lui dit :

alors comme sa tu t entraine a l épée !!

tu as raison car si ta une epée et ne sais pas t en servir tu aurais bonne mine si tu était attaquer par des bandits

et elle se met a rire,

et bien moi je faisait un tour sur la plage avec ce beau et dernier soleil sa ma fait envie, mais bon j ai voulue me trempé les pieds mais l eau est devenue trop froide vraiment..

puis elle essuie le sable de ces pieds et remet ces bottes .
bon et bien voila , puis elle devien silencieuse, et regarde au loin le soleil a lhorison .,
elle frisonne et dit , bon et bien condor je vais te laisser continuer a
t entrainer, elle lui souris , aller courage tu vas y arrivé..
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MUZELINNE maman du petit Toine
TRIBUN DE LA ROCHELLE
boulangère

Muze cétait levée trés tot ce matin elle avait mal dormie ,
alors avant d aller a la taverne et a sa boulange est venue faire un tour sur la plage,
elle regarde la mer qui était calme, pas comme son coeur lui il lui faisait mal, elle avait l impresion que son amour lui echapait,
se dit que l amour est toujour beau au debut et que tout doucement son amour a lui s en vas doucement
elle ne savait plus que faire, que penser,
elle continue a marcher le long de la plage regarde le soleil qui se lève a
l horison..
puis arrive près des rochers,
alors elle s assoie et se met a réflechir !!
pense pourquoi arrive t elle a aider les autres et pas elle ??
puis ferme les yeux et ecoute la mer qui comme des claques tapent sur les rochers
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MUZELINNE maman du petit Toine
TRIBUN DE LA ROCHELLE
boulangère

Muze d un seul coup sursaute , elle voit une ombre devant elle,

bruquement elle relève la tete et vois Cyra
elle le regarde et lui dit merci beaucoup de ce que tu viens de me dire
mon coeur, je t aime aussi tu sais
elle lui sourit,
mais releve toi cyra ne te met pas a genoux devant moi, l aide a se remetre debout ,
et l embrasse tendrement a son tour lui prend la main et lui dit vient marchons mon coeur ...
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MUZELINNE maman du petit Toine
TRIBUN DE LA ROCHELLE
boulangère

voulant visité la plage, lechevalier alla y faire un tour. elle éait imense, et l'océan encore plus. il s'allongea sur e sable, face a l'océan et s'y étand un peu

Après avoir quelque peu dormi, Miss était allé voir en taverne pour tacher de s'integrer un peu..

Seulement a peine avait elle ouvert la bouche qu'on lui dit qu'elle faisait fuir les gens et apparement elle aurai du le prendre avec le sourire car l'ayant quelque peu mal pris, vexée, on lui dit qu'elle dépassait les bornes alors qu'elle avait a peine ouvert la bouche (en plus ma remarque été hrp! donc muze dire que miss a fait fuir le nouveau c'est faux il a cas au moins faire correctement semblant d'etre nouveau).

Le coeur meurtrit, se sentant mal aimée, elle retourna a la plage en solitaire là où au moins personne ne la jugeait ou ne la critiquait.
Un prince qui habitait là que depuis quelques jours avait osé me crier dessus alors qu'il n'est pas chez lui enfin pas encore a mon gout et c'est pas en traitant les villageois comme ça qu'il va se faire aimer.. voilà ce que pensait Miss. Seulement faire le poids face à un prince.. enfin vous imaginez bien que jeune fille menuette qu'elle était.. pas beaucoup de chance.. puis Miss n'aimait pas les affronts et préfera sortir que s'énerver bien qu'elle en fut d'autant plus affectée.

Décidément rester dans cette ville était pour elle vraiment difficile.. il n'y a qu'avec lui qu'elle se sentait bien et pas menacée.. Seulement voila il allait pas etre la pour elle sans arret puis il a surment bien mieux a faire donc deux solutions s'offrait à elle:
Partir retrouver Del en pensant a Lui et en ayant toujours le regret de ne pas etre restée ou rester et oublier Del sachant que Del lui ne l'a laisserai jamais tombée alors que Lui elle ne le connaissait que peu.

Elle s'affala dans le sable retenant ses larmes.. elle avait vécu pire sensation de tristesse, cela ne ferai que la renforcer pis c'est tout

C’était décidé aujourd’hui zézé conduirait sa fille au bord de l’eau
Le soleil brillait enfin ! Cela faisait plusieurs jour que la pluie tombait sans interruption au grand désarrois de l’enfant qui faisait la vie a sa mère et a colle pour enfin aller voir l’océan

Tout 3 se dirigèrent vers la plage dans un joyeux brouaha
Mel ne lâchait pas la main de colle et zézé sourit en la voyant le bader et le saouler de paroles
La jeune mère avançait un peu pensive laissant l’enfant faire son eternel monologue …
De temps en temps elle croisait le regard de colle et tout deux souriaient amusé …

Puis tout a coup la plage apparue derrière une dune..
Le marrai était basse et on pouvait voir un band de sable humide sur toute la longueur jusqu'à perte de l’horizon

Zézélique sourit en se disant qu’il y aurait surement des trésor marin pour faire un bon repas pour ce soir, peut être trouverons des crabe ou des palourde
Elle partit un peu en avant en admirant le paysage qui s’étirait, decidément elle pourrai venir et revenir le spectacle serai toujours aussi beau et surement encore plus quand son bonheur était entier
Ici accompagner par les deux seuls amours de sa vie elle était comblée

Elle avança et tout a coup ses pieds s’enfonçérent dans le sable
Elle allait continuer quand une idée lui vint
Elle s’approcha de sa fille et lui dit en s’accroupissant devant elle

Mel retire tes chausse tu va voir comme c’est doux le sable

Et en disant ses mots zézé retira les siennes et laissa avec plaisir le sable envahir la tempe de ses petit pieds ….

Alors que les Arendaises étaient en train d'inonder coll celui-ci se retourna et fonca sur Mel qui fut tremper jusqu'au os. Puis il lui mit une algue sur la tete. Mel étoné resta imobile sur le moment et regarda coll plaquer sa mere. Elle s'appréta a riposter lorsque tut a coup elle sentit quelque chose dans sa petite culotte qui lui servait de maillot.

Mel grimaca jusqu'en en louche dit


haaaaa jai quelque chose dans ma culloooootttteeer.

Elle sortit la chose précipitament mais cela fut difficile car il giguoté dans tout les sens. Mais avec une tenacité Mel parvint a le sortir et découvra un poisson. Elle regarde le poisson et coll et eu soudain l 'idee de le lui balance dans la tete pour qu'il lache sa mere.

Elle l'interpella donc en disant


etttt tonton collll
youuuuu

Puis au moment ou coll se retourna elle lui envoya le poisson en plein village. Coll se recut donc le petit poisson en pleine face

Extraelle était bien ennuyée. Son curieux nouvel ami, De_Mesdeuzes, qu'elle surnommait affectueusement Dems, n'avait rien trouvé de mieux à faire que de lui coller dans les pattes sa petite nièce, qui sortait du couvent qui plus est. Enfin, plutôt, il lui avait demandé d'avoir une conversation avec elle et de faire son éducation. La thouarsaise se demandait depuis ce qu'il avait bien voulu dire par là. Et surtout, pourquoi il avait eu l'idée saugrenue de s'adresser à elle, qui n'avait jamais eu de parents, qui avait été élevée par un esprit libre et peu conventionnel, bref, qui ne savait guère ce que les gens plaçaient exactement derrière ce mot. On lui reprochait souvent de ne pas en avoir, justement, alors...

Elle avait proposé à la jeune fille une balade sur la plage, profitant d'une brise légère qui avait chassé les nuages, et rendu cette journée d'automne presque agréable malgré l'air un peu frisquet, en se disant qu'elle pouvait toujours commencer par faire connaissance. Ça ne mangeait pas de pain. La donzelle était en outre de charmante compagnie, esprit vif, jeune beauté qui se révélait, croquante et craquante à souhait. Pas vraiment le genre de pensionnaire habituelle du couvent d'ailleurs... Rassurée déjà sur ce point - elle ne goûtait guère la compagnie des nonnes, ni de tout ce qui était un peu trop proche du Très Haut et en oubliait ses appétits terrestres - elle n'en était pas moins perplexe sur la tournure à donner à la conversation, et tout en marchant gaiement avec Malvina, panier de victuailles au bras, se demandait silencieusement ce que Dems attendait au juste d'elle. Plus qu'inquiète, elle repensait avec consternation à la mauvaise influence qu'elle avait eue sur sa jeune et brillante protégée, Eligen, devenue une petite pécore insolente qui n'en faisait qu'à sa tête, et qui, à son grand dam, se jetait sur le premier venu, si possible pleurnichard et dépourvu du moindre soupçon d'intelligence.

Elle soupira tout en reportant son attention sur Malvina. Raaa, l'amour, une drôle de chose qui rendait n'importe quelle femme, aussi forte, intelligente et indépendante soit-elle, plus stupide qu'un escargot décérébré. Elle-même, d'ailleurs, en ce moment...

Grâce au ciel - ou à une pure coïncidence, le lecteur choisira - une apparition soudaine vint chasser l'éclair de lucidité qui aurait pu plonger la pauvre Extraelle dans une analyse introspective pour le moins douloureuse, ou dans une séance d'auto dérision qui n'aurait pas manqué de se terminer par une violente noyade dans l'alcool.
Elles venaient de gravir une dune parsemée de quelques graminées, et l'immensité de l'océan se déroulait sous leurs pieds. Envolées ses pensées affligeantes, la thouarsaise n'était plus que mirettes dorées écarquillées, narines frémissantes et enivrées d'embruns, horizon bleu et sans limites.
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Hmm. L'océan. On lui en avait parlé, bien sûr, mais elle ne l'avait encore jamais vu. Et n'y avait jusque là pas attaché une grande importance. C'était juste une grande flaque, quoi, et des lacs, elle en avait vu des centaines dans ses pérégrinations... Sauf que là, devant cette immensité mouvante, étendant à perte de vue ses flots lascifs et gémissants, elle ressent comme un choc, ou une révélation. Un peu comme pour sa première cuite... non , c'est plus fort que ça. Son premier homme alors ? Même pas, il avait pas été si terrible que ça, le bougre. Mais c'est bien la même ivresse sans retenue, le même plaisir des sens sollicités en même temps, dans un tourbillon joyeux et euphorisant.

Extra. Tu viens ?

Tirée de cette union fusionnelle avec ce paysage sans limites et aux multiples possibles, par ce petit appel joyeux lancé par la jeune fille qui court en contrebas, pieds nus et cheveux au vent. Extraelle sourit et commence à descendre la déclinaison sableuse prudemment, manque de chuter, sent le sable rentrer dans ses bottes lacées, finit par s'asseoir et les retire, ainsi que ses bas. Puis se met à courir derrière Malvina.

Quelques instants plus tard, elles ont posé les paniers et leurs chausses sur la plage, à l'abri d'un rocher, et marchent au bord de l'eau glacée comme deux enfants, s'aspergeant en riant. La Thouarsaise, prise d'une impulsion subite, se penche sur l'eau miroitante, cueille quelques gouttes au creux de sa main, et les verse dans sa bouche, pour mieux goûter l'instant.
La sensation est acre et terriblement forte, l'eau lui brûle la gorge et les entrailles, et elle rit de sa propre bêtise en toussant et s'étouffant à moitié, ravie de sentir en elle l'empreinte de cet amant liquide.

Elles finissent par retourner à leurs affaires, et s'enroulent dans une couverture en se jetant des regards complices. Extraelle ne pense plus du tout à la mission confiée par Dems, elle se sent juste proche de cette inconnue qui vient de partager avec elle un moment magique, et soupire de bien être malgré la froidure de la brise qui vient lécher leurs vêtements mouillés. Elle jette un regard curieux à sa voisine.

Dis moi, Malvina... Que comptes-tu faire maintenant que tu n'es plus au couvent ? Te voilà libre de décider de ta vie, et de faire tes propres choix... Quels sont tes rêves ?
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Malvina s'arrêta au beau milieu de la plage. L'immensité et l'uniformité de l'espace qui s'ouvrait à elle avait un goût de liberté. Elle respira à grandes bouffées l'air marin et s'en imprégna.

Elle se retourna vers Extraelle. Elle se rapprochait à grands pas, s'était déchaussée et se mettait à courir vers elle. Elles allèrent ainsi toutes deux au bord de l'eau. Moment de complicité ... elles n'hésitèrent pas à se mouiller malgré la froidure ambiante. Leur jeu était vivifiant et les rapprochèrent l'une de l'autre.

Lorsqu'elles retournèrent auprès de leurs affaires, Malvina ne pensait plus à rien. Seul l'instant présent comptait et cette sensation de liberté, de pouvoir aller là où elle le désirait sans avoir de comptes à rendre à personne. Alors lorsque qu'Extraelle lui demanda

Dis moi, Malvina... Que comptes-tu faire maintenant que tu n'es plus au couvent ? Te voilà libre de décider de ta vie, et de faire tes propres choix... Quels sont tes rêves ?

Malvina regardait alors le ciel, les nuages qui filaient avec le vent, qui changeaient de forme à chaque instant ou presque et qui quelques fois déssinaient une forme particulière à laquelle on donnait un sens. Les paroles d'Extraelle la sortirent de ses rêves, elle se tourna vers elle et lui sourit

Tu vois ces nuages ? Mes rêves leur ressemblent, ils sont changeants et pour autant vont toujours dans la même direction. Je rêve d'être libre comme l'air, comme le vent ... Mais riche aussi, riche d'une richesse intérieure, celle du coeur ... Etre entourée d'amis, voire d'un mari, mais ne dépendre ni d'eux ni de personne d'autres. N'avoir de comptes à rendre à personne et que personne ne m'en doive. Voilà mes aspirations profondes, sans doute ce rêve est-il inaccessible. Mais c'est un rêve ...

Elle s'allongea sur le dos, regarda le ciel et laissa voguer ses pensées accrochées aux nuages ...

Elles restèrent toutes deux ainsi allongées sur le dos, plongées dans leurs pensées.

Malvina pensait à ceux qui l'avaient si bien accueillie, à ceux là uniquement. Oui, quelques rencontres qui à n'en pas douter, allaient marquer sa vie future. Sans doute, resterait-elle encore quelques temps ici, le temps de leur rendre quelques services de pouvoir leur prouver sa reconnaissance à leur égard, mais elle rêvait de voyages, de prendre la route. Kiriell la comprendrait-il le moment venu ? Accepterait-il de la voir quitter sa demeure, de ne l'avoir égayée que quelques semaines tout au plus ? Elle ne pourrait pas rester dans cette ville, d'ailleurs pourra-t-elle se fixer ? Elle l'ignorait.

Extraelle à ses côtés était tout autant silencieuse et songeuse. Malvina s'interrogea. A quoi pouvait-elle penser ? Ce serait magique que de pouvoir lire les pensées des personnes qui nous entourent! Et puis Extra se redressa et sortit du panier de quoi manger. Malvina se redressa à son tour, s'appuya sur l'un de ses coudes en se tournant vers Extraelle, un peu sur le côté.

Malvina retrouva la parole, parla de son oncle, de leur rencontre et puis du domaine de la Rose Noire. Elle sourit, rosit un peu en repensant à cette soirée partagée avec Kiriell et Sire Sinople. Elle les aimait bien eux aussi ...

Elles repartirent ensembles vers le village, silencieuses. Malvina réalisait que la liberté, sa liberté aurait un coût. Et elle ne voulait n'avoir de comptes à rendre à personne mais elle en aurait toujours à rendre à sa conscience. Elle soupira en découvrant que tout était possible mais qu'aucun choix n'était facile.

Allez Malvina, allons donc dépenser mes écus dans cette bonne vieille taverne municipale, tout ceci m'a donné soif ! Après toute cette eau, il me faut une belle rangée de chopines pour me rincer l'oeil.

Malvina sourit en pensant au plaisir qu'elle aurait de revoir son cher oncle, qui n'oublierait sans doute pas de lui demander si la ballade avec Extraelle avait tenu toutes ses promesses.

Enfin sorti de sa retraite, comment faire autrement que d'aller savourer l'air marin. Mais d'abord sary devait aller faire un tour chez elle pour faire un peu de ménage...oh et puis ça attendras, le sable l'apel. Elle marche lentement, se remémorant toutes les fois ou elle avait parcourut ce chemin, le jour et même la nuit. Elle déboucha enfin sur la plage et s'assoya tut près des vagues. Elle pensa à sa soeur, elle ne l'avais pas vu depuis des mois.
Est-elle toujours à la Rochelle au moin?

Elle soupira puis pris une garnde inspiration pour savourer l'odeur salé de la mer. Ce village lui a manqué, cette plage qui lui a apporté tant de bonheur mais de peine aussi. Elle restas ainsi un très long moment puis se leva lentement et retourna chez elle. Elle essaira de trouver quelque personnes qu'elle connais demain, ce soir elle doit se concentrer sur la maison.

Une main douce mais ferme se posa sur l'épaule tremblotante d'Esperenza

Sans un mot, celui qui depuis des heures, sans un mouvement, observait l'étendue sableuse qui s'étendait entre la mer et le riches terres de La Rochelle ...

Jamais ne mourra cette ville qui m'a vu naître,
Jamais ne pourrais lui permettre de disparaître,
Dame Esperenza ... je vous ai très peu connu certes,
Si vous nous quittez réellement ce serait une grosse perte ...

Pourquoi, en votre âme, tant de tristesse ?
Pourquoi de votre cœur je descelle cette détresse ?
Êtes-vous si lasse de vous investir pour notre ville ?
Vous sentez-vous vraiment en son sein inutile ?

Silverstaff s'assit aux côtés d'Esperenza, une expression impassible sur le visage, les yeux cependant emplis d'une infinie et indéfinissable tristesse ...

Couvre Esperenza de sa cape

Allons demoiselle Esperenza,
Vous allez attraper la mort ainsi,
La vie vaut bien plus que cela,
N'avez vous que malheur ici ?

Son sourire s'efface, faisant place à une tristesse sans âges ...

Pardonnez moi si je vous ai dérangé,
Je ne pensais pas le moins du monde à mal,
Je vous voyais triste et le teint pal,
J'ai pensé vous tenir compagnie et changer vos idées ...

Sourit faiblement à Esperenza ...
_________________

Axe37, furieux, traversa la dernière dune avant la plage...
Brandissant son épée, il courut briser les vagues.

"Par Aristote!
Point de culs bénis dans cette ville!
L'église se meurt! A-t'elle seulement vécu naguère?"

Après moult vagues brisées, l'eau arrivant à son nombril,
Axe37, protégé par son bouclier, frappa de nouveau l'océan...

"Qu'Aristote me soit témoin!
Le Seigneur m'a envoyé au bout du monde?
Nul âme à châtier durant mon voyage!
Sommes-nous ici en terre du renouveau?"

A force de se battre contre la mer indomptable,
Axe37 commençait à peiner, et se replia sur la plage.
Plantant son épée en signe de croix, les mains sur le manche,
Il commença une prière...

"Vous m'avez fait venir ici Seigneur,
Vous connaissez mon intégrité et mes faiblesses.
Avez-vous abandonné cette ville?
Certes non, sinon je ne serai point ici.
L'océan me calme, mais jusqu'à quand?
Aidez cette ville! Chérissez cette ville Seigneur!
Ma main gauche pour protéger...
Ma main droite pour punir..."

Axe37 resta prostré...
En pleine méditation...

LJD Sarynaya, je vous ai envoyé un MP (le 13/12) car votre signature est trop grande.

Elle doit faire, texte inclus, 600 px de long sur 200px de haut pour 200 Ko max.

veuillez-vous mettre en conformité.

Merci.
_________________
Chef Censeur du Poitou

Réclamations par MP et uniquement par MP

Sary suivi le regard d'Ebelle
-oh il pri maintenant...ne le dérangeons pas il semble avoir besoin d'être seul... Bon je t'invite chez moi boire un bon hydromel chaud chaud ça te dit?

Votre signature n'est pas aux normes.
Je vous ai envoyé un MP.
Merci de vous mettre en ordre le plus rapidement.

{Catwoman}

Kiliana déposa les besaces dans la chambre de l'auberge et sauta au cou de son fiancé, fatigué par leur périple poitevin.

- Allez Theud, viens! L'océan nous attend!"

Kil piaffait d'impatience...

Les deux tourtereaux se laissèrent guider par les brouhahas de la criée rochelloise et par les cris stridents des sternes et des goélands. Kil aperçut la grève où des pêcheurs rafistolaient des filets. Elle lâcha la main de Theudrik et courut vers la plage.

Elle Le vit! Dans son immensité bleu-de-gris, dans son étendue profonde et violente, dans son infinité ondulante et houleuse, dans sa force atlantique et herculéenne. Monstre puissant et indomptable, qui recrachait de sa gueule écumeuse goémons et varech, mangeait les séides de Poséidon téméraires.

Ebahie, ébaubie, Kiliana s'ébaudit. Le spectacle était grandiose, elle applaudit!


Elle embrassa du regard l'horizon. La marée montait. Les rayons du pâle soleil d'hiver faisaient danser sur la surface saline des zébrures gris argent. Des rochers écorchés se dressaient vers le ciel comme s'ils imploraient les dieux de les sauver de la noyade.

Kiliana offrit son visage lilial au vent et aux embruns, emplit ses poumons d'air iodé. Theudrik rejoignit la jouvencelle admirative, passa ses bras autour de sa taille, et contempla avec elle l'étendue outrecuidante.

Leur silence en disait long sur leur bonheur...

Kiliana et Theudrik contemplaient amoureusement l'océan quand ils entendirent crier leur nom parmi les ressacs. Kiliana sursauta, parce que nul ne les connaissait à La Rochelle...

-Theud, à Poitiers les arbres parlent, ici, ce sont les mouettes!!

Intriguée, Kil se tourna. Une silhouette encore imprécise courait vers eux, bras en l'air. On aurait dit quelqu'un qui essayait d'apprendre à voler!
Quelques sauts de chausses plus tard, la silhouette se précisa. Kil reconnut l'allure chaloupée. C'était elle, celle avec qui elle avait été attachée par la cheville des heures durant, lors du Concours de la Gueule de Bois... euh de la Jambe de Bois, à Poitiers! Celle avec qui elle avait vidé chopine sur chopine! Celle avec qui elle avait nagé lors du concours de la Poule Mouillée! Celle avec qui elle avait partagé des moments inoubliables de complicité et de franches rigolades!

- Draaaaaaa!!!!

Kiliana et Theudrik accueillirent dans leurs bras leur amie pictave et l'embrassèrent chaleureusement. Kil versa une p'tite larme, comme s'il n'y avait pas assez d'eau aux alentours...

- Oh Sandrae, comme je suis heureuse de te voir ici!! Mais que fais-tu par là??

Kil prit les mains de Sandrae et se recula.

- Les voyages te vont à ravir, tu es resplendissante! Allez ma belle, raconte-nous tout avant que nous ne partions pour Saintes!

Kiliana et Theudrik écoutaient attentivement l'épopée du Dragon pétulant, tout en partageant avec plaisir le vin de Bergerac que la voyageuse leur avait offert.

- Hé bien ma Dra, ton périple n'est pas de tout repos!! Je constate avec plaisir que, malgré les distances, tu n'as pas rompu les liens avec Poitiers! En effet, là-bas la vie suit son cours, des couples se forment, vont se marier!

Kiliana regarda Theud...

- Euh, pas nous... Nous voulons d'abord voyager!! Ah lala, si tu savais comme je prends goût à la découverte de nouveaux villages, à la rencontre de nouvelles personnes!

La bouteille se vidait doucement mais sûrement au fur et à mesure des commérages des trois Pictaves... Kiliana sortit de la besace de Theudrik une bouteille de Boisson rouge.

- Dra, un p'tit souvenir de Poitiers?? Tu te rappelles, c'est la boisson inventée par Merv!!! Elle en a crée une autre d'ailleurs, elle s'appelle la Boisson raide! Un vrai tord-boyaux!Ton hôtel-dieu est devenu un gigantesque alambic! On soigne désormais les maux de l'intérieur, arf!

Kil continua ses babillages: Syl qui était malade, King et Buffy qui allaient se marier et qui avaient ouvert leur échoppe, la comtesse Icie qui était cloîtrée dans le château de Salbart après l'attaque contre Levan, Zizou qui était toujours aussi adorable, Paupau qui assumait fort bien son rôle de tribun, la comtesse Lady qui n'allait pas renouveler son mandat municipal...

Les deux "chopines" étaient de vrais moulins à paroles, et qui riait, et qui buvait, et qui tapait dans le dos de l'autre... Kiliana savourait ces retrouvailles!

Elle regarda soudain Dra dans les yeux.



- Dis ma chopine... Où est Teclo?

Dra soutint un instant le regard de son amie, puis contempla longuement l'océan. La houle semblait forcir, le vent se faisait plus froid, déjà la couverture ne suffisait plus. Tandis que quelques mouettes riaient au nez d'Eole, que des cormorans piaillaient, Hadol broutait quiètement les herbes rases des dunes, inconscient des mots que Kil venait de prononcer. Dra refaisait le parcours cérébral de leur histoire, et ses doigts dessinait sur le sable d'étranges courbes, peut-être des runes, peut-être de l'eflique, peut-être rien.

Où est Teclo... Teclo... Et bien, il est par là-bas... Enfin, aux dernières nouvelles, je crois qu'il a quitté la ville, Montluçon ne lui valait rien... Il est reparti vers le sud, retrouver un ancien ami, je crois, continuer sa route... Enfin...

Voilà, tout était dit, Dra ne rajouterait pas un mot sur cette question. Leur séparation avait été douloureuse, mais sa décision était sans appel : elle resterait en Poitou. Ironie du sort, leur premier baiser avait été échangé à La Rochelle. Et c'est là qu'elle attendrait quelques jours encore. Un autre qui tardait à arriver.
Les bords de mer avaient un effet lénifiant sur l'herboriste, qui depuis Bergerac allait un peu plus calmement. Elle se saisit de la bouteille de Kil. Boisson Rouge, déjà deux semaines qu'elle n'en avait plus. Elle avait pourtant prié Thom de lui en envoyer, mais jamais la cigogne ne lui était revenue. Sans doute l'animalier pictave avait-il bu la commission. Breuvage un peu fort, mais moins amer que l'absinthe, et puis, tout était bon pour lutter contre le froid.
En bu une généreuse rasade, et murmura

Et bien, je crois que je vais aller en ville, avant de geler sur pied. Venez-vous aussi ? Ou nous pouvons nous retrouvez plus tard, en taverne, si vous le souhaitez...
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Tant va la cruche à l'eau,
Qu'à la fin elle se brise.

Theudrik avait senti la gêne de Dra, en avait un peu de chagrin pour elle et Teclo qui formaient aussi un autre très beau couple de Poitiers. Mais il se dit qu'il fallait passer à autre chose. Il se mit à raconter quelques histoires croustillantes sur les "fous des tavernes" pour faire rire Dra.
Puis les tavernes furent enfin proches : on n'avait que l'embarras du choix mais ils choisirent la première qu'ils virent, tellement leur soif était grande !
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Theudrik

On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va !

Fanfant arriva sur la plage...
Elle c'était fait embaucher à la mairie pour Garder la ville ce soir
Elle avait donc la journé pour revé sur la plage
Elle defit ces affaires, sortit une bonne couverture et s'enroula dedant...
Le regard vers le Lage et s'envola au dessus des vagues
L'océan elle l'avait revé, il était là maintenant, devant elle...

Revenant sur la plage deux jours plus tard, Dra tirait derrière elle sa petite barque de pêche. Elle salua en passant la charmante Fanfant, qui s'empressait devant sa nouvelle demeure, fort belle de fait, et tout aussi bien orientée.
Dans la poussière du chemin, derrière elle, Iron avançait, le nez dans un livre particulièrement volumineux, l'air captivé par ce qu'il y trouvait. Les chemins de la connaissance semblaient égarer ses pas un peu n'importe où, car à plusieurs reprises, il s'en fallut de peu qu'il ne chût dans le fossé. Ricanant devant ce touchant spectacle, l'herboriste n'est pestait pas moins, tant sa charge pesait à son bras.

Dites-moi, Messire Iron, m'aiderez-vous donc à franchir cette dernière côte ? L'océan nous attend juste derrière la dune. Oh, je vous prie, allons... Mais posez donc votre incunable, qu'est-ce à lire en un pareil lieu ?

Râlant encore devant son inertie, Dra escalada le mur de sable, s'enfonçant à chaque pas davantage dans le sol meuble. Mais lorsqu'elle parvint au sommet, elle en resta, souffle coupé, bouche bée. L'océan, qui lui faisait cet effet-là toujours, s'étendait à perte de vue, bien au delà de ce que ces forces lui permettraient jamais d'atteindre. Elle planta là barque et lecteur, et vive comme le vent, courut vers l'eau.
Bientôt Iron l'eut rejointe, ils mirent l'embarcation au mouillage, et dressèrent leurs lignes dans la mer. Le ciel était splendide, l'horizon sans tâche, une journée prometteuse.
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Tant va la cruche à l'eau,
Qu'à la fin elle se brise.

Au matin du nouveau jour Fanfant ouvrit ces volets sur l'océan
Le vent du large lui fouetta le visage elle fut surprise pas le froid... mais ria, n'etait-ce pas ce qu'elle voulait ? elle devait pas ce plaindre...
Au loin elle vit du monde sur la plage...
Résister au vent devait être bien amusant...
Elle ce promis de descendre un moment...

Et la Mie montra sa nage, bien maladroite, la coquille de noix godillant, hésitant inlassablement entre tribord et bâbord.. Mais le courant aidant, l'embarcation avançait placidement, dans le bon sens. Un vent de mer annonçait un retour plus aisé, chance que la donzelle n'avait nullement mesurée. Elle tendit ses gaules en pleine mer, et sortit de sa besace une légère collation. Une petite bouteille, la dernière déjà, de ses vins de Bergerac, un peu de charcuterie du même pays, et quelques poissons séchés. Le tout agrémenté de miches bien fraiches et fort appétissantes, achetées le matin même au marché local, toujours délicieusement achalandé.
Elle aurait été tentée, avant de croquer à belles dents, d'aller plonger et nager parmi les nymphes et autres Marie-Morgan, mais d'avoir simplement trempé ses pieds dans l'eau l'avait déjà passablement refroidie. Si bien qu'elle n'en fit rien, se drapa davantage dans son éternelle couverture, et souriant, offrit en partage à Iron sa pitance.

Allons, racontez-moi ce livre qui vous fascine, mon cher. Je vois bien à votre air goguenard qu'il doit être parfaitement plaisant, mais encore, dites-m'en plus.

Car la jeune herboriste connaissait les talents de conteur du sieur, lequel ne manquait jamais d'une bonne histoire à narrer. Et le plein air ouvrant l'esprit, elle espérait qu'il saurait lui composer un conte de fées.

Le temps passant, Dra releva ses gaules, oh miracle, elle avait pris ce jour-là un petit bar et un congre. Parfait, la soupe du soir serait goûtue, comme cela. Elle rangea son matériel au fond de la chaloupe, et offrit son visage au soleil. Elle souriait, trop heureuse de cet instant de toute quiétude. Prit une profonde inspiration, allongea ses jambes, effleurant le tisserand au passage. Il sortit le nez de son ouvrage, et lui rendit son sourire.

Et bien, Messire Iron, voulez-vous bien me relayer ? Vous prendrez les avirons, s'il vous plait, et nous ramènerez à bon port. Car il commence à être tard, je ne voudrai pas que nous nous égarions en pleine mer de nuit, ce pourrait être bien dommageable...
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Tant va la cruche à l'eau,
Qu'à la fin elle se brise.

Fanfant eu l'envie aujourd'hui de descendre sur la plage en coupant dans les champs elle avait reperer depuis chez elle par ou descendre. Mais elle ne pouvait évité la propriété de la Rose Noir...
Elle espèrait ne pas trop deranger son propriétaire
Elle s'arrangerait pour rester à couvert pour ne pas ce faire reperer...
Elle remonterait par la route...
Elle s'habilla chaudement et sortit de chez elle...

Le sol était froid sous ses pieds, pourtant il ne put s'en empecher.
Enlevant ses chausses pour les déposer dans sa besace, Lambert se mit à pied nu sur le sable fin de la plage.
Cette sensation lui manquait, et il comptait bien revivre tout les bons moments qu'il avait déjà passés ici!

Les gens étaient si accueillants!

L'heure tournant, pressé de retourner en taverne, il renfila ses godillons, en s'en fut vers la place, sa canne s'enfoncant dans le sable.
La Rochelle était vraiment une très belle ville!
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Il n'y a de vie et de solide esprit que celui qui prend sa source dans le coeur. Vauvenarges

La Rochelle

Grande première pour la blonde, première fois qu'elle voyait l'océan. Pas faute d'avoir essayé pourtant à plusieurs reprises. Karine s'y était dirigé à deux fois ces dernières années. Mais les choses ont finalement fait qu'elle n'avait pas pu toucher au sable fin de la côte Atlantique.

Le Liam a encore disparu on ne sait où, peut être à la charrette, prêt à repartir, ou encore près d'un arbre à regarder si la hauteur de ce dernier lui convient pour être suffisament perché. Ca tombe bien ou presque, l'est pas sure de vouloir y aller en compagnie, même très agréable. Se retrouver seule, l'avait pu le faire tout le temps ou elle avait été dans l'Poitou. Mais elle ne s'était jamais, ou n'avait encore jamais voulu se retrouver seule face à elle même. Un bilan, faire un bilan de ce qui s'était passé ces dernières semaines.

Karine longe les murs de la ville, passe de ruelle en ruelle espérant la trouver cette fichue étendue d'eau salée. Pas un panneau sur la route, juste le vent qui lui souffle des indices en plus du sel qu'il colle sur les joues.
La blonde tourne à droite, puis à gauche puis tout droit. La voilà..

Petite précision peut être, il fait nuit noire, la mer n'est éclairée que par un filet blanc provenant de la lune. Propice à la nostalgie.. Propice à beaucoup de choses. Suppositions..
Les mains dans les poches de ses braies, le col remonté, c'est encore l'hiver, elle s'y dirige à pas lents le vent de face. Une plage.
Volontairement en retrait, Blondine s'installe sur le muret qui borde la plage. Les yeux au loin, un léger retour en arrière..

L'a pensé trop vite.. Ses bras lui manque, ou est-il le Sombre..
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Karine de Pommières.

Malgré la légère fraicheur matinale, il enleva ses bottes et s'avança dans l'eau pour sentir les vagues lui caresser les orteils...


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"Je ne puis regarder une feuille d'arbre sans être écrasé par l'univers."

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L'aube n'allait plus tarder à poindre... Nabeille errait sur la plage... Il lui avait pourtant dit qu'il irait se promener là bas... Mais aussi qu'il se sentait préoccupé... Qu'il n'arrivait pas à dormir... Rien de plus...

Elle même, inquiète de ne pas sentir sa chaude présence tout contre elle alors que les heures s'égrenaient avait fini par se lever pour tenter de le retrouver. Le sommeil la fuyait, malgré le confort de leur chambre d'auberge. Tout en marchant d'un pas vif d'un bout à l'autre de la plage, elle tentait de se remémorer les derniers jours, leur dernière conversation... La lune presque ronde apportait une légère lumière sur l'environnement et elle scrutait autour d'elle dans l'espoir d'apercevoir une ombre familière... Et se mit à entamer un long monologue intérieur

Décidément, elle ne pressentait jamais rien...ne comprenait pas ou alors toujours après coup... Qu'avait-il dit déjà ? Ah oui, quelqu' chose du genre « chacun a ses soucis » ou alors « à chacun ses soucis »... Ben oui, mais ça c'était juste avant de partir pour sa promenade solitaire... Peut-être que si elle avait entendu cette petite phrase hier, le déclic se s'rait fait dans sa minuscule cervelle. Mais là ben juste avant d'ouvrir la porte, c'était bien trop tard pour qu'elle ne tombe pas des nues encore une fois... Mais bon sang comment se débrouillait-elle pour ne jamais rien voir ? Il faut dire qu'il ne l'aidait pas beaucoup...jamais de mouvements nerveux du style se ronger les ongles ou de tressaillement involontaire d'un muscle du visage... toujours un aspect lisse, une maitrise parfaite de ses expressions, rien qui ne pouvait traduire un doute intérieur... enfin pas toujours mais là il s'agirait plutôt euh... d'une formulation du euh... bien être ...
Humm ben, t'es pas devineresse ma fille ou alors ça se saurait !

Faut dire aussi que ça n'avait rien à voir avec ses manières à elle. Elle serait plutôt du genre à discuter tout de suite de la petite égratignure avant qu'elle ne se transforme en abcès, comme ça on ne peut pas dire qu'on ne savait rien... Oh, et puis les hommes ils veulent rien dire ! A cause de leur coté protecteur ? A moins que cela ne vienne du fait que les femmes quand ça cause c'est pour se soulager, pas pour forcément demander une solution, alors que les hommes ben eux, c'est la solution qui les intéressent, alors évidemment ça crée comme une légère différence dans les conversations... Enfin à c'qui paraît ! A force de regarder les autres autour j'finis par avoir ce genres d'idées … Mais bon, sûr que y'en a plein qui ne s'raient pas d'accord....

M'enfin c'est pas tout ça mais je ne le vois nulle part...

Elle resta là les bras ballants debout au milieu de la plage, à tourner sur elle même regardant dans toutes les directions, sans trop savoir quoi faire : rentrer à l'auberge ? Faire un tour sur le port ? Ou à l'opposé dans les terres et la forêt voisine ?
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[Pour le RP en cours, cliquez sur la bannière]

Axe37, droit comme un "i" apparaissait...
Neptune l'avait appelé ?
NOooooooooooooooooooon!
Aphrodite plutôt... Ou bien les deux...

"La Mer! La marrée...

Vous! A coté de moi...
L'Océan peut m'emporter que je ne risque rien!

Ma belle, ma protégée...
Mon arme est à vous, autant que ma dévotion!

Jetons nos happaras, nos chemises ou autres babioles!
Nous sommes sans habit, libre en face des vagues...

Rejoignez-moi, on se fout en cette nuit des interdits...
Reculez si vous le voulez, mais jamais ne le regrettez..."
_________________
Si vous avez vouloir de faire bien,
C'est le vouloir de Dieu,car le seul vôtre
Est vouloir mal,quand rien n'y a de bien.
Vous avez beau dire le Paternostre...

Les interdits seront, au rythme des vagues...

Axe37 enlaçait Myssie tel une pieuvre...

"Je ne vous promets que cette nuit Madame...
Mais je vous promets une nuit inoubliable,
Une nuit où les étoiles seront jalouses de vous...
Une nuit où la lune se couchera avant nous...
Une nuit où les poissons nous feront un balai...
Une nuit où je ne regretterai votre ... **** ....

Une nuit où nous nous sommes aimez,
Des heures qui nous resterons gravées..."
_________________
Si vous avez vouloir de faire bien,
C'est le vouloir de Dieu,car le seul vôtre
Est vouloir mal,quand rien n'y a de bien.
Vous avez beau dire le Paternostre...

Dans la nuit froide ou la plage se fait balayer par des bourrasques de vent glacées et humide de l'océan, Edhel s'assit dans le sable à regarder la limite entre l'eau et le ciel : noir sur noir, le vide. Dés demain il repartait vers l'intérieur des terres et il comptait un peu profiter de l'océan, lui l'enfant des montagnes et des forets.

Plongé dans ses pensées les plus lointaines et les plus sombres, enfouit dans le grand drap de laine noire qui lui tenait lieu de manteau, la nuit l'enveloppait de ses mains protectrices, et malgré l'espace qui l'entourait, il se sentait a l'aise, en sécurité, loin des tracas et des dangers, son âme se reposait comme lorsqu'il était au fin fond d'une caverne, persuadé que nul ne viendrait troubler sa quiétude et l'obliger à rester sur le qui-vive.

Alors que la lune parcourait le ciel imperturbable et que le charbon qu'il avait pris dans l'âtre de la taverne refroidissait, il se leva lentement et s'en retourna là où il pourrait passer la nuit, un vieux moulin à eau à l'entrée de la ville. Vieille ruine envahie de lierre et de sable, mais à l'abri du vent ou il pourrait faire un feu et se reposer quelques heures avant de partir alors que le soleil dormirais encore derrière l'horizon.

...
_________________

Dusmas ir slikts padomdevējs ... Bet ko tas relaksējoša !
La colère est mauvaise conseillère... Mais qu'est ce que ça défoule !!

Enfin ....ils étaient arrivés à destination ....voyage éprouvant ...long et un peu douloureux pour une certaine partie du corps qui malgré son aspect charnu n'en était pas moins tendre.

Comme à son habitude David s'était écroulé sur le lit tout habillé et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire il dormait. Et comme d'habitude elle s'était penchée sur lui pour le regarder avec le sourire.

Ils avaient posé les bagages dans un coin de la chambre et elle n'avait pas quitté sa cape, pressée de LE retrouver ....l'océan.

Sans faire de bruit elle sortit sur le palier, entrebailla la porte de chambre où dormait Fey et appela Triplebuse ...celà serait plus agréable de faire une balade à deux ...même si il ne s'agissait que d'un chien.

Arrivée dans la ruelle elle se laissa guider par l'odeur des embruns et le bruit des vagues. Elle partit en courant le long du chemin, Triplebuse sur les talons .....vraisemblablement heureuse elle aussi.

Et là au bout du chemin .....l'immensité .....l'horizon infini .....et comme à chaque fois elle restait bouche bée devant ce spectacle ...jamais elle ne se lasserait ....jamais. Elle quitta ses chausses et crispa ses pieds en riant sur le sable ....chatouillis du sable entre les orteils ...Et elle fit un petit pas en avant en voyant un crabe minuscule lui monter sur les pieds . Laissant ses chausses au bord de la plage elle s'avança tranquillement vers l'eau. La marée était haute mais les vagues étaient minuscules ...elle mit les pieds dans l'eau et voyant Triplebuse flairer l'eau à côté d'elle lui en envoya une giclée du bout du pied, ce qui eut pour effet de lui faire faire un bond qui la fit éclater de rire.

Elle se mit à courir au bord de l'eau en criant .....allez allez un peu d'énergie Triplebuse ....tu as quatre pattes et il semblerait que j'en ai plus que toi .....

Elle finit par s'affaler sur le sable à bout de souffle, passa un bras autour du cou de Triplebuse venue s'asseoir contre elle ....et elles restèrent là toutes les deux contemplant l'infini de l'horizon.

Kiliana était plongée dans les abysses de sa colère et de sa douleur... Elle concentrait son esprit sur le bercement des vagues, pour ne pas sentir le poignard qui faisait saigner son coeur.

"Kiliana ? Vous vous rappelez de moi ? On s'est vu en taverne hier.. J'ai pensé à vous cette nuit, vous êtes partie tellement vite... Vous m'avez l'air en colère et je vois beaucoup de peine... Vous voulez en parler ?"

Kil sursauta. Elle reconnut immédiatement l'adorable et prometteuse damoiselle qui les avait si gentiment accueillis la veille au soir, Theudrik et elle. A la pensée de Theudrik, ses yeux se brouillèrent, ses lèvres tremblèrent... Elle trouva néanmoins la force de sourire.

- Bonjour Myssie!

Kil essuya du revers de sa manche ses larmes.

- Je suis désolée que vous ayez assisté à notre querelle... Je ne vous importunerai pas avec mes peines de coeur. Mon chagrin va partir, avec la marée descendante! Enfin, je l'espère... C'est dans cette immensité que la douleur se noie!

Kil embrassa du regard l'océan et l'horizon. Elle poursuivit.

- Dites-moi, Myssie, mon petit doigt me dit qu'il faudrait organiser une fête de la mer, avec des chansons de marins!! J'ai le coeur à m'étourdir dans la danse et les rires!!

Kil regarda la demoiselle, les yeux pétillants. Son sourire en disait long sur son remerciement...

-Ce serait bien volontiers, damoiselle Myssie! Une fête, de la danse, des rires, de la bière! Quoi de mieux pour réchauffer un coeur refroidi? Regardez cet océan qui nous invite à éclabousser notre bonne humeur, à couler notre peine! Damoiselle, écoutons cette force de vie!

Kiliana tendit son index vers l'énergie titanesque. Ce pour quoi, pour qui, elle était venue... Elle repartirait sans lui, mais elle voulait saisir dans sa mémoire de piaf les va-et-vient de cette force invincible!

Elle prit les mains de Myssie dans les siennes.

-Organisez cela ma demoiselle! Je vous aiderai si cela est nécessaire! Vous pourrez comptez sur moi!

Kil sentait son chagrin s'évaporer, du moins tâchait-elle de s'en persuader... S'esbaudir dans la danse, c'était tout ce qui pouvait la sauver de la noyade qu'elle avait projetée. Elle sourit à Myssie, impatiente d'entendre sa réponse...

Kiliana se redressa, respira à pleins poumons l'air salé, et sourit, pour la première fois de la journée...

- Vous avez raison, Myssie! Il faut aller de l'avant! Parlez-en au CM, et organisez ce bal!

Kil prit la main de Myssie, et l'incita à courir sur les dunes...

Tout en marchant le long de la plage au bras de Han, elle admirait l'horizon....c'était sa première visite sur le lieu....et accompagné du Maire elle était ravie de cette balade.

Il lui racontait des tas d'histoires, lui expliquait des tas de choses....il était très agréable et intéréssant de l'entre parler.

Cyle soulevait d'une main jupon et cape pour ne pas se prendre les pieds dedans....et finir la tête dans le sable...elle aurait eu l'air très fine devant le messire....étant si maladroite tout pouvait arriver....rien que d'y penser elle en avait honte a l'avance !

Le Maire s'arrêta un moment et la rapprocha de lui...comme s'il avait deviner ses pensées....il lui dit :

Relevant la tête vers l'endroit indiqué....elle sourit et répondit....

Oh et bien je n'est pas encore faim....un défroquer a oser me réveiller tôt ce matin ! En donnant des coups de poêle sous ma fenêtre Pffff !!! L'aurais écarteler moi !

Elle se reprit, toussota et poursuivit...

Donc j'ai pris une petite collation tôt....mais c'est gentil de me proposer Han....alors marchont un peu d'abord, ensuite je serrais ravie de visiter votre demeure cela me permettra de me faire une idée de la mienne....

Lui souriant ils continuèrent leur balade en discutant de bien des choses sur leur vies respectives de l'un et l'autre....

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A voir le regard amusé de Han quand telle lui fit part du batteur de poêle sous les fenêtres.....elle eu comme un soupçon....quelque chose lui disait qu'il avait pas l'air si innocent que ça le Maire....mais lorsqu'il l'invita et lui suggéra le déjeuner cela la sortit de ses pensées et lui répondit :

Oh oui dites ! Il est tard, je n'est pas vu le temps passé ! Allons donc manger....vous savez cuisiner Messire le maire ? Ou.....elle le regarda l'œil vif.....juste battre de la poêle...le piège ! Selon sa réaction elle saurait si oui ou non ses soupçons était juste.

Cyle l'observa mais il avait l'air serein...juste un petit sourire apparut au coin de ces lèvres....sont estomac gargouilla et se sentit toute bête, gênée elle dit :

J'ai faim...hum...très faim ! Elle se courba vers l'avant secoua des mains le bas de son jupon ou le sable avait élu domicile et se redressant....

Je vous suit messire, faîtes moi voir votre demeure....je suis sure qu'elle doit être très chaleureuse a en juger par votre accueil, je suis sure qu'elle l'est, comme les habitants de ce village d'ailleurs...tous très accueillant ! Elle lui sourit et le devança de quelques pas.....

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par ce midi ensoleillé mais frisquet doudou se balada sur la plage
dommage que cesar ne puisse s y promener avec moi
mais je vais l avoir quand pour moi toute seule saperlipopette
doudou se coucha sur le sable visage au soleil
un peu de couleur pour le mariaage ne ferrais pas dee mal
les clipotis des vagues et la douceur du soleil berca doucement doudou qui s endormis quelque heures
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Kiliana prenait l'air du large sur la plage. Un petit souffle marin faisait virevolter les mèches qui s'échappaient de son chignon. Des petits enfants s'amusaient à courir après les mouettes qui se reposaient sur le sable humide... Des chiens faméliques creusaient le sol, en quête d'improbables reliefs de poissons... Des pêcheurs proposaient à la criée des poissons fraîchement pris dans leurs filets...

Kil respira à pleins poumons, heureuse comme un poisson dans l'eau!^^

- J'adore cette plage, cette immensité, cette beauté grandiose!!

Kil poursuivit sa promenade, et reconnut Doudou, allongée sur le sable... Elle faisait une sieste réparatrice. Elle sourit, et passa son chemin pour ne pas déranger la Trémolo...


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Phil arriva à La Rochelle et n'y trouva pas celui qu'elle venait y voir.

Elle était au courant que son ami n'était pas présent et elle s'ennuyait un peu.
La jeune dame était fatiguée d'avoir tant marché, mais continua un peu dans sa lancé afin de visiter la ville.

Elle marcha encore et encore et fini par arriver à la plage.
Elle s'assit sur un rocher et fixa l'océan pendant un long moment.

L'horizon à perte de vue, elle se noya dans ses pensées...



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Arrivée matinale à La Rochelle. Toujours le même émerveillement, devant l'infini de l'océan... comme tant avant elle, comme tant après elle sans doute aussi. Sautant à bas d'Hadol, Dra fit quelques pas sur le sable. Tête lourde, esprit gourd, tourna en rond. Bon Dieu, mais quelle affaire ! Quelle histoire, tout de même !
Partie la veille en catastrophe de Niort, violente dispute. Elle l'avait laissé là-bas, et seule maintenant elle arpentait la plage.
Tout passe. Ainsi en est-il de l'ivresse. Ne lui restait que les brumes cérébrales.
Ainsi en est-il de la colère. Trois mots auraient suffit, elle serait encore aux côtés d'Iron.

Et puis, avec la bise venue de l'ouest, en chemise de corps, Dieu qu'il faisait froid. A en claquer des dents. Bon, devait bien y avoir une taverne d'ouverte, à cette heure-ci, un feu crépitant, accueillant... Souffle chaud sur sa peau meurtrie par la longue chevauchée. Trouver une cape, une couverture, un bout de tissu pour poursuivre sa route. Impossible de repartir dans cet état.
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Tant va la cruche à l'eau,
Qu'à la fin elle se brise.

Fayom avait quitté la taverne, laissant Cibeline s'y reposer. Ses pas à travers la ville finit pas l'amener sur la plage. Il y marcha un peu puis se posa sur le sable. Le ciel était dégagé et le soleil assez bas sur l'horizon; mais un vent assez fort lui glaçait les os. Il regardait le va et vient des vagues tout en pensant à sa dispute avec sa marraine. Cela l'attristait vraiment mais il voulait pas passer outre. A ce moment là, Cibeline arrivait, s'assit près de lui en disant :

"Merci mon amour, de m'avoir conduit ici, c'est si beau."

Il lui sourit et passa son bras sur ses épaules pour pas qu'elle est trop froid. Puis il lui dit :

Oui mon coeur, mais attends le soleil va se coucher, c'est encore mieux.

Phil sortit de taverne, le coeur lourd.
Elle vint sur la plage dans l'espoir d'oublier, oublier tout ce qui c'était passé.

Découvrir qu'il était passé et ne pas avoir donné signe de vie, pas un pigeon, ni même un coup de vent en taverne, elle avait du mal à le supporter.

Pensait il vraiment à elle? Ressentait il vraiment ce qu'il lui avait dit?

Tout un tas de questions se chamboulait à l'orée de son cerveau.

Avait elle fait le bon choix?

Elle était sure d'une chose: ses sentiments à elle.

Elle se balada, les pied dans le sable frais et humide de la nuit.
Elle erra pendant des heures, la fatigue la prenait.

Elle se posa quelque instants, puis le sommeil étant de plus en plus insistant, elle finit par s'allonger sur la sable, le regard humide courant vers l'horizon d'un bleu noirâtre.


Ses paupières se fermèrent sur cette ultime pensée: l'avait il oublié?


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Phil entendit quelqu'un parler près d'elle, elle ouvrit les yeux et aperçue Myssie.
Elle se redressa et se frotta les yeux.
Non! elle s'était endormie là, sur la plage ...

B'jour Myssie...
Non ça va je te remercie... Le méchant blond comme tu dis... pas signe de vie...

Elle la regarda puis lui sourit.
Elle se releva et désensabla ses vêtements.

C'est avec plaisir que je ferais quelques pas avec toi, la plage est magnifique...
Je ne connaissait que celle de Dunkerque mais hier au couché du soleil, je me suis rendu compte que ça n'avait rien a voir... Comme quoi l'eau n'est pas la même partout...

Elles commencèrent à faire quelques pas ensemble, la brise matinale caressant leurs minois.


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La journée fut poissoneuse, Fayom commençait à avoir un bonne technique, qu'il perfectionnait à chacun de ses voyage ici. Une fois qu'ils avaient pris une quantité suffisante de poissons, ils revinrent au port. Là leur chemin se séparèrent, Fayom retournant à l'auberge pour vider les poissons pendant que Cibeline allait flâner.
Plus tard, les poissons vidés et mijotant dans la marmite, Fayom partit à la recherche de sa douce. Il mit pas trop de temps à la retrouver, il savait qu'elle serait sûr la plage. Elle était fascinée par la mer et le couché du soleil hier l'avait émerveillée. Il la vit un peu plus loin assise, les yeux fixés sur le va et vient des vagues. Il la rejoignit et s'assit à côté d'elle. Elle lui sourit et vint se blottir dans ses bras. Fayom adorait l'avoir contre lui, et touvait que les quelques jours les séparant de leur mariage, interminables. Il lui déposa un doux baiser sur sa tête et regarda avec elle la mer.

anggy s approcha de phil par derriere elle l a poussa dans l eau
anngy se mis a rire de bon coeur
alors ma phil t es idees sont remise en place ou tu veux enore un bain de tete
parceque je suis prete a te faire changer d avis ma belle
Phil regarda Anggy et lui fessait non de la tete qu elle n avais pas changer d avis
Anggy pris les cheveux de Phil et replongea sa tete dans l eau
Anggy le regarda un moment t en veux encore!!!????

Anggy se trouva seule les tavernes etaient fermées alla sur la plage faire un ptit tour pour se changer les idees

Xavix avait profité de la belle journée pour faire le tour du village qu'il n'avait pas visité depuis quelques mois. Après avoir rempli ses obligation il se décida a rejoindre Carmena et Calixte sur la plage et les retrouva à l'ombre d'un arbre affairés a construire un château de sable...

il s'approcha discrètement de sa princesse et du p'tit et arrivé a leur hauteur se jeta sur Carmena et la roula dans le sable la couvrant de baisers. Mais Calixte un peu jaloux qu'on lui vole sa maman, ne mit pas longtemps a écraser le beau chateau de sable de colère !

Carmena et Xavix se mirent a rire en le voyant faire.

allez hop ! changement de programme ! Venez je vous emmène dans mon grand bateau ! on va attaquer les pirates !

Xavix détacha sa vieille barque de son amarre et la mit a l'eau, attrapa le petit Calixte et l'assis soigneusement dans la barque puis attrapa Carmena a son tour et la porta jusque dans la barque, ne manquant pas de trébuché volontairement pour lui faire prendre un bon bain au passage ! Calixte rigolait de voir sa mère toute trempée et la belle équipe s'éloigna de la plage en chantant et lançant quelques hameçons au large avec l'espoir qu'un gentil poisson viendrait y mordre histoire de se faire une bonne grillade ce soir comme dans leurs bons souvenirs...
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Après s'être reposée du voyage, Sarlete alla tourner dans le village, elle aperçu non loin la plage et decida d'y faire un tour

belle plage...il va falloir que je tire Tsu pour profiter de cette belle plage, sans doute à trvailler dans un champ, ce sera pour plus tard alors

Sarlete otât ses chaussures et marcha dans le sable mouillé, profitant de ce beau soleil qui rayonnait cet après midi

Tsuky, de passage a La Rochelle, prit le temps de se balader sur la plage.
Assit dans le sable, les yeux rivés sur cette grande étendue d'eau, le vent dans les cheveux, Tsuky pensait a son aimée et au futur bébé... garçon? fille? puis serra-t-il a la hauteur??? réussira-t-il à trouver le juste milieux entre la liberté et le confinement de l'enfant???.

En milieux d'après-midi, Tsuky et Sarlete arrivèrent à la plage pour se baigner un peu, histoire de profiter. Mains dans la mains, voila que leurs pieds nue se posât l'un après l'autre sur le sable fin et propre de cette plage.

C'est vrais que le jour ce n'est pas comme la nuit a la plage... ca a un tout autre charme tu ne trouve pas mon ange?

Tsuky rit un moment puis la suivit en courant. il plongea, nagea jusqu'à coté de son aimée et sortit la tête de l'eau
C'est vrais qu'une fois qu'on y est elle n'est pas si froide que ça

Puis Tsuky enlaça son aimée et l'embrassa tendrement avant de retourner nager un peu

Après avoir erré un long moment dans les rues du village à repenser à sa vie passée en Flandres, son voyage puis son arrivée à La Rochelle, à toutes ces phases qui furent plus ou moins faciles, la tristesse coulait sur ses joues.

Phil arriva sur la plage, regardant l'horizon fixement pendant quelques instants, elle pensa à Math... Celui qu'elle aimait, mais qui lui manquait à point... Son coeur se mourrait de ne pas être à ses cotés... Son absence lui pesait tellement qu'elle n'osait plus aborder le sujet et gardait tout cela pour elle. Mais ce soir... ce soir, c'était trop, elle craquait, elle se sentait seule abandonnée, ses amis avaient beau être la, ils ne remplaçaient pas son amour...

Sans se rendre compte de son geste, elle avança doucement vers l'océan.
Une voix lui murmurait:

Viens... viens avec moi... je suis là pour toi... tu ne seras plus seule... approches....

Sans pouvoir réfléchir, lasse de cette solitude, lasse de souffrir et de faire souffrir ceux qu'elle aimait, elle entra dans l'eau et suivi la voix qui l'emmenait de plus en plus loin...

Les seuls mots qui sortirent de sa bouche furent pour son amour:

Math, je t'aime...

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Phil entendit vaguement une voix familière l'appeler.
Elle n'eut pas le temps de se retourner pour voir de qui il s'agissait:

Mathhhh...

Déjà bien au large, son corps sombra petit à petit dans l'eau froide de cette soirée.
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Phil reprit conscience de ce qu'elle était entrain de faire.
Elle réagit du mal qu'elle était entrain de faire à ceux qu'elle aimait.
Elle tenta de garder la tête hors de l'eau mais le courant était trop fort, ses forces l'avaient peu à peu abandonné.
Elle avait beau se débattre, son corps était attiré par la profondeur...


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Phil sentit une présence l'attraper et revit la clarté de la surface. Elle était à moitié consciente et ne comprenait pas ce qui se passait, elle ne reconnu pas celui qui la tenait hors de l'eau.
Ces seules paroles étaient le nom de son bienaimé. Elle répétait en boucle son nom.


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Phil repris un peu ses esprit et vit que cette personne qui se démenait pour la sauver était Cyrano.
Ses force l'avaient abandonné, elle ne sentait plus son corps. Le froid le remplissait, comme un immense vide.

pardon Cyra.. pardon...


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Phil frissonnait en sentant une faible chaleur parcourir son corps endolori.
Elle entrouvrit les yeux et vit Cyra à ses cotés.
Elle tourna la tete et aperçu un feu.

Cyra... pourquoi? pourquoi ai-je fait ça?

Des larmes coulaient le long de ses joues. Son coeur était lourd quand elle se rendit compte de son acte.


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Phil se calma petit à petit.
Le feu la réchauffait, ses larmes cessèrent de couler, elle reprit ses esprits...
Cyra lui proposa de l'accompagner en taverne afin de boire une tisane bien chaude après cette frayeur.
Elle accepta et se leva, encore un peu fragile sur ses jambe en le regardant:

Merci Cyra d'avoir été là...

Cyra lui tendit son bras et ils partirent tous les deux en direction du village.





[HRP: un grand merci à LJD Cyrano qui m'a suivi dans ce rp improvisé
En espérant qu'il y en ai d'autres qui suivent la prochaine fois ]
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Après de longs mois d'absence, Malvina était revenue, dans le Poitou, à la Rochelle sa ville natale. Il en était passé de l'eau sous les ponts, ou plus exactement moultes vagues étaient venues se fracasser sur les rochers. En arrivant à la Rochelle elle rechercha en vain les différents lieux qu'elle avait pu fréquenter alors. Ils étaient fort peu nombreux, mais elle eut la déception immense de découvrir que le domaine de la Rose Noire avait été détruit, sans doute trop longtemps abandonné. Ce grand domaine était bien trop grand à entretenir pour un homme seul. Elle se rappela aussi, sa ballade sur la plage, le chemin était peu entretenu désormais pour s'y rendre, les personnes qu'elle croisa n'y restaient que fort peu de temps, des bonnes gens pressées sans doute ...

Elle déambula lentement sur la grève, retrouva le rocher sur lequel elle avait pris quelque repos, leva la tête vers le ciel et observa les étoiles. De grands changements étaient intervenus durant son voyage, mais tout cela était-ce de bonne augure ? Ses souvenirs défilèrent au rythme des nuages ...

Le départ, le grand départ en compagnie de mon oncle et de l'escorte royale ... et déjà ... l'envie de voler de mes propres ailes ... l'attaque de Roy lorsque nous sommes rendus à Poitiers ... ma fugue jusqu'à la Trémouille et me voilà contrainte à attendre une escorte ... fin du premier voyage ... Aurillac ... le mariage d'une amie ... une rencontre ... fabuleuse ... Jabel ... celui qui hante mon coeur à tout jamais ... nouveau voyage en sa compagnie ... Saint Bertrand de Comminges ... sa ville, ses amis, ses repères ... période magique, surnaturelle ... amour partagé, amour pour toujours ... et ...

Malvina grimaça alors de douleur, sa vie d'avant s'est arrêtée net ce jour là alors qu'ils partageaient de jours heureux. Elle fut contrainte à fuir, à le fuir, à l'abandonner et il en mourut. Malvina marcha pendant des jours seule, jusqu'à l'épuisement. Elle fut recueillie en chemin par un groupe de voyageurs et séjourna quelques semaines avec eux dans une demeure au combien délabrée.

Jusqu'au jour où, la providence frappa à nouveau à sa porte. Benrus, l'ami de Jabel, le seul qu'elle n'avait jamais rencontré et qu'il lui semblait connaître pourtant, entra en taverne et lui avoua que depuis l'annonce de la mort de Jabel, il était parti sur les chemins à sa rencontre. Ils partagent désormais le souvenir d'un ami et continuent à le faire vivre en évoquant les moments passés en sa compagnie.

Benrus ... j'ai perdu de ma jeunesse ... de mon inocence ... la mort de Jabel m'a transformée ... je me sens femme désormais.

Malvina s'extirpa de ses rêveries et longea la plage. La froidure de la nuit la saisit, il aurait été raisonnable qu'elle rentra chez elle pour se réchauffer et trouver le repos enfin. Mais Malvina était encore bien trop fougueuse, ses souvenirs la hantaient de trop désormais pour que la sérénité, l'apaisement et le sommeil puissent laisser son esprit en paix. Alors elle marcha ainsi jusqu'au bout de la nuit, espérant que Benrus aurait l'idée de venir à sa rencontre ...
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Malvina marcha ainsi longuement ... Elle réalisa qu'il se faisait tard alors que le soleil était couché depuis fort longtemps. La plage était déserte. Même les oiseaux étaient endormis. Ben n'était pas venu ... Sans doute la cherchait-il au village, ne se doutant point que l'appel de la plage avait été bien trop fort pour elle ? Elle se promit de revenir avec lui, lui faire découvrir ce lieu magique qui réveille les sens. Il était temps qu'elle rentra, avant qu'il ne s'inquiéta trop de son absence. Alors elle reprit le chemin du village et laissa derrière ce lieu qui lui tenait tant à coeur pour aller rejoindre celui qui savait tant la combler de bonheur.
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Akashia et Sylphide se baladaient sur la plage en se tenant par la taille.
Ils ne disaient pas grand chose car la présence de l'un et l'autre dans ce magnifique panorama leur suffisaient amplement.
Ils souriaient tout simplement heureux d'être ensemble et d'être arrive enfin a destination en un seul morceau.

Akashia était néanmoins nerveux. Quelque chose le tracassait et ne savait comment le dire a son amour.
Il s'arrêta et la prit dans ses bras en regardant l'horizon puis en plongeant son regard dans le sien.

Mon Amour ... Il perdit ses mots et préféra l'embrasser avant de se trouver en fâcheuse posture.

Puis ils reprirent leur ballade.
Le soleil commençait sa descente et le ciel prenait des teintes comme le meilleur artiste n'arriverait a reproduire ni sur sa palette, ni sur sa toile.
La Nature était toujours la meilleur et la plus belle dans se genre de situation.
Akashia était serein ... et pourtant ne trouvait pas ses mots ...
Il savait que c'est ce qu'il voulait depuis quelques temps maintenant mais ne parvenait pas a l'exprimer ...
Ils continuèrent leur balade...
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Phil vit Anggy arriver:

Hummmmmmmmm !!! ANGGYYYYYYYYYYYYYYYYYY

Ohhhh ma belle... hummm... t'es une reine!
Viens on va boire un coup pour fêter ça! et pis c=ça fera peut etre venir les autres!

Elle sourit a son ami, lui fit un gros bisou et l'emmena boire une tisane devant l'horizon...


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Muse avais été invité par phil qui avais fait un pic nic, sur la plage et vue le beau soleil de printemps elle c était dit que c était une bonne idée

elle avait demander a cyra qui lui était tout a fait d accord

elle avait preparé un panier garnit ,..

et cyra devais arrivé bientot avec Toine
salut Phil bonne idée que ta eu ma belle ,

ouops je pose se panier qui est un peut lourd




et bien voila elle s asoie auprès de phil,
et ote ces chausses

oups le sable est un peut froid
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MUZELINNE maman du petit Toine
TRIBUN DE LA ROCHELLE
boulangère

Xedar arriva sur la plage,il vit plus loin sur sa droite le monde commençant à se rassemble pour pic niquer.
Il avait ramener de la viande pour la faire griller sur un feux,ainsi que bien entendu du boix pour allumer le dit feux.

Il posa ses affaires,salua les personnes présentes puis il s'assis à cotés de philorca.

Il lui prit la main puis y posa un baiser.

Comment vous portez vous?

Je doit avouer que votre idée de pic nic est exellente cela faisait très longtemp que je n'avait pas mis les pieds sur la plage.

Puis il laissa tomber sa tete sur le sable en comptempmant l'horizon.
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Découvrir la magnificence de l’Océan en compagnie de son tendre amant, Sylphide n’aurait put imaginer mieux. Le bruit presque assourdissant du ressac, les vagues venant mourir doucement sur la plage pour mieux revivre au large, la falaise surplombant le tous comme un écrin…

Que de merveilles, que de sensations nouvelles…pensa t elle en humant avec ravissement l’air salin.

Marchant côte à côte, hanche contre hanche, appréciant se moment de calme et de sérénité, profitant simplement de la présence de l’autre. Sylphide sentait encore bien sur une certaine nervosité chez son compagnon mais mettant ça sur le compte de ses nouvelles responsabilités qui lui incombait, elle ne posait pas de question après tous la journée était si belle…Parfaite même…

Akashia s’arrêta et la pris dans ses bras…

‘’Mon amour…’’

Levant les yeux sur lui elle le regarda intrigué par son ton. Jamais son aimé n’avait eu cette intonation hésitante avec elle…Comme s’il se retenait de dire une chose…Pourtant ils ne se cachaient rien d’habitude…Il plongea alors son regard dans le sien, l’embrassa et comme toujours la magie agissant elle en oublia ses inquiétude du moment, le temps du baiser tous du moins…

Répondant à son étreinte avec passion, toujours aussi amoureuse de se forestier si cher à son cœur, l’œil vague, elle le suivit lorsqu’il se remit à marcher sur le sable doux de la plage l’esprit un peu embrumé. Reprenant doucement contact avec la réalité après ce moment d’égarement la curiosité de la Louve reprenant le dessus, l’inquiétude aussi, elle s’interrogea sur les hésitations quelle avait perçut dans la voix de son amour.

S’arrêtant et se plaçant devant lui le regard plongé dans le sien elle dit simplement…

‘’Mon amour… tu es inquiet... Tu sais que tu peux toujours compter sur mon soutien. Dis moi…Si je peux t’aider je le ferai…’’
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Sylphide un peu nerveuse le regarda prendre son souffle, éviter son regard comme s’il puisait dans l’horizon la force de parler…Enfin il parla, les mots sortaient de sa bouche comme un flot continu de douces caresses pour son cœur…
Rougissant, il hésita soudain, Sylphide sourit tendrement. Gaia! Comme elle aimait cet homme!…

Enfin la ou je veux en venir c'est que je voudrais que tu partage ma vie.

Surprise par ses paroles autant que de le voir tomber à genoux devant elle lui tenant les mains le regard fervent plongé dans le sien. N’habitaient ils pas déjà ensemble partageant tous même, la meute…

Ma Louve, Mon Amour ... Veux tu m'épouser ?!?!?!

Médusé, Sylphide en resta sans voix…le souffle suspendue et le cœur manquant un battement le temps que de bien comprendre les paroles de son aimé…Rompant un instant le contact visuel pour plonger son regard loin au dessus de sa tête elle inspira à fond…

Veux tu m’épouser?…

Répétant doucement les paroles de son amour comme pour en apprécier les intonations, douce musique à son oreille, sourit tendrement et revint à son regard s’y plongea, éperdument amoureuse de ce merveilleux homme. Lui retirant l’une de ses mains la posa avec amour sur sa joue.

Mon amour, mon cœur et ma vie t’appartienne déjà…Bien sûr que je le veux, plus que tous même…
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Phil interloquée par des cris, tourna la tête et aperçu deux silouettes au loin.
Elle se retourna vers Cyra:

Dis Cyra, tu ne voudrais pas allez voir qui est ce et les ramener avec nous stp? Plus on est de fous plus on rit...

Elle sourit , mais ne bougea pas d'un poil.
Être aussi près de lui, pouvoir le toucher, lui donner de la tendresse, elle n'aurait voulu pour rien au monde que cela s'arrête...

Cyra stp...


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Xedar était assis à comptempler l'océan lorsqu'il sentit un main se poser sur son front.Il souriat puis il se redressa pour poser un baiser sur les lévres de philorca.

Qu'il est bon d'être ici.
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Un tour à la plage... avant le départ...


La mer, le sable fin et cette brise du printemps... quelle fraîcheur.
C'est la première fois que force vit la mer et profita de ses biens faits...

La mer attend son large, cherche ses eaux, désire le bleu, crache et crie, s'accroche et défaille, quand son écorce et sa coquille se brisent, et la fragile ardoise de ses clochers, et tous les verres qu'elle a vidés puis jetés derrière les taillis.
Son coeur est un abîme qui recommence jour après nuit la même journée obscure, qui chante de la même voix brouillée le désordre et le bruit, qui va, lavant sa plaie, toujours poussant pour rien son eau pauvre en amour.

Ahhh l'amour ..... les amoureux sur la plage ....
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Vice Ambassadeur du Poitou au Lyonnais - Dauphiné - Ex- 7 mandats de Maire de La Trémouille

Thomas approcha de la plage d'un pas chancelant. En arrivant dans le sable, il s'écroula de tous sont poids. Faute au chope trop vite consommé et du sable qui avait glissé sous sa chausse. Il releva la tête et bougonna des mot incompréhensible. C'était la première fois qu'il foulait le sable chauffé par le soleil. C'était sa première fois qu'il voyait autant d'eau. C'était le première fois qu'il voyait l'océan. Un peu plus loin il vit Myssie qui parlait a quelqu'un. Il la regarda intrigué. Puis il plaqua sa tête contre le sable pour en humé l'odeur mais aussi pour ne pas etre vu par sa sœur.

- Erf damned si elle me voit dans cette état je vais prendre une ronflante moi...

Il resta ainsi malgré la soif présente qui monta en lui. De plus il avait une grande étendu d'eau devants lui qui l'appeler.
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Thomas c'etait fait griller !!! Battre en retraite ??? Non trop saoule. Chargé ??? Sa sœur non mais qu'elle idée... Il se releva et tentant de gardez sont équilibre et sont sérieux. Il mit un doigt sur son nez ... enfin il pesait c'etait le quart de son nez et le trio quart de sa joue. Il lui fit un sourire. Il espéré que son foie, déjà jaune fluo, enlève l'alcool, pour le permettre d'être sobre. D'un coup il eu très soif. Sans crié gare il couru vers l'eau manquant de tombé par trois fois, se jeta dans l'eau et bu une grande gorgé.

- AAAh! .... Bafre breuk korf korf Ben vi Thomas savait pas que l'eau de l'océan était salé Elle a quoi cette eau ??? Il y ont mis quoi dedans ???

Il regarda sa sœur avec toute son incrédulité. Il avait récupéré une bonne partie de ses réflexe.
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Thomas sourit, elle savait trouvé les mots pour le faire réagir. Il lui fit un calin humide, normal il est mouillé. Il regarda l'océan. Il ne savait absolument pas que l'océan était salé ... Première nouvelle. Il regarda sa sœur et lui dit sincèrement.

- Pourquoi ils salent l'eau les Rochellais ???

Il ajouta tous bas

- Sont fous ses rochelais ...
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Thomas regarda sa sœur. Il ne pouvait que la croire. Bien qu'il pensa que se "homme singe" n'était pas gentil du tout du tout. Il fit un sourire a Myssie. Elle riait c'etait l'important peu importe qui avait salé l'eau. Il ne put s'empêcher de dire.

- Sont fous ses homme singe ...

D'un coup une idée germa en lui. Il vida vite fait sa gourde et la remplit d'eau salé. Il ouvrit son sac et y mit du sable dedans. Sous le regard interloqué de sa sœur il lui sourit et lui expliqua.

- C'est pour faire profité mes aventure à mes amis Pictaves ^^ Avec de la chance ils boiront aussi de l'eau salé.

Le regard emplit de malice il se mit au coté de Myssie. Il réfléchissait a une façon de faire une face a ses amis. Sont visage rayonnais de moquerie. Il sentais qu'il allait bien rire. Et ils partirent ensemble, en rigolant, en se marrant dans la ville de la Rochelle
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La plage....endroit ou le vent vient caresser les visages, ou la tranquillité est bercée par le bruit de vagues....ou le jour et la nuit l'on peu croisé des couples, mais aussi des personnes seules, besoin de réfléchir ou simplement besoin de calme....la plage endroit ou pensées et rêves se mélangent....

Cyle adorait y venir de temps à autre....mais n'y restait jamais bien longtemps....surtout quand l'obscurité apparaissait, malgré la beauté de l'endroit elle ne s'y sentait pas en sécurité seule...

Mais pour une fois, il ne faisait pas encore nuit et elle s'assit dans un coin....le dos appuyer a un rocher...elle s'amusait avec ses doigts dans le sable....dessinait, écrivait des mots sans sens...elle méditait presque...puis doucement releva la tête appuyée sur ses genoux et regarda vers l'horizon...

Tout étais si calme...et pourtant Cyle...avait tant de mal a calmer ses pensées, son esprit ou tout se mélangeait....elle poussa un long soupir et se laissa glissé doucement sur le coter, regardant vers le ciel resta étendue a réfléchir...toujours réfléchir....
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Enfin ...enfin ...après cette longue route depuis les Flandres .....l'océan était là devant elle.

Ses larmes avaient séché ....ses rêves s'étaient évanouis ...les cailloux qu'il semait devant elle et qu'elle ramassait un à un pour ne pas le perdre ....c'est elle qui avait cessé de les ramasser quand ils commencèrent à être plus clairsemés sur le chemin. Il n'était plus devant elle .....mais loin ....loin derrière elle depuis longtemps ....sa présence s'était faite fantôme et elle n'avait pu le supporter plus longtemps.

Il lui avait dit qu'il l'aimait ...qu'elle lui manquerait ....qu'il ne l'oublierait jamais . Mais il était envahi par des doutes ...des incertitudes qui l'empêchaient de s'engager plus avant. Il la trouvait sûrement trop ardente ....et son amour passionné lui faisait peur. Alors elle l'avait fui ....avait voulu le rejoindre ....mais lui ne voulait plus. Elle avait continué son chemin ...son envie de voir l'Océan ....et enfin elle était arrivée.

A Thouars, elle avait fait la connaissance d'un Messire qui l'avait accompagné jusqu'à La Rochelle où il se rendait aussi, la route lui avait semblé moins longue, et son sourire était revenu timidement.

Elle regardait enfin l'horizon ....sentait le vent balayer ses cheveux qui volaient en tous sens ....le visage ruisselant des embruns qui la réconfortaient. Le sourire revint sur ses lèvres ...et se promit qu'elle ne pleurerait plus ....que son rire reviendrait ....non qu'elle oublierait Ripa mais qu'elle puisse prononcer son nom sans plus de douleur.

Un battement d'ailes au dessus d'elle et elle leva la tête pour voir Apollon jouer dans le vent. Elle l'avait oublié un moment le zozio mais lui se rappelait à son souvenir en venant la frôler de ses pattes.

Viens mon zozio .....allons courir sur cette plage pour laquelle nous avons fait un si long chemin .....viens mon bel oiseau ....mon compagnon ....

Elle se mit à courir ...... une joie débordante l'envahit soudain ....et elle contempla cet horizon où la brume enfin s'effilochait.
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Ses pensées flottaient sur l'océan,son regard rivé vers l'eau,ses doigts caressaient le sable lorsqu'elle sentit "son" souffle sur son cou suivit d'un baiser mouillé

C'beau la mer hein
A ces mots ,elle se retourna vers lui ,l'embrassa et lui répondit

Magnifique...j'adore!!Mais dis donc? tu t'es déjà baigné? t'aurais pu m'attendre quand meme!

Elle se leva ,enleva sa chemise , courru dans l'eau et plongea

Filac était comme fou! Enfin il quittait Niort mais en plus il pourrait voir l'océan! On lui en avait tant parlé! Quelques lieues déjà avant d'arriver à La Rochelle, il avait pu voir l'horizon se partager. Dans son innoncence gasconne, les Pyrénées aussi, démarquaient le paysage au loin. Pourtant cette fois, c'était vraiment différent.

Il voyait l'horizon se couper en deux en deux barres bleues bien distinctes. Au dessus le ciel et en dessous ... ce ne pouvait être que la mer! enfin l'océan plutôt.

Il sait dès lors que pour accomplir son rêve il n'a plus qu'à marcher droit devant lui! Ayant traversé La Rochelle et s'étant présenté chez le tribun, son obsession après retrouver Myssie, c'est voir des vagues.

Arrivé sur une plage, il écarquille les yeux et n'en revient pas.

Boudu, mais c'est comme çà, con? Mais que c'est beau, cornadiou!

Il regarde droit devant lui et ne voit plus de limites, plus de frontières, ni de noeuds. Un sentiment incontrôlable de liberté l'envahit!

Il retire ses chausses presque neuves (qui remarque t'il, d'ailleurs, semblent ne pas avoir trop souffert du voyage), ses braies et se met à courir pour aller dans l'eau.

MILLADIOU! C'EST L'OCEAN, CON!

Il rit tant et tant de bonheur qu'une vague un peu plus puissante le renverse et le submerge!

Arf! Myssie avait raison! Elle salée comme les jambons du père Castignac!

Il repense à elle puis se demande si ... il regarde autour de lui. La description semble correspondre. Il ferme les yeux et finti par sentir vaguement une présence familière. Plus qu'une présence, une atmosphère.

Il sourit et pense à elle.

Ahhhhh !!! Enfin !!! Depuis qu’elle était arrivée, elle n’avait pu se rendre sur la plage. Elle avait laissé Laia chez Cyle, quitté son bien aimé en lui disant qu’elle courait trouver une sorte « d’amant ». Il avait sourcillé, elle avait rit et s’était sauvée.

Comme à son habitude, instinctivement, elle respira à pleins poumons cet air revigorant, qui la pénétrait pour mieux la faire revivre.

Elle posa les yeux sur l’eau agitée de soubresauts sous la caresse du vent. Elle sourit, les yeux brillants de joie.

Elle entama sa marche sur le sable mouillé. Depuis qu’elle était partie d’ici, mille choses étaient advenues. Son voyage jusqu’en Bretagne, sa décision de s’installer à St Pol. Sa rencontre avec Joachim. Certains souvenirs effacèrent son sourire un instant, mais elle avait décidé de ne plus penser à tout ça. Trahison et jalousie étaient loin derrière elle. En cet instant, elle n’avait qu’une envie : penser à Lui.

Cet homme était le seul à pouvoir la mettre dans des colères noires. La rendre folle de jalousie. D’ailleurs de son côté, elle ne se gênait pas pour le provoquer aussi. L’union de deux tempêtes ne peut donner qu’ouragan par qui ils étaient souvent emportés.

Elle regarda la mer, ses yeux fixèrent le lointain : un rocher, leur rocher. Elle sourit. Ils y construisaient, petit à petit leurs propres souvenirs. Elle l’adorait pour avoir trouver leur nid.

Elle l’admirait et l’aimait chaque jour un peu plus. Ils ne s’étaient pas juré amour toujours, ils ne s’étaient rien promis, nul besoin de promesses pour cet amour là. Il allait de soi. Tendre complicité, disputes sans fin, douceur partagée, tout se mêlaient pour faire leur amour aussi solide que leur rocher. Elle savait pouvoir trouver ses bras pour s’y reposer, son épaule où poser sa tête et se confier. Elle lui avait dit tant de fois qu’il était son maître. Hem !!! Et il adorait ça ! Elle faillit rire, mais se retint en voyant deux silhouettes au loin. Inutile qu’ici aussi ils sachent qu’elle était atteinte de folie.

Tiens le rocher de la dernière fois, elle s’y dirigea et s’y assit. Laia venait de naître quand elle y était venue la première fois. De sombres pensées l’agitaient à ce moment là. Et aujourd’hui, son coeur était en liesse, sa Cyle heureuse. Que demander de plus à la vie ? Ah si, un enfant de lui. Elle le voulait et lui aussi. Ils avaient le temps, la vie devant eux.

Ahhh !! Cet Homme !! Il n’engendrait pas l’ennui, c’est le moins que l’on puisse dire. Les jours passaient et ne se ressemblaient jamais. Une tornade à lui tout seul.

Elle regarda au loin et s’aperçut qu’une île avait disparue de son horizon à elle, emportée par des tourbillons maléfiques.

Mais qu’importait, seul le présent comptait. Le temps passé avec lui, celui passé loin de lui à compter les heures qui les séparaient. Elle adorait la vie avec lui, une fête perpétuelle. Une vie intense, sans temps mort, emplie de joie ou de peine, de rire ou de pleurs, mais toujours trépidante.

Elle se demandait souvent s’ils se calmeraient un jour, mais en son for intérieur, elle savait que non, qu’elle et lui ne voulaient pas leur vie autrement.

En souriant elle murmura : « Pour la mille et unième fois je t’aime amour de.... »

Elle préféra profiter encore de la vue de la mer, sa grande confidente.


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Filac voit Myssie pleurer et sent qu'elle lui serre la main bien plus fort qu'avant.

Il sent qu'elle l'aime vraiment. Il la regarde, lui sourit et la suit sur une autre petite plage plus isolée et déserte.

Le soleil est "tombé dans la mer" pour moitié. Il prend alors une couleur rouge qui se reflète de mille éclats sur l'océan.

Filac sent son coeur battre, regarde Myssie :

Je t'aime moi aussi, tu sais joli petit coeur.

Ils restent ainsi quelques instants à contempler le soleil se coucher et ne se parlent pas. Nul besoin, savoir la présence de l'autre à ses côtés est d'un tel réconfort pour chacun d'eux, qu'ils n'ont pas besoin de mots en cet instant.

Filac la regarde et l'embrasse tendrement. Il passe sa main sur son ventre arrondi et lui sourit.

J'ai une envie bien coquine, boudu! Si on allait se baigner, ce soir?

A son regard pétillant, Filac devine que Myssie en a envie elle aussi. Il l'embrasse et se déshabille, puis il aide Myssie à se déshabiller. Il contemple sa nudité. Son ventre et ses seins gonflés par la petite Nora lui font perdre tous ses moyens. Il se trouble et commence à rougir.

Il la prend dans ses bras et la porte jusqu'à l'eau en l'embrassant. Lorsqu'il a de l'eau jusqu'au ventre il la pose et Myssie en nageant se sent bien. Elle retrouve une certaine aisance et légèreté, perdues depuis quelques temps à cause de la grossesse. Elle se sent bien et sourit, ce qui rend Filac d'autant plus heureux et amoureux.

Il nage vers elle et la prend dans ses bras, la caresse et commence à l'aimer.

Allez hop zozio ...on se réveille et tu viens avec moi ...tu vas voir, tu vas adorer !!

Levée de bonne heure ...et pleine d'entrain ce matin ..Auria avait regardé par la fenêtre ...le soleil se levait derrière une légère brume qui s'effilochait. Prise d'une envie soudaine ...elle se prépara aussi vite qu'elle put ...et laissa ses cheveux libres ....pas la peine de te faire une coiffure compliquée Auria ...murmura t-elle.

Et puis elle aimait tellement le vent qui faisait danser ses cheveux en tous sens. Elle sortit précipitamment ...dégringola les marches et partit en courant vers elle ......la mer ....les vagues ....tout ce qu'elle aimait.

Arrivée sur la plage, son regard la parcourut en tous sens .....vide ...personne ...elle avait bien pensé que ....elle ne ferait pas cette promenade seule.

Elle fit quelques pas, enleva ses chausses et laissa le sable la chatouiller entre les orteils ...ce qui la fit rire. Elle s'assit là le dos tourné au sentier, contemplant la mer ....les vagues et l'horizon. Elle humait à pleins poumons cette odeur qui à chaque fois la réconfortait et lui redonnait toute son énergie.
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Auria , les cheveux dans les yeux ...entendit une voix et repoussa ses mèches ...pour apercevoir Boda arriver en courant. Ils avaient longuement parlé la veille en taverne et leur parcours dans la vie se ressemblait un peu. Du bonheur d'abord, puis du chagrin qui leur avait semblé insurmontable.

Ils avaient aussi parlé de leur amour de la mer ...et s'étaient donné rendez vous pour une balade ce matin même.

J'ai magnifiquement bien dormi Boda ....et là j'ai envie de courir dans l'eau ...allez allez ....on se bouge ....faisons la cette balade ....

Elle se mit à donner des coups de pied dans l'eau pour l'asperger ....et s'échappa en courant les bras tendus en avant à vouloir attrapper Apollon qui volait au dessus de sa tête.

Puis elle s'assit dans le sable et invita Boda à s'asseoir à côté d'elle ....une amitié était née là sur ce bord de mer. Elle tendit le bras en souriant vers l'horizon....tu vois Boda comme l'horizon s'éclaircit ...il suffit parfois de parler avec quelqu'un pour que tout se dégage, pour que l'on ne garde pas en nous nos rancoeurs et nos déceptions ...puis le regardant ....nous reviendrons si tu veux bien la revoir le matin cette mer qui nous donne tant ...
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Elle avait assez rêvassé, il était temps pour elle de rentrer et rejoindre l’homme de ses rêves les plus fous. Elle se leva et fit le chemin à l’envers, les yeux caressant les vagues qui miroitaient sous le soleil.

Elle s’arrêta net en voyant un couple dans l’eau qui… Hem !!

Roooooo !!!! J’y crois pas !!! Roooo !! En plein jour devant tout le monde !!! Roo !!

Elle tourna la tête vers la plage, ne sachant plus où se mettre, tant elle était gênée et offusquée à la fois.

Elle vit une femme à l’allure quelque peu originale, assise sur un rocher qui semblait apprécier le spectacle. Elle s’approcha d’elle, la salua.

Bonjour ma dame, je me présente Feyrak de Merteuillis. Dites-moi ? Me permettez-vous de m’asseoir près de vous. Je dois dire que la vue de la mer aujourd’hui est surprenante.

En tournant la tête elle vit Auria au loin, galamment accompagnée.

La coquine ! Elle me cache des choses on dirait. Tu vas voir ma belle tu va parler.

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Lola se ventilait de plus en plus au fur et à mesure que le couple se débattait dans l'eau, elle se demanda même s'ils arriveraient a en sortir entier. La chaleur lui faisait agiter l'éventail a vive allure quand

L'hispanique cessa tout mouvements gracieux de la main et la détailla, belle brune se dit la Lola. Offrant un sourire à la Olé elle se présenta a son tour

Enchanté señora Feytak de Muertelis, yé suis Lola yo arrivé dé loin très loin...* Lola regarda vers le bord de mer et * Si si yé vous fait dé la place dama ! Madre mia señora les couplés sé font plaisir à la plache ici !

Lola amusée par les ébats dans l'eau se demandait comment ils n'avaient pas peur d'être mordu par un énorme poisson, parce qu'au pays chez elle, elles étaient énormes les anguilles. Un sourire d'inquiétude a la bouche tourna la tête et

Dama ? Lé messiré l'a pas peur dé sé faire mordu l'ameçon ? Un hombre couracheux ça ! Comé mon Pédro lui là pas peur dé los torros ! No il lés prend par los cornos !

Proposant d'un geste son éventail à la belle brune sourit...

Lola vit s'approcher encore un couple, surprise mais souriante pensa qu'eux aussi venaient s'amuser, pour un peu elle saurait cru au marché del Campo dans son village. La bas c'était pas a la mer que les amoureux allaient, mais plutot du coter des marchés sous l'ombre des arbres.

La femme se présenta en n'insistant sur sa personne...Lola la détailla comme elle le faisait avec tout un chacun et répondit

Bonchour Dama, si yé mé présento, Lola ! *Elle jeta un regard rougissant vers l'homme et* Anchenté méssiré, Lola perd vous servir !

Le couple arrivé lui cachait un peu la vue du batifolage un peu plus loin, se décalant sur le coter

Ma préné la place a nos coter Dama et méssiré, yo hé la Dama Feytak on régardé lés amourosos dans l'eau !

Montrant le bout de place restant près d'elles, continuant à observer la corrida non pas dans une arène mais dans l'eau, Lola pensa qu'a son retour chez elle une chose était sur...elle en lancerait la mode avec son Pédro de la Rosa.

L'homme ne semblait pas vouloir rester sur place, mais Lola elle toute fois un peu gênée ne voulait tout de même pas en perdre une miette, ils faisaient ce qu'ils voulaient le messire avait raison, mais il ne tenait qu'a lui de partir s'il le souhaitait.

Lola elle comptait bien félicité les deux amoureux une fois sortis de l'eau, vieille coutume de chez elle, mais a la qu'elle celle-ci tenait, voyant le pressé de s'en aller se sentir mal à l'aise, souriante elle ferma son éventail et

Méssiré yé né vous attaché pas au rocher, faites sé qué bon vous semblé, Lola elle reste là, yé matte pas yé m'instruit ! Mon Pédro quand il va vénir yo veux qu'il mé fasse la mêma chose, alors choli bonbon tu pars si tu veux hé moi yé reste, et vous mis damas ? Dama Feytak vous resté ? Dios vous parlé pas beaucoup mi dama !

Lola réouvrit son éventail aux milles couleurs et sourit au messire présent, bien entendu elle ne perdait pas d'œil de le batifolage plus loin.

Hé bien je vais vaquer a mes occupations moi aussi. Il faut bien gagner sa vie.
Je vous souhaite une bonne journée mesdames

Il fit une légère courbette et se dirigea vers le village

Elle avait laisser Droguedad à un forgeron qui ferrait aussi les chevaux.
Elle prit un petit chemin, ne sachant vraiment s'il la ménerait en bord de mer où non... Suivant son instinct et l'odeur de l'iode, elle était été par le sol, très différent de ce qu'elle avait pu connaître auparavant.
Doux et meuble, lourd et crissant.

Elle passa dans un sous bois où les racines des pins semaient le chemin d'embuche. Les longues aiguilles des arbres nappaient le sol et une odeur de sève se dégageait fortement.
Puis, plus rien, le désert...

Une étendu beige ornée de quelques touffes, une colline qu'elle grimpe. Ses pieds s'enfoncent dans le sol lourdement.
Elle retire ses bottes et apprécie la sensation du sol glissant entre ses orteils.
Elle chauffe, le soleil cognant sur son crane comme on cogne sur un métal pour l'anoblir.
Elle grimpe et grimpe encore puis soudainement, le vent s'engouffre dans ses cheveux, carressant ses joues avec douceur.

Au loin une immensité bleu aux reflets argentés.
Elle fut émerveillée, comment une telle chose pouvait exister sans qu'on ne s'y attarde plus souvent.
Inspirant profondément, elle voulait emplir ses poumons de cet air frais et salé pour gardé en elle quelque chose de cet instant.
L'instant où elle avait découvert une nouvelle beauté de cette terre.

Elle avança le sable lui massant lentement la plante des pieds, tenant sa jupe par la main.

Elle voulait gouter à cette eau en colère qui allait et venait dans un grondement perpétuel.

Les pieds dans l'eau, la jupe toujours légèrement relevée, elle regardait l'horizon infini où le ciel rejoignait la terre dans une et même couleur.
Perdu dans sa contemplation elle fut surprise par une vague plus forte, qui la trempa jusqu'à la taille.

Décidemment, cette mer était une vrai chipie, elle profitait du moindre instant d'inattention, pour vous surprendre et vous laisser ébété en fronton.

Elle recula légèrement s'assit sur le sable mouillé et reprit sa contemplation et déjà l'eau mousseuse lui léchait les pieds.
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Même chemin devant elle que la veille, mêmes aiguilles tombées des pins qui bordent la route sinueuse, même odeur entêtante de la sève qui lui arrive aux narines …

C’est d’un pas lent et léger qu’ Ally se dirige vers la plage ce soir encore, bien décidée à profiter le plus possible du petit coin de paradis qu’elle avait trouvé la veille.

Une fois passée la dune, elle s’arrête, découvrant et admirant un spectacle différent encore.

Les derniers reflets du soleil disparaissent déjà sur l’eau, elle aurait pu en accélérant le pas, arriver juste quelques minutes plus tôt et le voir se coucher à l’horizon.

Mais pour ce soir, elle devra se contenter de la lueur de la lune, donnant à cette plage, un charme plus envoutant encore.

La dune, les pins, tout se dessine en ombres, offrant un refuge ou venir se reposer.

Se reposer, voila bien ce dont elle a besoin en ce moment.

Prenant conscience de la fatigue, accumulée depuis le début de son voyage, elle s’allonge à même le sable, peu soucieuse de l’apparence de sa tenue quand elle se relèverait plus tard. Les bras glissés sous sa tête elle contemple l’astre de la nuit.

Aidée par la quiétude et le silence, à peine troublé par le bruit des vagues infatigables, elle laisse encore une fois ses pensées l’envahir.

Un soupir à fendre l’âme s’échappe de ses lèvres, en pensant à ses amis qui commencent à lui manquer et dont elle n’a que peu de nouvelles depuis son départ.

Fermant les yeux juste un instant, pense t’elle, elle s’endort la, sur cette plage …
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Cybella tire par le bras Von, elle veut voir de plus près cette belle plage et voir encore l'océan qui l'attire tant. Elle lui lache le bras et court devant, cheveux au vent en riant comme une enfant. Elle se rétourne et l'attend les bras ouvert...

Allez viens, quelle belle après-midi on va passer içi!!! Regarde comme l'océan a une belle couleur içi!!! hummm, et cette odeur d'iode...

Elle attend qui se rapproche d'elle, lui reprend le bras et marche de concert vers l'eau. Ses petits pieds nus touche la première vagulette...

son regard s'arrête sur des petites tâches brunes, ocres et beiges sous l'écume. Elle se penche et ramasse de jolis petit coquillage qu'elle récolte dans ses mains.

Oh!! ça me donne une idée mon amour!!!


Elle les place sur le sable d'un geste sur...

Cela m'inspire tu sais, tout les jours j'ai envie de créer de petites choses pour te dire à quel point je t'aime!!

Le regarde avec son plus beau sourire...

Voila!!! fini!!! Je t'offre ce joli coeur de coquillage que l'océan viendra chercher ce soir, et il sera à jamais garder par les flots, comme dans un écrin.


Cybella se blotit dans ses bras et lui murmure :

Tout a commencé quand nos regards se sont croisés,
Tu a renversé mon coeur, tu l'a fait chaviré.
Un vent d'amour m'a fait perdre la tête
Notre histoire est née pour ne pas qu'elle s'arrête.
Notre amour grandit de jour en jour
Je te laisse entrer et ferme mon coeur à double tour.

Tout deviens beau et merveilleux
Quand je vais me noyer au large de tes yeux.
Des sentiments encore ignorés se sont crées
Il faut les conserver et ne jamais les briser.
Dans tes bras je pars m'envoler
Dans un monde doux et sucré.

La flamme de mes yeux s'est allumée
Le soir ou nos lèvres se sont touchées.
Aujourd'hui le destin nous appartient
A nous seul de savoir prendre le même chemin.
Mon amour pour toi est le plus grand
Je n'ai aucun doute sur mes sentiments.

Je t'aime avec la plus grande sincérité
Montre moi juste que tout ça est partagé.
Et vu que tu me la montrer
Ma vie sais emmerveiller

Je t'aime.