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[RP] La plage

Luckylachance
Lucky passait sa dernière soirée à La Rochelle. Pour cette dernière soirée elle avait décidé de venir un peu sur la plage, admirer une dernière fois ce que les hommes appelaient Océan. Alors qu'elle allait partir son fils, Clovis, l'avait retenu et avait insisté à venir avec elle, pour voir une dernière fois "le grand lac" lui avait-il dit.

Elle avait alors emmené avec elle. En apercevant la plage il se mit à courir en direction de celle-ci. Lucky avait alors dû lui courir après et l'avait rattraper sans difficultés. Ils arrivèrent alors à la plage. Lucky observa un instant cette dernière et vit que pas mal de gens étaient déjà là. Elle marcha alors vers un bout désert de la plage, non loin de quelques rochers.

Elle retira alors ses chausses et fit de même pour son fils. Elle lui prit la main et ils allèrent se tremper un peu les pieds. Clovis profita de l'eau, pataugea de bon cœur. Lucky rit avec son fils, heureuse de pouvoir passer du temps avec lui. Elle lui donnait enfin une vie simple.

Clovis revient alors sur la plage et s'assit puis commença à jouer avec le sable mouillé. Lucky le laissa faire et s'assit à côté de lui. Elle leva les yeux et les posa sur l'Océan et le soleil qui était en train de se coucher. Elle se mit alors à penser. Sa vie étaient maintenant stable, un compagnon qu'elle aimait d'un amour sincère, un voyage pour découvrir le royaume, et son fils, sa joie de vivre. Elle prit alors son fils contre elle et se mit à lui chanter une chanson, en observant le couché de soleil.

Clovis lui prit alors la main et l'écouta chanter.

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Vers l'infini et l'eau delà !
Theudrik
Theudrik se réveilla sur une plage, comme après avoir été assommé. Près de lui gisaient quelques restes de poissons, mangés crus apparemment et quelques bouteilles de "raide" bien vides. Le soleil déjà haut cuisait la peau du visage bien hâlée de l'ancien prévôt et un mal lancinant lui vrillait le cerveau.
Il ne comprenait pas bien ce qu'il faisait là, hagard, perdu dans cette petite crique. Il se sentait sale : sa barbe naissante empestait l'alcool et la marée ; ses cheveux poisseux, collés par les embruns, le sel marin et la crasse lui tombaient sur le visage en mèches sales : il devait ressembler aux représentations des méduses qu'il avait vues dans certaines églises et dont le crâne s'ornait de serpents. Il resta un instant assis, hébété, pantois, ne sachant ce qu'il avait fait ces derniers jours.

La mémoire lui revint, déchirant son être comme un éclair dans un ciel noir : une dispute avec Kiliana, la dernière, sans doute ! Les yeux humides, frissonnant, il chercha de quoi étancher sa soif. Peine perdue, tout était bu ou avait coulé sur le sable.
Eperdu, il regarda l'Océan qui, par le murmure incessant du ressac, semblait se moquer de lui : Pfff ! Pffff ! Pfff !
Comme égaré dans un cauchemar ou plutôt dans son délire éthylique, il se leva et cria son désespoir à l'immensité liquide :


Quoi , l'Océan ? Tu te moques, toi ? Mais que sais-tu de moi, hein ? Toi, tu roules tes vagues, c'est tout ce que tu sais faire ! Pas de problèmes pour avancer, tu t'infiltres partout à marée haute ! Mais à marée basse, hein ? Tu fais quoi ? Tu recules, mon vieux... Comme moi ! Le doute t'assaille, tu te laisses refouler. Alors, tes humeurs, on s'en fiche. Tu ne vaux pas mieux que moi. ...

Le lieutenant s'enfonçait toujours plus loin dans les vagues, continuant son monologue, au paroxysme de l'hallucination, maudissant les dieux des Océans et les autres, les hommes et toute la Création. Rien ne semblait devoir l'arrêter. Allait-il boire l'Océan ou celui-ci allait-il l'engloutir à jamais, peu importait : il fallait qu'il avance.
Mais on ne brave sans doute pas Aegyr envain. Le vieux Dieu nordique de la mer déclencha une vague plus forte qui submergea et roula le pictave en tous sens. Dans le rouleau, Theudrik vit la Mort s'approcher, masque hideux au rictus abominable, ses deux machoires ouvertes, prêtes à avaler son âme. Suffoquant, les poumons emplis d'eau, Theudrik faillit céder à la terreur et se laisser emporter vers le repos des damnés. Quelque chose heurta sa bouche : la petite statuette de Lug, qu'il portait suspendue à son cou par une petite chaînette d'argent. ... Kiliana ! ... C'était Kiliana qui lui avait offert ! ... Et par Lug, ils s'étaient jurés fidélité et amour éternel.


NON !

Le cri fut intérieur, puisque l'eau emplissait la bouche du policier de Poitiers, mais fit reculer la Camarde.

Je veux ... vivre ! Je vais ... me battre ! Je ... vais ... me ... battre !

Une petite goulée d'air frais lui parvint, il ouvrit la bouche et respira, la tête miraculeusement hors de l'eau. Presque aussitôt, la vague salutaire le laissa épuisé sur la grève, tel un pantin désarticulé, mais avec la rage de vivre et d'aimer au plus profond de lui-même. Il prit la statuette, la baisa dévotement en remerciant Lug, et sombra dans l'inconscience avec, dans son esprit, l'image d'une dame blanche penchée sur lui dont les doux traits étaient ceux de Kiliana ... L'Océan couvrit un dernier murmure.

Kil ! ... Je ...
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Theudrik

On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va !
Kiliana
Kiliana, après avoir aidé Sha à briquer le sol de l'hostellerie, voulut prendre le frais au bord de l'océan.

Une échappatoire, une consolation, un refuge...
Se saouler pour oublier n'avait rien arrangé. La réalité cognait dans son esprit avec davantage de cruauté...

C'était fini... Le mot résonnait sans qu'il prît sens dans la béance de son coeur. Ce coeur qui avait apprivoisé la solitude dont elle souffrait depuis plusieurs semaines. Des nuits à attendre en vain, une présence fantomatique à ses côtés, des querelles, des promesses bafouées, et une patience mise à mal...
Plus de mots d'amour, pas de réponses aux missives... La conversation vite détournée dès qu'il s'agissait des enfants qu'elle souhaitait avoir...

La lassitude l'avait vaincue, et elle ne voulait plus se battre pour quémander un geste d'affection.

Rompre avec Theudrik fut son dernier témoignage d'amour: il était libéré du caractère irascible et capricieux de la donzelle.

Les rayons du soleil scintillaient sur l'eau. L'écume des vagues laissait sur le sable des petites bulles qui éclataient en une sorte de baiser avorté.

Kiliana sourit avec amertume... Réalité cynique des destins brisés... Illusion ironique du bonheur...

Elle se tourna vers les falaises. Gravir les sentiers escarpés, prendre de la hauteur, boire une bouteille, et se gausser des vicissitudes de la vie, des turpitudes des hommes...
Sha
Après avoir passé une bonne nuit dans l'escalier de l'hostellerie, à cuver, et après avoir réparé ses bêtises, Sha se décida à aller pêcher.

Il sifflota joyeusement. Quel plaisir de se retrouver en bordure de mer, sentir les vagues sur les cuisses en scrutant sa ligne pour attraper cette douce et bonne pitence...

Comme lorsqu'il n'était encore qu'un enfant sur les bords des fjords.
Il pêchait alors le "Saint", le poisson du Dieu sage et bienveillant Balder, le Dieu Blanc.

Arrivant sur le sable, il préparait son matériel, quand ...

" c'est quoi ça la bas ? "

On aurait dit que l'océan recrachait quelque chose. Un quelque chose avec une drôle de forme !

Sha posa ses affaires, et regardait avec empressement cette "chose". La forme ressemblait étrangement à une forme humaine, et en plus elle bougeait.
Sans plus attendre, il se précipita vers elle.

Stupeur en arrivant dessus. Un homme venait de s'effondrer tenant quelque chose dans sa main..

" Mais, .. mais, .. THEUD ??? que se passe t il mon ami ? qu'est ce que tu as ? "

Sha venait de comprendre que c'était son ami Theudrik qui gisait sur le sable inconscient, tenant son pendentif à la main. Il se jetta au sol et retourna doucement le corps inerte. Il le souleva et l'emporta plus loin sur le sable sec. Prenant le plus délicatement possible la tête de son ami dans ses mains, il essaya de le faire réagir.

" Réveilles toi mon ami, Theud ? c'est moi Sha ! "

Il tira sa gourde de sa ceinture où il gardait toujours un peu de sa potion magique.

" Tiens bois Theud, c'est du calva, cela te fera du bien. "

Il porta délicatement la gourde à la bouche de son ami pour lui faire reprendre connaissance ...

Il fllait absolument qu'il fasse prévenir Kil...
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N°3 de l'équipe de Soule Les Pique-Tav de Poitiers __________ THOR AÏE
--Sedryn


Sedryn s'était levée à l'aurore aujourd'hui. Son envie de découverte la travaillait, elle sortie donc de l'hôtellerie en silence. Ses pas ne faisaient pas un bruit, afin de ne pas réveiller son père qui dormait paisiblement, bien mieux que les dernières nuits.
Elle parcouru les rues toute seule mais ne croisa que quelques pêcheurs. Arrivé sur la plage, elle scruta l'horizon, essayant de savoir ce qui se cachait derrière cette ligne. Mais maligne comme elle est, elle eut l'idée de prendre de la hauteur.
Sedryn se tourna donc vers les falaises et se dit qu'il fallait grimper.
Enfin arrivée, après quelques mètres de souffrance pour ses petites jambes, elle se mis sur le bord de la falaise et lança son regard au loin mais sans plus de succès. Elle tourna donc ses talons puis vit sa Mamy arrivée en haut de la falaise.
Elle se mit à courir pour sauter dans ses bras...
Kiliana
Kiliana parvint enfin au sommet des falaises écorchées, gueules béantes qui avalaient l'eau bleu-vert. L' effort physique l'avait divertie de son chagrin et de son amertume...

Quelle ne fut pas sa surprise de voir Sedryn se jeter dans ses bras!!


- M'enfin!!! Par Lug!! Qu'est-ce que tu fais là??

La Pictave fit pivoter sa tête à droite, à gauche: pas âme qui vive!

-Mais tu es toute seule!!! Rhoooooo Sedryn! Ce n'est pas prudent ce que tu viens de faire! Tu aurais pu te faire enlever contre forte rançon! Tu aurais pu tomber de la falaise!

Kiliana fit les gros yeux à Sedryn, qui à son tour fit la lippe. Elle lui prit sa petite main d'enfant inconsciente du danger, et s'approcha avec elle vers le bord de la falaise escarpée.

- Voilà, on n'avance pas davantage! Les rochers peuvent s'ébouler! Ce serait un sacré plongeon! Maintenant, fais comme moi! Respire fortement!

Pour l'exemple, Kil fit bomber sa poitrine et aspira tout l'air que pouvaient engouffrer ses poumons. Par mimétisme, Sedryn gonfla aussi sa gorge, et ouvrit grand la bouche pour respirer.

- Ca fait du bien, hein?

La vue de Kil se brouilla. Elle serra les mâchoires pour retenir ses larmes, enfonça ses ongles dans sa paume libre. Elle tourna la tête.

- Qu'est-ce que tu as Kili?

- Rien! rien du tout! J'ai avalé trop d'air d'un coup! Je n'avais plus l'habitude!

La donzelle esquissa un sourire...

-Viens, on va redescendre, tu vas avoir froid ici! On va récolter des algues pour Merveille? Je suis certaine qu'elle saura en faire bon usage à l'hôtel-dieu!
--Sedryn


Sedryn sauta dans les bras de sa Mamy surprise.
Elle se fit quelque peu grondée mais cela était normale elle était seule.
Mais après un joli sourire innocent, Kil lui prit la main et s'approcha avec elle des bords des falaises.
L'air y était pur. Elle imitait sa Mamy, qui était un peu comme sa mère, sur qui elle prenait exemple.
Elle bomba alors son petit torse afin de remplir ses poumons de cet air océanique puis elle vit Kil qui faisait de drôles de grimaces pas à son habitude :


- Qu'est-ce que tu as Kili?

- Rien! rien du tout! J'ai avalé trop d'air d'un coup! Je n'avais plus l'habitude!

Sedryn pensa aux soirées en taverne où elle avait vu sa Mamy avalé beaucoup de boissons interdites pour elle.

-Viens, on va redescendre, tu vas avoir froid ici! On va récolter des algues pour Merveille? Je suis certaine qu'elle saura en faire bon usage à l'hôtel-dieu!

- Moi z'ai zamais froid! Ze suis fort comme mon papa qu'il m'a dit. Et c'est qui Merveille? Une autre copine à papa?
Theudrik
Brûlures ! Le corps de Theudrik n'était que brûlures ! Mais brûlures liquides, curieusement. Son esprit flottait encore dans les limbes, mais il commençait à ressentir la chaleur de l'Enfer qui dévorait son organisme.

Je suis finalement mort, pensa-t-il tristement.

Sa peau brûlait, ses poumons brûlaient, son cœur et son esprit brûlaient, sa gorge brûlait ... mais avec un arrière-goût de pomme ???
A cette évocation, le cerveau du policier déclencha l'alerte : ses sens engourdis reconnurent le calva, la boisson d'homme des Normands !
Pas possible ! Quelque chose cloche !
Il déglutit et le liquide enflammé envahit son appareil digestif. Du calva ? C'était trop fort pour lui à ce moment. Il toussa, cracha : le mélange eau salée et calva lui donna la nausée. Il toussa encore abondamment tout en ouvrant les yeux. Un visage inquiet était penché vers lui : Sha.


Ah, mon ami, merci ! Je me croyais mort ... Mais ... il aurait mieux valu !

Le désespoir et l'épuisement le conduisirent à faire ce qu'il s'interdisait toujours de faire en public : pleurer. Les larmes ruisselaient sur ses joues, il ne pouvait retenir ses sanglots et il s'effondra dans les bras amicaux de Sha.
Cela dura quelques minutes et puis, Theudrik se calma peu à peu.


Pardon, mon ami ! Désolé pour cet instant de faiblesse. Par pitié ... conduis-moi au lavoir. J'ai besoin de voir clair et ... de sentir bon ! Et, par amitié, pas un mot de ça ... à personne !

Il fit un pâle sourire à Sha en s'appuyant sur lui pour se redresser.
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Theudrik

On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va !
Sha


Pardon, mon ami ! Désolé pour cet instant de faiblesse. Par pitié ... conduis-moi au lavoir. J'ai besoin de voir clair et ... de sentir bon ! Et, par amitié, pas un mot de ça ... à personne !

Il fit un pâle sourire à Sha en s'appuyant sur lui pour se redresser.


Sha ne voulait pas savoir les raisons qui avait poussé Theud à se retrouver dans cette position, il s'en doutait. Peu importe, une parole est une parole.

" Sur mon honneur, mon ami, cela restera entre nous."

Ils partirent tous deux en direction du lavoir le plus rapidemment possible afin de ne pas être vus...
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N°3 de l'équipe de Soule Les Pique-Tav de Poitiers __________ THOR AÏE
Kiliana
Sedryn et Kiliana revinrent sur la plage pour récolter des algues. Le goémon séchait sous le feu brûlant du soleil au zénith.

-Mais c'est sale, Kilia, et ça sent pas bon! Z'ai peur! Je suis sûre que c'est plein de bêtes qui vont me croquer les doigts!

-Rhoooooo, mais non! Certes, l'odeur peut paraître incommodante pour qui n'a pas l'habitude! Mais c'est pas pire que le poisson pourri, ou le crottin des chevaux! Et puis, Merv en a besoin! Avec un peu de chances, on va lui rapporter aussi des puces de sable! Tu sais, Merv est une alchimiste! Des ignorants diraient une sorcière! Elle sait transformer quelque chose de peu ragoûtant en une boisson exquise!

Pour l'exemple, la Pictave s'enfonça à mi-genoux dans l'eau, après avoir ôté ses bottes et ses bas. Elle se pencha pour ramasser le varech qu'elle voyait flotter sur les vaguelettes.

-Sedryn, apporte-moi ma besace, s'il te plaît!

La petite s' exécuta, impressionnée par la donzelle... Elle n'avait même pas peur des gros poissons qui mangeaient les marins! Pour sûr, elle n'aurait pas mis un peton dans l'eau, car sous l'eau, on voit pas toujours ce qu'il y a...

Kiliana ramassait tout le varech que sa besace pouvait contenir. Satisfaite de sa cueillette, elle sourit à Sedryn.


-T'as vu? Y a pas de quoi fouetter un Sha!

Kiliana grimaça en songeant à son ami qui venait de prendre retraite. Sedryn et King allaient aussi partir... Et Theudrik...
Son coeur se serra... Elle ne partait pas, elle, la maudite douleur...


-Il faut rentrer à l'hostellerie ma petite Sedryn... Ton papa doit t'attendre! Vous nous quittez bientôt...

Kil s'agenouilla devant l'enfant, et se fit violence pour ne pas montrer son émotion. Elle caressa sa joue, persuadée qu'elle ne la reverrait pas avant longtemps... La verrait-elle même grandir?
Kiliana échouait, s'échouait sur la rive Chagrin Mortel... Ballotée par Tristesse et Amertume, elle ne luttait plus pour sortir la tête de l'eau... Larguer les amarres... Ne plus écoper... Prendre le large... Sombrer...
Gerscorp
Gers était venu sur la plage, cette plage où il avait retrouvé sa femme il y ' a deja quelques mois.
Il s'avança, le sourire aux levres se remémorant cette journée et cette soirée qu'il avait passé en compagnie de sa bien aimée, ses premiers pas dans cette grande étendue d'eau, ses premieres tasses....

Il avança paisiblement sur cette plage, les cheveux portaient la brise océanique qui venait s'échouer sur son visage.
Il s'arreta pour regarder l'horizon, il plongea son regard dans cette immense étendue d'eau se laissant border par la mélodie de l'eau venant se mourir a ses pieds.

Une voix parvint aux oreilles de Gers, le faisant tourner la tete dans sa direction.
Il put voir une femme accompagné d'un enfant, il les regardé un moment puis se replongea dans ses pensées.

Le vent apporta aux oreilles du Sergent le prenom de Sedryn.
Gers tourna tout à coup la tete en direction des deux protagonistes.
Il emboita le pas dan leur direction esperant ne pas s'etre trompé, il marchait lentement, ne les lachants pas du regard.
En avançant il put reconnaitre le visage de son ami Kiliana et de sa nièce Sedryn.
Un sourire se dessina sur son visage.........Arrivé a leur hauteur, Gers salua Kilina de la tete et lui dit :

Bonjour Kilana, quelle bonne et heureuse surprise de te voir comment vas tu depuis le temps?

Gers posa son regard sur la petite fille.


Je vois que tu n'est pas venu seul......Comment vas tu Sedryn?

Il s'accroupit pour etre a sa hauteur.

Tu te souviens de moi? Je suis le frere de ta mere .

Gers lui offrit un beau sourire.
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Kiliana
Kiliana vit Gers s'approcher... Elle ignorait sa venue à La Rochelle...

Bien qu'elle fût ravie de sa venue, elle empoigna Sedryn pour l'approcher d'elle. Telle une tigresse, farouche et sur la défensive, elle plaqua l'enfant sur elle, et sortit son épée de son fourreau


-Gers... Que nous vaut l'honneur de ta présence?

La Pictave sourit avec force grimaces... Elle était prête à en découdre avec qui ne montrerait pas patte blanche pour sa petite-fille d'adoption!
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Gerscorp
Gers fut surprit de voir Kilana sortir son épée de son fourreau, il se tint droit devant la femme qui menaçait le frere de la mere de sa petite fille adoptive.
Il la regardait dans les yeux et lui dit :

Kiliana! Range ton épée, je viens voir ma nièce

Il la regarda encore et encore, puis posa son regard sur la petit Sedryn.
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Kiliana
Kiliana rangea son épée dans le fourreau... Elle connaissait Gerscorp, mais avait en méfiance toute personne qui approchait Sedryn.

L'oncle et la nièce discutèrent... Après avoir reçu un pigeon de son fils adoptif, Kiliana se détendit et sourit.



-Je vous laisse à vos retrouvailles familiales! Je te la confie, Gers, je te fais confiance!

Kil embrassa la petite Sedryn, puis s'éloigna...

Marcher... Marcher loin...
Gerscorp
Gers regarda Kil ranger son épée et lui dire :

-Je vous laisse à vos retrouvailles familiales! Je te la confie, Gers, je te fais confiance!


Il la salua de la tete puis lui dit :

Merci Kil je prendrai soin d'elle fait moi confiance.

Il regarda la petite Sedryn se mit a sa hauteur et lui dit :

Tu me reconnais Sedryn? je suis ton Oncle, on s'est vu dans le parc de Poitier.

Gers lui sourit et lui tendit la main.
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